Politique

Diviser pour mieux régner ? Depuis une semaine environ, la construction d’une arène dans l’enceinte du site royal du Rovan’Antananarivo est au cœur d’une polémique à Madagascar. Un dossier qui vient mettre à rude épreuve la solidarité des malagasy, en pleine revendication de la restitution des îles Eparses.
La population en émoi. C’est dans la plus grande consternation que les habitants de la Région Analanjirofo ont appris le décès de Tsaramandihy Honoré Paul dans la matinée d’hier. Le défunt n’est autre que le chef par intérim de la Région Analanjirofo depuis le mois de mars de l’année dernière. Agé de 59 ans, il a eu un malaise dans la nuit de mercredi et a été emmené le lendemain par sa famille à Toamasina. Malgré les efforts des médecins locaux, Tsaramandihy Honoré Paul a rendu l’âme quelques heures après son hospitalisation.Administrateur civil en chef de classe exceptionnelle, Tsaramandihy Honoré…
Coïncidence ou manœuvre orchestrée ? L’évolution de la conjoncture actuelle suscite beaucoup d’interrogations chez les observateurs politiques. En effet, plusieurs évènements du moment sont mis à profit pour multiplier les récupérations politiques et deviennent carrément une brèche pour les politiciens en quête de popularité. A titre d’exemple, la gestion de l’épidémie du Covid-19 ainsi que la polémique engendrée par la construction d’une arène aux allures de colisée dans l’enceinte du Rovan’Antananarivo. Alors que ladite polémique vient de connaître un court répit, l’ancien Président Marc Ravalomanana en profite pour surfer sur la vague. Hier, le leader du parti « Tiako i…
Le scandale est apparu quelques jours à Madagascar. 8 milliards d’ariary auraient été dépensés par le ministère de l’Education nationale pour des bonbons. Des friandises destinées aux élèves pour effacer le goût amer du tambavy CVO. Pour rappel, ce remède à base d’artemisia et d’autres plantes médicinales a été distribué gratuitement aux élèves en classe d’examen ayant repris le chemin de salles de classe. Révélé par un député lors du face-à-face avec les membres du Gouvernement en début de semaine, l’affaire a laissé tout d’abord l’opinion quelque peu sceptique. Depuis l’éclatement de l’affaire, l’information a depuis été confirmée. Un crédit…
La pandémie du coronavirus semble devenir un véritable créneau pour le député de Toamasina, Roland Ratsiraka, afin de véhiculer sa mauvaise foi politique. Alors que ce dernier avait déjà ramé à contre – courant en incitant les habitants de la capitale du Betsimisaraka à passer outre les mesures de confinement édictées par l’Etat, le parlementaire ne cesse d’enchaîner les aberrations à chacune de ses interventions.
L'Arrêté N°7457/2020 du 24 mars 2020, éditant les mesures générales relatives aux dispositifs à l'Etat sanitaire, permettent aux responsables locaux de prendre des initiatives à leurs niveaux. « Quand la situation qui y prévaut l'exige la Préfecture, le District voire Arrondissement administratif sont autorisés à prendre des initiatives pour le bien de leurs circonscriptions respectives », a fait remarquer le préfet d'Ambatondrazaka, Rahajavoloniaina Nirintsoa.
Trois semaines après sa visite à Toamasina, le 07 mai plus précisément, le Président de la République est de retour dans la capitale du Betsimisaraka pour « montrer que la population de Toamasina n’est pas seule ». Il n’est plus à rappeler qu’en quelques semaines, la courbe illustrant le nombre de victimes est ascendante. Le nombre de cas n’a cessé de grimper, à cela s’ajoute ceux qui ont propagé l’épidémie dans les autres Régions. Ce qui fait que la ville portuaire compte le plus de cas positifs dans tout Madagascar.Malgré cette situation alarmante, le Chef de l’Etat a déclaré qu’il…

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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