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Norbert Lala Ratsirahonana, président fondateur du parti Asa vita no Ifampitsarana (AVI), a quitté la tête de son parti. « La décision n’a pas été facile », durant ce qui fut donc son dernier discours en tant que leader de l’AVI samedi dernier. Et ce, devant les militants de sa formation politique réunis à Toamasina, pour un atelier de redynamisation. Il estime que le temps est venu « de laisser la place à la prochaine génération ». C’est un livre entier du parti jaune et bleu qui vient de se fermer. Norbert Lala Ratsirahonana a dirigé le parti pendant vingt-cinq ans. Un quart de siècle pendant lequel l’homme politique a dirigé son parti durant plusieurs élections et offert de nombreux ministres aux Gouvernements et à de nombreux hauts postes étatiques. Le parti a survécu aux assauts du temps. Il vit bien. Preuve en est, le lancement récent d’une académie politique.
L’ancien Chef d’Etat et ancien Premier ministre indique que son départ de la tête du parti ne signifie pas une prise de distances par rapport au parti. Sa porte, dit-il, restera toujours ouverte aux membres du parti auquel il reste disposé à offrir ses bons conseils. Le leader de l’AVI a été remplacé par un trio à la tête du parti. Jean Jacques Rabenirina actuel vice-président de l’Assemblée nationale, Sylvain Rabetsaroana un compagnon de route de longue haleine et  l’ancienne ministre Johanita Ndahimananjara prennent la coprésidence du parti provisoirement. La première tâche de ces nouveaux patrons de l’AVI consistera à l’organisation du congrès national pour mettre en place la nouvelle structure dirigeante du parti jaune et bleu. Prenant la parole, le député Jean Jacques Rabenirina a affiché sa volonté et celles des coprésidents, de diriger le parti  conformément aux principes de l’AVI, notamment l’état de droit, la bonne gouvernance et la démocratie.
L.A.


Covid-19 - Le virus gagne du terrain

Publié le dimanche, 20 novembre 2022



La Covid-19 commence à revenir en force en ce moment. En effet, selon les statistiques hebdomadaires publiées hier par le ministère de la Santé publique, 195 nouveaux cas ont été répertoriés. La Région d’Analamanga est toujours le foyer de l’épidémie, enregistrant à elle seule 157 personnes testées positives.

Par rapport aux 53 nouveaux cas de la semaine dernière, un bond de plus a été donc franchi par la Covid-19. Et même il y a trois semaines, seulement quelques dizaines de nouveaux cas ont été recensés.

Pour en revenir au dernier bilan, 872 tests ont été effectués. Parmi les 195 personnes testées positives, 22 cas ont été trouvés grâce au « tracing contact ». Aucun décès n’est à déplorer durant la semaine du 13 au 20 novembre. Cependant, le nombre de patients ayant la forme grave de la maladie reste à trois.

Si la Capitale et ses environs restent l’épicentre de la Covid-19, d’autres Régions enregistrent également de nouveaux cas, notamment la Région de Vakinankaratra (8), Atsinanana (8) Menabe (4), Diana (3), Boeny (1) Androy (1), Sava (1).

L’utilisation du masque revient progressivement à Tanà bien qu’il n’y ait pas encore eu de déclaration officielle concernant son port obligatoire. En effet, la mauvaise qualité de l’air et la menace Covid jouent en défaveur de la population actuellement.

A ce jour, 517.050 tests ont été effectués et 67.054 cas de coronavirus ont été confirmés à Madagascar. 65.379 personnes ont recouvré la santé, soit un taux de guérison de 97,50 %. Le nombre de décès depuis l’apparition officielle de cette pandémie dans la Grande île est de 1.411 (2,10 %).

Nikki Razaf

Conspiration à grande échelle ?

Publié le dimanche, 20 novembre 2022

Existeriez-t-il quelque part un cerveau central du genre « unité centrale » qui concocte, planifie et organise à l’échelle nationale ou même internationale des actes de sabotage contre un pays ou certains pays en visant leurs intérêts particuliers ?
Le cas de  Madagasikara fait trop réfléchir et amène des dirigeants et observateurs à se demander « en quoi consiste toutes ces tentatives propres à créer des vagues ? » Des grèves paralysant certains secteurs d’activité clés au sein de l’administration ou bien au sein des unités privées ou semi- privées de production.
Le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina accédant au pouvoir en 2018 à l’issue d’une élection libre, transparente et reconnue par toutes les sensibilités politiques ayant participé à la course et par l’ensemble de la Communauté internationale encaisse de multiples « frappes » ciblant essentiellement à le déstabiliser sinon à le secouer.
Des analyses et des décryptages des déclarations, des décisions politiques du numéro un du pays ont permis de saisir le pourtour nébuleux des agissements pour le moins douteux de certains adversaires du régime.
Depuis la campagne électorale et dès son  installation à la magistrature suprême, Rajoelina Andry afficha sa volonté de lutter pour le retour des îles Eparses dans le giron de la République malagasy. Une position qui indispose évidemment le maître de l’Elysée. Macron a déclaré contre tout sur les Glorieuses « Ici, c’est la France ». C’était une gifle en pleine figure de son homologue malagasy ! Au tout début du mandat, le jeune visionnaire Rajoelina n’était pas en odeur de sainteté avec le locataire de l’Elysée.
La position prise par le Gouvernement malagasy vis-à-vis de la guerre en Ukraine complique la situation. L’ensemble des partenaires techniques et financiers, les principaux bailleurs de fonds, « souhaitent » que Madagasikara condamne la Russie. Mais, jusqu’au bout, Rajoelina maintient sa position priorisant la neutralité. Ce qui n’est pas du tout du goût de l’Union européenne et des Etats-Unis, membres de l’OTAN et soutenant vaille que vaille l’Ukraine.
Entre Madagasikara et les principaux partenaires, il existe une tension latente. Au final, la Grande île n’a qu’un seul défaut c’est d’être un pays pauvre qui ne voulait pas se plier au caprice des riches. Et ainsi, on lui jette à chaque fois des bâtons dans les roues.
Le correspondant de France 24 et de la RFI à Madagasikara, Gaëlle Borgia, dans ses différents rapports ne trouvent que des points noirs dans la Grande île. On garde toujours dans la mémoire l’enquête qu’elle a menée dans le Sud du pays où elle avait mis plus qu’en grandeur nature, une bonne dose d’exagération, les crises vécues par les habitants locaux.
La Commission d’observation des élections à Madagasikara (2018) diligentée par l’Union européenne (MOE- UE) contribue à travers son rapport final à banaliser la victoire du candidat de l’IRD Rajoelina Andry Nirina et jette déjà le doute sur les résultats des échéances de 2023. La MOE-UE remet en cause la neutralité et l’indépendance de la HCC et de la CENI dans leur composition actuelle.
Le très respectable International Transparency – Madagasikara, pointe du doigt de l’intégrité du groupement opérationnel gérant le litchi. Une accusation gratuite et sans fondement !
Une conspiration à grande échelle visant à discréditer le régime de Rajoelina.
Ndrianaivo


L’éducation à Madagascar est confrontée à une grande difficulté depuis l’arrivée de la pandémie de Covid-19. Le nombre d’enfant non scolarisés ne cesse d’augmenter. D’après les derniers chiffres publiés par l’Institut national de la statistique (INSTAT), datant de 2018, le taux d’abandon scolaire est de 21,8 % au niveau national. Il est de 4,3 % dans la Région d’Analamanga et plus de 45 % dans le sud de l’île. D’après la Plateforme de la société civile œuvrant pour l’enfance (PFSCE), le nombre d’enfants qui quittent les bancs de l’école augmente. La situation actuelle en témoigne. Beaucoup d’enfants rejoignent le rang des mendiants et vagabondent dans les rues. Cependant, ni la plateforme ni l’INSTAT ne dispose pas encore d’une nouvelle statistique. La PFSCE se base seulement sur la réalité actuelle dans le pays.

Par contre, le  ministère de l’Education nationale avance une amélioration. D’après ses données, 42,49 % des enfants malagasy sont inscrits dans l’éducation préscolaire. 65 % d’entre eux fréquentent les établissements publics. Plusieurs efforts dans ce domaine ont été réalisés par le Gouvernement malagasy. 16.232 écoles primaires publiques disposent de classes préscolaires. 70 % d’entre elles se trouvent en milieu rural. Madagascar compte 33.348 enseignants en préscolaire public et 90.000 en écoles primaires.
 En 2021, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO Madagascar) a publié les résultats de l’« Analyse des données relatives aux enfants non scolarisés et de l’impact de la pandémie de Covid-19 à Madagascar ». 40 % des enfants de moins de 5 ans, représentant entre 285.000 et 316.000 sont non-scolarisés, contre 22 % à 27 % représentant entre 751.000 à 921.000 enfants, ayant l’âge d’être en classe de primaire. Selon cet organisme international, les taux élevés de redoublement et les abandons au niveau primaire figurent parmi les problèmes les plus importants du système éducatif malagasy. Les enfants scolarisés au primaire sont plus exposés au risque d’abandon scolaire, où ils ont seulement 33 % de chance d’arriver à la dernière année du cycle. Toutefois, une fois que les élèves sont arrivés au premier cycle du secondaire, ils ont 73 % de chance d’accéder à la dernière année du cycle, et ceux qui atteignent le second cycle du secondaire ont 87 % de chance d’atteindre la dernière année de ce cycle.
Recueillis par Anatra R.

La une du 19 novembre 2022

Publié le vendredi, 18 novembre 2022


Les travaux de la 43e session de la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF) sont ouverts depuis vendredi à Djerba, avec la participation de Madagascar. La délégation malgache à cette réunion, organisée à la veille du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays ayant le français en partage, est conduite par Richard Rakotonirina, ministre des Affaires étrangères par intérim. Il est à la tête d’une délégation malagasy composée de Mme Yvette Sylla, représentant permanent de Madagascar auprès de l’UNESCO, Léontine Razanadrasoa, directeur général de la Coopération internationale et Ludovic Setilahy, directeur des Relations multilatérales. La conférence réunit tous les ministres en charge de la Francophonie auprès des 88 pays membres de l’OIF. Elle s’assure de la continuité des travaux de l’Organisation et de la préparation du Sommet des Chefs d’Etat de la Francophonie qui se tiendra les 19 et 20 novembre prochains.
Le PM Ntsay Christian arrive sur place
 Cette année, le numérique est mis à l’honneur comme vecteur de développement à travers le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ». A noter que les actions de l’OIF à Madagascar concernent notamment l’autonomisation des femmes en milieu rural, l’octroi d’actes d’état civil et la promotion du numérique. Cette conférence ministérielle sera immédiatement suivie par le 18e sommet de la Francophonie qui se tiendra du samedi 19 au dimanche 20 novembre 2022. Depuis le 17e sommet en 2018, il s’agit du nouveau Sommet organisé pour la première fois après la période de crise sanitaire liée au Covid-19. Un rendez – vous pendant lequel Madagascar est attendu. Le Premier ministre Christian Ntsay est à la tête de la  délégation malgache qui a atterri à Djerba. Parmi les évènements marquants de ce sommet figure l’élection du nouveau secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Une élection qui sera sans surprise car l’actuelle SG Louise Mushikiwabo est candidate unique à sa propre succession.
L.A.

« Star Academy » - Anisha de nouveau en danger

Publié le vendredi, 18 novembre 2022


La candidate malagasy est encore en mauvaise posture, et ce après avoir été sauvée par le public et ses fans lors du 3ème prime de la « Star Academy », diffusé sur TF1 samedi dernier. Pour la seconde et dernière fois avant la grande finale de ce prestigieux concours, Anisha est de nouveau assise sur le banc des nommés. Les membres du jury n’étaient pas convaincus par son improvisation et son interprétation lors de sa dernière évaluation. Raison pour laquelle Anisha a de nouveau un pied vers la sortie.
Lors de ce précédent prime, Anisha a défendu sa place dans une chanson en duo avec le chanteur Patrick Fiori, ébloui par le talent de la jeune candidate. Ce soir, la prétendante au titre de « Star Academy » chantera en duo avec Claudio Capéo dans un morceau intitulé « Riche ». Certes, notre prétendante possède un énorme potentiel pour concourir. Cependant, avec des candidats de haut niveau, tous bourrés de talent, la compétition s’annonce de plus en plus rude à chaque étape. Pour la seconde fois, l’avenir d’Anisha est maintenant entre les mains de ses fans, composés du public français mais surtout de la diaspora malagasy en France. A cet effet, la jeune femme encourage tous ceux qui l’ont suivie à voter pour elle.
Après l’annonce de sa nomination sur les réseaux sociaux, Anisha a reçu des pluies d’encouragement et de soutien venant de ses compatriotes malagasy. Rappelons que cette chanteuse, avec sa voix à la fois puissante et suave, a déjà réussi à impressionner les jurys Michael Goldman, Pierre de Brauer, Adeline. Une fois, elle a fait jaillir de l’émotion  avec une reprise personnelle d’un titre de Serge Lama, la fameuse chanson « Je suis malade ».  La candidate malagasy, âgée de 22 ans, a marqué les esprits du jury et des téléspectateurs depuis son arrivée dans la 10ème édition de « Star Academy ». Ce soir, lors du quatrième prime, notre star en éclosion promet d’éblouir les ouïes des membres du jurys et de donner le meilleur d’elle-même. A noter qu’Anisha est nommée aux côtés du candidat Chris, Enola et Tiana. Deux d’entre eux devront quitter l’aventure et les autres rejoindront Louis à la grande finale. Espérons que la talentueuse Anisha puisse continuer l’aventure car elle n’est plus qu’à quelques pas de la réussite. Nous lui souhaitons bonne chance pour le prime de ce soir qui sera encore diffusé sur la chaîne française TF1.
Sitraka Rakotobe

Affaire Ntsoa VHF - Sa famille se dit menacée

Publié le vendredi, 18 novembre 2022


Le sort des 5 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le meurtre d’Andriantiana Rabemanantsoa, dit Ntsoa (33 ans), cet ex-chanteur de VHF, groupe évangélique de la place, a été ficelé, on le sait. C’est donc seulement après leur incarcération provisoire, jeudi dernier, que les proches de la victime sont finalement sortis du silence. Hier, la famille, par le truchement du frère aîné de Ntsoa, n’a donc pas caché sa vive inquiétude, malgré la récente décision de la Justice concernant les suspects. « Oui, cette menace existe, et elle nous vise, nous autres proches de Ntsoa. En cause, les autorités recherchent encore d’autres suspects dans l’affaire », déclare en substance Herilala, l’aîné du défunt Ntsoa.
Interrogé donc sur ce que pense faire la famille, notre interlocuteur n’hésite pas à exposer son intention de porter plainte contre X. « Puisque ces individus étaient capables de telles atrocités, nous devons donc prendre des précautions pour préserver notre existence », a-t-il ajouté alors. En-dehors du projet de la famille pour intenter donc une plainte pour menace, Herilala a saisi l’occasion pour parler au nom de celle-ci pour sa reconnaissance envers tous ceux qui ont aidé à trouver la vérité sur cet assassinat. « Nous sommes reconnaissants envers tout le monde dont le tribunal. Il était très important pour nous de trouver la lumière sur ce drame. Même reconnaissance envers le groupe VHF pour tous les éléments de l’information, de même envers l’association des groupes de chants évangéliques de Madagascar, notamment aussi les mass media. Enfin, force est de ne pas mettre sous silence l’aide non négligeable du poste de Gendarmerie de Talatavolonondry », confie-t-il.
De son côté, l’avocat de la famille a expliqué l’aspect technique de la récente décision de la Justice : « Puisqu’il s’agissait d’un crime, il a fallu donc que l’affaire passe en instruction », assure Me Lala Rajaonarivelo. Pour lui, il faut tenir surtout compte du secret de l’instruction. Ce qui empêche encore de dévoiler d’autres éléments de l’information. « Des personnes ont été par exemple placées sous contrôle judiciaire. Mais nous ne pouvons pas révéler qui sont-elles, du moins pour le moment », continue l’avocat. Toujours est-il que, pour ce dernier, l’on dispose maintenant d’une piste surtout après que l’un des suspects récemment déférés au Parquet, a fait l’aveu. Et notre interlocuteur de préciser que, ni les plaignants, ni la défense n’ont le droit d’exiger à la Justice qui va-t-on mettre en prison, et qui ne doit pas l’être. « Notre mission est de réunir toutes les preuves encore nécessaires afin que la Justice puisse accélérer l’enquête. De toute façon, T., de la suite de celle-ci, dépendra de la teneur de l’aveu de ce suspect qui a été placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy », conclut-il. Puisqu’il ne faut pas écouter l’unique son de cloche, la défense des accusés vont sûrement aussi faire une déclaration.
Franck R.

Campagne de litchis - Les opérateurs en effervescence

Publié le vendredi, 18 novembre 2022


Sur les starting-blocks. Toute la chaîne de valeur de la filière « litchis » se prépare au début imminent de la campagne 2022. Depuis les producteurs aux exportateurs, en passant par les collecteurs ainsi que les responsables du processus de conditionnement, entament ainsi les dernières préparations avant l’ouverture. A l’instar du ministre du Commerce, qui s’est rendu lui-même à Toamasina pour voir la situation sur place. L’occasion pour ce responsable d’annoncer quelques impératifs à l’endroit des opérateurs, notamment le prix minimum d’un kilo de litchis jusqu'à la fin de la saison de récolte, qui a été fixé à 1.300 ariary si cela était de 1.200 ariary auparavant. Il s'agit d'une mesure prise pour protéger les acteurs de la filière, principalement les agriculteurs qui sont une priorité pour le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation. De plus, une visite des stations de traitement des litchis à Toamasina a eu lieu, notamment chez Litchis SCIM et Quality MAD. Cela a été une occasion pour le ministre de rencontrer et de discuter avec les agriculteurs et d’être à l'écoute des problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. Ensuite, ce fut le tour des collecteurs car la chaîne de valeur de la filière est importante pour le bon déroulement de la campagne. Ainsi, la date du début de la saison des récoltes sera connue sous peu. D’ailleurs, l'un des deux navires pour l’acheminement des produits vers l’étranger est déjà amarré au port de Toamasina.
Dernière ligne droite
Pour rappel, la production annuelle de litchis à Madagascar est d’environ 100 000 tonnes par an. Notre pays occupe la 3ème place des producteurs mondiaux derrière la Chine et l’Inde. Le quart de la production malagasy est exportée, principalement vers l’Union européenne, ce qui représente 80 % de ses importations de litchis. Seulement 20 % des litchis frais sont exportés en Europe chaque année au moment des fêtes de fin d’année. Environ 45.000 travailleurs sont nécessaires pour récolter la quantité de litchis exportés et 4.000 autres pour les transporter entre l’exploitation et la ville, tandis qu’environ 25 000 travailleurs œuvrent dans les stations de traitement et de transformation, des opérations qui s’étendent sur cinq à dix jours pour les fruits frais et trois semaines pour les litchis traités.
L’emploi est par nature saisonnier, à l’exception des entreprises qui ont plusieurs activités et qui gardent leurs employés durant le reste de l’année. Ainsi, pas moins de 500 véhicules s’apprêtent à rejoindre les champs de litchis. Ils doivent s’enregistrer auprès du guichet unique chargé de délivrer entre autres les documents nécessaires à la réalisation de la campagne. Les chiffres sont en hausse par rapport à l’année dernière, selon le gouverneur de la région. Considéré comme un fruit star des fêtes de Noël et de fin d’année en Europe, le litchi de Madagascar figure parmi les fruits les plus recherchés au monde.
Hary Rakoto

Engouement planétaire

Publié le vendredi, 18 novembre 2022

Le « Mundial Qatar 2022 » ouvrira ses portes ce dimanche 20 novembre. Le rideau tombera définitivement le dimanche 18 décembre 2022.
Le quadriennal rendez-vous footballistique d’importance mondiale sinon planétaire organisé par la FIFA (Fédération internationale de football association) se tiendra cette année 2022 au Qatar. Une grande première dans les annales de la Coupe du monde de football où les compétitions se tiennent dans un pays arabe. On a trop l’habitude de voir passer les joutes footballistiques mondiales dans des pays latino-américains, américain du Nord, européens, africain ou asiatique de telle sorte qu’un Mondial se tenant dans un pays arabe nous choque un peu !
L’esprit de la compétition internationale de football trouve sa naissance en 1904 avec la création de la Fédération internationale de football association (FIFA) dont les premiers pays membres en même temps Etats pères fondateurs étaient le Pays-Bas, la Belgique, la Suède, le Danemark, la Suisse, l’Espagne et la France. D’autres pays allaient se joindre pour grossir les rangs. Ce ne fut qu’en 1930 sous l’impulsion d’un certain Jules Rimet pour que des compétions mondiales s’organisent. Ainsi, le premier Mondial du football se tenait en Uruguay (Amérique latine). L’Uruguay, le pays hôte ravit le premier titre de Champion du monde arborant la première Coupe du Monde. Et depuis, tous les quatre ans le « Football Mundial Cup » se tient d’un pays à l’autre en … Occident, en Amérique latine, en Afrique…
Le pays hôte, Qatar, est fin prêt pour accueillir les stars du football mondial. Doha, le principal site du rendez-vous planétaire, se fait des pieds et des mains pour recevoir ces honorables hôtes. Tamil ben Hamad Al Thani, l’émir du Qatar, fait de ce Mondial sur son sol un défi personnel. Il prend à cœur l’organisation et mise sur l’épanouissement et le rayonnement de son pays à travers ce Mundial Cup Qatar 2022. Accédant au trône en 2013, à l’âge de 33 ans, suite à l’abdication de son père, ce jeune monarque brave toutes les critiques à l’endroit de son pays, le premier pays arabe à accueillir un mondial. Il incarne le vent nouveau qui souffle dans le monde arabe touchant de grandes monarchies comme l’Arabie saoudite avec l’arrivée au pouvoir du prince héritier Mohamed Ben Salah (MBS).
Côté FIFA, le calendrier des matches et l’échafaudage des groupes sont déjà bien établis. Il ne reste que le coup d’envoi qui aura lieu ce dimanche 20 novembre. Une grandiose et solennelle cérémonie d’ouverture au cours de laquelle autorités qataries, sportifs, athlètes, gymnastes et artistes de diverses nationalités feront montre de leur art et ce pour émerveiller le monde entier. La cérémonie d’ouverture sera suivie par toutes et tous les férus du sport roi dans le monde entier. En tout cas, c’est un évènement universel jouissant d’un engouement planétaire.
Malgré les critiques sans cesse croissantes de certains pays occidentaux, la Coupe du Monde Qatar 2022 aura lieu. Certaines presses européennes ou américaines jettent l’opprobre à tout vent au pays hôte. Le monde occidental se disant avancé ou développé doit apprendre à accepter les uns et les autres selon leur culture et leur identité.
Iraniens, Français, Allemands, Africains, Asiatiques, Américains, Arabes ou autres vivront et joueront ensemble au nom du fair-play sportif. Vive le sport roi !

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Editorial

  • Résilience !
    La Chine, le géant asiatique, répond favorablement à l’appel de détresse de Madagasikara pour une assistance urgente suite aux dégâts provoqués par le passage de Gamane. Durement affectée par le passage du cyclone tropical Gamane, la Grande île à travers les quelques Régions (Diana, Sava, Analanjirofo, Atsinanana) dut s’en remettre aux pays amis pour l’épauler à rétablir la situation. Le Gouvernement malagasy a déclaré « l’état de sinistre national ». Une voie officielle et légitime permettant de recourir aux aides internationales.En effet, Gamane a détruit les infrastructures de base des Régions touchées. Les cultures et l’élevage ont subi le maximum des dégâts. Les eaux ont pratiquement inondé les champs de culture. Ce qui conduisit à l’aggravation en détériorant les capacités de résilience des populations à l’intérieur de ces Régions fortement affectées. C’est dans cette optique justement que s’inscrit l’intervention de la Chine. En fait, en vertu de l’initiative du développement…

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