Société

Un air irrespirable. L’atmosphère autour de la décharge d’Andralanitra, comme Ambatomaro, Antsobolo, Mahazo, Ambohimahitsy est totalement polluée. Depuis la soirée du dimanche dernier, une épaisse fumée noire est apparue dans le ciel à cause de l’incendie qui a eu lieu dans la décharge. Outre les enfants et les personnes âgées, les femmes enceintes et ceux ayant des problèmes respiratoires, ce sont les élèves au sein de l’Akamasoa qui sont les principales victimes. A cause de la fumée qui envahit les salles de classe, bon nombre des élèves sont suffoqués. Face à cette situation, les cours sont souvent interrompus.
La Brigade de gendarmerie d'Ankazobe a réalisé un coup de filet vers 8h du matin mercredi dernier dans la Commune rurale de Talatanangavo. Sur la base d'un renseignement, ses éléments ont pu capturer un évadé de la prison de Maevatanàna. Il s'agit d'un prisonnier rendu tristement célèbre par sa dangerosité et les crimes qu'il a commis dans le passé selon un responsable au sein de ladite brigade. « A vrai dire, il fut dénoncé par un résident de Talatanangavo, celui qui l'a en même temps hébergé », selon l'information.
Une hausse de 1000 ariary. L’allocation familiale, parmi les prestations sociales offertes par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS), s’élèvera à 6000 ariary par enfant par mois à partir du mois d’août prochain, quel que soit le rang. C’est ce que la délégation de la Caisse a annoncé lors de la formation sur la sécurité sociale dispensée aux responsables de l’Eglise luthérienne (FLM), récemment à Toamasina. Le montant de cette prestation mensuelle a été fixé à 5000 ariary depuis le 1er mars 2018, alors qu’il était de 2000 ariary pendant des années.
Une évacuation sanitaire parsemée d’embûches. La petite Iavotiana, accompagnée par sa mère, a quand même pu s’envoler pour la France en début mai, après quelques jours de report de leur séjour. Cet ajournement a été causé par un autre cas, celui d’une mère de famille qui s’est enfuie avec sa fille malade en France et ce, après une première intervention chirurgicale. Pourtant, le traitement de cette petite fille âgée de 2 ans a nécessité une intervention chirurgicale à l’étranger.
Des mois d’attente et d’angoisse. Lova R. (nom d’emprunt), une jeune fille de 13 ans habitant à Antananarivo, a été victime d’abus sexuels perpétrés par son oncle, en août 2018 et janvier 2019. L’auteur a toutefois demeuré en liberté, malgré les plaintes et les enquêtes auprès des Forces de l’ordre à son encontre depuis le mois d’avril dernier. Il a fallu renforcer les appels de détresse de la famille, non seulement au niveau des autorités compétentes mais aussi auprès des associations œuvrant pour les droits des enfants et celles de lutte contre les violences, pour faire bouger les choses.
Vendredi dernier, un présumé cerveau du kidnapping était interpellé à Tsimbazaza. Les investigations policières ont révélé qu’il serait impliqué dans des forfaits perpétrés avec ses complices d’un gang spécialisé à la fois dans le kidnapping, les braquages de véhicules sur la RN7 sans parler des attaques à main armée. Les faits. En octobre 2018, Maevatanana fut le théâtre d’une attaque armée. Les cibles : un couple de businessman local. Les assaillants ont fait main basse sur une somme de 80 millions d’ariary. Sitôt informée, la Police s’est mobilisée. Les recherches qu’elle a menées ont débouché sur l’arrestation d’un auteur présumé…
2584. Tel est l’effectif des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants recensés à Madagascar. Les premiers travaillent auprès des universités et instituts supérieurs, tandis que les seconds s’exercent auprès des centres nationaux de recherche. La majorité d’entre eux exercent à Antananarivo, selon les informations recueillies auprès du SECES (Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur). Cette statistique est largement insuffisante par rapport aux besoins. « Contrairement aux informations véhiculées, la relève existe dans le domaine de l’enseignement supérieur. Le problème réside dans la suspension du recrutement et du reclassement, ces dernières années. La preuve, plus de 1 250 demandes…

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Editorial

  • Et si Harilala … !
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lâchait malgré lui lors de la cérémonie funéraire en hommage à l’ancien PDS de la CUA sur la place publique une information classée « top secret », hautement confidentielle, comme quoi Ramanambitana Barjohn Richard, nommé président de la délégation spéciale, serait le candidat naturel de l’IRMAR aux prochaines communales et municipales du 11 décembre à Antananarivo. La Capitale de Madagasikara lui avait été offerte sur le plateau d’argent. A 55 ans, Richard était sur le point de réussir son pari. Mais le sort en a voulu autrement et ce à la fleur de l’âge. Comme toujours, la mort happe au … mauvais moment. Elle fauche subitement et cruellement au moment où l’on s’attend le moins.

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