Henri Ratsimbazafy, un grand chanteur que le public adore, est toujours réceptif dans tous ses spectacles, comme c’était le cas dimanche dernier au CCEsca. D’ailleurs, son amour du chant l’a fait tenir depuis de nombreuses années. Il est sûrement le plus vieux chanteur malagasy toujours en activité. Pourtant, de nombreux groupes ou artistes fêtent leurs 40 ou 50 ans de scène, si l’on ne cite que le groupe Lolo sy ny tariny, Feo Gasy, Salomon (Kintana Telo) ou encore Mahaleo. Mais pour le cas d’Henri Ratsimbazafy, on peut dire qu’il est l'un des seuls chanteurs nonagénaires qui continuent à faire rêver les auditeurs en poursuivant leur carrière artistique et en montant encore sur scène. Dear Henry a débuté sa carrière en 1950, mais il a joué la première fois en public dix ans plus tard en tant que chanteur d’orchestre.
De l’ingérence flagrante ! Tel peut – on qualifier la dernière déclaration conjointe faite par les partenaires internationaux et membres du corps diplomatique à Madagascar (Union européenne, Ambassade des Etats – Unis, Ambassade d’Allemagne, Ambassade de France, etc.). Pour rappel, les entités précitées ont exprimé dans ledit communiqué « leur préoccupation face à l’annonce faite par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Justin Tokely, le 31 mars dernier et portant sur la réglementation de toutes manifestations politiques et réunions publiques sur le territoire malagasy. Cette règlementation qui ne s’appliquerait pas, en outre, aux membres de l’Exécutif oblige la tenue des réunions politiques et des manifestations dans un endroit clos, interdisant de ce fait, l’utilisation des lieux publics ».
Vaste coup de filet de la compagnie territoriale de la Gendarmerie de Toamasina dans un bar baptisé Palistone sis dans le quartier de Tanamakoa, parcelle 12/12, hier. Soixante jeunes âgés entre 12 et 17 ans dont des filles y furent alors arrêtés.
En débarquant sur les lieux, les gendarmes ont surpris ces jeunes en train de boire de l’alcool et de fumer également. Pire, l’on soupçonne même que ces boissons alcoolisées contiennent un cocktail susceptible de provoquer une dépendance chez les consommateurs.
Le monde du travail n'a jamais été aussi préoccupant qu'aujourd'hui malgré les efforts et les sensibilisations effectués pour protéger les employés et les enfants. « La situation globale des droits humains se détériore chaque année. Actuellement, on dénombre dans le monde 160 millions d'enfants qui sont déjà dans le milieu du travail », selon l'Organisation des Nations unies (ONU).
Ainsi, les enfants sont parmi les premières victimes de cette détérioration des droits humains. Travaillant comme domestiques dans des foyers malagasy, nombre d'entre eux sont victimes de maltraitance en tout genre. Le viol, les coups et blessures, les tortures par brûlure ou par électrocution, un travail sans rémunération sont les cas les plus évoqués. Parfois, le décès du travailleur fait partie du lot.
Nazra Said Hassani aurait empoché 2,5 à 4 milliards de francs comoriens, soit entre 24 à 38 milliards d’ariary, en entrainant des dizaines de personnes, dont des politiciens et des opérateurs privés de l’île sœur, dans une pyramide de Ponzi.
L’étau se refermant sur elle suite à l’effondrement du système, la jeune femme âgée dans la vingtaine aurait quitté le territoire comorien sous une fausse identité en compagnie de son mari et de leur enfant. Après une escale à Addis-Abeba, son vol l’a amenée à Madagascar. Alors qu’elle se serait de nouveau apprêtée à prendre la poudre d’escampette, la fugitive est arrêtée dans la Grande-île, suite à une collaboration entre les Forces de sécurité des trois pays concernés. Selon les dernières informations, elle a été refoulée mercredi à Addis-Abeba, d’où elle a été rapatriée vers les Comores, où l’attendent de pied ferme de nombreuses personnes qui l’accusent d’escroquerie.
Des cas fréquents mais souvent négligés. Le harcèlement en milieu scolaire se manifeste non seulement à travers des violences physiques, mais également morales et psychologiques et ce, entre les élèves. Les raquettes de gouter, les moqueries à partir des imperfections physiques d’un élève, ses cheveux ou sa couleur de peau, les menaces et intimidations, etc., font partie des cas les plus habituels. Le harcèlement scolaire peut se manifester depuis la petite enfance. « Les enfants harceleurs ne sont pas conscients que ce qu’ils disent sont de la violence et peuvent blesser leurs camarades. Dans de nombreux cas, ils imitent sur ce qu’ils voient à la maison », avance Anjara Rasoanaivo, de l’association Imaso Ivoho. Ainsi, les parents y sont pour quelque chose et ont leur part de responsabilité.
Fêter la résurrection du Christ en toute sérénité. Comme chaque année, une centaine de policiers municipaux seront mobilisés à Antananarivo durant ce week-end pascal. L'objectif étant d'assurer une bonne organisation et la sécurité de la ville afin que les habitants puissent fêtes Pâques paisiblement. Dans le cadre de ce long week-end festif, les jardins publics d'Ambohijatovo et d'Anosy seront ouverts au public. En effet, l'année dernière, la Commune urbaine d'Antananarivo a décidé de fermer ces jardins à cause de la dégradation des infrastructures due à la foule. Mais cette fois-ci, de nouvelles dispositions seront prises. D'ailleurs, les visiteurs sont encouragés à suivre les consignes. Tous les sites touristiques populaires seront fortement surveillés. Et afin d'assurer la propreté des quartiers fortement fréquentés en cette période de fêtes, des toilettes mobiles et poubelles y seront installées.
L’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina, invité sur le plateau d’une chaine de télévision privée, le week-end dernier, fit durant trois heures d’affilée un tour d’horizon des affaires nationales.
Suite aux questions sans équivoque ni détours du journaliste, Rajao passa en revue avec une certaine aisance qui frise l’arrogance la situation générale du pays. L’ancien ministre des Finances du Gouvernement de la transition et ancien Président de la République (2014 – 2019) s’est permis durant l’interview de s’asseoir sur le fauteuil d’un titulaire de chaire mention « donneur de leçon ».
Prioriser les atouts régionaux dans les dialogues public-privé, c’est en ce sens que l’Economic Development Board tient, présentement à Toamasina, la deuxième édition du Business forum régional après celui du Sud il y a trois années de cela. La Région a de nombreuses vocations aussi bien dans le domaine de l’agribusiness, du tourisme que des mines. Par ces quelques jours d’échange, les organisateurs vont chercher de nouvelles pistes de partenariat, identifier les solutions aux problématiques locales pouvant freiner les investissements, tout en canalisant les financements pour les Régions sur des projets de développement. L’évènement sera ainsi une opportunité extraordinaire pour les investisseurs directs étrangers ou le secteur privé malagasy, d’identifier les atouts que recèlent des Régions d’Alaotra-Mangoro, Atsinanana et Analanjirofo.