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Lors de sa visite à Antsiranana, le Président de la République Andry Rajoelina et son épouse ont inauguré hier le nouveau lycée de la ville, portant le nom de « Lycée manara-penitra Ambohimitsinjo ». Cet établissement est le premier lycée manara-penitra inauguré dans la Grande-île et le second lycée d’Antsiranana. Depuis 1960, Antsiranana n’avait en effet qu’un seul lycée public. La ville a donc attendu 61 ans et l’avènement du régime Rajoelina avant de voir un second lycée. 600 élèves pourront poursuivre leur cursus dans ce nouveau lycée. « Antsiranana ne disposait auparavant que d’un lycée, un Collège d’enseignement général et de dix-sept Ecoles primaires publiques. Faute de place dans les lycées, nombre d’élèves sortent du système scolaire. La construction de cette nouvelle infrastructure permettra de résoudre les difficultés de la population locale. Elle permettra de fournir une éducation de qualité », indique la ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle. Les cours ont commencé au sein de ce lycée qui accueille aujourd’hui 592 élèves et 24 enseignants, précise-t-elle. Hormis l’inauguration, la nouvelle enceinte a accueilli la distribution de sandales pour les écoliers de l’EPP Scama. Il s’agit d’un engagement du Président de la République Andry Rajoelina lors d’un de ses précédents voyages dans le Nord du pays, il y a quelques mois. « Ceux qui haussent la voix ne sont pas forcément les plus forts ou ont forcément raison. Combien de personnes ont posé des pierres ici ? L’amour se montre avec le travail », a lancé le Chef de l’Etat Andry Rajoelina à l’occasion de son discours de circonstance.
La descente à Antsiranana a permis au Chef de l’Etat de constater de visu l’état d’avancement de ces engagements envers la population d’Antsiranana. Les promesses du Président sont réalisées ou en passe de l’être. Le gallodrome de Morafeno, situé non loin du stade manara-penitra local, a été inauguré par le Président Rajoelina hier. La réalisation de ce terrain spécial pour les combats de coq est également une promesse faite par le Chef de l’Etat lors de sa visite du chantier de la construction du stade cité supra. Menacés d’expulsion de cet endroit, les usagers du lieu ont demandé de l’aide au locataire d’Iavoloha. « Personne ne mérite d’être mis à l’écart » a commenté le Chef de l’Etat. Le stade manara-penitra dont nous touchions mot plus haut sera également inauguré incessamment. Actuellement 60% des travaux de réhabilitation de la route de Ramena sont bouclés. « Il n’y a pas de petits ou de grands travaux. Tout est priorité et personne ne sera laissée de côté », dit le Chef de l’Etat. Andry Rajoelina qui a par ailleurs également inauguré hier la Maison de la culture et de la communication « Banja » (voir article Page 5). La journée marathon du Président et son épouse s’est terminée au centre « Sœur du Cœur immaculé de Marie ». L’occasion a été choisie pour lancer officiellement la construction du « Centre de formation pour les personnes en situation de handicap et des personnes âgées dépendantes » dénommé « Centre Akany Fitiavana », dont la construction sera financée par la Présidence de la République. Le lancement officiel de la construction de l’école manara-penitra Ambohimitaratra, appartenant également aux religieuses, a également eu lieu au cours de cette visite présidentielle.
La rédaction


Les comptoirs de l’or contribuent grandement à la traçabilité dans la commercialisation et l’exportation de l’or. Il en existe 22 actuellement, répartis dans toute l’île. Ces comptoirs achètent l’or des permissionnaires-or et des collecteurs agréés. Ils organisent également la vente, l’exposition et l’importation de l’or en cas de nécessité justifiée par les autorités. Depuis la suspension de l’exportation en octobre dernier, ces comptoirs font partie des vingtaines d’opérateurs qui fournissent de l’or à la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM). Selon les dernières informations reçues, près d’une demi-tonne d’or serait collecté en trois mois contre une prévision d’une tonne pour toute l’année. 
Grands exportateurs
La quantité d’or officiellement exportée n’a cessé de grimper depuis la mise en place du premier comptoir à Madagascar en 2015. L’exportation est de l’ordre de 584 kilos en 2016. Elle passe à 2 833 kilos en 2017 pour atteindre 3 051 kilos en 2018. En 2018, les plus grands exportateurs ont été Dragon Attack, Miexpor et Exmi, avec respectivement 1 636,54 kg, 423,33 kg et 347,40 kg d’or exporté en 2018. Concernant l’année dernière, le chiffre a légèrement baissé à cause de la pandémie. Le pays n’a exporté que 1 938 kilos dont 1 000 kilos ont été assurés par un comptoir. Les principales destinations sont Dubaï, Hong Kong et Singapour.
Manque de transparence
Malgré ces chiffres encourageant, le secteur aurifère fait face à la prédominance du secteur informel. La production déclarée ne correspond pas à la réalité. Les statistiques au niveau mondial affiche que l’exportation atteint 20 tonnes alors que celle déclarée tourne autour de 2 tonnes. Sur environ deux millions d’orpailleurs, seulement 500 000 d’entre eux sont enregistrés officiellement et possèdent une carte. Et ce, sans compter les nouveaux orpailleurs qui ont tiré leur revenu du secteur pendant la crise sanitaire. Les opérateurs s’attendent ainsi à ce que le nouveau Code minier, qui est actuellement en cours d’élaboration, va apporter une bouffée d’air frais dans le secteur aurifère.
La Rédaction



L’exportation illicite de 73,5 kilos d’or a poussé les autorités à renforcer les dispositions pour mieux assurer les contrôles au niveau des marchandises. Le processus a débuté en novembre 2020 à travers une réunion dédiée à la Gestion coordonnée des frontières (GCF), organisée par le Comité national de la facilitation des échanges (CNFE) dont la Direction générale de la Douane est la co-présidente.
Ce protocole prévoit notamment la fermeture des points d’accès au tarmac qui sont non conformes aux normes internationales. L’objectif consiste à endiguer les trafics illicites, avoir une maîtrise sur les mouvements au niveau de l’aéroport, et assurer un suivi plus pointu des procédures de contrôle. Dix-huit points d’accès sont à normaliser dont cinq  parmi eux sont dédiés à l’aviation générale. Selon l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), cinq accès dédiés à l’aviation générale, dont certains étant totalement privatifs, sont actuellement fermés. La fermeture de l’accès Air Madagascar Maintenance est prévue en ce mois de mars. Les douze points d’accès restants sont actuellement conformes aux règles de sûreté internationale, notamment en matière de contrôle des passagers ou de véhicules professionnels, à l’exception de trois autres qui restent à normaliser. Après Ivato, d’autres aéroports internationaux feront l’objet d’une amélioration.
Recueillis par Solange Heriniaina


Optima appliquée pour de bon. Le président du conseil d’administration de la JIRAMA, Solo Andriamanampisoa, a annoncé hier, que « la nouvelle grille tarifaire Optima sera officiellement appliquée à partir du 1er mai prochain ». Cette annonce vient ainsi rassurer la Banque mondiale. Cette dernière a en effet multiplié les tentatives pour convaincre la société d’eau et d’électricité de maintenir l’application de cette nouvelle grille tarifaire. Dans sa dernière correspondance, la directrice des opérations de l’Institution de Bretton Woods, Idah Z.Pswarayi-Riddihough, a même abordé comment la nouvelle tarification, si appliquée et mise en œuvre, va contribuer à redresser l’équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA tout en améliorant la qualité de service de fourniture d’électricité. « Le tarif Optima est appliqué depuis le début de l’année. Toutefois, suite aux directives lors du Conseil des ministres du 20 janvier dernier, des révisions ont dû être opérées pour éviter de pénaliser les clients avec des factures exorbitantes. Optima a ainsi eu plusieurs versions. La première version est celle lancée au mois de janvier. Une deuxième a été élaborée en cours de route. Et la dernière vient d’être terminée au courant de la semaine. C’est celle-ci qui sera appliquée à partir du 1er mai. Elle permettra une amélioration de deux milliards d’ariary», explique ce responsable aux membres de la presse, durant une rencontre.
Cependant, cette dernière version sera encore présentée aux partenaires techniques et financiers de la JIRAMA, dont la Banque mondiale, avant d’être appliquée. « Nos partenaires craignent surtout que le report de l’application d’Optima nuise au redressement de la compagnie en favorisant l’augmentation des pertes de la JIRAMA. Mais nous allons leur expliquer lors de la présentation comment nous allons nous y prendre avec cette nouvelle version pour réduire petit à petit ces pertes et augmenter les gains de la compagnie», détaille Solo Andriamanampisoa. Dans tous les cas, les mesures ont été prises pour préserver les abonnés de la JIRAMA. «Un tarif intermédiaire a été élaboré pour les clients qui ne peuvent ni être dans la catégorie Confort ni dans la catégorie Super Confort. Par la suite, chacune de ces catégories tarifaires devrait enregistrer une baisse de facture à payer. Et plus la consommation augmente, plus la péréquation tarifaire sera palpable », rassure le PCA de la JIRAMA.
Outre l’électricité, les tarifs en eau seront également réajustés à partir du mois de juillet 2021. «La JIRAMA vend aujourd’hui le litre d’eau à seulement 0,45 ariary. Un somme minime empêchant à la société de faire des investissements dans les infrastructures. Mais avant d’opérer à un réajustement tarifaire, nous allons d’abord améliorer la qualité de service notamment avec le remplacement de canaux usagés mais aussi l’opérationnalisation de toutes les unités de traitement d’eau conteneurisées et de Mandroseza II. Et c’est après tout cela que nous lancerons Optim’eau» conclut-il.  En attendant, la JIRAMA présente déjà des bilans positifs, surtout suite aux renégociations de tous les contrats d’achat d’énergie. Cette amélioration se chiffre à 290 milliards d’ariary. Il reste à voir si Optima aura aussi le même impact.
La Rédaction

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La une du 9 mars 2021


Certes, certains quartiers de la Capitale sont plutôt réputés pour leur niveau d’insécurité alarmante à cause des bandits qui y opèrent. Mais celui d’Ampasamadinika ne l’est pas moins aussi. Au contraire, il y a péril en la demeure ! Et gare aux dames qui s’y aventurent car elles risquent d’être attaquées à tout moment de la journée.  La portion de rue entre l’Homeopharma et la Pharmacie de Tanà est ici la plus dangereuse. C’est le cas d’une mère de famille qui fut agressée alors que la montre indiquait à peine 11h du matin, samedi dernier.
L’inconnu qui est armé d’un couteau et qui l’avait agressée, a réussi à prendre la fuite avec une somme de 320 000 ariary, son téléphone portable ainsi que ses deux bagues plaquées or.
Selon la victime même, le mode opératoire de l’agresseur consiste à lui feindre de demander l’heure. “Avant même que je puisse dire quoi que ce soit, l’agresseur m’a menacée avec un couteau qu’il cache sous son vêtement.  Là, les autres passants ne soupçonnent rien d’anormal car à leurs yeux, nous étions en pleine conversation. De plus, le bandit m’a obligée de tourner face au mur pendant qu’il m’ordonne d’ouvrir mon sac à main pour qu’il vole son contenu plus facilement”, relate cette mère de famille.
Mais elle n’est pas la seule à y subir une agression. D’après notre investigation, plusieurs autres ont déjà connu le même sort. Le plus dangereux donc, c’est que l’acte de ces bandits se passe le plus souvent inaperçu à cause de cette ruse diabolique dont ils sont capables.  La situation est telle qu’un riverain plaisante qu’il faut désormais redoubler de vigilance et avoir du flair pour réaliser ce qui peut se cacher derrière la conversation des gens.
F.R


De multiples avantages écologiques. Les mangroves préservent le littoral de l’érosion et contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après le passage des cyclones tropicaux et face à la montée des océans. Des raisons pour lesquelles leur restauration figure parmi les activités prioritaires durant la célébration officielle de la Journée internationale de la femme (JIF), hier dans la ville d’Antsiranana. Pour ce faire, 10 000 propagules de mangroves ont été plantées sur la baie des Français, la plage de Marofady et Nosy Lonjo, sur une surface totale de 1,35 hectare. Des centaines de personnes, conduites par la Première dame Mialy Rajoelina et composées majoritairement par des femmes ont participé à ce reboisement. L’épouse du Premier ministre, les femmes membres du Gouvernement et les épouses des ministres, les femmes députées, les autorités locales ainsi que les partenaires techniques et financiers ont répondu présents à l’invitation de l’épouse du Chef de l’Etat, et non moins présidente fondatrice de l’association Fitia.
« Les mangroves permettent aux crabes et crevettes de survivre et de mieux se reproduire. Ces crustacés constituent une source d’argent pour les femmes. Les mangroves contribuent également à la préservation de l’environnement puisqu’elles absorbent le carbone », déclare la Première dame lors de son discours. « Avant, les pêcheurs ont pu attraper facilement les crabes et crevettes. Mais avec la destruction des mangroves, la pêche devenait de plus en plus difficile », affirme un membre d’une association de femmes. « Si ces écosystèmes de marais maritime sont restaurés, les femmes pourront améliorer leurs sources de revenus et mieux gagner leur vie », reconnait Irène Miarambola, vice-présidente de l’association Viavin’i SAVA, basée à Antsiranana. Notons qu’après le reboisement d’hier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable, ainsi que l’ONG Graine de vie se chargeront du suivi et de l’entretien des propagules de mangroves plantées.
Patricia Ramavonirina

De multiples activités au programme

Le jour J de la célébration de la JIF  a été précédé par le reboisement de bambous et de raphia du côté du lac Mahery, dans la Commune rurale de Sakaramy, Antsiranana II. Cette activité au profit de l’environnement a été suivie par l’inauguration du Centre ami de vaccination dans l’enceinte du Centre hospitalier universitaire Tanambao Antsiranana. Il s’agit du 4ème établissement de ce genre, fruit de la collaboration entre l’association Fitia et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les centres hospitaliers de Tsaralalàna, Ambohimiandra et Toliara en disposent déjà. L’objectif de la mise en place de ces centres étant d’encourager la vaccination des enfants et des mères, y compris les femmes enceintes.
Par ailleurs, une exposition de photos sous le thème : « Ce que nous faisons pour renforcer la résilience et l’autonomisation des femmes à Madagascar » a eu lieu en début de soirée. Fruit du partenariat entre le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’ambassadeur de Japon, l’évènement a mis en exergue les activités menées en vue de l’autonomisation des femmes dans le pays. Une initiative saluée par la Première Dame, laquelle encourage la poursuite des efforts déployés pour promouvoir les droits de la femme, y compris le droit à l’égalité entre les deux sexes et le refus de toute violence…



Ces derniers temps, un certain relâchement des malagasy est constaté. Une majorité des Tananariviens a tendance à oublier le port du masque et moins respecter les gestes barrières. Une situation qui rend pourtant plus vulnérable au virus, et à une possible reprise de l’épidémie. « Les gens font n’importe quoi. Ils ne mettent plus de masque du tout. D’autres ne portent plus le masque comme il faut », s’exaspère Vony Soa, une simple citoyenne. Dans les lieux publics tels que les marchés, on constate ce laxisme. « Les clients et les marchands se pavanent sans porter de cache-bouche. Le lavage fréquent des mains avec du savon ou l’utilisation du gel hydroalcoolique n’est plus qu’un lointain souvenir pour beaucoup », souligne une ménagère. Pourtant, le danger d’une nouvelle vague est bien là. Même si la lassitude d’une certaine partie de la population est compréhensible, la situation a de quoi inquiéter. Outre le non-port du masque, les règles de distanciation sociale sont de moins en moins présentes. Dans certaines Régions notamment, les plages sont de plus en plus plébiscitées et les masques ne sont pas toujours de la partie.
Dans la Capitale, ce sont les bars et autres lieux de rassemblement qui reprennent leur habitude post-Covid. « Plusieurs de ces endroits sont noirs de monde en fin de week-end. Peu de gens respectent la distanciation sociale », confie un riverain d’un quartier réputé pour ses habitudes nocturnes. « Le problème c’est que personne n’a de défense contre ce nouveau virus. Nous n’avons pas d’anticorps, le virus a encore assez peu circulé et ne demande qu’une seule chose : se redévelopper dans la population. Ce qui va se passer dans les semaines et les mois à venir ne dépend que de nous », prévient un médecin. Ce relâchement est notamment avancé pour expliquer les vagues de l’épidémie à l’étranger.  Ce laxisme apparent pousse encore une fois les autorités à l’intransigeance. Le renforcement de la discipline par l’Etat est fortement attendu par bon nombre de personnes. L’application d’une discipline stricte et la prévention restent la meilleure arme pour lutter contre ce virus. Les mesures de sécurité sanitaires doivent être de nouveau renforcées pour encourager la population à suivre les consignes de santé et permettre d’endiguer le plus rapidement possible la propagation du virus. Une fermeté qui est inséparable avec les campagnes d’information et de sensibilisation déjà menées jusqu’ici.

La Rédaction


Au chômage depuis presque une année, faute de touristes. Les guides touristiques à Madagascar sont invités à changer temporairement de métier afin de subvenir à leurs besoins. A cet effet, Tojo Lytah Razafimahefa, à la fois vice-président de la Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) et président du Collège des guides, les membres de la Fédération nationale des guides (FNG) et de l’Association nationale des guides (ANG) ont ainsi rencontré les membres de l’équipe du programme entrepreneurial « Fihariana » dans le but de demander des financements, le mois dernier. Selon les informations reçues, plusieurs guides sont prêts à se reconvertir dans des métiers à cycle court comme l’agriculture et l’élevage. « C’est la meilleure solution face à la crise. Nos membres ont déposé des dossiers pour "Fihariana". L’équipe de ce programme entrepreneurial du Président nous a demandé de regrouper tous les dossiers afin de faciliter leur traitement. Sur 2 076 guides touristiques membres de la fédération, 495 personnes ont déjà témoigné leur volonté à s’investir dans ces nouveaux métiers », a déclaré Manitra Randriambololona, président de la Fédération nationale des guides.
Obstacles
Malgré une situation encourageante, les guides rencontrent des difficultés dans l’élaboration de leur dossier. Le prêt « Miarina » est à moitié garanti par le fonds « Fihariana » et à moitié garanti par l’emprunteur. Toutefois, la plupart des guides touristiques n’ont pas les moyens pour garantir le prêt. « La Confédération demande actuellement une nouvelle rencontre avec l’équipe de "Fihariana" pour négocier sur ce point. On leur demande s’il y aurait une possibilité de modifier les modalités d’octroi du prêt. En tout cas, ce qui nous encourage en ce moment, c’est le soutien infaillible du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie. Le n°1 de cettre institution a récemment envoyé des équipes dans la Région de Vakinankaratra pour rencontrer les opérateurs », rapporte Lauriane Ranaivo, responsable en communication au sein de la CTM. Une séance d’information sur ce prêt sera organisée prochainement à la Chambre de commerce et d’industrie. Le taux d’intérêt est de 5 à 9 % pour les projets d’agriculture et d’élevage. Les emprunteurs peuvent prétendre entre 15 et 300 millions d’ariary.
Solange Heriniaina



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Guerre de thèmes !

A chacun sa couleur. Blanc ou Rouge !
A l’époque royale, en Imerina, la couleur des accoutrements jouait des symboles forts. Le ton rouge illustre le thème de la royauté. Durant les grandes manifestations publiques du grand « Kabary » au cours duquel le roi ou la reine assistait sinon dirigeait la cérémonie, il fut formellement interdit à tout  sujet de porter des vêtements de couleur rouge. L’imprudent risquait une sanction extrême car il s’agissait d’un crime de lèse-majesté. Le rouge étant le symbole de la dignité royale !
En Amérique Latine comme partout ailleurs, en Afrique par exemple, les guérilleros scandaient la couleur rouge symbolisant la dureté sinon même la cruauté de la lutte jusqu’à verser du sang. Les Che Guevara et autres leaders de luttes armées aimaient brandir cette couleur vive. Justement, il fallait interpréter aussi à travers ce « rouge », selon certains analystes, l’image de la violence, le recours aux armes, que les combattants voulaient sciemment véhiculer et brandir.
Les activistes irréductibles et animateurs de « Miara-manonja » ont choisi la couleur « rouge » pour scander la ferveur de leurs partisans. Visiblement, on veut envoyer à travers ce ton ou thème vif un message de combat intensif ou plutôt… violent où s’il le faudrait verser du sang. Quelque part, n’y aurait-il pas un appel déguisé à la violence voire une intention, de fait, à la provocation ! D’ailleurs, les discours de sensibilisation, les appels à la mobilisation lancés à partir de « Miara-manonja » s’apparentent étrangement aux préparations au combat… violent. En tout cas, les manèges des animateurs radicalisés à la solde de Bel-Air glissent naturellement ou logiquement vers les incitations à la haine et à la division, œuvres préférentielles du mal, de Satan.
Du côté du régime, les mouvements ou formations proches du pouvoir préfèrent afficher le « blanc ». Symbole de la pureté, de la paix et quelque part de la sacralité de la chose, le blanc véhicule le message de la colombe, de l’unité. Ce samedi 6 mars, les deux thèmes, blanc et rouge, s’affrontaient à distance.
Au Palais des sports Mahamasina, sous l’égide de la Présidence, une vingtaine d’associations et des groupes de chœur proches du régime en place organisèrent un grand culte d’action de grâce à l’endroit de l’Eternel. Tous vêtus de blanc, les participants dont le couple présidentiel imploraient Dieu afin qu’Il épargne le pays du danger de la division et du mal. Ceux qui ont pu prendre la parole invitaient les uns et les autres à « éviter » la tentation de la violence. Il faut vaincre le mal par le bien, par la grâce de l’amour. Ne jamais céder à la tentation de la violence ! Il faut répondre aux insultes par les bonnes paroles.
A Tanjombato, les parlementaires TIM, autorisés par la Préfecture de Police, ont rendu compte de leurs activités en leur qualité de députés. En clair, il s’agissait d’un meeting politique au cours duquel les discours portaient sur des critiques en ligne contre le régime. La couleur rouge coïncidait bien avec l’esprit de la réunion, à savoir tirer à boulets rouges les tenants du régime.
L’histoire rendra son verdict qui du « blanc » ou du « rouge » remportera la victoire auprès du peuple.
Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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