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La bataille à laquelle se livrent le Groupement des Télécommunications de Madagascar (GTM) et l’Autorité de Régulation des Technologies de Communication (ARTEC) se poursuit. Tout à commencé après l’intervention d’un représentant de l’ARTEC devant les députés durant laquelle « il n’aurait pas défendu les membres du groupement d’un côté et a donné des chiffres erronés de l’autre », selon les trois directeurs généraux des opérateurs, à savoir Airtel, Orange et Telma. Ces derniers ont uni leurs voix, un fait rarissime, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de dénonciations calomnieuses de la part de l’ARTEC.
Les lettres échangées entre ces deux parties sont loin d’être cordiales. Elles prouvent que la guerre est bien déclarée entre elles, censées pourtant collaborer. Le GTM accuse l’ARTEC de fournir des chiffres non actualisés par ses soins aux parlementaires et dirigeants du pays. « L’ARTEC reçoit régulièrement de la part des opérateurs les données et informations les concernant. Elle est ainsi en mesure de communiquer des données réelles et actualisées, au moins pour 2020, relatives à la couverture en réseau…. », tonnent les trois directeurs généraux qui regrettent que « les chiffres ainsi publiés ne soient pas actualisés régulièrement et que l’ARTEC s’appuie en 2021 sur l’exercice 2019 ».
L’ARTEC, de son côté, se dit étonnée que le GTM n’a pas fait cette remarque alors que ces chiffres ont été publiés sur son site web depuis le mois de juin 2020.
Concernant le déploiement du réseau, tant souhaité par les parlementaires et source également de leur récrimination envers le Groupement des Télécommunications de Madagascar, ce dernier pointe de doigt une fois de plus l’ARTEC par son inaction, son blocage et son iniquité dans le traitement des opérateurs.
Ces derniers, dans la foulée, saluent la création par les parlementaires d’une commission d’enquête. « Nous espérons que la mise en place de cette enquête parlementaire permettra de mettre la lumière sur toute la gestion actuelle du secteur par l’ARTEC et les autorités de tutelle », souhaite le Groupement des Télécommunications de Madagascar…
La Rédaction





Le député Velontsara Paul Bert dénonce l’existence d’une campagne de dénigrement contre les efforts menés par les responsables dans la lutte contre l’insécurité dans la Région de la Sofia. Les auteurs de cette campagne soutiennent l’incapacité des autorités et des élus locaux à mettre un cran d’arrêt à l’insécurité grandissante dont est la proie toute la Région de la Sofia. Visant à décrédibiliser les responsables locaux aux yeux des dirigeants étatiques et de la population, ces fausses informations véhiculées, selon lui, par « des politiciens » ont en tout cas été balayées d’un revers de la main par l’élu du District de Port-Bergé, au cours d’une interview en fin de semaine dernière. L’ancien sénateur de préciser qu’uniquement 3 à 4 Communes dans le District d’Antsohihy, l’un des 7 Districts de la Région Sofia, sont actuellement en proie à une insécurité sévère. Une insécurité imputable notamment et en grande partie aux hommes de Jerson, un chef de dahalo sévissant dans la Région depuis plusieurs dizaines d’années.
Le président du groupement parlementaire Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina à l’Assemblée nationale dit par ailleurs que d’importants efforts sont menés par les autorités locales pour rétablir la situation dans la Région. Suite à des consultations populaires, des opérations de ratissage ont notamment été menées dans plusieurs Communes de la Région et des « Dina » ont été mis en place. Des opérations ponctuées de succès. Selon le membre de la Chambre basse du Parlement, depuis le début des opérations, près d’un millier de têtes de zébus ont été rendus à leurs propriétaires, les vols de bovidés et les cas de vindicte populaire ont significativement diminué. Le frère du dénommé Jerison aurait été interpellé par les Forces de l’ordre tandis que la traque de ce chef de bandits se poursuit.
La Rédaction


« Dans le cadre de la sollicitude du Roi Mohammed VI qui a toujours entouré les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, et de l’attention royale permanente à la continuité de leur attachement à la mère patrie, le Roi a bien voulu donner ses Instructions aux autorités compétentes et à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport, afin d’œuvrer à la facilitation de leur retour au pays à des prix abordables.
Dans ce cadre, le Roi a ordonné à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport aérien, en particulier la compagnie Royal Air Maroc, ainsi qu'aux différents acteurs du transport maritime, de veiller à pratiquer des prix raisonnables qui soient à la portée de tous, ainsi que d’assurer un nombre suffisant de rotations, afin de permettre aux familles marocaines à l’étranger de rentrer au pays et renouer avec leurs familles et proches, particulièrement dans le contexte de la pandémie de la Covid-19.
De même, le Roi a exhorté tous les opérateurs du tourisme, aussi bien dans le domaine du transport que de l’hôtellerie, à prendre les dispositions nécessaires afin d’accueillir les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger dans les meilleures conditions et aux meilleurs prix ».

Malgré la crise sanitaire, l’association Pachamama tient bon la barre avec ses 350 enfants défavorisés du nord de la Capitale, qui sont éduqués et entraînés au centre RCTS (rugby club tanora Soavimasoandro).

 

Que représente Madagascar pour toi spécialement ?

Madagascar représente mes racines, la source de ma force personnelle et spirituelle avec ses paysages magnifiques et reposants, sources de repos. Ce pays représente également mes inspirations musicales grâce à sa richesse culturelle et la collaboration de quelques membres de ma famille qui sont des musiciens.

Voyages-tu souvent à Madagascar ? Et pourquoi ? Raconte un peu l’origine de tes parents et depuis quand tu vis en France.

Je suis née en France. Mais depuis l’âge de 3 ans, j’allais très souvent à Madagascar avec mes parents pour y visiter le reste de ma grande famille. Malheureusement, depuis 2011, je n’avais plus la possibilité d’y retourner car je partais aux Etats-Unis pour y poursuivre mes études. Et en 2015, à la fin de mes études, je suis revenue en France. Et ensuite, il y a eu la Covid-19.  Mais j’en garde de très bons souvenirs : la majorité de ma famille habite à Mahajanga et Befandriana où mes parents ont grandi, et d’autres vivent à Tana.

Parles-tu malagasy ?

Je parle un peu le malagasy, mais pas assez bien pour faire une longue conversation. Par contre, je comprends très bien notre langue car ma mère me parlait en malagasy à la maison. D’ailleurs, vu de l’extérieur, nos conversations devaient être assez drôles car elle me parlait en malagasy et je lui répondais en français.

As-tu déjà écrit ou chanté en malagasy ? Sinon, envisages-tu d’écrire ou de chanter en notre langue ?

J’ai fait partie du groupe de Gospel « Antsan’i Kristy ». Donc, je chantais tout le temps en malagasy et j’aimais beaucoup ça. Je n’ai pas encore écrit de chanson entièrement en malagasy. Par contre, j’emploie très souvent des mots malagasy dans mes chansons françaises ou anglaises.

Projettes-tu de collaborer avec un artiste implanté à Madagascar ?

Je n’ai pas encore de projet de collaboration avec un artiste implanté à Madagascar pour l’instant. Mais si je devais le faire un jour, j’aimerais bien faire un duo avec Denise car je me retrouve un peu dans son univers.

Quelle place tient la musique malagasy dans ton univers musical ?

La musique malagasy m’inspire beaucoup, notamment le « salegy », les jeux de guitare ou les instruments

traditionnels comme le « valiha ». J’apprécie beaucoup les sons et les énergies que notre musique exprime. J’aimerais tellement pouvoir faire découvrir cette musique au monde entier.

Tu as pris un nom de scène, un nom malagasy, quelle signification a-t-elle pour toi ?

« Vao » signifie « nouveau, nouvelle ». Pour moi, cela symbolise ma volonté d’apporter quelque chose de différent partout où je vais. S’il y a du chagrin quelque part, j’y apporterai de nouvel espoir à travers ma musique. C’est aussi une manière d’affirmer mon désir de représenter mes origines grâce à mes chansons et ma musique.

Comment vois-tu l’avenir de la musique malagasy ?

Je pense que la musique malagasy est hyper riche et je pense qu’elle devrait encore être diffusée davantage. En ce moment, la musique afro est partout. Peut-être, ce serait également le moment pour la musique malagasy de marquer son arrivée.

Propos recueillis par la Rédaction

 

Qui est Vao ?

Cette chanteuse d’origine malagasy a grandi dans une famille qui adore chanter. Selon ses confidences, ses premières scènes remontent à l'âge de 8ans, dans une chorale de son église. Depuis, la musique ne la quittait plus. Et parallèlement à ses études de droit, de marketing, de commerce international aux Etats-Unis, la musique n’était pas bien loin.

En décembre 2019, durant la grève des transports, elle a choisi d’exprimer ses frustrations à travers une parodie de chansons de Noël dont le tube « All I want for Christmas » de Mariah Carey qui a fait le buzz. La vidéo a été partagée et diffusée par des médias nationaux et internationaux, ayant créé plus de 175 000 vues sur YouTube, et près d’un million de vues cumulées sur tous les réseaux sociaux. Cette vidéo lui a permis de se révéler au grand public. Sitôt après, elle fut l'invitée de nombreux médias nationaux (BFM, CNews, France O, LCI,...). Grâce à toutes ses interviews et articles, son audience a beaucoup augmenté, notamment sur Tiktok (près de 40K followers maintenant). Elle se consacre désormais à la musique et a même à présent un nom d'artiste : « Vao ».

Aujourd’hui, elle a déjà pu sortir son tout premier morceau intitulé « Good life ». Il s’agit d’une chanson qui véhicule l’esprit de bonne humeur et de fête. Dans ses projets, elle avait inscrit notamment la sortie d’un  « Electronic project » (équivalent d’un mini-album composé de 4 à 5 chansons) en mars dernier. Aux dernières nouvelles, l’artiste est en train de concocter une nouvelle chanson et sortira bientôt un clip !

Le sang a giclé à Ankasina, vers 2h du matin samedi dernier ! Sur le bitume, le corps sans vie d’un bandit gisait dans une mare de sang, et l’arme de poing qu’il a utilisée contre la Police, trônait non loin de là. Il avait été éliminé par les hommes du service antigang (SAG) de la Police tandis qu’un deuxième suspect fut capturé vivant. Par ailleurs, les troisième et quatrième larrons ont réussi à échapper au SAG.  

La date de péremption du premier lot de 250 000 doses du vaccin Covidshield, arrivé sur le territoire malagasy vers le début du mois de mai dernier, sera le 17 juin. La population n'a plus que cette semaine pour se faire administrer la première dose entrant dans le cadre de la première phase de vaccination anti-Covid-19.

Ruée vers les nouveautés. Bon nombre de parents ont commencé à acheter des jouets et accessoires pour leurs enfants depuis le début juin, dédié mois de l’enfance mais aussi période de célébration de la fête de l’Indépendance. Les jouets explosifs et les feux d’artifice ainsi que les produits lumineux, à commencer par les lasers jusqu’aux bracelets et tennis Led sont les plus prisés depuis ces 2 dernières semaines, à en croire les marchands.

Un signal fort !

Publié le dimanche, 13 juin 2021

Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry a rendu visite la Commune rurale d’Ivato ce jeudi 10 juin. Un passage éclair mais très lourd en symbole ! C’est la première fois dans les annales de la République qu’un Président a bien voulu courber l’échine et descendre pour rendre visite une Commune rurale fief de l’opposition. Le premier magistrat de ladite Commune appartient au parti très engagé au camp d’en face.

Une industrie pour chaque District. C’est en ce sens que se poursuit le projet ODOF ou « One District One Factory », initié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), lors de sa descente dans le District de Mananjary, Région de Vatovavy-Fitovinany, vendredi dernier, en continuité de celles réalisées dans les Régions d’Ihorombe et de Boeny.

 

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Editorial

  • La rentrée
    Les élèves des établissements scolaires publics reprennent le chemin de l’école ce lundi 8 septembre. Tandis que les établissements scolaires privés et confessionnels ont pris une avance, en début du mois de septembre. Toujours pour les établissements publics, la rentrée de lundi, début des cours effectifs, a été précédée de deux types de rentrée. D’abord, la rentrée administrative, lundi 25 septembre, et les parents sont les premiers à rejoindre les établissements de leurs enfants pour effectuer la réinscription ou la nouvelle inscription. Pour le premier cas, on se présente à l’école pour confirmer la réinscription de leurs enfants pour l’année scolaire nouvelle, 2025 – 2026 en payant la somme due. C’est très important. Cela leur permet d’avoir un tableau réel de la situation des effectifs des élèves pour l’année en cours. Pour le second cas, les élèves ayant réussi les examens officiels, l’entrée en sixième et celle en seconde, confirment…

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