Politique

C'est le mois de juin, qui signifie « fête nationale » pour tous les Malagasy sans exception. La célébration de la fête nationale devrait être spéciale cette année. Il s'agira pour Madagascar de célébrer le 60e anniversaire du retour de son indépendance. Les autorités ont annoncé dès 2019 des événements grandioses à cet effet. La promesse a été renouvelée au début d'année. Mais la conjoncture mondiale entraînée par la pandémie du coronavirus en a voulu autrement.
La révélation par la presse d’un crédit destiné à l’achat de produits alimentaires dont des bonbons pour un montant de 8.4 milliards d’ariary a fait polémique ces dernières heures. Première concernée, la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnel a tenu à apporter des précisions, hier, au cours d’une interview donnée aux gens des médias. En guise de réponse à cette affaire qui a éclaboussé son département ministériel, Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa confirme l’existence d’une rubrique destinée à l’achat de ces friandises pour un montant de 8,4 milliards d’ariary au sein de son ministère. Elle affirme toutefois que…
Diviser pour mieux régner ? Depuis une semaine environ, la construction d’une arène dans l’enceinte du site royal du Rovan’Antananarivo est au cœur d’une polémique à Madagascar. Un dossier qui vient mettre à rude épreuve la solidarité des malagasy, en pleine revendication de la restitution des îles Eparses.
La population en émoi. C’est dans la plus grande consternation que les habitants de la Région Analanjirofo ont appris le décès de Tsaramandihy Honoré Paul dans la matinée d’hier. Le défunt n’est autre que le chef par intérim de la Région Analanjirofo depuis le mois de mars de l’année dernière. Agé de 59 ans, il a eu un malaise dans la nuit de mercredi et a été emmené le lendemain par sa famille à Toamasina. Malgré les efforts des médecins locaux, Tsaramandihy Honoré Paul a rendu l’âme quelques heures après son hospitalisation.Administrateur civil en chef de classe exceptionnelle, Tsaramandihy Honoré…
Coïncidence ou manœuvre orchestrée ? L’évolution de la conjoncture actuelle suscite beaucoup d’interrogations chez les observateurs politiques. En effet, plusieurs évènements du moment sont mis à profit pour multiplier les récupérations politiques et deviennent carrément une brèche pour les politiciens en quête de popularité. A titre d’exemple, la gestion de l’épidémie du Covid-19 ainsi que la polémique engendrée par la construction d’une arène aux allures de colisée dans l’enceinte du Rovan’Antananarivo. Alors que ladite polémique vient de connaître un court répit, l’ancien Président Marc Ravalomanana en profite pour surfer sur la vague. Hier, le leader du parti « Tiako i…
Le scandale est apparu quelques jours à Madagascar. 8 milliards d’ariary auraient été dépensés par le ministère de l’Education nationale pour des bonbons. Des friandises destinées aux élèves pour effacer le goût amer du tambavy CVO. Pour rappel, ce remède à base d’artemisia et d’autres plantes médicinales a été distribué gratuitement aux élèves en classe d’examen ayant repris le chemin de salles de classe. Révélé par un député lors du face-à-face avec les membres du Gouvernement en début de semaine, l’affaire a laissé tout d’abord l’opinion quelque peu sceptique. Depuis l’éclatement de l’affaire, l’information a depuis été confirmée. Un crédit…
La pandémie du coronavirus semble devenir un véritable créneau pour le député de Toamasina, Roland Ratsiraka, afin de véhiculer sa mauvaise foi politique. Alors que ce dernier avait déjà ramé à contre – courant en incitant les habitants de la capitale du Betsimisaraka à passer outre les mesures de confinement édictées par l’Etat, le parlementaire ne cesse d’enchaîner les aberrations à chacune de ses interventions.

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  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
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  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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