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Les élections communales et municipales à Antananarivo continuent de faire parler. Cette semaine, une audience est prévue pour examiner les plaintes concernant le déroulement des scrutins dans la Capitale. Les résultats officiels du Tribunal administratif devraient être publiés d’ici une semaine au plus tard.

En attendant, une question se pose : quelle est la stratégie de l’Opposition face à ces contentieux ? Elle multiplie les accusations, mais semble hésiter à entreprendre des démarches concrètes.

Par exemple, l’Opposition dénonce des irrégularités, mais ne demande pas de confrontation des procès-verbaux, pourtant essentielle pour vérifier les résultats. Chaque candidat possède une copie de ces documents, tout comme la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pourquoi ne pas utiliser cette procédure légale au lieu de se limiter à des dénonciations sur les réseaux sociaux ?

De plus, l’Opposition appelle à une confrontation des listes électorales. Pourtant, selon la loi, seule la CENI peut établir et conserver ces listes. Si aucune autre liste officielle n’existe, que pourrait-on vraiment comparer ? Cette demande semble plus être un coup de communication qu’une démarche sérieuse.

En amplifiant ces accusations sur les réseaux sociaux, l’Opposition crée un climat de méfiance. Mais ces discours restent souvent vagues et ne s’appuient pas sur des preuves solides ou des actions légales. Pourtant, la loi prévoit des solutions claires : confrontation des procès-verbaux, recomptage des voix, ou encore saisie du Tribunal administratif. Ces outils, conçus pour assurer la transparence, sont peu utilisés. Cela donne l’impression que les accusations manquent de fond et visent surtout à maintenir une tension politique.

Si l’Opposition veut vraiment défendre les citoyens, elle devrait adopter une démarche plus constructive. Faire appel à la Justice avec des preuves concrètes montrerait qu’elle respecte les règles et qu’elle cherche des solutions.

L.A.

 

 

Le rappeur Jyeuhair, de son vrai nom Jason Rhobinson, a récemment fait un retour triomphal à Madagascar, en captivant le public lors de deux concerts exceptionnels organisés vendredi et samedi derniers dans les loges d'Ony House, situées à Ambatobe.

 

Révélé lors de la saison 3 de l'émission « Nouvelle Ecole » en France, Jyeuhair a enflammé la scène avec des performances extraites de son album « Mylnui », composé de dix morceaux alliant rap, pop électro et afrobeats. Pour son premier concert dans son pays d'origine, le jeune artiste a su séduire ses fans, qui étaient nombreux à répondre à l'appel de la musique. Ce week-end a été ainsi marqué par une véritable célébration de la culture hip-hop et de la diversité musicale. Avec le soutien d'Ony House et de Yas Madagascar, Jyeuhair a pu revivre des moments forts en compagnie de ses inconditionnels, offrant une expérience immersive remplie d'émotions et de rythmes entraînants.

 

Né en 1995 en Guyane et ayant grandi entre Marseille et Djibouti, Jyeuhair a su puiser dans son parcours cosmopolite pour forger un style musical unique. Sa participation à l’émission « Nouvelle Ecole » a été un véritable tremplin, lui permettant de se faire un nom sur la scène musicale française. Considéré comme un autodidacte passionné, cet artiste a commencé à écrire ses premiers morceaux à l'âge de 13 ans, mêlant des thèmes universels à des références personnelles qui résonnent avec son héritage malagasy.

 

Ces concerts n’étaient que de simples événements musicaux. C’était également une occasion de réunir les amateurs de hip-hop en découvrant un artiste en pleine ascension, redéfinissant les codes du rap contemporain. La première partie des concerts a été assurée par la talentueuse Joyce Mena Makua, qui a apporté une touche locale à ces soirées prometteuses. Jyeuhair a réussi à établir une connexion profonde avec son public, en lui offrant un moment de partage et de convivialité. Sa capacité à manier les mots et son authenticité ont su captiver les spectateurs, témoignant de son talent indéniable. En plongeant dans l'univers musical de cet artiste prometteur, le public a eu l'opportunité de vivre une expérience unique, laissant une empreinte indélébile sur la scène musicale malagasy.

 

Si.R

Samedi dernier, le Centre de ressources des arts actuels de Madagascar (CRAAM), créé par l’Association des médiateurs culturels de l’université d’Antananarivo (ADMC), situé à Ankatso, a vibré au rythme d’un concert mémorable donné par Silo, un chanteur multi-instrumentiste à la renommée bien établie. Loin d’être un concert du « Vendredi 13 » comme à son habitude, le moment  s’est révélé être un moment de partage musical, tant pour le public que pour l’artiste.

 

Dès son entrée sur scène, Silo a captivé l’audience avec son charme indéniable et sa voix envoûtante, ayant ainsi séduit les privilégiés qui y étaient présents. Fidèle à sa réputation de showman, Silo a offert un spectacle à la hauteur des attentes de ses fans, malgré un espace quelque peu restreint. L'agencement des lieux a été soigneusement conçu afin de permettre à l’artiste de créer une atmosphère chaleureuse et immersive. Le public, passionné et réceptif, a rapidement oublié les contraintes dues à l’exigüité, et se sont laissé emporter par la magie du moment. La « setlist » du concert a été un véritable voyage à travers les morceaux emblématiques de Silo, avec des titres tels que « Anjeliko », « Darkness » et « Teo am-pisarahana », repris en chœur par une audience enthousiaste.

 

Le talent de Silo pour passer du jazz à des sonorités techno, tout en intégrant des éléments rock, a permis de remodeler ses morceaux et d’offrir une performance unique, fidèle à son identité artistique. Assis derrière son clavier ou debout en train d’improviser, le jazzman a fait preuve d’un charisme indéniable tout au long de la soirée. Ses chansons, entraînantes et rythmées, ont créé une connexion authentique entre l’artiste et son auditoire. Chaque note jouée et chaque parole chantée témoignait du plaisir évident qu'il prenait à se produire sur scène. Silo a réussi à transporter son public dans un univers musical inédit, prouvant une fois de plus qu’il est un artiste talentueux. Les spectateurs, ravis de cette expérience, ne peuvent que se réjouir d’avoir assisté à ce moment de partage et d’émotion. Ce concert restera sans doute gravé dans les mémoires. Il s’agissait d’une belle illustration de la passion et du talent d’un artiste qui ne cesse de se réinventer au fil des années.

 

Si.R

Le projet est annoncé depuis plusieurs années, mais cette fois-ci semble être enfin la bonne. Le film « La passion du Christ », réalisé par Mel Gibson, va bien avoir une suite, plus de vingt ans après sa sortie. Au micro du podcast de Joe Rogan, Mel Gibson a fait l’annonce en personne, expliquant que la production du film, dont le développement est lancé depuis 2016, pourrait démarrer dans un an. « J’espère que ce sera pour l’année prochaine », a-t-il déclaré. Il y a beaucoup à faire parce que c’est comme un trip sous acide. Un scénario écrit par Mel Gibson lui-même, avec Randall Wallace. « Mon frère, Randall et moi, nous sommes tous réunis sur ce projet. Il y a donc de bonnes têtes réunies, mais il y a des choses folles. Et je pense que pour vraiment raconter l’histoire correctement, il faut vraiment commencer par la chute des anges, ce qui signifie que vous êtes dans un autre endroit, vous êtes dans un autre royaume. Vous devez aller en enfer », a expliqué l’acteur et réalisateur.

 

Mel Gibson a également révélé le titre du film : « La résurrection du Christ ». Reste à savoir s’il fera appel à son casting originel, qui comptait Jim Caviezel sous les traits de Jésus, ou encore Monica Bellucci, qui interprétait Marie-Madeleine. A sa sortie en 2004, le film avait d’abord reçu un accueil mitigé, critiqué pour des scènes d’une extrême violence et taxé d’antisémitisme. Après une première sortie en salle, le réalisateur avait alors fait couper quelques minutes des scènes les plus violentes, avant une ressortie du film dans les salles obscures. Côté box-office, en revanche, « La passion du Christ » a été un succès commercial mondial, avec plus de 370 millions de dollars de recettes, rien qu’aux Etats-Unis, et un total de près de 612 millions de dollars dans le monde. Rien qu’en France, le film a attiré 1,7 million de spectateurs dans les salles.

La Une du 100125

Publié le jeudi, 09 janvier 2025

L’année 2025 s’annonce donc sous le signe du travail, de la persévérance et de la quête d’excellence pour le karaté malgache. Ce regroupement est une première étape vers une saison que la FMK espère couronner de succès.

La Fédération malgache de karaté (FMK) donne le coup d'envoi d'une année 2025 ambitieuse avec le lancement du premier regroupement des 121 combattants présélectionnés pour intégrer l'équipe nationale.  Ce rassemblement, qui se déroule à l’ANS Ampefiloha depuis hier, s'étendra jusqu’à dimanche et marque le début d'une saison riche en compétitions et en défis. 

800 kg ! Telle est la quantité d'holothuries, connues familièrement sous l'appellation de « concombres de mer », interceptées et saisies hier par la Gendarmerie, sur une portion de la RN 6 reliant Analalava et Ambanja. La marchandise avait été acheminée par deux véhicules 4x4, probablement vers Ambanja. Mais cette grosse prise s'est accompagnée d’un coup de filet des suspects. Et pas des moindres. Car outre le chauffeur, un ex-député d'Analalava figure aussi dans la liste des individus arrêtés puis conduits à la Brigade d'Ambanja où ils devront être auditionnés.

 

La dépression tropicale qui évolue dans l’océan Indien s’est intensifiée en tempête tropicale modérée. Elle a été baptisée au nom de Dikeledi, hier. C'est donc la quatrième tempête tropicale de cette saison et la première pour cette année 2025. Hier à 9 heures locales, son centre a été positionné à environ 1.509 km à l’Est de la ville d’Antalaha. Le vent moyen est estimé à 75 km/h avec des rafales de 105 km/h près de son centre.

 

Les chiffres en disent long ! Les feux de brousse et de forêt constituent un danger imminent pour Madagascar et les générations, actuelle ou future. Selon les statistiques présentées par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, lors du Conseil des ministres diffusé en direct, mercredi dernier, 6.285.379 hectares de surface ont été incendiés en 2024. 

 

Défis et enjeux !

Publié le jeudi, 09 janvier 2025

L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale.  La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation. 

 

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  • Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 
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  • 45ème Sommet de la SADC - Un enjeu stratégique et un honneur régional

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Editorial

  • Une SADC résiliente
    En marge de la 45ème édition du Sommet de la SADC à Madagasikara, du 3 au 18 août, le train entrant dans le cadre de cet évènement majeur démarre avec l’ouverture de la 8ème édition de la SIW, « Semaine de l’industrialisation de la SADC », hier 28 juillet jusqu’au 1er août. Cinq cents participants issus de 24 pays de l’Afrique australe, membres de la SADC, se réunissent à Antananarivo, dans un splendide cadre de Novotel Convention & Spa. SIW entend dynamiser l’élan de l’industrialisation de l’Afrique australe. Le thème choisi « Promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente » traduit concrètement les objectifs. Madagasikara, pays hôte, à travers cette Semaine met les bouchées doubles. Les tenants du régime misent sur une opportunité sans précédent pour booster ce secteur, l’industrie, en pleine mutation.

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