La onzième quinzaine d’état d’urgence sanitaire depuis l’annonce des premiers cas confirmés au coronavirus a été décrété lors du Conseil des ministres de samedi dernier. Le Président de la République est intervenu sur les chaînes audiovisuelles publiques dimanche pour annoncer les mesures classiques liées à la situation d’exception et d’autres mesures spécifiques pour les différentes Régions du pays.
Les mesures de confinement seront ainsi allégées à partir de ce jour dans la Région d’Analamanga. Dans les Districts d’Antananarivo Atsimondrano, Avaradrano, Ambohidratrimo, dans la Région d’Analamanga, de même pour le District de Moramanga dans la Région d’Alaotra Mangoro, la vie quotidienne reprendra petit à petit son cours. Le pic de la pandémie serait passé dans ces Districts. Le nombre de nouvelles contaminations est stabilisé. Les heures de travail pour toutes les activités sont prolongées jusqu’à 17h contre 13h auparavant dans ces Circonscriptions. Les mesures d’hygiène sanitaire édictées il y a deux semaines restent généralement toutes en vigueur. Tous les fonctionnaires sont en revanche invités à reprendre le chemin de leurs bureaux à partir de ce jour, si le service minimum avait été instauré durant les dernières semaines. Les rassemblements de plus de 50 personnes restent interdits sur tout le territoire national. Les barrages sanitaires sont levés et remplacés par des barrages sécuritaires. Un couvre-feu est instauré de 21h à 4h.
Dans la Région d’Atsinanana où le pic de l’épidémie serait passé, les mesures de confinement ont été entièrement levées. La vie quotidienne peut donc reprendre son cours normal à Toamasina I et II. Pour les Régions de Boeny, Itasy, Bongolava, Matsiatra-Ambony, Betsiboka, Alaotra-Mangoro et Atsimo-Andrefana, les mesures de confinement seront prises par leur Centre de commandement Covid-19 régional respectif. Le déplacement vers et en dehors de ces Régions reste interdit. La mise en place des mesures est confiée aux autorités locales pour les autres Régions. Pour ce qui est des mesures globales, les rassemblements ainsi que les compétitions sportives et culturelles restent interdits. Les vols intérieurs demeurent également suspendus. Le transport de marchandises reste autorisé. Les écoles resteront fermées pour la prochaine quinzaine. Toutefois, le calendrier des examens officiels est maintenu.
Rapatriement
L’appel à l’aide des Malagasy bloqués à l’extérieur a été entendu. Le Président Rajoelina annonce le début du rapatriement de ses ressortissants. Des vols de la compagnie Air Madagascar sont prévus au départ de Paris - Charles de Gaulle, le 15 et le 22 août. Les Malagasy bloqués en Inde pourront rentrer au pays le 19 août. La compagnie MSC prendra en charge les frais de rapatriement pour ses employés. Les autres négocieront avec Air Madagascar. Tous ceux concernés par le rapatriement devront subir des tests PCR avant leur embarquement et après le débarquement au pays. Ils resteront confinés 3 à 4 jours en attendant les résultats de leurs tests. Les étudiants devant rejoindre l’étranger pour poursuivre leurs études sont autorisés à prendre le vol de la compagnie Air Madagascar du 21 août prochain sur présentation des pièces justificatives.
Le Chef de l’Etat officialise par ailleurs l’ouverture du tourisme pour l’île de Nosy Be, et ce, à partir du 1er octobre prochain. Une réouverture fortement encadrée, puisque de nombreuses mesures accompagnent cette décision, notamment l’obligation pour toutes les personnes arrivant sur l’île aux parfums de se faire dépister, d’avoir un billet retour et l’interdiction de sortir de l’archipel pour rejoindre la Grande-île.
En parlant toujours du secteur du tourisme, mais également de l’éducation dans les établissements privé, Andry Rajoelina a annoncé une mesure spéciale. Le Chef de l’Etat annonce en effet que l’Etat prêtera une somme de 200 000 ariary à 500 000 ariary à un taux zéro. Un budget de 50 milliards d’ariary serait réservé à ces prêts. 200 000 à 500 000 salariés sont visés. Pour les salariés cotisants à la CNAPS, la demande devra être adressée par leurs employeurs. Le remboursement se fera à raison de 10 % du salaire par mois pendant 12 mois. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par ce prêt.
La Rédaction
Comme annoncé par le Président Andry Rajoelina il y a quelques semaines, un arrivage d’équipements composés de 563 cartons contenant des concentrateurs d’oxygène, des lunettes nasales à oxygène et des masques à oxygène à haute concentration, est parvenu à l’aéroport de la BANI Ivato hier. Cet arrivage n’est encore qu’une partie des concentrateurs d’oxygène et autres équipements importés par l’Etat malagasy pour renforcer la lutte contre la Covid-19. En effet, l’Etat a fait une commande d’au moins 2 400 concentrateurs d’oxygène pour répondre aux besoins des centres hospitaliers qui soignent les malades du coronavirus.
Le Président Andry Rajoelina en personne a fait le déplacement à Ivato pour réceptionner les équipements arrivés au cours de cette première livraison. « Nous avons commandé spécialement ces équipements pour renforcer notre stratégie de riposte contre la Covid-19 et réduire le nombre de décès liés à la pandémie », a déclaré le Chef de l’Etat. Une fois arrivés, ces équipements seront immédiatement répartis dans les hôpitaux et centres de santé de base qui assurent le traitement et la prise en charge des malades du coronavirus dans les quatre coins de l’île.
Soins des formes graves
Notons que les concentrateurs d’oxygène sont surtout utilisés pour soigner les personnes atteintes de forme grave de la Covid-19 c'est-à-dire présentant des difficultés respiratoires ou souffrant d’insuffisance respiratoire tandis que les lunettes nasales à oxygène sont un dispositif médical utilisé pour faire parvenir l’oxygène depuis une source donnée jusqu’au patient. D’après le bilan quotidien ces derniers jours, le nombre des formes graves connait une légère hausse parmi les cas en traitement. Avant-hier, les formes graves étaient au nombre de 95 contre 90 pour la journée d’hier. A ce stade de la pandémie et d’après les réalités dans les autres pays, le risque de décès est beaucoup plus élevé pour les patients présentant des symptômes de formes graves.
Il y plus d’un mois, le 6 juillet dernier plus précisément, Madagascar a réceptionné une cargaison de 14 tonnes d’équipements sanitaires en provenance de la Chine. Un arrivage composé essentiellement d’équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux membres du personnel soignant.
La Rédaction
Le collectif des opposants regroupés au sein du « Rodoben’ny Mpanohitra » (RMDM) annule son projet de tenir une assemblée ce jour. Un mouvement mort-né en somme et ce malgré les messages véhiculés ces derniers jours annonçant la participation des milliers de militants. Un coup de bluff comme tant d’autres qui s’avère l’apanage de cette association. Alors que personne ne se soucie guère de ses gesticulations, le RMDM s’est rendu à l’évidence que peu de gens adhèrent à sa philosophie. Et pour sauver la face, les dirigeants ont sorti un communiqué samedi pour annoncer l’annulation de la réunion. Mais au lieu de reconnaitre le peu d’empressement de « ses militants », les responsables expliquent cet « échec » aux autorités qui selon eux, n’ont pas encore décidé la tenue ou non de l’état d’urgence sanitaire. Une excuse bidon étant donné qu’en étant des hommes politiques, ils ne sont pas sans savoir que la situation actuelle ne permet pas aux dirigeants du pays de la levée. Et c’est cette absence de communication sur le maintien de l’état d’urgence que très tard dans la soirée du samedi a été profitée par le RMDM pour justifier l’annulation de son mouvement.
Néanmoins, d’autres sons de cloche se font entendre pour dévoiler les vrais motifs de la non- tenue de la réunion à part le fait majeur évoqué en haut. D’après des sources concordantes, le clash s’installe au sein des dirigeants du RMDM. Une aile fidèle à Marc Ravalomanana et qui ne veut autre personne que lui pour diriger le collectif tandis que l’autre aile aspire à un changement à la tête et roule pour Alain Andriamiseza. Une scission prévisible pour une association montée de toutes pièces qui n’a aucune base solide et un projet de société crédible. L’unique leitmotiv reste la démission du régime Andry Rajoelina ou à défaut la fomentation d’un coup pour le faire partir. Cette vision n’aurait pas plu à certains participants ce qui expliquerait leur désistement au dernier moment…
Quoiqu’il en soit, le RMDM doit se rendre à l’évidence qu’il a peu d’audience et ne parvient pas à adhérer des gens sensés autour de ses idées fallacieuses de déloger le régime actuel par des voies pas très catholiques.
La Rédaction
En cette période d’épidémie de Covid-19, le ministère de la Santé publique constate que des cliniques et hôpitaux privés proposent des tests de dépistage de cette maladie virale à l’endroit des patients. Cependant, en tant que pouvoir public en matière de santé publique, ce ministère souligne que seuls ceux qui disposent des laboratoires qualifiés à cet effet peuvent effectuer ces tâches. « Les laboratoires privés qui projettent de proposer des dépistages de la Covid-19, particulièrement le Test de diagnostic rapide (TDR), doivent se soumettre aux règlements et recourir aux dispositions sanitaires requises. Ainsi, ils doivent obtenir une validation délivrée par les autorités sanitaires avant de procéder à la commercialisation de leurs produits », précise le docteur Lamina Arthur, directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, joint au téléphone. D’après ses explications, jusqu’à hier, aucun établissement privé n’a enfreint les règlements. Pourtant, il est de son ressort de faire un rappel y afférent. Effectivement, en cas de transgression à cette disposition, des sanctions allant jusqu’au retrait de l’autorisation d’ouverture seraient infligées à l’endroit des établissements indisciplinés. Vendredi dernier, le ministère de la Santé publique s’est adressé dans une lettre aux directeurs des cliniques et hôpitaux privés, portant sur les prestations au sein de leurs laboratoires en cette période d’urgence sanitaire.
Il est à noter que pour l’instant, seuls quelques établissements privés sont autorisés à réaliser des tests de dépistage du coronavirus, notamment l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), le Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM), le Laboratoire d’analyses médicales malagasy (LA2M). A cela s’ajoutent ceux disposant des laboratoires utilisant la technique GèneXpert. Tous ces établissements viennent en renfort dans la lutte contre cette pandémie aux côtés des hôpitaux publics, entre autres les Centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRAB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA).
Recueillis par K.R.
Il est permis d’espérer ou, pourquoi pas, de rêver. Le Président Rajoelina partagea sa vision de la gestion de la pandémie de Covid-19. Il annonça publiquement, avec enthousiasme et surtout avec une forte dose de confiance à Toliary que le pays atteindra, d’ici quelques semaines, le cap du « zéro décès ». Pour certains, il s’agit d’un espoir qui fait vivre les imbéciles. Pour d’autres, un rêve sensé, réalisable.
Le 28 août 1963, le jeune pasteur baptiste Martin Luther King, militant anti-ségrégationniste, fit savoir devant une foule de 250 000 âmes à Washington - sous l’ombre d’Abraham Lincoln, 16ème Président des Etats-Unis, père de l’abolition de l’esclavage - d’une vision de rêve qu’il a pour une Amérique de demain « I have the dream ! » En effet, Martin Luther King rêve d’une « Amérique fraternelle où Blancs et Noirs se retrouveraient unis et libres ». Des Blancs, férus de la ségrégation raciale, n’hésitèrent pas à taxer la « vision » du pasteur pour un rêve d’un bagnard, « revin-gadra ». D’autres, surtout les militants noirs acquis à la cause, estimèrent que c’est une vision accessible ! Et en dépit des cas de débordement isolés, l’Histoire leur a donné raison !
Bien avant Toliary, lors d’une de ces interventions sur les ondes nationales, Andry Rajoelina prévoyait déjà qu’on aura le pic de la pandémie vers la fin du mois d’août et n’hésita pas à établir le calendrier des examens officiels, entre autres le 1er septembre, date du CEPE. Une profession de foi que certains détracteurs, des sceptiques déclarés et défaitistes avérés, jugent de la folie douce. Mais d’autres partageant la même vision considèrent l’objectif présidentiel, « zéro décès », croient dur comme fer que tout est possible. Une vision ou un rêve qui cadre réellement dans le domaine du réalisable et cela pour trois facteurs essentiels.
La compétence et la ténacité des agents de santé, en premier lieu les médecins et les paramédicaux du pays qui s’engagent en première ligne au front, contribuent efficacement à maîtriser sensiblement les caprices de la pandémie. Après ces quatre mois de dur labeur, nos toubibs montrent qu’ils savent comment s’y prendre, notamment en ce qui concerne les formes graves. Nous sommes en bonne voie vers la porte de sortie. Le nombre de « cas graves » et de « décès » diminue progressivement ces derniers jours. Les tenants du régime ne ménagent pas leurs efforts pour soutenir les « soldats » de la Santé publique. Des primes spéciales leur ont été allouées d’autant qu’on leur met à la disposition les équipements nécessaires.
Les médicaments ou les remèdes administrés tels le CVO, la Dexaméthasone, le Magné B6, la vitamine C, l’Azythromycine et d’autres, en fonction des besoins, font montre de leur efficacité à traiter la Covid-19.
Enfin, le facteur climat, tient un rôle capital dans l’évolution de la pandémie. L’approche du climat chaud joue en défaveur de l’ennemi. Selon les avis des spécialistes, le virus ne supporte pas la chaleur. Tant mieux !
Si ailleurs, la pandémie de coronavirus poursuit sa course folle meurtrière, dans la Grande île, elle perd de vitesse. Tous les espoirs sont permis ! La vision du Président Rajoelina d’atteindre d’ici quelques semaines l’objectif « zéro décès » s’inscrit dans une logique du concret. Le prolongement de l’état d’urgence sanitaire conforte la vision.
Ndrianaivo
Des dépenses en moins. Le couple présidentiel a réalisé le vœu de bon nombre de familles de pêcheurs dans quelques localités, lors de son périple à Toliara le week-end dernier. « Nous n’avons jamais eu de vraie lumière depuis des années. Nous nous contentions des lampes en pétrole pour éclairer nos nuits. Ma famille dépense 1 000 ariary par jour pour l’achat de pétrole, alors que nous peinons à subvenir à nos besoins », témoigne un pêcheur. Sa famille fait partie des 600 foyers bénéficiaires des lampes solaires de la part du couple présidentiel. La remise des lampes a débuté jeudi dernier en fin d’après-midi dans le Fokontany d’Ankiambe, avant de s’enchaîner à Sakadera et Mahavatse II le lendemain. 200 familles par localité ont été touchées par cette action sociale, menée par la Première dame Mialy Rajoelina, également présidente de l’association Fitia.
« En tant que mère, je partage l’intérêt des femmes à toujours s’investir et se donner à fond pour le bien de leurs familles. Et en tant que Première dame, il est de mon devoir de veiller sur les mères de famille dans le besoin », a déclaré l’épouse du Président de la République, lors de la remise des dons. « Lors de ma précédente visite à Ankiambe, les habitants avaient déploré le manque d’électricité et de lumière au quotidien. Mon épouse et moi réalisons notre promesse en leur remettant ces lampes solaires », ajoute le Président Andry Rajoelina, dans son compte Instagram. D’ailleurs, « la lumière pour tous » fait partie des « Velirano » du Chef de l’Etat. Les familles des pêcheurs de Toliara en constituent les premiers bénéficiaires.
Notons qu’à l’occasion, la Première dame n’a pas manqué d’encourager les mères de famille dans les villages de pêcheurs visités à rester prudentes face à la pandémie de Covid-19 et les épreuves qu’elle engendre. « Nous étions particulièrement exposés. Imposer des gestes barrières et faire respecter la distanciation à la population ne font pas partie de leurs habitudes », évoque la présidente de l’association Fitia dans son compte Instagram. Elle a toutefois souligné que « c’était une mission édifiante qui restera gravée dans ma mémoire ».
Recueillis par Patricia R.
La FIFA et la CAF ont programmé des cours en ligne pour les arbitres et instructeurs internationaux des associations membres ce mois d’août et de septembre 2020 pour les associations membres de la CAF, cela a commencé le 6 juin dernier dont voici le planning prévu pour Madagascar: du 22 au 25 août 2020 pour les arbitres, du 17 au 20 septembre 2020 pour les instructeurs et enfin du 7 au 5 décembre 2020 pour les arbitres de beach soccer.
Les deux institutions ont décidé de dispenser les cours en ligne au vu de la situation actuelle. Si beaucoup de pays sont de retour petit à petit sur le terrain, la formation continue aussi pour les deux instances du football. Une mesure qui permet de continuer les activités malgré la pandémie.
La CAF s'est engagée à former des arbitres élites pour assurer un avenir meilleur au football, discipline la plus populaire du continent, à travers des activités de formation d'arbitres et des cours pour les instructeurs et les évaluateurs, la mise en place de programme de développement et le suivi des performances des arbitres au niveau national et international entre autres.
Quotidiennement, les cours qui s’inscrivent dans le programme FUTURO III se dérouleront entre 14h45 et 18h00 pour les autres pays membres qui ont déjà entamé leur cours.
Elias Fanomezantsoa
Des infrastructures hors normes. Pour préserver l’environnement mais aussi la population, les industries doivent se conformer à des normes environnementales. Ces normes sont portées à la connaissance de chaque opérateur souhaitant mettre en place une usine de production. En cas de non-respect de ces réglementations, le ministère de l’Environnement et du Développement durable fait un rappel à l’ordre et exige que l’entreprise en question régularise sa situation dans un délai déterminé, sinon, des sanctions seront appliquées à son encontre. C’est le cas d’une usine de production à Ivato. Ses responsables se retrouvent alors aujourd’hui convoqués au ministère. Quelques mois auparavant, suite aux plaintes faites par la population, une équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable a notamment effectué une descente auprès de cette usine de production, dont la matière première est le plastique, située à Ivato pour constater de visu ce qui s’y passe réellement.
« Nous avons constaté des odeurs nauséabondes se dégageant et polluant tout l’air environnant. Pour cette première descente, nous avons alors convenu que l’usine devrait réparer les matériels défectueux provoquant la fuite des odeurs mais aussi limiter toute pollution, et ce, jusqu’à la fin du mois de juin dernier » a expliqué le directeur général du développement durable, au sein du ministère. Une contre-visite s’est faite vendredi dernier, soit plus d’un mois après le délai imposé par les autorités, mais les travaux demandés n’ont pas encore été achevés. « C’était évident que les travaux venaient juste de commencer il y a quelques jours. Ils n’ont donc pas du tout respecté ce qui a été convenu », soutient le responsable. C’est pour cette raison que les responsables sont appelés à se présenter auprès des autorités notamment pour avoir de plus amples explications mais aussi pour les sanctionner.
Actuellement, de nombreuses industries profitent de la crise sanitaire actuelle pour faire ce que bon leur semble. Tout comme les crimes environnementaux, le non-respect des règlementations en vigueur se multiplie également, favorisant ainsi la dégradation de l’environnement, surtout en ville. Les émissions de gaz à effet de serre faites par les industries contribuent en effet à la dégradation constante de la qualité de l’air causant ainsi de nombreuses maladies mortelles.
Rova Randria