Le RMDM – Diaspora, branche de l’Opposition au sein du Rodoben’ny malagasy ho amin’ny demokrasia eto Madagasikara (RMDM) à extérieur, s’égare de mal en pis. Les dirigeants, principalement installés en France, dont entre autres Marc Randrianisa dit Marco se radicalisent et constituent l’aile dure du mouvement. De déclaration fracassante en déclaration incendiaire, Marco et consorts s’aventurent dans un terrain miné et dangereux.
Obsolètes, les prix minimums utilisés pour évaluer les pierres et gemmes qui sortent des terres malagasy ont été fixés il y a plus de 20 ans et n’ont jamais évolué depuis. Raison pour laquelle, après l'atelier de concertation qui s'est tenu à Ivato, la semaine dernière, les discussions se sont poursuivies à Ampandrianomby entre les acteurs dont les opérateurs, les exportateurs, les lapidaires et les responsables de la gestion des Ressources naturelles et du ministère des Mines, des Ressources stratégiques ou plus communément appelé « Administration minière » concernant le prix minimum limite d'exportation des ressources minérales ou « valeur marchande ».
Les relations entre Madagascar et le Royaume-Uni ont depuis des décennies été marquées par une grande amitié et un respect mutuel. Effectivement, une exposition de photos intitulée « UK in Madagascar- See Things differently » se tient depuis mardi dernier au Trano Sary d’Ambohidahy. Une manifestation qui énumère les étapes importantes des 200 ans de relations entre les deux pays.
Les récents troubles et autres évènements explosifs, survenus lundi dernier à Ikongo, ont été occasionnés par l’enlèvement d’un enfant albinos par des bandits dans la Commune rurale d’Ambatolampy, District d’Ikongo. Mais il y a pire, ces derniers ont décapité aussi la mère de l’enfant. Cette affaire a simplement montré que les agressions sinon le rapt des albinos, tout sexe et âge confondus, sont devenus un phénomène dans la Grande île.
La vie humaine est sacrée. Tout le monde admet qu'une tuerie quelle que soit la circonstance est regrettable et toujours condamnable. D'un simple citoyen à la plus haute sphère de l'Etat reconnait que le fait d'enlever la vie d'un être humain ne doit pas être acceptable, une raison pour laquelle la peine de mort n'est plus appliquée à Madagascar.
Au lendemain du drame survenu à Ikongo, le Gouvernement a pris ses responsabilités. A part les déclarations d’apaisement et condoléances des autorités et parlementaires, des membres du Gouvernement se sont rendus sur place, hier. A la tête de cette lourde délégation, le Premier ministre Ntsay Christian et elle est composée entre autres du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin et de la ministre de la Population, Soafilira Princia. Ntsay Christian a tenu à rencontrer les familles des personnes tuées lors de l’émeute pour leur présenter les condoléances de l’Etat avant de tenir une réunion de réconciliation avec les protagonistes dans cette douloureuse affaire. Cette délégation dirigée par le Premier ministre a été précédée par l’arrivée, dans la matinée d’hier à Ikongo, de deux membres de son Gouvernement en l’occurrence, le Général Richard Rakotonirina, ministre de la Défense nationale, et Rakotozafy François, ministre de la Justice.
Le Général Richard Rakotonirina, dès son arrivée, a rendu visite aux blessés, hospitalisés dans un établissement de la localité. Au nom du Président de la République, il a apporté le soutien moral aux victimes hospitalisées ainsi qu’une aide financière. Quelques heures après l’arrivée du Général, un avion de l’armée malagasy a débarqué des médicaments, des poches de sang et des kits de premiers secours. Il a été décidé avec l’accord des médecins sur place d’évacuer les blessés graves à Ifanadiana. Concernant la sécurisation d’Ikongo, des renforts militaires ont été dépêchés dans la localité. Une mesure prise afin de rassurer la population et les responsables administratifs sur place, suite à une forte rumeur sur un éventuel assaut de vengeance par on ne sait pas qui.
De son côté, le ministre de la Justice quant à lui s’est renseigné sur la situation de la prison d’Iakora où les 200 prisonniers ont été « libérés » par un groupe d’individus. Les gardes pénitentiaires, suite à une directive, ne se sont pas opposés à cette « libération » d’autant plus que la prison figurerait sur la liste des cibles de vengeance, d’après Dame rumeur. Néanmoins, dès l’après-midi un nombre infime des « évadés » ont déjà réintégré la prison avec des murs en…tôle.
Bien que la situation soit encore tendue à Iakora, le calme revient petit à petit et la population commence à vaquer à son occupation quotidienne.
La rédaction
Le concept d’Etat de droit demeurerait-il au stade de vœu pieux ? Un idéal inaccessible ? Compte tenu de certaines réalités vécues, on a encore de long chemin à faire !
A Madagasikara, les tenants du régime font des pieds et des mains pour concrétiser les engagements tenus au cours de la campagne électorale. Des promesses auxquelles le peuple attend de pied ferme la réalisation. De grands chantiers démarrent. D’autres en cours de finition. D’autres encore, les travaux arrivent à terme et sont déjà opérationnels. Des infrastructures sanitaires, scolaires et sportives répondant aux normes requises (Manara-penitra) s’érigent un peu partout à travers le pays et témoignent la volonté politique des dirigeants à traduire en actes leurs engagements. Jamais aucun des régimes précédents, de 1960 à nos jours, n’a pu effectuer autant de réalisations entrant dans le cadre du redressement rapide du pays en l’espace de trois ans et demi et cela en dépit de grandes difficultés dont entre autres la Covid-19 et les caprices de la nature. En effet, les urgences sanitaires, obligeant le pays à appliquer des mesures sévères de privation telles que le confinement, des consignes barrières qui limitent au maximum toutes activités tant professionnelles que sociales, eurent des impacts négatifs pour l’économie nationale. Les aléas climatiques saisonniers aggravés par les effets du changement climatique n’ont pu faire qu’empirer une situation déjà critique à la base. Cyclones et dépressions tropicales dévastatrices détruisent le peu que l’on dispose. Le « Kere » dans le grand Sud, qui n’épargne ni les hommes ni les animaux d’élevage ni les cultures vivrières, fait le sien. Bref, le pays a traversé de dures épreuves. Seulement, le pouvoir en place réussit à faire preuve de ténacité, d’endurance. Ils ont pu jusque-là réaliser à plus de 50 % des objectifs fixés du « Velirano ». Et le plan pour l’émergence se trouve en bonne voie.
Seulement voilà, certains « points noirs » ombragent les acquis du régime Orange. L’Etat de droit et la bonne gouvernance dans le sens de la lutte contre l’impunité et la corruption ont encore du chemin à faire.
Le pays tourne autour du pot dans le cadre de la bataille afind’asseoir une Justice pour tous. Tous les citoyens égaux devant la loi. On ne parvient pas à se débarrasser de cette Justice à deux vitesses. Une, pour le commun des mortels ! Une autre, pour les gros bonnets !Cette tentative obsolète de vouloir régler directement ses comptes par le biais des vindictes populaires demeure toujours un défi jusque-là insurmontable.
Des affaires mouillant de hauts responsables sont ou semblent étouffées. Trop de dossiers brûlantsimpliquant des anciens dirigeants restent en suspens. Des accidents ayant fait des victimes, au moins par dizaine, et nécessitant des éclaircissements et dont les auteurs courent toujours,se font attendre. Le cas particulièrement du bateau « Francia III » avec une centaine de passagers tous clandestins à bord, ayant fait naufrage au large de Soanierana-Ivongo, faisant au moins une vingtaine de victimes en décembre 2021, interpelle les observateurs. Les présumés responsables entre autres les dirigeants de l’APMF ne sont pas inquiétés. Par ailleurs, les anciens ministres du régime précédent impliqués par la Justice dans des affaires de détournements de deniers publics et devant répondre de leurs actes semblent ne pas s’inquiéter de rien.
Ndrianaivo
Modernisation stratégique. La transformation numérique du système douanier malagasy vient de prendre un coup de boost, hier à Ivandry, où cette administration a convenu d’une coopération avec le Gouvernement de la République de Corée. Coopération qui verra la contribution active du service des douanes coréennes à travers le Koréa Customs Service ou KCS ainsi qu’un financement du projet à hauteur de 5 163 000 de dollars américains par les autorités coréennes. « Ce financement portera sur trois projets d’une durée de quatre ans. Le premier se consacrera au développement de la modernisation du système de dédouanement électronique, le deuxième se focalisera sur le développement de capacité et d’appui opérationnel et le dernier sera destiné à l’expansion de la technologie de l’information et des communications au niveau des services douaniers. Autant de projets pointus qui impacteront sur des secteurs clés de l’administration douanière », soutient Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des douanes malagasy. Ce processus de modernisation se fixe ainsi comme objectif de concrétiser la digitalisation de la documentation, la mise en place d’un processus d’archivage et d’une « Datawarehouse », ainsi que la réalisation du concept de « 100 % scanning » qui est une nouvelle méthode d’inspection non intrusive. Des initiatives qui rentrent tous dans le plan stratégique adopté par cette administration afin de suivre la tendance de modernisation à l’international.
Gestion des risques
Lancé en 2019, ce plan stratégique en est, cette année, à 35, 24% des réalisations avec un objectif projeté de 70% pour 2023. Par ailleurs, le nouveau plan stratégique 2020-2023 est bâti autour de la vision « Douane, une administration innovante, redevable, partenaire pour l’émergence du pays ». Sur le plan international, le plan stratégique 2020-2023 de la DGD s’aligne avec les Objectifs de développement durable de par ses objectifs de promotion d’une croissance économique durable, de préservation de la biodiversité terrestre, de promotion de l’avènement d’une société pacifique et de l’accès à une institution responsable. Ainsi, la modernisation des systèmes de gestion de risques douaniers est en bonne voie. Ayant déjà comme principaux atouts les compétences de chacun de ses agents, des outils ont été proposés à l’administration par les consultants pour progresser en termes d’efficacité et de contrôle. La gestion des risques pourrait être réellement maîtrisée une fois ces outils adaptés au système existant, puis appliqués. Ce qui permettra d’aboutir sur la conciliation de la facilitation et du contrôle, un accord parfait pour une douane moderne. L’acquisition de ces outils ainsi que l’appropriation du savoir-faire des homologues coréens constitueront d’ailleurs une valeur ajoutée pour la Douane malagasy. En effet, selon toujours le directeur général de la Douane, « Concrètement, il y aura des renforcements des capacités sur le plan technique et managérial mais aussi des acquisitions de matériels pour la digitalisation et la dématérialisation des procédures douanières ».
Hary Rakoto