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L’ouverture officielle de la saison a été donnée, cette fin de semaine à travers la première compétition officielle organisée par la Fédération de sport boules malagasy (FSBM) sur le terrain de pétanque d’Ampitatafika club. Une compétition historique, car après 3ans de traversée du désert et après les sanctions internationales, Madagascar est, d’ores et déjà, de nouveau sur le rail pour échelonner les titres internationaux.  Cette ouverture a été honorée par les autorités étatiques à l’instar du maire de la Commune rurale d’Ampitatafika, Rado Ramparaoelina, du député d’Atsimondrano Andry Ratsivahiny et des représentants du ministère de la Jeunesse et des sports, du service de sportif, Finaritra Privat.
 C’était l’occasion pour le nouveau président de la FSBM Amiroudine Andrialemirovasoa de rappeler à tous les boulistes malagasy ses objectifs à la tête de cette instance. Celui de ramener la pétanque malagasy à la place qu’elle mérite. Il a, également, mis en garde, les membres sur l’organisation des tournois sauvages et les joueurs qui y participent. Que la fédération n’est pas là pour sanctionner mais pour dialoguer avec ouverture et de mettre de l’ordre dans notre discipline.
« La Fédération n’empêchera qui que ce soit d’organiser un tournoi, mais par contre, tous les joueurs licenciés qui participent au tournoi doivent avoir une autorisation émanant de la FSBM ».
Dans la même occasion, le président Amiroudine a profité de la présence du président de la commission sport auprès de l’Assemblée nationale, Andry Ratsivahiny d’apporter le message au Président de la République, que la pétanque a aussi besoin d’un gymnase couvert suivant les normes internationales. Car, c’est la première discipline qui a rehaussé les couleurs nationales au niveau mondial et elle le mérite largement autant que le football et les autres sports collectifs.
Les petits bémols
Le tournoi, qui a été ouvert aux licenciés et non licenciés, a pu réunir 298 équipes issues de 8 ligues, dont 193 équipes triplettes seniors hommes, 28 dames, 35 juniors et 31 vétérans ont répondu présent à cette première invitation de la FSBM dans ce grand tournoi open.
Huit ligues ont été représentées, à savoir, Atsinanana, Haute -Matsiatra, Boeny, Vakinankaratra, Alaotra- Mangoro, Itasy, Analamanga et la nouvelle section Bongolava. Seule la ligue de Menabe a manqué à l’appel. Quelques petits bémols dans l’organisation ont été observés comme le non- respect des barrières sanitaires et du port de masque ainsi que le crachotement sur la main et la distanciation sociale.
Rappelons qu’après ce tournoi d’ouverture, les autres tournois seront exclusivement réservés aux licenciés de la fédération. Dans l’agenda de la FSBM, le prochain rendez-vous sera les 17 et 18 juillet pour la coupe de Madagascar. C’est déjà une préparation pour les seniors hommes en vue du championnat d’Afrique de Benin qui sera, dans la foulée, une qualification mondiale.
Les 14 et 15 août, toutes les ligues régionales tiendront durant la même date leur championnat respectif. Et le mois de septembre, les 4 et 5, ce sera le championnat de Madagascar seniors hommes, qui déterminera l’équipe nationale pour l’Afrique.
Elias Fanomezantsoa


Si la campagne vaccinale contre la Covid-19 destinée à l’administration de la première dose a pris fin jeudi dernier, la date de l’arrivée de la deuxième dose reste toujours méconnue. Toutefois, avec l’invalidation du vaccin Covishield par les autorités sanitaires européennes, un des principaux contributeurs au mécanisme COVAX, le doute s’installe autour de son acheminement. De plus, le dernier propos du ministre de la Santé publique n’a donné aucune précision sur ce sujet. « Le ministère de la Santé est actuellement en train de préparer l’arrivée de la deuxième dose du vaccin Covishield », a-t-il précisé jeudi dernier.
En outre, malgré l’arrêt de la campagne de vaccination contre la Covid-19, le 17 juin dernier, le nombre de personnes vaccinées n’est toujours pas connu.  Le 18 juin dernier, la Direction du programme de vaccination élargie a enregistré  188 199 personnes vaccinées  sur 198 040 doses utilisées. Sur les 250 000 doses octroyées par l’initiative Covax, 51 060 n’ont pas été utilisées. « Certainement, les personnes à l’affût de l’actualité se demandent si la vaccination  s’est poursuivie le 18 juin. Je tiens à éclaircir que la remontée des données a fait augmenter les chiffres, et non pas les séances de vaccination », a expliqué une source. Il faut également noter que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande que les doses de vaccin contre la Covid-19 en général, et en particulier celles du vaccin AstraZeneca - encore appelé Covishield - produites par le « Serum Institute of India », déjà périmées, soient retirées de la chaîne de distribution et éliminées en toute sécurité. C’est ainsi que les autorités sanitaires à Madagascar vont procéder à la destruction de ces 51 060 doses restantes. Cependant, cette opération doit être conforme aux directives nationales existantes, à savoir la destruction sans risque des vaccins.
Par ailleurs, 181 individus immunisés ont présenté des effets indésirables mineurs après l’administration de la première dose. Les symptômes se caractérisent par des fièvres ou encore des douleurs au niveau de la zone vaccinée. La Direction du programme de vaccination élargie (DPEV) a recensé quatre personnes vaccinées ayant manifesté un événement post-vaccinale indésirable, connu sous le nom de MAPI.
Recueillis par K.R.

La reprise des activités de l’industrie minière d’Ambatovy depuis le 23 mars dernier, devrait contribuer favorablement à la relance économique de Madagascar. Le nickel et le cobalt figurent en effet parmi les principaux produits d’exportation du pays. La fermeture de l’usine l’an dernier à cause de la pandémie de coronavirus a donc impacté la situation de l’économie du pays, à différents niveaux. Comme la production ainsi que l’exportation ont repris, cette situation pourrait donc évoluer. De plus, cette reprise des activités d’Ambatovy s’accompagne notamment d’une forte croissance des besoins en nickel et en cobalt des industries de l’automobile, plus particulièrement dans la fabrication des véhicules électriques.

Effectivement, le marché des véhicules électriques est en pleine expansion depuis l’année dernière, principalement en Europe, et cela grâce aux mesures de soutien gouvernemental à l’endroit du marché de l’automobile en cette période de pandémie. « L’an dernier, la vente de véhicules à recharge électrique dans l'UE a augmenté de 169,7 %, soit 1 045 831 unités. Ainsi, le volume de vente des voitures électriques a représenté 10,5 % de celui des voitures particulières dans l’UE, contre seulement 3 % en 2019. En parallèle, la vente de véhicules hybrides a progressé de 59,4 %, soit 1 182 792 unités », détaille un média international.

Malheureusement, ces perspectives encourageantes sont aujourd’hui menacées par la reprise des activités de production de nickel en Philippines, premier exportateur mondial de ce minerai. Alors qu’Ambatovy s’est fixé comme objectif de faire de 2021, une année de performance. Effectivement, des agences de presse ont rapporté que « le Département philippin de l'environnement devrait approuver prochainement la levée complète des restrictions visant l'exploitation minière à ciel ouvert. Cette décision fait suite à la levée du moratoire de 2012 sur les nouveaux projets miniers prises par le président Duterte au mois d’avril dernier ».

Si le minerai de nickel philippin redevient abondant et encore plus disponible, il n’y aura plus de raison pour que les cours grimpent, bien au contraire. Ce qui n’avantage pas du tout le marché international du nickel, et surtout Madagascar en tant qu’exportateur. Pourtant, le cours de ce minerai commence à peine à se redresser après la crise de 2020. L’année 2021 a démarré avec un pic de 19 689 dollars la tonne le 22 février 2021 avant que le cours ne chute autour des 16 000 dollars/tonne tout le long du mois de mars. Le prix du nickel a ensuite connu une légère hausse et se situe actuellement autour des 17 000 et 18 000 dollars la tonne.
A cet effet, les exportateurs suivent de près l’évolution de la situation avant de prendre une quelconque décision.
 
Rova Randria



« Il y a des métiers qui n’existaient pas encore il y a dix ans et qui sont maintenant devenus plus que primordiaux pour le bon fonctionnement d’une entreprise. A l’instar du community managing ou du digital marketing » explique un professionnel du secteur numérique, vendredi dernier à Ankorahotra, à l’occasion d’un forum axé sur les enjeux du numérique dans le quotidien. A l’heure où le numérique a trouvé sa place dans chaque aspect de notre quotidien, l’évolution des besoins et habitudes des consommateurs est devenue plus qu’étroitement liée aux innovations digitales. Tout va de plus en plus vite, il y a une application pour tout, nous sommes connectés du matin au soir et plus de 50% de notre communication passe par Internet. « La digitalisation devient le cœur des remaniements des systèmes d'informations tout simplement parce qu’un très grand nombre d’entreprises fonctionnent encore avec d’anciens logiciels ou tableaux Excel qui ne font plus le poids face aux besoins constants d’amélioration des performances », souligne ce professionnel. Ainsi, la digitalisation d’une activité ou d’une entreprise devra avant tout s’accompagner d’une bonne stratégie digitale, si cette stratégie est bien pensée, la digitalisation de l’entreprise va apporter des avantages indéniables sur celle-ci. Ces avantages sont cependant différents en fonction du point de vue. Pour une entreprise, cela sera synonyme de gain de temps dans process, d’une communication plus rapide et simplifiée entre les différents métiers au sein d’une même entreprise, et permet d’utiliser l’intelligence collective ainsi que des conditions de travail améliorées pour les collaborateurs grâce à l’optimisation plus précise des dépenses et donc une augmentation de la rentabilité. « Toutes ces améliorations sont rendues possibles à travers de nouveaux outils, CRM ou outils de gestion relation client, RES ou Réseau social d’entreprises, de comptabilité, d’automatisation des process, de traitement automatique des données, il est aujourd’hui possible d’atteindre des niveaux de performance jamais imaginés auparavant », rajoute notre intervenant. Grâce à la digitalisation, les clients de ces entreprises pourront aussi obtenir une offre plus personnalisée et pertinente en fonction de ses besoins avec une plus grande satisfaction comme l’obtention d’une assistance post achat plus rapidement et facilement.

Hary Rakoto

La tolérance zéro est de mise au niveau du ministère de la Justice. Lors de son passage devant les députés hier, pour la présentation du rapport d’exécution du programme son département, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice a indiqué, dans la partie consacrée à la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité au niveau de la justice, que 19 magistrats avaient été traduits en Conseil de discipline depuis janvier 2020. Un chiffre en hausse par rapport à l’année précédente. Cet organe disciplinaire au niveau de la magistrature avait traité les dossiers de 12 magistrats.
Dans la même veine, 5 greffiers et 16 agents de l’administration pénitentiaire ont été également traduits devant le Conseil de discipline, selon les informations livrées par le ministre Johnny Richard Andriamahefarivo. Ces fonctionnaires de la justice ont été sanctionnés. Certains ont été révoqués, d’autres ont vu leurs soldes suspendus tandis que d’autres ont été rétrogradés ou abaissés d’échelon, indique le numéro un de Faravohitra, sans autre précision.
« Ces résultats ont été difficiles à obtenir. », admet Johnny Richard Andriamahefarivo. La crise sanitaire a ralenti le fonctionnement de l’appareil judiciaire. Pour cause d’épidémie, le Conseil supérieur de la magistrature n’a pu tenir qu’une seule session l’an dernier. Le confinement ou la maladie ont empêché la tenue d’une session dans des conditions normales. Raison pour laquelle la réaffectation de magistrats n’a d’ailleurs également pas pu se faire. La situation est similaire au niveau de l’administration pénitentiaire.
Un magistrat en détention à Antanimora
Toutefois, « Les sanctions devaient être prononcées pour marquer les efforts d’amélioration entrepris au niveau de la Justice. », soutient le ministre de la Justice. C’est dans ce cadre que le ministre indique par ailleurs qu’un magistrat a récemment été placé en détention à la maison centrale d’Antanimora pour une affaire de corruption. Il n’a pas été traduit en Conseil de discipline car le dossier à charge contre ce magistrat était suffisant pour le poursuivre, précise le ministre.
« La discipline a été renforcée et les sanctions ont été infligées au niveau du ministère de la Justice à l’encontre de ceux qui ont fauté. Ces mesures prises pour lutter contre la corruption, rapprocher et restaurer la confiance des justiciables envers la justice. », a indiqué le ministre. D’importants efforts sont entrepris pour atteindre les objectifs fixés dans la lutte contre la corruption. Il précise que 34 missions d’inspection et d’investigation sur les cas d’atteinte à l’intégrité ont été menées en un an au niveau de la Justice.
Les dispositifs de lutte contre la corruption ont été renforcés pour lutter contre les rabatteurs. La mise en œuvre de la Stratégie nationale de la lutte contre la corruption est également en cours, indique le ministre. Il cite à ce titre l’ouverture et l’opérationnalisation du nouveau Pôle anti-corruption à Mahajanga. L’ouverture d’un nouveau PAC à Fianarantsoa est également en cours, et celui de Toamasina est en gestation.
La Rédaction

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Consternation générale !

L’Union européenne fait savoir par le biais de l’Ambassade de France qu’elle ne reconnait pas le vaccin Covishield. L’accès dans le territoire Schengen est formellement interdit à ceux ou celles qui présentent le passeport vaccinal portant le cachet Covishield. Seuls les vaccins Moderna, Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson sont accordés. Coup de bluff ou coup vache ? En tout cas, c’est la consternation générale ! Anxiété et inquiétude se mêlent dans les esprits. Madagasikara, l’un des pays ayant opté pour cet indésirable vaccin et qui vient d’achever la première phase, se trouve dans une situation d’embarras indescriptible.   
Evidemment, il faut s’attendre à une réaction sans détour de l’Etat malagasy. Il demande des explications à l’endroit de l’OMS et de l’UNICEF. Rappelons que Madagasikara s’inscrit dans l’initiative COVAX recommandée par les instances onusiennes ainsi que les partenaires européens. D’ailleurs, le choix a été fait en collaboration et sous  la « bénédiction » de ces deux membres du système des Nations unies. De ce fait, le geste du Gouvernement malagasy d’attendre des explications officielles venant des Instances internationales compétentes en matière de santé s’inscrit dans une démarche légitime de la part d’un Etat indépendant et souverain. On ne cherche point la petite bête ni l’impossible. En tant que membre à part entière de l’ONU, Madagasikara a le droit de savoir les tenants et aboutissants d’une telle décision qui a eu des impacts désobligeants à son égard.
Le Président Rajoelina n’est pas dans le tort quand il recommande plutôt le remède traditionnel amélioré CVO + (gélules) en lieu et place du vaccin pour répondre aux impacts nuisibles de la Covid-19. Il l’a dit lui-même ouvertement qu’il ne se vaccinera pas. Il se suffit au remède malagasy. Bon nombre de concitoyens lui emboîtent le pas.
A titre de rappel, le Gouvernement malagasy a pris le temps nécessaire avant de rejoindre les autres pays à adopter le vaccin dans le traitement contre la Covid-19. Il a encaissé tous les maux ! L’OMS et les pays européens usent de tout leur poids pour obliger les dirigeants à se plier. Le Chef de l’Etat Rajoelina donnait à plusieurs reprises la raison de l’abstraction momentanée mais non définitive de Madagasikara. Le « Fanjakana » malagasy se donne le temps de bien observer « quel type de vaccin convient-il aux réalités de la pandémie locale ? ». En concertation avec l’OMS et encouragé par les partenaires européens, le choix se portait sur le Covishield (vaccin indien).
Alors, on tombe des nues de cet Arrêt de l’Union européenne ! Certainement, c’est une décision anxiogène au plus haut degré. On s’interroge « Y a-t-il un dysfonctionnement quelque part ? ». Sinon, « y a-t-il deux Europe ? ». Il y a l’Europe qui encourage à aller dans un sens et il y a une autre qui dit le contraire ! L’Afrique, le berceau des pays pauvres ne sait plus sur quel pied danser !
L’Ambassade de France, l’origine du communiqué, se doit de se démener à éclaircir l’affaire. De toute manière, le pot est cassé ! Qui va payer la « facture » ? C’est une gifle en pleine figure de certains pays dont Madagasikara. Une gifle plus amère et plus déconcertante que certains en ont eu pour leur gouverne quelque part dans l’Hexagone.
Ndrianaivo

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La une du 19 juin 2021


La Capitale a besoin de 300 000 m3 d’eau par jour. Cependant, la centrale de production à Mandroseza ne peut produire que 200 000 m3, selon le directeur général de la JIRAMA, Vonjy Andriamanga. Afin de combler le vide, la JIRAMA a recours à différentes solutions comme la distribution d’eau pour chaque ménage, la construction d’une nouvelle centrale de production. D’ici la semaine prochaine, la station de Mandroseza II sera opérationnelle. Elle pourra produire jusqu’à 40 000 m3 d’eau par jour. Une autre quantité de 24 000 m3 sera distribuée à travers les unités conteneurisées mises en place dans la ville.
La vétusté des infrastructures et leur manque d’entretien sont parmi les raisons qui engendrent les problèmes d’approvisionnement en eau dans la Capitale. Cette année, la JIRAMA mise sur la rénovation de 20 km de tuyau conducteur d’eau à Antananarivo. Quant à la distribution, la réserve d’eau à Tsiazompaniry est encore suffisante pour couvrir le besoin de la population tananarivienne jusqu’à la fin de cette année.
Deux camions citernes pour la JIRAMA
Assurer l’accès à l’eau pour toute la population. Tel est l’objectif du développement durable n° 6. Une vision qui va de pair avec la priorité du Gouvernement concernant l’accès à l’eau potable pour tous les ménages malagasy. C’est un grand défi, vu les conditions climatiques du pays. Afin de venir en aide à la population de la Capitale ayant des difficultés en approvisionnement en eau, une signature de convention entre le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et la JIRAMA s’est tenue hier à Antanimora. Il s’agit de la donation de deux camions citernes pouvant contenir jusqu’à 20 m3 d’eau chacun. « En attendant la mise en place des solutions à long terme pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau dans la Capitale, la réception de ces matériels est d’une importance majeure pour satisfaire le besoin des quartiers en difficulté », soutient le DG de la JIRAMA. Ils seront utilisés afin de combler la production dans la réserve d’eau à Mandroseza II.
Madagascar est parmi les 5 pays les plus vulnérables face au changement climatique. Ces dernières années, les catastrophes naturelles comme la sècheresse, l’inondation et le glissement de terrain ne cessent d’augmenter et la pauvreté ne fait qu’aggraver la situation. La ville d’Antananarivo n’est pas épargnée par ce phénomène. Selon le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, en tant qu’initiatrice des mesures d’urgence, cette  structure opérationnelle est toujours prête à collaborer avec les autres entités et partenaires pour sauver des vies.
Anatra R.





Patience mise à l’épreuve. C’est de cette manière que les organisations de la société civile ressentent l’attente de la publication du Projet de loi de Finances rectificative (PLFR) pour cette année. Etant donné l’approche de la fin de la session parlementaire, et que le PLFR n’est pas encore accessible au grand public, la partie de la société civile tire ainsi la sonnette d’alarme sur le fait que ce projet de loi puisse être l’objet d’une validation à la va-vite et avec peu ou sans réflexion de la part des élus en charge de faire passer la loi. La société civile est toujours la première à réagir sur ces projets de loi et la version rectificative de 2021 ne déroge pas cette règle sur fond de transparence. Certain élus parlent d’infantilisation de la population en adoptant le projet en seulement deux heures, sur une base de lecture de dix jours, sans concertation budgétaire et la société civile critique souvent le fond même du projet de loi. Les organisations civiles suggèrent ainsi une diffusion publique simultanée avec le dépôt du projet de loi auprès de l’Assemblée nationale en vue de la validation de cette dernière. Pour le moment, le document renfermant le Projet de loi de Finances rectificative n’est pas encore à la disposition des élus locaux, selon un membre de la Commission « finance » de la Chambre basse. Dans le cas contraire, si effectivement les députés ont déjà le document entre leurs mains, le fait de ne pas rendre le projet de loi public sort du cadre légal, selon les arguments du Collectif des citoyens et organisations citoyennes (CCOC).
Hary Rakoto

La timidité se dissipe. Alors que la fête des mères est la plus célébrée depuis toujours par rapport à celle des pères, la situation évolue ces dernières années. Ce changement se constate notamment par l’engouement dans l’achat de cadeaux pour papa et ce depuis la semaine dernière. Hier, les magasins en centre-ville ont été bondés, avec une demande croissante des articles pour hommes. Vêtements et accessoires, parfums, kits de rasage mais aussi les produits issus des nouvelles technologies ont été prisés. A cela s’ajoute la hausse des commandes de gâteaux, au grand plaisir des pâtissiers. Les papas ont eux aussi besoin de reconnaissance avec les sacrifices qu’ils font quotidiennement pour leurs épouses et enfants. « J’ai alloué 50 000 ariary pour l’achat de cadeaux pour mon père. Je pense lui offrir une tondeuse électrique puisque la sienne ne marche plus. Pour moi, avoir un père qui continue à veiller sur nous constitue un privilège. Ceci vu que certaines familles n’ont pas cette chance suite à l’abandon de leur chef », nous confie Domoina, lycéenne habitant à Tsimbazaza.
Comme durant la fête des mères, plusieurs offres promotionnelles sont proposées par les boutiques, hôtels, restaurants ou encore les espaces de détente et de loisirs, etc., depuis le début du mois et ce pour honorer les pères. Une réduction allant de 10 à 50 % sur certains articles sélectionnés en fait partie. A cela viennent s’ajouter les activités ou services spéciaux pour les papas ou encore les différents jeux proposés sur les réseaux sociaux. Notons que pour cette année, la fête des pères sera célébrée ce dimanche 20 juin.
Patricia Ramavonirina


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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

A bout portant

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