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La finale de Miss World se tiendra mercredi à Porto Rico. Notre candidate, Nellie Anjaratiana, aura la tâche de défendre les couleurs de la Grande île.
Notre reine de beauté garde la tête haute. La belle Nellie Anjaratiana vient de déposer ses valises samedi dernier à Porto Rico. Sélectionnée dans le top 40 parmi les 97 candidates pour la grande finale qui se tiendra mercredi, notre candidate se dit être prête pour défendre et porter haut l’étendard de Madagascar dans ce concours de beauté. « Je suis confiante pour la suite des évènements. Chaque concurrente à ses atouts et sa propre identité. Mais oui ! On a la chance d’arriver au sommet. J’ai confiance en ma prochaine réussite mais tout dépend de Dieu », explique la belle. Notre candidate est donc bien décidée à ne pas laisser ce prestigieux titre lui échapper. Concernant les votes, Nellie Anjaratiana encourage les Malagasy à la soutenir en visitant le site web de Miss World « www.missworld.com/2021/madagascar/nellie-anjaratiana ». Notre candidate est tellement fière de défendre la couleur de Madagascar et remercie déjà tout le public et les organisateurs de lui avoir offert cette chance exceptionnelle. « Quel que soit les résultats, je voudrais déjà vous adresser mes remerciements. Merci pour votre soutien, merci à ma famille et merci à l’organisation Miss Monde de m’avoir donné cette chance incroyable », se réjouit la jeune fille de 25 ans.

Digne
A noter que récemment, Nellie Anjaratiana s’est hissée dans le top 10 du challenge « Beauty with a purpose », traduit littéralement par « Une beauté avec un but ».  Cette catégorie met en avant les projets caritatifs des candidates. Impatiente à l’idée de porter haut le nom de Madagascar sur la scène internationale, Nellie garde la tête haute et reste confiante pour la suite du concours. Cette belle créature native de la Commune de Port-Bergé a toutes les chances d’être couronnée. Agée de 25 ans, elle possède tous les attributs nécessaires pour concourir avec les plus belles femmes du monde dont elle fait désormais partie. Nellie Anjaratiana est la troisième miss Madagascar à participer au concours de Miss Monde, après Felana (2017) et Miantsa (2018). La chance sourira-t-elle à Madagascar lors de cette nouvelle édition 2022 ? La réponse se trouve entre les mains de la belle brune Nellie Anjaratiana. Rendez-vous donc à la grande finale qui se tiendra mercredi prochain.
Sitraka Rakotobe


L’affaire concernant la mort probablement par homicide de Tahiana Rajaonavah, ce jeune père de famille de 31 ans résidant en France, a été déférée vendredi dernier au Parquet d’Anosy. Le déferrement des concernés n’a pris fin que vers 20h ce vendredi-là. Sur les quatre personnes impliquées sinon soupçonnées du meurtre de Tahiana, 2 avaient été finalement placées sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora, selon une source auprès de la Gendarmerie nationale. Il s’agit des deux beaux-frères de la victime. En revanche, les deux autres suspects, entre autres le beau-père de Tahiana ainsi qu’un cousin de sa femme, ont bénéficié d’une liberté provisoire, précisément ont été placés sous contrôle judiciaire.
Parallèlement, une autre source avance toutefois que le nombre des personnes, qui avaient dû être déférées dans le cadre de l’enquête sur cette triste affaire le vendredi dernier, est 5. Et que trois auraient été placées en détention provisoire si deux autres ont été provisoirement relâchées.
Malgré donc ce récent développement, la vérité sur la vraie cause de la mort du jeune chef de famille n’est pas encore pour demain.
D’après un élément, encore officieux de l’information, l’assassinat présumé de la victime aurait été motivé par des tensions au sein même des deux familles. Celle de son épouse aurait donc emprunté de l’argent auprès de Tahiana dont la vie s’est nettement améliorée après son exil en France. Bien entendu, tout cela n’est encore présenté que comme une hypothèse. Mais il s’avérerait par la suite que les proches de l’épouse de Tahiana n’auraient pas été en mesure de rembourser leurs dettes. Faute de quoi, ils lui auraient dû céder une parcelle de terrain familial au bénéfice de leur créancier. Et c’est qui aurait été à l’origine de cette tension, qui faisait ainsi s’entre-déchirer, entre d’une part la famille de sa femme, et d’autre-part Tahiana lui-même. Tout cela laisse donc supposer que le camp de son épouse, qui est restée en France malgré ce qui était arrivé à son mari, lui aurait réglé définitivement son compte à ce dernier, profitant de sa récente visite, sinon de ses vacances qu’il a passées dans la Grande-île, en février dernier.
Tout cet imbroglio laisse penser que la balle est dans le camp de la femme de Tahiana. Or, c’est là que le bât blesse. Aucun moyen d’arracher à la dame le moindre renseignement, cette dernière étant restée en France. A propos, son attitude nourrit de plus en plus le soupçon à son égard, comme nous l’avons d’ailleurs rapporté dans l’une de nos précédentes publications.
Tahiana était venu au pays pour passer ses vacances en février dernier. Alors que la date de leur retour, sa famille et lui en Hexagone, s’approchait, le chef de famille a disparu complètement du circuit le 19 février dernier. A cette date- là, il allait se rendre à un rendez-vous dont on ignore avec qui. Depuis, il ne donna plus aucun signe de vie. Entre-temps, sa femme a décidé de regagner la France avec leurs enfants.  Une semaine plus tard, les restes réduits à l’état de squelette du père de famille furent repérés dans un terrain vague à Amborompotsy -Talatamaty.
Franck R.



Opportunité à saisir. Depuis le 2 janvier 2022, l’Ethiopie a été exclue de l’AGOA, et 80% des entreprises textiles éthiopiennes ont fermé. D’une part, cette situation fait moins de concurrence pour la Grande île, et d’autre part, elle représente une opportunité particulière car les entrepreneurs qui avaient investi en Ethiopie pourront venir s’implanter à Madagascar et fournir de nombreux emplois pour la population. Dans ce contexte, l’Organisation internationale du travail, représentée par son directeur du bureau de pays Coffi Agossou, qui est en visite dans la Grande île a constaté que la main-d’œuvre malagasy est une main- d’œuvre de qualité supérieure. Cependant, bien supérieure à celle du Bengladesh selon l’OIT, la main- d’œuvre malagasy est encore catégorisée de main- d’œuvre abondante et bon marché comme c’est le cas actuellement et mérite ainsi d’être rémunérée à sa juste valeur.

Justement, dans l’objectif d’améliorer la qualité de la main- d’œuvre malagasy, l’OIT présente plusieurs projets dont celui du « Better work » (meilleur travail), pour appuyer Madagascar à augmenter sa compétitivité et sa productivité dans le secteur textile. L’objectif est d’impulser l’image du made in Madagascar, pour que les grandes marques et les grands pays s’approvisionnent sur la Grande île. Certaines qualités personnelles (soft skills) telles que l’éducation civique, devraient être intégrées dans le curriculum des formations professionnelles. Il est également primordial de déterminer ce qui bloque la compétitivité, car il se pourrait qu’un petit module complémentaire suffise de défaire ce blocage. L’OIT peut former ces modules.

Ainsi, dans ce contexte, l’OIT sollicite de la part de l’Etat qu’une requête officielle précisant que Madagascar a besoin du projet « Better work »soit formulée et signée, que Madagascar soit promu en tant qu’acteur principal dans le domaine textile pour faciliter les accords avec l’AGOA, l’UE, et les futurs autres accords. De cette manière, l’OIT pourra ensuite assister le pays dans la relance post-Covid du domaine textile, en incluant le travail décent, en aidant à l’élaboration d’une stratégie bien ficelée et à la mise en œuvre de cette dernière. Pour rappel, depuis le mois de mars 2020, l’industrie du textile à Madagascar était au plus mal à cause de la pandémie de coronavirus.

En effet, la production a considérablement diminué, approximativement de 20 à 50% selon l’entreprise et sa filière.Toutefois, cette situation tend à se renverser car le redémarrage économique à l’échelle mondiale commence à se faire ressentir. La consommation a ainsi repris avec ce redémarrage économique, principalement dans les pays comme les Etats-Unis ou encore ceux de l’Europe.Le textile et l’habillement contribuent effectivement à hauteur de 19,35% au PIB (Produit intérieur brut) du pays. Ce secteur espère ainsi retrouver son dynamisme du passé. En 2019, d’après les statistiques publiées par la Banque centrale de Madagascar, les exportations de produits textiles ont atteint 522 millions de dollars, avec une hausse de 13 millions de dollars en comparaison à 2018.





Des traitements gratuits. Les personnes séropositives au VIH-Sida ainsi que les malades du paludisme et de la tuberculose bénéficient d’une prise en charge médicamenteuse gratuite. Pour la première maladie, 9 075 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) suivent un traitement à vie, en prenant un comprimé par jour. Les tests de diagnostic rapide et le traitement du paludisme se font aussi gratuitement. Il en est de même pour les mois de traitement de la tuberculose. En général, ces traitements gratuits ont permis d’améliorer la situation, avec moins de décès et de complications, sauf pour les patients perdus de vue. Mais le taux de prévalence a de nouveau augmenté depuis la pandémie de Covid-19, non seulement à Madagascar mais au niveau mondial. « La Covid-19 est en train d’inverser de nombreux progrès durement acquis dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Si elle n’est pas examinée de manière efficace et urgente, cette situation aura des répercussions profondes, néfastes et durables... », confirme le Rapport de 2021 sur les résultats du Fonds mondial. Cette organisation internationale se focalise sur la lutte contre les 3 maladies citées en sus, à travers des investissements et la mobilisation des acteurs dans une centaine de pays.

Un besoin de 19 milliards de dollars
« De nombreuses vies ont pu être sauvées grâce à l’appui du Fonds mondial. Cette organisation prend en charge les médicaments pour le traitement du VIH-Sida, du paludisme et de la tuberculose. Son financement a également permis de distribuer des millions de moustiquaires à Madagascar, l’année dernière », avance le Dr Jean Claude Rakotomalala, directeur national de la Coalition malagasy pour le renforcement du système de santé (COMARESS). Cette plateforme de la société civile œuvrant dans le domaine de la santé sollicite l’engagement des pays donateurs et plus de financement de contrepartie des pays bénéficiaires. La contribution de Madagascar pour le Fonds mondial s’élève à un million de dollars pour 3 ans, annoncée à Lyon (France) lors de la 6ème conférence pour la reconstitution de cette organisation internationale. Une somme de 14 milliards de dollars a pu être collectée à l’occasion. La 7ème reconstitution se fera cette année, convoquée par le Président des Etats-Unis, Joe Biden. Cette fois-ci, le besoin s’élève à 19 milliards de dollars afin que les efforts dans la lutte contre ces trois maladies s’enchaînent, au lieu de régresser face aux effets de la Covid-19.
Patricia Ramavonirina


La une du 12 mars 2022

Publié le vendredi, 11 mars 2022



Concurrence et innovation. Pour une grande première, la Radio nationale malagasy (RNM) s’est dotée d’un studio entièrement dédié à la rédaction, dans le cadre de son 90ème anniversaire. Après le studio « Vahandanitra », l’inauguration d’un autre studio de la rédaction a été réalisée hier par la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo. Ce nouveau studio porte le nom de la célèbre journaliste et présentatrice, Solo Ramarolahy, décédée en 2019. Elle avait intégré la radio en 1982. Elle présentait le journal en version française à la chaîne I le midi, et celui en version anglaise à la chaîne II le soir. Cette grande dame du journal radiophonique s’est fait remarquer par son habilité à traduire en français et en anglais, en quelques minutes, le journal en version malagasy avant sa diffusion. Elle a consacré 35 années de sa vie au sein de la station nationale.
« Elle reste vivante parmi nous ». Tels ont été les propos de sa sœur cadette, en voyant le nouveau studio de la rédaction, en mémoire de son aînée Solo Ramarolahy. « Nous devons marquer d’une pierre blanche ces 90 ans de la RNM. Cette année, pour que le journal de la station nationale puisse répondre aux attentes de tous les auditeurs, nous devons apporter cette innovation parmi tant d’autres qui ont déjà été réalisées durant une année. La RNM doit se bonifier avec le temps en suivant le rythme de l’innovation et de la concurrence », a conclu le numéro Un du MCC.
E.F.





« Les enjeux des droits des consommateurs face à la transition numérique ». C’est la thématique qui sera abordée pour le 15 mars prochain, jour de la célébration de la Journée mondiale des droits des consommateurs (JMDC). Des discussions autour de l’impact de l’ère numérique sur les consommateurs seront au programme, avec la participation de l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) et la Commission de supervision bancaire et financière (CSBF). L’utilisation de la technologie est devenue le quotidien des consommateurs et il est normal de s’assurer que les droits des consommateurs soient respectés.

Effectivement, le commerce via les moyens numériques prend de plus en plus d’ampleur présentement, alors que la législation régissant les commerces sur Internet n’est pas encore d’actualité dans le pays. Pourtant, étonnamment, Madagascar possède un arsenal de lois assez complet encadrant le commerce électronique en particulier, et les activités numériques en général, à l’instar de la loi n° 2014-024 sur les transactions électroniques parmi tant d’autres.

Longtemps considéré comme un marché libéral et sans structure, le commerce en ligne est en pleine ébullition. A ce sujet, on peut citer l’initiative des séances de formation en ligne sur les aspects juridiques du commerce électronique, réalisée il y a quelques années par le ministère du Commerce, en collaboration avec le ministère de la Justice et le Comité de pilotage pour le développement du commerce électronique (CPDCE) à Madagascar. Ceci dans le but de mettre en place ce cadre juridique. Dans tous les cas, Madagascar possède bel et bien des lois qui protègent la vie privée des consommateurs et les transactions électroniques et qui condamnent la cybercriminalité.

Ainsi, de la mère de famille qui s’aventure dans les petites activités de vente en ligne sur les réseaux sociaux jusqu’aux systèmes d’inclusion financière à partir de la bancarisation en ligne, tous les niveaux existant dans l’e-commerce devraient être des sujets à un balisage juridique afin de renforcer le concept de la protection des consommateurs. Ainsi, les associations œuvrant dans leur protection préconisent le recours à l’utilisation des outils technologiques pour revendiquer leurs droits. Cependant, avec ses milliers de membres, l’association des défenseurs des droits des consommateurs ne pèse pas assez pour constituer une force de proposition et de répression. Par conséquent, les actions des associations de protection de consommateurs existantes se limitent à des actions médiatiques, des pourparlers, des lobbyings et négociations auprès des sociétés commerciales, ainsi qu’auprès d’autres entités ministérielles pour faire connaître les droits et les revendications des consommateurs.

Quid de l’évaluation !

Publié le vendredi, 11 mars 2022

Coup de tonnerre lors du Conseil des ministres du 9 mars (probablement le dernier pour la version actuelle), le Chef de l’Etat annonça aux premiers concernés la décision qu’il a prise conformément au prescrit de la Constitution à savoir procéder au remaniement du Gouvernement et cela au terme d’une évaluation des membres dudit Gouvernement. Selon l’Art. 54 de la Constitution, le Président de la République nomme le Premier ministre et met fin à sa fonction. Il nomme les ministres et met fin à leur fonction.
L’évaluation se fera ou déjà faite en tandem des deux chefs de l’Exécutif. Jusque-là, c’est tout ce que l’on sait de la dite « évaluation ». On ignore, dans la pratique, de quelle manière cette évaluation s’exécutera. Quid de l’évaluation !
Dans tous les cas de figure, il existe un minimum  de paramètres ou de critères en fonction de quoi les membres de l’Exécutif devront se soumettre afin de pouvoir apprécier leur valeur respective dans l’exercice de leurs fonctions.
Critère de compétence intellectuelle et technique. La maîtrise intellectuelle et technique du domaine d’activité où l’on est nommé et que l’on a accepté librement d’assumer les responsabilités est une condition sine qua non de la réussite. L’évaluateur teste de quels résultats le ou la ministre a-t-il ou elle donné ?
Le paramètre expérience. Les expériences professionnelles acquises pèseront dans l’exécution des travaux requis. L’examinateur doit être en présence des actes pertinents contribuant au redressement du pays.
Le respect de la cohésion et de la solidarité gouvernementale. Un critère majeur à ne pas sous-estimer et à respecter rigoureusement. L’évaluateur jugera comment chaque membre du Gouvernement s’est comporté dans le sens du respect de l’unité de l’équipe. Il est inadmissible qu’un membre de l’équipe gouvernementale puisse mettre à mal publiquement la cohésion et la solidarité. Des écarts de conduite, verbaux ou de comportement, de ce genre s’avèrent inadmissibles. Durant le dernier Conseil du mercredi, une information, de source sûre, fait état d’un ministre qui aurait  demandé « pardon », en plein Conseil des ministres, à cause de son comportement politiquement incorrect.
Critère moral. C’est un paramètre plutôt relatif sinon subjectif pour certains. Cependant, il faut bien qu’on admette la présence des balises morales. Les écarts de conduite en termes de liaisons dangereuses au sein d’un régime nuisent à l’image des tenants du pouvoir. Sous d’autres cieux, dans les pays riches, en premier lieu aux Etats-Unis, les prétendants au pouvoir doivent faire patte blanche. Un futur locataire de la Maison Blanche ayant des antécédents douteux n’aura aucune chance de passer à moins qu’il soit lavé de tout soupçon !
Quid donc de l’évaluation ! On croit savoir que les deux têtes de l’Exécutif veillent au grain de cet « examen de passage ».
Ndrianaivo


Une panique généralisée dans le quartier de Lazaret, Antsiranana. Depuis la nuit du mardi à mercredi dernier, une sorte de tremblement de terre a réveillé les habitants. En effet, la terre a présenté des fissures. 145 personnes ont dû être déplacées, plusieurs cases d’habitations sont totalement détruites tandis que d’autres ont présenté des fissures. A l’issue d’une descente effectuée dans le quartier Lazaret Nord, les techniciens ont avancé un glissement de terrain. « Le quartier se repose sur un terrain argileux. Après le passage des pluies abondantes dans notre Région, le sol argileux est saturé d’eau, causant un glissement de terrain. Ce phénomène pourrait se reproduire s’il y a encore une forte pluie ou lors du retrait du sol en période sèche », soutient le ministère des Travaux publics.
Une étude approfondie du sol a été recommandée afin de bien définir la superficie de l’instabilité du sol. Ainsi, un phénomène tectonique n’est pas à négliger. Malgré le fait que le phénomène n’ait pas encore cessé, la situation est encore sous contrôle. Aucun blessé ni décès n’est à déplorer pour l’instant. Le Gouvernorat de la Région de Diana ainsi que la Préfecture ont procédé à une évacuation de la population du quartier Lazaret Nord, ceci afin de délimiter le glissement de terrain. Selon une information émanant de la Direction régionale des travaux publics de cette localité, il s’agit d’un périmètre non constructible. L’entrée dans ce quartier est encore interdit jusqu’à nouvel ordre.
Le retrait ou gonflement de l’argile est lié aux variations de la teneur en eau des terrains argileux. Ceux-ci se gonflent avec l’humidité et se rétractent avec la sécheresse. Ces variations de volume induisent des tassements plus ou moins uniformes et dont l’amplitude varie suivant la configuration et l’ampleur du phénomène. Ce dernier se manifeste par des tassements différentiels provoquant des dommages dans les constructions si les fondations et la structure ne sont pas assez rigides. Ces dommages peuvent prendre plusieurs formes dont les fissurations en façade ou le décollement entre éléments jointifs.
Anatra R.



Le Secrétaire national du parti Tanora Malagasy Vonona (TGV) Hery Rasoamaromaka appelle à éviter de mettre en avant les questions ethniques ou régionales à l’approche du prochain remaniement au sein du Gouvernement. Il appelle, par ailleurs, les prochains nouveaux membres du Gouvernement à faire preuve de solidarité et de dynamisme. Le gouverneur de la Région Analamanga s’exprimait ainsi au cours d’une rencontre avec les gens des médias hier à Ivandry. L’occasion pour ce membre du bureau national du parti fondé par l’actuel Chef de l’Etat de parler du remaniement.
A l’entendre, les ministres qui ne seront pas reconduits ne sont pas forcément incompétents. « Certains ont peut-être juste perdu leur concentration, tandis que d’autres manquent peut-être de réactivité, alors que le temps restant ne permet pas de prendre son temps », estime-t-il.
Réagissant par ailleurs aux questions ethniques et régionales qui ressurgissent ces dernières 48 heures depuis l’annonce d’un remaniement, le conférencier soutient le droit de chacun de soutenir une personnalité. En revanche, pour le gouverneur, « l’évocation de critères ethniques ne doit plus avoir cours à Madagascar ».
Le SN du TGV estime également que les ministres formant le prochain Gouvernement doivent faire preuve de solidarité et de cohésion, d’un sens de la communication, et d’un dynamisme. « Les ministres nommés doivent aider à avancer vers le développement et le redressement du pays », affirme le patron du gouvernorat d’Analamanga. Les ministres n’auront pas droit à une période d’essai, dit-il, demandant ainsi aux ministres de donner leur maximum. Pour le gouverneur, reprenant les directives présidentielles, les ministres doivent faire beaucoup de descente sur le terrain et non rester dans leurs bureaux.
Les scandales sont inévitables dans une Administration, indique en outre Hery Rasoamaromaka, parlant ainsi de la succession d’évènements dernièrement ayant émaillé la vie du Gouvernement. « Certaines personnes se nourrissent de ces scandales », rappelle le gouverneur insistant ainsi sur la nécessité de discuter pour les membres du Gouvernement. Pour lui, la polémique récente entre deux ministres découle en effet d’un « problème de communication ».
Recueillis par L.A.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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