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Les nominations de représentants de la Grande île au sein d’instances internationales se suivent ces derniers temps. Dernièrement, selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, hier, Monique Andreas Esoavelomandroso, ancienne médiateur de la République de Madagascar, a été élue au Comité des Sages du « Marché commun de l’Afrique orientale et australe » (COMESA) pour un mandat de quatre ans. Ce Comité des Sages du COMESA (CdS) fait partie d’un des piliers essentiels de la promotion de la paix et de la sécurité dans la région, conformément à l’article 3 du Traité du COMESA. Il a été créé en 2009 pour renforcer le cabinet du Secrétaire général pour les missions de restauration de la paix dans le cadre du Programme Paix et sécurité.
Cette organisation régionale accueillera également une autre ressortissante malgache, en l’occurrence la juge Salohy Norotiana Randrianarisoa, ex-directeur général des Affaires judiciaires, des études et des réformes auprès du ministère de la Justice, qui a été élue pour siéger en tant que juge de la Cour de justice de cette même organisation régionale. Ces deux personnalités prêteront serment durant le prochain Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement prévu en Egypte, le 23 novembre 2021. Elles ont rendu une visite de courtoisie au ministre des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina, hier avant leur départ.
Les représentantes de la gent féminine ne sont pas les seules à  porter haut le flambeau du pays. Le Général Edelin Calixte Randriamiandrisoa vient d’être nommé membre du Conseil d’Administration (CA) du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme ou Global Fund. Il y siégera ainsi en qualité de représentant de l’Afrique orientale et australe. Rôdé au travail avec les partenaires techniques et financiers, cet officier supérieur a été conseiller spécial de plusieurs chefs de Gouvernement malagasy et a présidé le Country Coordinating mechanism et l’instance de coordination nationale des subventions du Fonds mondial à Madagascar de lutte contre les pandémies.
Le dernier nommé n’est plus à présenter. Le Professeur Raymond Ranjeva, président sortant de l’Académie nationale de Madagascar, vient d’être élu Président de l’Académie africaine des sciences religieuses, sociales et politiques le 13 Novembre 2021 à Dakar. Il s’agit d’une toute nouvelle institution de réflexion et de recherche axée sur les problèmes dans les domaines religieux, social, politique, scientifique, culturel et environnemental. L’Académie offre un espace de formation pluridisciplinaire ouvert aux Africains et à la diaspora. Ceux-ci recevront des compétences sur les notions du vivre ensemble, de la justice, de l’enrichissement mutuel et de la paix. Des nominations qui en appellent d’autres et qui montrent que Madagascar est un pays dynamique au plan international. De nombreuses responsabilités lui sont confiées au sein d’instances internationales.
La Rédaction


Hausse des subventions et investissements dans les secteurs prioritaires. C’est par ce principe que la conception du projet de loi de finances 2022 a été conduite après la consultation des parties concernées lors des nombreuses conférences budgétaires régionales effectuées par les autorités. Des consultations régionales au cours desquelles les gouverneurs ont « repriorisé » les besoins des populations qu’ils représentent dont la majorité des besoins des communautés de base s'avèrent être des propositions de renforcement ou de création d'infrastructures scolaires et ou sanitaires. Viennent ensuite les besoins en infrastructures routières ainsi que les problèmes d'adduction en eau potable.
 Tenant compte de ces demandes, les concepteurs du PLFI2022 ont ainsi inscrit la hausse des subventions allouées aux Communes, de l’opérationnalisation des engins attribués aux régions, de la construction d’infrastructures routières et du renforcement de la production énergétique. Ces priorités tiennent également compte de la poursuite de la mise en œuvre des résolutions adoptées au terme du colloque régional pour l’ « Emergence du Sud de Madagascar » qui s’est tenu en juin 2021 à Taolagnaro dont la construction du pipeline Efaho pour l'alimentation en eau dans le Sud fait partie des projets phares sans mentionner la construction d'infrastructures pour l'éducation et la santé. De ce fait, afin de soutenir le développement au sein des Collectivités territoriales décentralisées (CTD), les subventions allouées aux Communes seront revues à la hausse.
Une hausse conséquente
Toujours dans ce même objectif, les inscriptions pour le Fonds de développement local (FDL) et les Crédits d’investissement destinés à l’appui au développement (CIAD) seront maintenues. Cependant, « Le pays n'a pas de ressources illimitées. Il importe ainsi de synthétiser ces demandes, de les classer par ordre de priorité pour ensuite sortir un document qui se rapproche le plus de la réalité et qui puisse correspondre aux attentes des représentants de la population auxquels nous nous sommes tournés pour avoir ces propositions », expliquait Oliva Randimbiarisoa, directeur général des finances et des affaires générales pendant les phases de conception de ce projet de loi. Raison pour laquelle, sur le plan des dépenses de fonctionnement, le PLFI 2022 présente une hausse par rapport à la LFR 2021.
 Cette augmentation est, d’une part, due à l’opérationnalisation des infrastructures construites en 2021 dans les secteurs de la santé, de la sécurité et de l’éducation. En effet, suivant ces initiatives de développement, les dépenses de Soldes devraient s’élever à 3 266,7 milliards d’ariary en 2022 (soit 5,4% du PIB), comptant pour 46,4% des recettes fiscales nettes. Ce montant correspondant à 27,8% des dépenses totales est en hausse de 325,1 milliards d’ariary par rapport au niveau de 2021. Cette hausse des dépenses de Soldes s’explique par les recrutements massifs pour renforcer les secteurs de l’éducation, de la santé et de la sécurité publique. Cette hausse par rapport à la LFR 2021 tire son origine dans les dépenses supplémentaires pour l’opérationnalisation des infrastructures construites en 2021 à l’instar des hôpitaux, CSB, EPP, bases opérationnelles avancées.
Hary Rakoto






 Après avoir comparu avant-hier devant la Justice, les deux personnes impliquées dans la tentative d’exportation illicite de vanille mais aussi de blanchiment d’argent ont été remises en liberté, de façon provisoire, et ce, en attendant la date du procès. Mardi dernier, la Gendarmerie nationale a en effet intercepté 7,695 tonnes de vanille préparée au domicile d’un particulier à Ankadifotsy, avec une somme de 102,4 millions d’ariary. «Les propriétaires n’ont pas pu fournir des preuves tangibles, des pièces administratives détaillant la provenance de la vanille préparée et de l’argent. Cela explique donc que ces produits n’ont pas été obtenus de manière légale», explique le colonel Anicet Randrianarivelo, commandant de groupement d’Analamanga. C’est pourquoi les autorités ont procédé à l’arrestation du propriétaire de la maison et de son «soi-disant» complice et à la saisie de toute la vanille, déjà préparée et emballée pour l’exportation. « Le vol et l’exploitation illicite de vanille sont un crime puni par la loi, suivant la loi n°88-028 du 26 décembre 1988 sur la lutte contre les vols de vanille mais aussi le blanchiment d’argent. La Gendarmerie nationale lutte aujourd’hui activement contre ces crimes», a soutenu le responsable. Le vol de vanille prédomine dans le pays actuellement, ce stockage de vanille n’est alors pas un cas isolé.
Après investigation, la vanille préparée proviendrait de Mananara et de Maroantsetra. En tout cas, la date du procès n’a pas encore été dévoilée jusque-là.
Rova Randria


Mesures préventives. Dans un communiqué paru, hier, la filiale domestique d’Air Madagascar a mis à jour son protocole sanitaire. Désormais, « faisant suite aux directives émanant des autorités sanitaires, la compagnie informe son aimable clientèle qu’à compter du 16 novembre, tous les passagers au départ des provinces vers Antananarivo doivent effectuer impérativement un test de diagnostic rapide (TDR) de covid-19 avant leur départ », indique-t-elle. Le TDR doit ainsi se faire à l’aéroport, trois heures avant le départ. Toutefois, toujours selon les informations de cette compagnie aérienne, les tests TDR au départ d’Antananarivo vers les provinces restent toujours obligatoires et maintenus. Auparavant, les mesures étaient plus ou moins laxistes. Au fil des mois, les dispositions mises en place ont pratiquement été mises de côté. « Au mois de septembre dernier, j’ai voyagé avec Tsaradia sur la ligne Antananarivo-Mahajanga-Antananarivo. Pourtant, je n’ai effectué aucun test ni au départ de la Capitale pour la cité des fleurs ni au voyage retour. Mais aujourd’hui, j’ignore si ces procédures sont encore maintenues surtout avec la réouverture des frontières du pays », témoigne une passagère. Mais avec les cas actifs dans certaines régions du pays telles que Morondava ou encore Antsirabe, la prudence est de mise pour éviter une recrudescence de la pandémie de coronavirus dans la Grande île. « Nous voulons surtout assurer un voyage dans le respect des strictes normes de sécurité à nos clients », soutient la compagnie. Concernant le paiement de ces tests, Tsaradia n’a pas encore communiqué les dispositions prises dans ce sens. Auparavant, ces tests étaient pris en charge par la compagnie en collaboration avec le ministère de la Santé publique. L’on ignore donc actuellement si ces tests vont devenir payants comme pour ceux des vols internationaux.  
Rova Randria

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LA UNE DU 17 NOVEMBRE 2021

Fermée à cause de l’effondrement de sa toiture. La restauration rapide « Zaimaika » est entièrement rénovée, après près de 2 ans de travaux. La modernisation des lieux, suivant les normes, requiert de nombreux challenges que les gargotiers comptent relever. Ils ont d’ailleurs bénéficié des sessions de formation sur les comportements à adopter et les changements à opérer pour mieux répondre aux attentes de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) mais surtout des clients.  

A la date du 12 novembre dernier, 363 098 personnes sont complètement vaccinées contre la Covid-19 sur tout le territoire malagasy. La majorité d'entre elles ont reçu les deux doses de vaccin Covishield et AstraZeneca. Actuellement, la situation sanitaire mondiale tend vers la troisième injection que les gens à l'affût de l'actualité se demandent où se positionne Madagascar par rapport à cette tendance. Questionnée à ce sujet, la directrice la communication auprès du ministère de la Santé publique, Hanitra Ramahatra a avancé que ceci demeure envisageable.

Depuis la semaine dernière, la qualité de l’air dans la ville d’Antananarivo ne cesse de se détériorer. Les personnes ayant des problèmes respiratoires en paient les conséquences, notamment les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans. D’après les statistiques établies au niveau des Centres de santé de base (CSB) et les dispensaires privés, presque la moitié des patients qu’ils accueillent tous les jours sont des enfants ayant des problèmes respiratoires. Ces derniers souffrent de l’asthme, de la bronchiolite et d’une pneumonie.

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A quoi ça rime ?

Ennemis d’hier, amis d’aujourd’hui ! Partenaires d’aujourd’hui, rivaux de demain ! Et ainsi va la vie des partis d’Opposition à Madagasikara. Des enfantillages à plaindre ! Chaque fois que l’on se rapproche de l’échéance électorale, des alliances et des divorces se forment et se défont. Des mésalliances qui ne riment à rien de sérieux, vouées à un lendemain qui déchante.

L’or vert continue d’éveiller les convoitises. Même si aujourd’hui la vanille de Madagascar a du mal à s’écouler sur le marché international, sa qualité est toujours mondialement reconnue. Il ne faut donc pas s’étonner que des malfaiteurs tentent de détourner ce produit de luxe. Hier, la Gendarmerie nationale vient ainsi d’intercepter 7,695 tonnes de vanille préparée dans le domicile d’un particulier à Ankadifotsy, avec une somme de 102,4 millions d’ariary. « En fin de semaine, nous avons reçu des informations concernant un stockage illégal de vanille ainsi que de fonds de quelques milliers d’euros.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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