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Les étudiants de l’école polytechnique de Vontovorona organisent une manifestation. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une grève mais d’un événement mettant en valeur le talent des ingénieurs. En effet, l’association des étudiants « Polytechnicians Electronics Engineers Collaboration » (PEEC) va organiser le Salon de l’électronique et de l’innovation le 7 et 8 avril prochains au Palais des sports et de la culture, Mahamasina. Pour cette édition, les thèmes choisis sont « Les ingénieurs malagasy au service du développement » et « La polytechnique crée les objets de demain ».
D’après les membres du comité d’organisation, cet événement sera un moment d’échanges privilégiés durant lesquels les étudiants en ingénierie de Vontovorona, à partir de la première année jusqu’au Master II, exposeront leurs inventions au public. Des créations qui méritent une attention particulière puisque des membres de l’association ont représenté Madagascar lors du célèbre concours de robotique « First global challenge ». Dorénavant, plusieurs projets innovants ont déjà vu le jour, pour ne citer que le robot agricole, la couveuse intelligente et la désinfection automatique.
Outre les expositions, des conférences figurent également dans le programme. Quatre sujets seront abordées, notamment « Nouvelles technologies, clés du monde de demain », « Jeune malagasy dans la robotique », « L’importance du numérique » et « L’accroissement de la demande dans le domaine de la Technologie de l’information et de la communication (TIC) depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19 ».
Le Salon de l’électronique et de l’innovation prévoit d’accueillir 2 000 visiteurs, constitués principalement de lycéens, d’ingénieurs en fonction, d’amateurs de nouvelle technologie, de scientifiques, d’entrepreneurs. En tout cas, l’évènement vise à promouvoir les jeunes et la créativité, ainsi qu’à montrer le potentiel des étudiants et des ingénieurs malagasy.
Solange Heriniaina


La bataille contre la Covid-19 n’est pas prête d’être gagnée. La pression qu’exerce cette crise sanitaire dans les salles d’urgence des hôpitaux de la Capitale est de nouveau d’actualité. A en croire les personnels de santé, le taux d’occupation des établissements hospitaliers a déjà dépassé les 100 %.
De nouveau débordés. Les personnels de santé mobilisés au niveau des grands hôpitaux à Antananarivo,  désignés pour accueillir les patients atteints du coronavirus, sont actuellement en détresse. Et pour cause, on remarque l’explosion des nouvelles contaminations et surtout des cas suspects qui présentent des difficultés respiratoires requérant une hospitalisation d’urgence. D’après les témoignages des médecins œuvrant au sein de l’hôpital Befelatanana, Joseph Ravoahangy Andrianavalona, Andohatapenaka, Anosiala, mais voulant garder l’anonymat, le nombre de personnes hospitalisées à cause du coronavirus dépasse actuellement la capacité d’accueil de leur établissement respectif.
« Vous n’imaginez pas que depuis quelques semaines, nous déployons les plateaux techniques disponibles ainsi que tous les moyens logistiques afin d’accueillir les patients déjà en mauvaise situation arrivant chez nous (…) A défaut de place, il nous arrive de transférer un malade vers un autre établissement sanitaire de même niveau. Or, là-bas aussi, nous apprenons que les lits sont presque, voire tous occupés. (…) Il faut savoir que les patients admis ne sont pas tous confirmés porteurs du virus. Deux tiers d’entre eux sont considérés comme des cas suspects. Etant donné que certains patients souffrent d’une détresse respiratoire, ceux-ci sont obligatoirement internés auprès de nos services », ont partagé des  médecins. Un autre professionnel de santé en première ligne dans cette lutte a également évoqué le problème de la longévité du traitement qui dure au minimum 10 jours pour les formes graves. Or, chaque jour, le registre indique un nouveau patient. « Heureusement que le centre de traitement mis en place au niveau du Village Voara Andohatapenaka a commencé à recevoir des patients développant de formes modérés, sinon la situation au niveau des grands hôpitaux ne sera plus maîtrisée », s’est-il inquiété.
Cependant, un responsable auprès du ministère de la Santé publique, contacté hier, a avancé des propos tout à fait contraires à ceux mentionnés précédemment. Il a précisé que la situation au niveau des hôpitaux demeure maîtrisée. « Les centres de santé disposent toujours assez de places pour les nouveaux patients. Le débordement au niveau des hôpitaux n’a pas lieu d’être. Déjà que ce n’est pas tout le monde qui se présente au niveau de ces centres, mais seuls ceux qui sont envoyés par un médecin après consultation ou encore les patients présentant des formes graves de la maladie », a-t-il rassuré.
K.R.



Une reconnaissance envers les jeunes leaders africains. En 2020, le consortium formé par l’ « African Wildlife Foundation », en collaboration avec l'Alliance africaine des YMCA, le Mouvement scout mondial et le consortium WWF, ont invité les réseaux de jeunes et les organisations de protection de la nature à désigner des jeunes de moins de 35 ans qui ont participé activement, au cours des trois dernières années, à des activités de protection de l’environnement au niveau communautaire, national ou international en Afrique. Et dans le top 100, huit jeunes malagasy ont su se distinguer de par leurs actions pour l’environnement, à savoir Faraherijaona Raharimamonjiarivelo, Max Fontaine, Nantenaina Tahiry Andriamalala, Rio Heriniaina, Sarobidy Rakotonarivo, Tiana Andriamanana mais aussi Tojo Raminoharijaona et Vatosoa Rakotondrazafy. Chacun d’entre eux a contribué à l’amélioration de la conservation des ressources naturelles. Certains sont plus connus que d’autres mais leurs actions ont la même valeur.

Sarobidy Rakotonarivo, par exemple, s'est engagée avec des parties prenantes à Madagascar, au Kenya, au Gabon et en Ecosse pour comprendre les conflits de conservation, tels que les conflits générés par les éléphants en quête de nourriture au Gabon, ainsi que les litiges créés entre le défrichage pour l'agriculture itinérante et la conservation des forêts à Madagascar et au Kenya. Elle a développé et joué à des jeux interactifs avec 750 agriculteurs pour comprendre les conditions dans lesquelles ils sont plus susceptibles de soutenir les intérêts de la conservation.

Et Nantenaina Tahiry Andriamalala, quant à lui, dirige un mouvement national pour promouvoir la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources. Ainsi, il  assure la coordination nationale d'un réseau d'échange et d'apprentissage à Madagascar. Il a su mobiliser de multiples partenaires et leurs communautés pour mettre en œuvre une approche holistique (« PHE - Population Health Environment ») dans la conservation de la biodiversité, ce qui contribue à protéger l'environnement et à améliorer la santé et le bien-être des communautés.

Ces jeunes vont surtout servir de modèles dans le domaine de la conservation.

Rova Randria

Le sélectionneur national Nicolas Dupuis a décidé de jouer sa dernière carte ce jour, face à l’Ethiopie pour le compte de la 5e journée de la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2021. Battre l’Ethiopie chez eux ne sera pas une mince affaire vu les conditions géographiques qui ne seront pas propices aux joueurs malagasy. Les deux équipes s’affronteront dans un terrain situé à 1 800m d’altitude. Un handicap qui a donné l’avantage aux Waliya face aux Eléphants lors de la 2eme journée de la compétition.

 

Aucun choix. La fermeture de la route vers Mahajanga a engendré une panique chez les parents ayant des enfants qui travaillent et étudient dans cette Région. Certains d'entre eux n'ont même pas été au courant de cette décision que lundi, où le dernier embarquement a eu lieu. C'était le cas pour Raharisoa Yvette. « Je n'ai pris connaissance de cette nouvelle mesure que dans la matinée du lundi. Mes voisins m'en ont parlé. Même si mes trois gosses ne devraient rentrer que d'ici le mois de juin à cause de leurs boulots, je leur ai ordonné de rentrer tout de suite », soutient-elle.

 

Alors que certains doutent encore sur la complicité de certains commerçants et les receveurs de bus avec les malfaiteurs, la Police la confirme. Elle met en garde les citoyens sur le danger que cette autre forme d’insécurité qui inquiète les habitants de la Capitale, laisse présager. A commencer par les transactions au marché. Souvent, la vente échoue au dernier moment, et malgré le marchandage entre commerçant et acheteur.

 

Du jamais vu. De longues files d’attente depuis le portail du gymnase d’Ankatso jusqu’au bâtiment des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (STICOM) le premier jour. Des milliers d’étudiants se sont attroupés tout au long d’une journée, sans parler de l’arrêt de la distribution des bourses durant plus d’une heure et à deux reprises malgré l’attente. Ou encore, les étudiants qui ont été contraints de dormir sur place, par terre dans le gymnase, ainsi que ceux qui sont arrivés à deux heures du matin. Le pire aussi a été d’apprendre de quelques étudiants qu’aucun montant n’a été versé à leurs noms, et cela après des heures, débout sous le soleil. Ce sont les mauvaises surprises qui ont attendu les étudiants venus percevoir leurs bourses d’études au cours des deux premiers jours à l’université d’Antananarivo.

 

Installé au sein de la Polyclinique d’Ilafy. Un centre de formation à la chirurgie de la cataracte, à l’ère de l’innovation technologique, sera prochainement mis en place à Madagascar. Cet établissement se démarquera par l’utilisation d’un simulateur de chirurgie « high tech ». Il s’agit d’un matériel de technologie de pointe, pouvant assurer des soins de qualité grâce aux précisions et aux corrections immédiates dont il peut fournir. D’ailleurs, ces simulateurs de chirurgie « high tech » proviennent de New York, aux Etats-Unis.

Vaine interpellation

Publié le mardi, 23 mars 2021

Du calme Monsieur l'ex ! Entendons-nous bien, vous n'êtes plus qu'un simple citoyen. Un Malagasy lambda au sein du commun des mortels. Le supposé statut de chef de l'opposition que vous prétendiez l'être ne vous permet pas de toutes les manières d'agir au nom du pays ou du peuple malagasy. Si au moins vous êtes parlementaire, vous pourriez parler au nom de vos électeurs. Mais vous n'êtes qu'un simple activiste politique qui ne représente personne et qui parle pour ne rien dire !

 

L’Institut national des statistiques (INSTAT) a publié un rapport sur l’inflation pour le mois de janvier. Comparée au mois de janvier de l’année dernière, la hausse du prix des médicaments est plus importante par rapport aux Produits de première nécessité (PPN). « Pour les PPN en général, les prix ont varié de 5,0% en janvier 2021 comparés à janvier 2020, et déjà les hausses observées depuis ce début d’année montre un rythme de 1,8% pour un mois. La rubrique santé tels les médicaments et services médicaux ainsi que le tabac et les boissons alcoolisées ont affiché une hausse importante soit près de 9% pendant cette période. Cependant, leur poids dans le panier de consommation reste moindre et ainsi aussi leur influence sur l’inflation en général », note le communiqué.

 

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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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