Un acte de bravoure. Les 6 sapeurs-pompiers, dirigés par l’adjudant Yves Rakotomalala, qui ont sauvé une personne suspendue sur le pylône d’Ansosizato, le 16 septembre dernier, ont reçu un certificat d’honneur délivré par le maire de la ville d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina. D’après ce dernier, cette équipe mérite d’être honorée à cause de ses actes héroïques qui ont été fructueux. Le responsable des sapeurs-pompiers a mentionné qu’il est toujours prêt à assumer ses responsabilités en matière de sauvetage des citoyens dans tous les domaines. La cérémonie de remise des certificats s’est tenue hier à la caserne des sapeurs-pompiers sise à Tsaralalàna.
Le nouveau coronavirus balaie tout. Ayant déferlé une terrible pandémie à l’échelle planétaire, la Covid-19 fait des ravages partout où elle passe. Aucun pays (grands et petits) n’a été épargné. Madagasikara subit en pleine figure les effets dévastateurs de la pandémie. En huit mois de confinement, le pays souffre à terre. De toute évidence, tous les pays touchés partagent la même galère. En France tout comme aux Etats-Unis, la pandémie de la Covid-19 affecte à mort l’économie. Le secteur du tourisme, en général, et celui du transport, en particulier, s’agenouillent. Des licenciements massifs s’imposent. Des milliers d’emplois s’évanouissent. Air France et American Airways sont dans la tourmente. Les autres pays se trouvent dans la même galère.
Aucune exportation de nickel et de cobalt depuis cinq mois. La grande compagnie minière d'Ambatovy a arrêté ses activités depuis le mois d'avril. Malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19, la reprise de ses activités est prévue vers le début de l'année prochaine. « La société Ambatovy figure parmi les grands investisseurs dans le secteur minier. Le montant de la mise en place du projet arrive jusqu'à 8 milliards de dollars. Son arrêt impacte grandement la balance de paiement à Madagascar, et cela à cause de la baisse de l'exportation et l'absence de rapatriement des devises.
L’heure est grave! Dans le cadre de la semaine de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation axée sur le thème « Cultiver, nourrir, préserver, ensemble», il a été annoncé par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) que Madagascar est désormais le troisième pays le plus vulnérable face au changement climatique du monde, impactant les différents secteurs d’activités, mais plus particulièrement le secteur agricole. Ce classement montre que la situation de l’environnement à Madagascar n’a pas cessé de se dégrader au cours des dernières années.
Sitôt revenu de sa tournée dans la Région Vatovavy Fitovinany, le Président Andry Rajoelina est déjà à Antsohihy, capitale de la Région Sofia et terre natale du Président Philibert Tsiranana depuis hier pour la célébration du 62ème anniversaire de la Première République de Madagascar. Le Chef de l’Etat a profité de ce déplacement pour visiter plusieurs sites qui contribuent à l’émergence de cette Région. Pour commencer, le Chef de l’Etat et les membres du Gouvernement ont effectué une visite au centre de préservation du canard sauvage Fotsimaso, canard plongeur et espèce endémique de Madagascar.
L’enjeu financier de l’affaire est assez énorme. Il est de 1 600 millions d’ariary environ. L’autre fait frappant est que le Tribunal de première instance d’Antananarivo (TPI) traite le cas au lieu et à la place de son homologue d’Antalaha où résident officiellement les deux parties en litige. De fait, l’affaire oppose Christian Claude Bezokiny, un « Karana », et l’ancien député de Madagascar élu à Antalaha Jean-Pierre Laisoa dit Jaovato. La date prévue du verdict de l’audience en appel est pour ce jour, anniversaire du 62e anniversaire de la naissance de la République de Madagascar.
D’emblée, l’article intitulé « La proclamation de la République malgache : transmission de l’Etat et malentendus fondateurs » de Galibert Didier, un chercheur à l’université de La Réunion, publié chez Persée en 2008 propose un éclairage intéressant. « Demain, vous serez à nouveau un Etat, comme vous l’étiez lorsque ce palais était habité [...]’ : lancée par le Général de Gaulle dans son discours du 22 août 1958 prononcé au pied du Palais de la reine, à Antananarivo, cette affirmation résume l’ambiguïté fondatrice de l’année 1958 à Madagascar », note l’auteur en guise de phrase introductive.
Le Centre de recherches, d’études et d’appui à l’analyse économique à Madagascar (CREAM) n’est plus. Le Conseil du Gouvernement a adopté sa dissolution la semaine dernière. Il s’agit d’un organisme public qui renforce les capacités des institutions malagasy. Le centre se charge de la gestion économique du pays dans les domaines de l’analyse, de la formulation, de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation des politiques économiques. Cette institution figure parmi les parties prenantes dans l’étude des impacts du Plan Marshall mise en œuvre par le Gouvernement. D’après les explications d’Eric Jean Michel Rakotomanana, ancien directeur général du CREAM, « Ce centre reçoit une subvention à hauteur de 280 millions d’ariary par an. Dans le contexte de crise sanitaire actuel, le Gouvernement adopte une restriction budgétaire et supprime certains organismes rattachés pour éviter la redondance dans les activités. Cela ne signifie pas pour autant que les autorités n’effectuent plus d’analyse et d’évaluation de la politique économique du pays. Les missions du CREAM sont désormais confiées à l’Institut national de la statistique (INSTAT) et au ministère de l’Economie et des Finances qui n’est autre que sa tutelle. D’ailleurs, chaque Direction auprès dudit ministère possède un bureau d’études. Toutes les procédures de dissolution sont déjà en cours », explique-t-il.
Le CREAM a été créé en 2003 avec l’appui de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Lors de sa quarantième réunion ordinaire en décembre 2008, le Conseil d’administration a approuvé un don de deux millions de dollars à cette institution pour la phase II. Etant donné que le centre a achevé sa deuxième phase de mission en 2015, il n’a plus reçu de financement depuis. « En réalité, les autres pays de l’Afrique orientale et australe ont arrêté les missions du CREAM depuis la fin du financement de ce dernier. Madagascar reste le seul pays d’Afrique qui a encore poursuivi son activité jusqu’en 2020. La dissolution du centre était donc prévisible », poursuit Eric Jean Michel Rakotomanana.
Solange Heriniaina