Un hébergement en hôtel sera désormais proposé aux personnes testées positives au coronavirus. Un certain nombre d'établissements hôteliers accueilleront, en collaboration avec les autorités, des personnes atteintes de la Covid-19 qui ne peuvent pas être isolées au sein de leur domicile. En effet, le Conseil des ministres datant du 7 avril dernier a décidé de réaménager des établissements hôteliers en hôpitaux pour recevoir des patients.
Amélioration et modernisation du transport dans la Capitale. Depuis plusieurs années, les consommateurs se plaignent de la qualité de services offerts dans les transports en commun. Outre le non-respect du cahier des charges, certains passagers sont victimes d’insultes et d’intimidations perpétrées par les chauffeurs et leurs aides.
Les Barea échouent aux portes de Cameroun, le pays hôte de la 33 ème édition de la CAN, un passage obligé pour accéder aux compétitions de la finale. Les chances furent de côté mais Balita plutôt Barea n'avait pas su saisir la balle au bond.Il suffit de remporter par 1 but à zéro pour que la fenêtre s'ouvre. Mais, dommage !Un fait qui conforterait les médisances, une hypothèse gratuite, de certains jaloux selon lesquelles les exploits des poulains de Nicolas Dupuis de 2019 auraient été rendus possibles grâce à la présence d'un Malagasy aux commandes de la Confédération continentale du ballon rond. En tout cas, le fait est là !On est battu. Et on l'accepte. Le retour à la case départ, au point zéro, menace sur l'univers du sport-roi du pays. Le spectre de la série noire des années sombres du football malagasy plane à nouveau.
Une nécessité. Faisant suite aux instructions présidentielles du 3 avril dernier, l’Aviation civile de Madagascar (ACM) a tenu à apporter quelques précisions. La question de la fermeture d’Analamanga n’était pas vraiment claire, sachant que le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a toujours évoqué des vols en partance de la Capitale malgré la fermeture de la Région. Ainsi, seules les frontières terrestres de la Région d’Analamanga resteront fermées pour les quinze prochains jours.
L’exécution de l’arrêt rendu le 30 avril dernier par le Conseil d’Etat, destituant le maire élu de Nosy Be Vita Gilbert et proclamant maire le candidat indépendant Tiandrazana Dahail, a été suspendue. L’information a été livrée par le ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo hier. Selon des sources informées, la suspension de l’exécution de l’arrêt a été prise à la suite d’une lettre que le Garde des Sceaux et ministre de la Justice a envoyée au ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation pour demander la suspension dudit arrêt, « afin de préserver l’ordre public et pour une bonne administration ». L’arrêt en question ferait par ailleurs déjà l’objet d’une demande de révision par le maire déchu.
Moins d’une semaine après la nomination de ses 3 membres par le Président de la République, les nouveaux membres de la Haute Cour constitutionnelle ont prêté serment hier à Ambohidahy. La cérémonie présidée par l'ancien président de la HCC, le Professeur Jean Eric Rakotoarisoa et les anciens membres de l’Institution, marque leur prise de fonction officielle et ce pour un mandat non renouvelable de 7 ans. Le Président de la République Andry Rajoelina, également président du Conseil supérieur de la magistrature a honoré de sa présence cette cérémonie. Etaient également présents le Premier ministre, Chef du Gouvernement et les chefs d’Institution. Etant donné le contexte de crise sanitaire, le nombre de personnalités qui ont composé l’assistance était réduit au strict minimum.
Un individu a été déféré au Parquet hier pour escroquerie et usurpation de titre et de fonction. Il est soupçonné de s’être fait passer pour un proche du ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics Hajo Andrianainarivelo, afin d’obtenir de manière illicite des fonds d’une entrepreneure pour un marché public. L’homme en question, un assistant parlementaire d’un député élu dans la Région Vatovavy-Fitovinany, est soupçonné d’avoir empoché 10 millions d’ariary. L’arnaque était bien rôdée. Vers la fin du mois de mars, il s’est fait passer pour un proche du ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, auprès d’une entrepreneure. A cette dernière, le suspect aurait demandé la somme citée supra en vue de l’octroi d’un marché public relatif à la construction d’une route dans la Commune Ambatofahavalo, dans le District d’Antananarivo - Atsimondrano. Il aurait affirmé que la somme en question serait notamment versée au ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, en sus d’une commission.
Le pot aux roses a été découvert lorsque l’entrepreneure a effectué des recherches sur l’existence dudit marché public et sur son interlocuteur. Il s’est avéré que le marché en question n’avait pas encore passé la procédure de passation de marché public et est encore au stade des études techniques. Il s’est également révélé que l’individu n’avait aucun lien avec le MATP. Flouée, l’entrepreneure a ainsi porté plainte. Saisie de l’affaire, la Gendarmerie a effectué ses enquêtes et est revenue au niveau du MATP. Informé de l’existence de ladite plainte pour tentative d’escroquerie, le ministère par le biais de sa Direction des affaires juridiques a également réagi. Une plainte été déposée auprès des autorités compétentes pour usurpation de titre et de fonction.
Dans le cadre des enquêtes, l’assistant parlementaire a été interpellé le 1er avril dernier. Durant les auditions, le prévenu aurait avoué ses torts vis-à-vis de l’entrepreneure qui, depuis, a retiré sa plainte. Cependant, la plainte du ministère a été maintenue. A l’issue des auditions, l’affaire a été déférée au Parquet hier. L’individu aurait comparu devant le juge d’instruction. Selon une source informée, ce déferrement se poursuivra ce jour. En tout cas, ce ne serait pas ni la première fois ni la dernière fois qu’un assistant parlementaire défraye la chronique. Il n’est pas rare que certains de ces proches de parlementaires utilisent les avantages et privilèges dus uniquement aux élus pour lesquels ils travaillent. Durant le régime précédent, un assistant parlementaire a été interpellé en possession de produits stupéfiants dans la voiture d’un député.
Recueillis par L.R.
Il y a anguille sous roche ! L’ancien Président Marc Ravalomanana a tenu une réunion avec les membres du RMDM (Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) à son domicile à Faravohitra, hier. Les observateurs s’interrogent ainsi sur les motifs d’une telle réunion en pleine crise sanitaire. En effet, nul n’ignore les nombreuses magouilles de l’Opposition qui n’a, jusqu’ici, pour seul objectif que de fragiliser le régime en place.
L’on peut notamment citer les récents épisodes mouvementés qui ont marqué la scène politique depuis le début d’année. D’abord, il y eu les nombreuses grèves qui, comme par hasard, se sont déclenchées presque simultanément : les élèves – enseignants de l’ENS, les étudiants des universités, les paramédicaux, etc. Puis ce fut au tour des parlementaires élus sous les couleurs du « Tiako i Madagasikara » de se mobiliser en organisant un meeting – politique déguisé en excursion. Le plan était, par la suite, de déstabiliser le régime en incitant leurs partisans à manifester sous prétexte de compte – rendu parlementaire. Une démarche qui a finalement été vouée à l’échec puisque qu’après avoir été autorisé à se rassembler, les opposants ne savaient pas quoi faire de leur liberté.
Moment inopportun aux manœuvres politiques
Force est de constater que dans leur quête assoiffée du pouvoir, tous les moyens sont bons pour l’Opposition. Toutes les failles et les faiblesses du régime sont scrutées à la loupe. Quelle nouvelle manœuvre le locataire de Faravohitra et consorts sont-ils encore en train de préparer ? La question se pose à juste titre à un moment où la population n’a pas la tête à une quelconque querelle du pouvoir.
La période actuelle n’est nullement propice aux manœuvres politiques. Le peuple comme les dirigeants ont des préoccupations plus importantes. Madagascar n’est encore qu’au début de la 2ème vague de l’épidémie liée à la Covid-19 et la recrudescence des décès ne cesse d’inquiéter. A cela s’ajoute la présence du variant sud – africain qui augmentent les risques d’une contamination désormais plus rapide et plus compliquée. De surcroît, le pays n’est encore qu’à un mois de la période hivernale. Les prochains mois risquent donc d’être plus douloureux tant sur le plan sanitaire, qu’économique et social. L’heure est à une trêve politique afin de se concentrer pleinement à la lutte acharnée contre un ennemi commun et invisible : le coronavirus.
La Rédaction
Débordement par ici ! Saturation par-là ! Le pays dans l’obscurité du tunnel éprouve depuis un an déjà une grande peine pour atteindre le bout.
Le 20 mars 2020, la Grande île s’engouffre malgré elle dans le noir d’un labyrinthe. A l’époque, le Premier responsable de la Nation croyant avoir affaire à une maladie vite maîtrisée, a pris la décision de tenir confiné le pays afin de se débarrasser, un tant soit peu, deux ou trois mois au plus, du mal. Une situation d’exception sanitaire que le Gouvernement ne pouvait en aucun cas éluder. Au final, ce fut un long tunnel. Il a fallu six ou sept longs mois pour qu’un certain éclairci daigne faire son apparition et encore l’ombre de la pandémie plane toujours.
Le pays vit dans un état très critique, très précaire et très vulnérable. Les impacts nuisibles de la Covid-19 frappe à tous les niveaux du rang social. Il se trouve que les gens de la classe aisée sont les plus touchées. Au retour progressif à la situation normale durant le dernier trimestre de l’année (2020), la vie reprend lentement son cours. L’économie se redresse tant bien que mal.
Le 20 mars 2021, un an jour pour jour après la nouvelle bouleversante, le Chef de l’Etat Rajoelina intervint aux antennes de la Radio et Télévision nationales et ce pour annoncer une triste nouvelle. En effet, la Covid-19 revient en force ! Elle change de visage encore plus menaçant. Le bilan s’aggrave au fil du jour. Le nombre des cas graves montent en flèche tandis que celui des décès en crescendo. La gravité de la situation ne laisse aux tenants du pouvoir de ne pas saisir les dispositions strictes. Certes, le Président Rajoelina Andry, dans un discours très bien pesé n’a pas évoqué ouvertement l’éventualité d’un re-confinement mais les mesures prises s’identifient à un auto-confinement. Le Gouvernement évite, pour le moment, de décréter l’option extrême, le confinement, tout juste pour contourner le risque d’un tollé général et surtout tente de ne pas précipiter notre fragile économie vers le chaos. En effet, un re-confinement total menace de sombrer le pays dans le noir. Quoi qu’il en soit, le Président de la République, après consultation des chefs d’institution comme l’exige le Texte fondamental, décrète en Conseil des ministres l’état d’urgence sanitaire national. Les dispositions relatives au contrôle strict des mesures sanitaires ont été décidées.
Ainsi donc, la Grande île plonge de nouveau dans les ténèbres du tunnel. La deuxième vague dominée par le variant sud-africain traîne le pays dans la boue de la douleur. Et le nombre des cas nouveaux grimpe sans cesse. En dépit d’un léger fléchissement du bilan des décès ces derniers jours, la situation demeure inquiétante sinon alarmante.
Le problème déjà compliqué se corse avec l’indifférence de la population. S’agirait-il d’une simple imprudence ou d’une méconnaissance du péril qui guette le pays ? De toutes les manières, les dirigeants ont le devoir sacré d’inculquer au sein des masses populaires le minimum de discipline. La discipline de groupe s’applique obligatoirement à tous et cela pour la sauvegarde des intérêts majeurs de tous. Aucun choix alternatif pour le pays.
Le tunnel ne sera pas long si la volonté d’agir et de faire nous anime tous !
Ndrianaivo