Economie

Plus de 2.600 lignes tarifaires ont été exemptées du tarif additionnel de 15 %. Ainsi, la vanille malagasy entre désormais sur le marché américain sans droits de douane. D’autres produits agricoles, comme le café, le cacao, le girofle et les huiles essentielles, bénéficient également de cette mesure. Cette avancée fait suite à une mission malagasy réalisée aux Etats-Unis en septembre dernier. Lors de cette visite, la délégation a rencontré Constance Hamilton, représentante du commerce des Etats-Unis pour l’Afrique.
La compagnie d’eau et d’électricité JIRAMA, qui encaisse en moyenne 95,4 milliards d’ariary chaque mois, traverse une période difficile. La grève qui a commencé à la mi-octobre a fortement réduit ses revenus et paralysé son centre de relation clientèle, selon un rapport partagé par le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures. Sur les quatre derniers mois, les résultats montrent une nette baisse. Après de bons chiffres en juillet (105,5 % de l’objectif) et août (98,6 %), septembre a marqué une baisse à 90,6 %, et le mois d’octobre a connu une chute à 79,4 milliards d’ariary, soit seulement 83,2 %…
Le salon annuel Tsenaben’ny fizahantany (TBF) se tient depuis hier jusqu’au 15 novembre prochain au jardin d’Antaninarenina. Organisé par l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) en partenariat avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat (MTA) et l’Office régional du tourisme d’Antananarivo (ORTANA), cet évènement, qui en est à sa dixième édition, vise à promouvoir les bons plans pour les vacances de fin d’année et les escapades de week-end pour la population nationale et les résidents. Durant ces trois jours, vingt professionnels du tourisme, parmi lesquels des tours opérateurs, des établissements d’hébergement et de restauration, des centres de formation…
Mardi dernier, le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et l’Etat se sont retrouvés pour un échange structurant autour de l’avenir économique du pays. Lors de cette rencontre avec le Président de la Refondation, le GEM a réaffirmé sa volonté d’être un acteur majeur du développement et de voir s’établir une collaboration « transparente et intègre » entre le secteur privé et les autorités publiques. L’un des enjeux majeurs mis sur la table est la nécessité d’un environnement économique sain et équitable, capable de favoriser la création d’emplois et la valorisation des entreprises locales.
Le secteur privé a pris place lundi au sein de l’Assemblée nationale à Antananarivo à l’invitation des parlementaires, pour faire entendre sa voix sur le Projet de loi de Finances initiale (PLFI) 2026. Lors de cette session, les représentants du privé ont présenté leurs observations, réflexions et propositions visant à aligner le texte sur les impératifs de relance économique. A leur tête, Francis Rabarijohn, président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), a rappelé que ce sont ces opérateurs économiques qui seront principalement concernés par l’application de ce budget. « Nous sommes venus confronter nos réalités aux décideurs », a-t-il…
Plusieurs priorités ont été définies pour moderniser le port de Fort-Dauphin. Ce projet fait suite à une réunion entre la Douane malagasy et QIT Madagascar Minerals (QMM), dans le cadre du Plan stratégique douanier 2025-2029. En effet, les deux parties partagent un objectif commun. Elles veulent rendre les opérations plus efficaces et plus transparentes au port d’Ehoala. Parmi les actions prévues, la création d’un bureau des Brigades douanières à l’intérieur du port constitue une priorité.
En fin de semaine dernière, Madagascar Airlines a tenu à préciser l’avancée de son plan de redressement, confirmant le bon déroulement des mesures engagées depuis la réorganisation de la compagnie nationale. Cette communication, saluée par le Gouvernement et les partenaires techniques, intervient dans un contexte où le transport aérien joue un rôle essentiel pour la connectivité du territoire et la relance économique du pays. Face à une dette estimée à près de 100 millions de dollars, issue principalement de la période d’Air Madagascar et aggravée par la pandémie de Covid-19, l’Etat a choisi de créer Madagascar Airlines afin de garantir…

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
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  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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