Les grandes villes de Madagascar ne peuvent plus répondre aux défis actuels de l’urbanisation accélérée. Les problèmes d’assainissement, de gestion de déchets ou encore de logements s’agrandissent de jour en jour. De plus, la gestion des services de base tels que le transport, la sécurité, la protection de l’environnement, etc., reste inefficace, voire absente. « Pourtant, les grandes villes contribuent grandement à la production de richesses d’un pays, avec la concentration des emplois ainsi que des dynamiques économiques, financiers et démographiques. Mais les manques à gagner en matière de bénéfices au sein des villes sont conséquents. Pour Madagascar, les villes sont contraintes de réparer l’occupation anarchique, due à de nombreux facteurs. L’absence de moyens, les lacunes en matière d’éducation des citoyens ou encore des facteurs historiques en font partie », reconnait Miangaly Rakotomalala, directeur général de l’Aménagement du territoire (DGAT) auprès du ministère de tutelle.
On attend. Quoi ? Le Gouvernement ! Pour certains, il tarde trop à venir. Pour d’autres, il prend son temps. Il y a des impatients qui attendent avec effervescence. D’autres sereins, tranquilles attendent dans le calme et espèrent voir venir un Gouvernement plus fort et plus apte à affronter les maux du pays. Il y a attendre et attendre !
Du côté des communales et municipales, on est déjà fixé. Le Gouvernement, après avoir eu le feu vert de la Haute Cour constitutionnelle suite à la saisine de la CENI sur le principe de report du scrutin coïncidant avec la période des pluies, approuve la date du 11 décembre, date soumise par la CENI. Il reste à … attendre la publication officielle du calendrier du processus électoral : la caution à payer, date du dépôt des dossiers de candidature, date de la campagne électorale, etc.
Opportunité. L’île de Sainte-Marie a une fois de plus brillé sous le feu des projecteurs lors du grand « Carnaval des baleines ». Cet événement annuel, organisé sous le thème « La beauté de Sainte-Marie », a non seulement mis en avant les paysages idylliques de cette île située au large de la côte Est de Madagascar, mais a aussi été un puissant levier pour promouvoir son immense potentiel touristique. Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en collaboration avec divers acteurs locaux et internationaux, s’est investi activement dans la valorisation de Sainte-Marie à travers ce carnaval, attirant des visiteurs venus non seulement de la Région, mais également de l’étranger.
Erick Manana se distingue comme l'un des artistes malagasy les plus engagés sur la scène européenne. Depuis le début de l'année, il enchaîne des performances remarquables, que ce soit en solo ou en duo avec sa femme. Avec une belle attention, il n'a pas oublié de retourner dans son pays natal pour offrir un moment privilégié à son public.
C’est ainsi confirmé. Le chanteur et son épouse Jenny ont posé leurs valises dans la Capitale, jeudi dernier. Sous l’organisation de Miritsoka Production, le couple est de passage à Madagascar pour célébrer les 15 ans de collaboration musicale, en proposant un concert sur la grande scène du Palais des Sports, Mahamasina, ce dimanche à partir de 15h. Il est rare de voir Erick Manana au pays, et ses apparitions scéniques sont toujours très attendues par ses admirateurs, l'artiste n’apparaissant en public qu'une ou deux fois par an.
Géographiquement, la Cité qui porte le même nom est située au cœur même du quartier d'Ampefiloha. Créée en 1964, donc sous la Première République, et formée de logements sociaux contruits par la SEIMad, la Cité Ampefiloha proprement dite s'étend sur une superficie de 46ha. Elle est délimitée au Sud par les ministères ainsi que l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), à l'Ouest par le Complexe Scolaire, au Nord par le quartier d'Ambalavao Isotry, enfin à l'Est par ceux d'Ampatsakana et d'Isoraka.
Le Président malgache Andry Rajoelina a atterri à l'aéroport Robert Gabriel Mugabe de Harare, Zimbabwe, hier dans l’après-midi. Il va participer au 44e sommet des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Accueilli avec les honneurs militaires par le ministre zimbabwéen des Mines, Soda Zhemu, cette visite officielle marque un tournant décisif pour Madagascar au sein de cette organisation régionale.
Le retard de la nomination du nouveau Gouvernement est source de supputations et de fantasmes inimaginables. Le juriste Herilaza Imbiki, ancien ministre de la Justice et actuellement député de Madagascar élu à Sainte-Marie, apporte des précisions nécessaires à la notion d’intérim qui tend à perdurer aujourd’hui au pays.
Rappel : le dernier Gouvernement a démissionné à la suite de la proclamation officielle du résultat des législatives du 29 mai. La mise en place de son successeur tarde à venir. « A lire la Constitution de la République, celle-ci est muette sur le principe de fonctionnement d’un gouvernement démissionnaire. La Constitution et la loi malagasy ne déterminent pas non plus ce que c’est l’expédition des affaires courantes », dit le juriste-parlementaire.
Dès lors que le Gouvernement a donné le top, les états-majors politiques, toutes mouvances confondues, affûtent les armes. Des proches du pouvoir et des membres de l’Opposition, on s’apprête à se lancer dans l’ordre de bataille. La date tant attendue est maintenant fixée, il va falloir mettre en œuvre toutes les stratégies pour gagner sans faute le pari.
Le Gouvernement entérine la date du 11 décembre proposée par la CENI pour le scrutin des communales et les municipales. La HCC a déjà donné son feu vert pour que le pays aille aux urnes malgré qu’on soit en pleine période de pluie. En fait, la validation des juges constitutionnels est formellement requise sinon on enfreint la loi. D’après la Loi organique n° 2018 – 008 dans l’Art 52 : « Le scrutin doit se tenir durant la saison sèche de l’année, entre le 31 mai et le 30 novembre, sauf en cas de force majeure sur la saisine de la juridiction compétente par la Commission électorale nationale indépendante ».
Ce sera un énorme et compliqué défi et pour le Gouvernement et pour la CENI. Il faut prier que des intempéries (cyclone, dépression tropicale ou autres) provoquant de grosses pluies ne viennent gâcher l’élection. En tout cas, c’est un gros risque à affronter, à prendre en considération ! Il sera question de maîtriser toutes les mesures d’anticipation, preuve de la capacité de tous les responsables concernés.
Les élections communales et municipales autrement appelées élections générales portent toujours en elles le caractère crucial sur l’échiquier politique du pays du fait que, primo, elles incarnent le poids politique que représente une formation politique ou un groupement de formations politiques dans le contexte national en supposant évidemment que le vote se passait dans les conditions normales selon les principes de base de la démocratie. Une élection sujette à critiques ou plombée de doutes fausse les analyses. Heureusement qu’une telle éventualité n’a jamais eu lieu à Madagasikara mises à part les élucubrations sinon les fantasmes de certains losers. En tout cas, au cas où la formation politique proche du pouvoir essuie un échec voire mise en minorité à l’échelle nationale cela représente un couac pour le régime en place. Tandis que si les partis d’Opposition raflent la majorité des sièges (maires ou conseillers municipaux) sur le plan national, c’est un grand risque pour les tenants du pouvoir. Deuxio, les enjeux pour la conquête des grands centres urbains, les six chefs-lieux de Province se trouvent au centre des convoitises. La mairie d’Antananarivo-Ville de par sa situation stratégique étant la Capitale de Madagasikara suscite des intérêts non négligeables. Des ténors de l’Opposition lorgnent l’Hôtel de ville d’Analakely. L’histoire récente du pays rappelle qu’être maire d’Antananarivo offrirait une forte chance de pouvoir faire un saut ou une enjambée vers Iavoloha. Le phénomène s’était déjà produit et était vérifié à deux reprises. Et on craint quelque part qu’il y ait une troisième opportunité. L’adage « jamais deux sans trois » tient toujours !
Ceci étant, personne ne veut nullement bâcler cette échéance du 11 décembre. Surtout du côté du régime en place, on ne plaisante point, on ne minimise pas non plus. Il est hors de question pour Iavoloha de laisser la Capitale entre les mains des cadors de l’Opposition ou autre.
Ndrianaivo
Ainsi se résume le Plan de développement régional (PRD) d’Atsinanana pour la période 2024-2029. Ce document de planification qui a fait l’objet de validation officielle au cours d’un atelier qui s’est tenu à Toamasina du 6 au 8 août dernier bénéficie de l’adhésion commune de tous les partenaires techniques et financiers avec les agences onusiennes en tête.
Les projets et programmes identifiés dans cet outil de travail important pour le développement régional seront réalisés selon l’esprit du triple « co » ou co-construction, co-financement et co-mise en œuvre. Le concept dénote l’élan collectif pour les objectifs communs contre l’ennemi commun : la pauvreté. Toutes les initiatives envisagées vont dans ce sens au profit des populations des sept Districts constitutifs de la Région.
La conception du nouveau PRD, sinon sa mise à jour, a suivi une démarche inscrite dans le cadre du partenariat quadripartite entre la Région d’Atsinanana, la Région-sœur Normandie en France, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Institut international des droits de l’homme et de la paix (2IDHP).
Les grands axes du document sont en effet alignés sur les trois grands piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE), qui a été récemment présentée devant le Parlement, et les dix-sept objectifs du développement durable (ODD). La mise en œuvre effective des projets et programmes contenus dans le document s’amorce dans un mois.
Lors de l’atelier de validation, tous les acteurs concernés ont reconfirmé leur détermination à adhérer pleinement au processus de développement local et régional. Ils se sentent impliqués et valorisés. Il en va ainsi de leur motivation. La preuve en est qu’ils ont été préalablement consultés contrairement à ce qui se passait auparavant.
« Cette consultation préalable des partenaires a constitué l’une des nouveautés introduites dans notre approche », devait souligner le gouverneur Richard Théodore Rafidison. La plupart du temps, les partenaires sont sollicités seulement après la conception et la présentation officielle du document de planification. Cette fois-ci, l’administration régionale d’Atsinanana est allée dans le sens inverse pour plus d’implication des acteurs.
Les bénéficiaires des initiatives ne sont pas non plus en reste. Les populations, leurs représentants et les élus locaux se sentent aussi honorés. En réalité, les propositions retenues ont en partie émané d’eux au travers des consultations à la base dans chacun des Districts visés. « La collecte de données nécessaires à la réactualisation du PRD a eu lieu en juillet », a dit le directeur des affaires financières Andry Rakotovao.
La première journée de l’atelier de validation qui s’est déroulé dans la capitale régionale la semaine passée a été consacrée aux discussions avec les partenaires. Les deux autres journées sont passées avec les acteurs par District. L’esprit du nouveau PRD de la Région d’Atsinanana reflète bien son slogan « Mandroso miaraka ho an’ny taranaka (Progresser ensemble pour les générations futures) ».
M.R.