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Il fallait s’y attendre ! Selon les informations recueillies, Air Madagascar va procéder à un chômage technique prochainement. Cette alternative est complètement logique étant donné la situation actuelle de la compagnie. En effet, cela fait plus d’un an que la compagnie aérienne malagasy a cessé toutes activités. Les vols de rapatriement, dont les derniers datent du mois de décembre et de janvier dernier, sont loin de suffire pour subvenir à tous les besoins de la compagnie. Aujourd’hui, les dirigeants prennent conscience qu’avec cette absence de revenus constants, Air Madagascar n’a plus les moyens de prendre en charge tous ses employés actuels, sachant que ces derniers ont toujours perçu leurs salaires, d’où cette grande décision. D’après un responsable, « les détails de ce chômage technique seront diffusés au courant de la semaine. Pour le moment, nous n’avons pas le droit de communiquer une information que ce soit ». Aucun détail sur le nombre de personnes qui partiront en chômage technique n’a été dévoilé jusque-là.
Plan de licenciement
Tout comme South African Airways, Air Madagascar devrait mettre en place un plan de licenciement. Vu que l’Etat sud-africain lui a refusé une énième aide financière, la compagnie s’est donc acheminée vers sa liquidation. Pour ce faire, l’année dernière, le Conseil d’administration de South African Airways a soumis au syndicat un plan de licenciement pour les 5000 employés de l’entreprise. Ce plan a notamment prévu que les employés verront leur emploi résilié d’un commun accord dès le 30 avril 2020 et auront droit à une semaine de salaire par année de service, à un mois de salaire tenant lieu de préavis et au solde de leurs congés annuels en cours. Des indemnités que la société se propose de financer grâce à la vente de ses actifs. Air Madagascar ne peut peut-être pas appliquer les mêmes mesures mais elle pourra s’en inspirer.
La Rédaction


Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Transparence et anti-corruption dans le secteur de l’électricité à Madagascar » (TACSE-M), le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH), le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), le projet Promotion de l’électrification rurale par les énergies renouvelables de l’Agence de la copération allemande à Madagascar (GIZ-PERER) et la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) ont signé une convention de partenariat, vendredi dernier.
Actuellement, le secteur énergétique est particulièrement exposé à la corruption. Face au danger qui guette mais aussi afin d’améliorer la performance du secteur, les parties prenantes, à travers cette signature, entendent renforcer la lutte contre la corruption dans ce domaine. « Ce partenariat contribuera à la perspective de prévention de la corruption dans ce secteur d’une part, et à l’atteinte de l’objectif de la politique nationale de l’énergie dont l’accès à l’électricité pour tous d’autre part », se réjouit le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures. Dans ce sens, cette convention vise la réduction des pratiques corruptives dans le secteur de l’électricité afin de booster sa productivité, donner plus de sécurité aux investissements et permettre aux usagers de bénéficier d’un service public de meilleure qualité.
Les quatre entités s’engageront dans la facilitation des actions en matière de lutte contre la corruption, la mise en place et la mise en œuvre de la politique interne de lutte contre la corruption au sein du ministère, ainsi que la promotion d’une attitude intolérante face à la corruption et aux infractions commises, sans oublier l’instauration des pratiques, systèmes et procédures transparents dans l’administration des activités du ministère. Un plan d’action, défini d’un commun accord, a déjà été mis en place par le BIANCO, dénommé « mode opératoire faire-faire ». Il régira les activités communes à réaliser conformément aux engagements des quatre signataires. De même, un comité technique de suivi a été instauré afin de tout superviser. Ces démarches permettront à la fin de rassurer tous les acteurs, à tous les niveaux.
Rova Randria


A l’instar de la première journée, la sécurité – inscrite dans le premier « Velirano » présidentiel – était le principal mot d’ordre lors du second jour de visite du Président Andry Rajoelina dans la Région Ihorombe, vendredi dernier. Après Iakora, le Chef de l’Etat a inauguré plusieurs infrastructures à Ihosy. D’abord, il a réceptionné les nouveaux locaux de la Direction régionale de la sécurité publique (DRSP) d’Ihorombe. Ce nouveau bâtiment aux normes abrite le bureau du directeur régional, le service des ressources humaines, le service des renseignements et la Police des frontières, le service de la Police judiciaire, la Police des mœurs et de protection des mineurs. Les éléments de la DRSP d’Ihorombe ont également été dotés de véhicules 4X4 ainsi que des motos de la marque « Gasycar ».
Le Chef de l’État a ensuite procédé à l’inauguration de la nouvelle station de traitement d’eau de la Commune urbaine d’Ihosy. Face à l’augmentation de la population, la mise en place de cette nouvelle station s’est avérée nécessaire pour satisfaire les besoins en eau potable de ladite Commune. 13 Fokontany, contre 7 auparavant, auront désormais accès à l’eau potable grâce à la nouvelle infrastructure.  Cette dernière a une capacité de production allant jusqu’à 1300m3 par jour et utilise notamment un système de traitement par ultraviolet pour purifier l’eau.
Coup de pouce aux agriculteurs
Afin de soutenir et promouvoir l’agriculture locale, le « Tranoben’ny Tantsaha » (Maison des agriculteurs) dans la Région Ihorombe a également ouvert officiellement ses portes. « Nous soutenons pleinement les actions pour la redynamisation du secteur agricole. Nous devons œuvrer ensemble afin de parvenir à l’autosuffisance alimentaire de Madagascar », a déclaré le Président Andry Rajoelina.
Il a rappelé les projets lancés par l’Etat malagasy pour promouvoir les activités agricoles tels que le programme « Titre Vert » et le programme « Fihariana » qui consiste au financement de plusieurs projets en faveur des jeunes entrepreneurs agricoles. D’ailleurs, ce programme a notamment financé un projet de production d’œufs dans la Région Ihorombe avec d’ores et déjà 4000 œufs produits par jour. Des matériels et équipements agricoles ont également été remis ce jour à l’endroit des agriculteurs et associations d’agriculteurs.
Le stade « manara-penitra » bientôt prêt
Le Président de la République a enchaîné sa visite par un détour au Stade « manara-penitra » d’Ihosy. La construction de ce stade est actuellement en cours de finalisation et son inauguration est prévue pour bientôt. « Comme son nom l’indique, ce stade a été construit suivant les normes requises pour qu’il puisse accueillir des matchs internationaux au même titre que celui de Barikadimy à Toamasina », a martelé le Président. « Grâce aux infrastructures que nous avons mises en place, Ihosy est désormais sur les rails du développement », a-t-il ajouté.  Par la même occasion, le Chef de l’État a remis à la Commune d’Ihosy un camion avec cinq bennes à ordures pour l’assainissement de la ville.
Malgré un programme chargé, le Président Andry Rajoelina n’a pas oublié de rendre une petite visite aux « Sœurs Filles de la Charité » d’Ihosy. Le Chef de l’État a vivement remercié cette congrégation pour leur dévotion et leurs actions sociales en faveur des plus démunis. Il a ainsi annoncé qu’il leur fera parvenir des vivres ainsi que des médicaments pour renforcer leurs actions notamment dans les cantines scolaires et la réinsertion sociales d’anciens détenus. Le Président de la République a clôturé sa visite dans la région Ihorombe par la visite de la construction de l’Église Luthérienne Fanantenana d’Ihosy, une promesse faite aux fidèles de l’église lors de son dernier passage à Ihosy.
La Rédaction

Malgré le contexte d’urgence sanitaire actuel qui ne permet pas aux athlètes de concourir, le Club omnisports des forces armées (COSFA) ne perd pas son objectif. C’est celui de garder le titre de meilleur club de Madagascar pour la saison. Une compétition interne, entre les athlètes membres, a été organisée hier au stade d’Alarobia. Parmi les 45 athlètes qui composent le club actuellement, 41 ont répondu présent. Parmi ces athlètes, des militaires, des gendarmes mais aussi des civils.

 

Une délégation tripartite. Madagascar fait partie des 187 Etats membres de l’OIT (Organisation internationale du travail) participants de la Conférence internationale du travail (CIT), laquelle a été ouverte hier. Pour la première fois de son histoire, cette 109è session se tiendra de manière virtuelle, reflétant ainsi les changements imposés par la crise de la Covid -19.

La Gendarmerie nationale vient d’émettre un avis de recherche sur un quadragénaire dénommé Tahiana. De son état civil Rakotonindrina Andriatahiana Christian, il est recherché pour abus de confiance et escroquerie ayant fait plusieurs victimes. Tout dernièrement, il a fait le buzz sur les réseaux sociaux, notamment le mois dernier, en inventant qu’il est séquestré et tabassé dans un bureau par l’une de ses victimes.

Un médecin du Centre hospitalier universitaire Tambohobe à Fianarantsoa et également enseignant-chercheur à la Faculté de médecine à l’université de cette ville, du nom de Hasina Raherimamdimby, a succombé hier au service d’urgence de son lieu de travail. Il avait 45 ans. L’origine de son décès demeure encore inconnue.

La Commune urbaine d'Antananarivo a procédé depuis mardi dernier à l'assainissement aux alentours du stationnement des bus de la ligne 119 à Ankatso. Une descente a été effectuée par les agents municipaux afin de chasser une partie des commerçants longeant le terminus. Selon leur explication, cet endroit devrait être assaini à cause de l'étroitesse de la chaussée.

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Etre ou ne pas être… invité !

« To be or not to be ! » Cette légendaire expression monologuée du prince Hamlet dans une pièce de l’éternel William Shakespeare (1564-1616) traverse le temps. Elle fait jaser encore.

 

75 000 ariary le kilo de la vanille verte. C’est le prix de référence annoncé par Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (MICA) il y a deux semaines. Cependant, une circulaire publiée sur les réseaux sociaux a créé la psychose à la veille de l’ouverture de la campagne de collecte, mardi dernier.

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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