Dans le contexte du marché du travail actuellement, les jeunes ont de plus en plus des difficultés à trouver d’emploi digne et juste. C’est ainsi que le défi, « un jeune, un travail décent » a été lancé par l’Etat malagasy. Le projet est financé par l’OIT, ONUDI, PNUD, UNFPA et a été discuté lors du forum pour l’emploi et le développement des jeunes », le 5 et 6 mai 2022.
À l’issue de ce forum, plusieurs résolutions ont été adoptées, et ce divisées en 2 volets. Les jeunes attendent la concrétisation de ces résolutions en actions. Pour l’accès des jeunes à un emploi décent et productif, la chaîne de valeur « agricole » va être valorisée dans les formations. Des centres de formation professionnelle en adéquation avec les réalités sur place seront installés dans les 23 Régions. Et les actions menées sur place adaptées aux réalités régionales et locales. Aussi, les jeunes seront sensibilisés à la formation technique et professionnelle. Par ailleurs, la mise en place d’un système d’information d’appui à l’orientation, l’insertion des jeunes sera effective au niveau des collectivités décentralisées.
D’un autre côté, la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes concerne les formations techniques, professionnelles et entrepreneuriales en milieu rural éloigné, lesquelles seront renforcées et prodiguées en malagasy. Les droits d’enregistrement de la création d’entreprise seront gratuits. Un centre d’incubation sera mis en place dans les 23 Régions. L’accès au financement (IMF, venture capital, fonds pour l’entrepreneuriat des jeunes avec un volet dédié aux femmes, PVH) sera grandement facilité. La politique de mise en valeur des produits locaux sera développée.
L’Observatoara Tanora intervient
Faire un suivi de la réalisation de ces résolutions afin qu’elles se concrétisent sur le terrain. Tel est l’objectif fixé par l’Observatoara Tanora. Dans cette optique, les jeunes et les partenaires ont le devoir d’effectuer un contrôle soutenu du projet. Les réalisations, l’avancement, les informations sur le projet feront l’objet d’un rapport effectué chaque trimestre par les jeunes dans les localités cibles afin que les participants et les bénéficiaires d’« un jeune, un emploi décent » ne se découragent pas et croient à l’initiative. La présentation des premiers résultats a été faite le 29 août et continuera chaque trimestre.
Dans le bon déroulement du projet, 5 recommandations ont été avancées par Observatoara Tanora, à savoir le basculement du comité d'organisation en un comité de suivi, la revue des politiques et programmes existants en matière d'emploi et d’entreprenariat, l’établissement d’une convention entre les jeunes, le Gouvernement et le secteur privé pour une vision commune plus adéquate quantitativement (emplois à créer) et qualitativement (travail décent) ainsi que le moyen financier. L'Etat doit prendre en charge les coûts du suivi, de gestion des données et de la diffusion périodique (trimestrielle et annuelle) du rapport et enfin sensibiliser et accompagner les collectivités (23 Régions et 1 696 Communes) à l'élaboration de plan emploi et entreprenariat à leur niveau respectif.
« Le type de sol en Egypte, sableux et désertique, ressemble à celui dans le Sud de Madagascar. Pourtant, ce pays de l’Afrique du Nord développe une culture de la canne à sucre, du sorgho, du riz, des dattes et autres, au point d’exporter ces produits agricoles ». Fidiniavo Ravokatra, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH), l’a constaté lors de sa récente visite en terre égyptienne, du 27 août au 2 septembre dernier.
On est en droit de dire que le sport malagasy, du moins le basketball et le football, retrouve le chemin de la réussite. Le parcours qui reste à faire afin de ravir le graal est encore loin et plein d’embûches mais on peut escompter d’ores et déjà y arriver.
Reprendre du poil de la bête. C’est de cette manière que Roland Ranjatoelina, actuel ministre des Transports et de la Météorologie, décrit l’obligation à la compagnie aérienne nationale de réintégrer le BSP (Billing and Settlement Plan). Le BSP qui peut se traduire par « organisation et régulation des paiements et des facturations » est une filiale de l’Association du transport aérien international (IATA) qui propose ce service à tous ses partenaires agréés, à savoir, les compagnies aériennes, les agences de voyage, les voyagistes et autres revendeurs agréés afin de réguler et d'organiser les transactions financières entre les fournisseurs qui sont les compagnies aériennes et les revendeurs de titres de transport aérien ou tout simplement les billets d'avion. Le BSP collecte de la part des agents de voyage accrédités les montants dus par ces derniers aux compagnies aériennes IATA et les transfère ensuite à ces dernières.
« Les travaux de construction du musée avancent à grand pas », a martelé Francis Alexandre Razafiarison, directeur général de la Culture, lors d’un entretien hier. Il a confirmé que le chantier sur lequel se déroulent les travaux de construction de « Havoria », l'auditorium et musée du patrimoine de l'audiovisuel de Madagascar, lequel s'édifie dans la cour à ciel ouvert de l'Office de la radio et de la télévision de Madagascar (ORTM) situé à Anosy, est en cours de finition.
Une tournée régionale. Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se trouve actuellement aux Seychelles, première étape de sa tournée dans la région indianocéanique. Elle y effectue une visite officielle depuis dimanche jusqu’à ce jour à l’invitation du Président Seychellois, Wavel Ramkalawan.
« Une coïncidence malheureuse », pour les uns. La volonté divine, pour les autres. Telles ont été les réactions à l’annonce du décès de Monseigneur Philippe Ranaivomanana, hier, quelques jours seulement après la Xe édition des Journées mondiales de la jeunesse 2022 qui s’est déroulée dans son diocèse. Un décès dont les circonstances ressemblent à celui de l’évêque de Mahajanga décédé lui aussi quelques jours après les JMJ de 2018 qui se sont déroulées dans son diocèse.
Hier vers 9h du matin, trois bandits ont volé un taxi, une Peugeot 306, qu’ils ont pris à Ankazomanga, ces derniers se comportant comme des clients ordinaires. Mais peu de temps seulement après les faits, les deux bandits qui ont perpétré le forfait ont été arrêtés tandis qu’un troisième larron a réussi à s’échapper.