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Crime de lèse-majesté !

Publié le vendredi, 18 décembre 2020

Ravinala Airports piétinerait sur une délicate plate-bande. A la lumière des dossiers qui circulent sous le manteau, cette société aurait commis un grave « crime » ayant pour victime l'Etat malagasy. En effet, le contrat de concession que Ravinala Airports signait avec les tenants du précédent régime porte un grave préjudice aux intérêts de l'Etat malagasy. Un parfum de scandale envahit l'atmosphère.

 

Une preuve d’enthousiasme. La campagne« Anjara Hetrako » a déjà porté ses fruits deux mois à peine après son lancement le 6 novembre à Ambohidratrimo. La Direction générale des Impôts (DGI), en partenariat avec l’Agence internationale de coopération allemande (GIZ), s’est rapprochée des potentiels contribuables en menant une campagne de sensibilisation dans chaque Arrondissement de la Région d’Analamanga. Des unités fiscales mobiles ont été déployées sur le lieu.

Les publications concernant l'optimisation tarifaire mise en place par la JIRAMA fusent sur les réseaux sociaux. Dans le cadre de son plan de redressement, en effet, la JIro sy RAno Malagasy modifiera sa grille tarifaire à partir du mois de janvier 2021, avec OPTIMA. Les clients de l'entreprise reçoivent ainsi des notes concernant le basculement vers cette nouvelle grille tarifaire. Mais, ces notes semblent particulièrement déstabiliser les abonnés, surtout qu'ils voient leurs factures augmenter de manière exponentielle avec cette « optimisation » tarifaire. « La JIRAMA nous a annoncé une augmentation de 40%. Dans le tarif 16 de départ, notre facture a tourné autour de 171 254 ariary.

Sénat - Clap de fin pour Rivo Rakotovao et consorts

Publié le vendredi, 18 décembre 2020

Hier, a pris fin la session ordinaire budgétaire 2020 du Parlement, la deuxième et la dernière de l'année, et également la toute dernière de l'actuel Sénat présidée par Rivo Rakotovao. Cette session qui a pris fin marque en effet également la fin de mandat des actuels sénateurs. Le bureau permanent du Sénat a d'ailleurs dressé un bilan exhaustif du mandat de cette législature hier, à Anosikely, à l'occasion de la cérémonie de clôture. Officiellement, le mandat de ces élus sortants de la Chambre haute expire à la fin du mois de janvier prochain.

Le mouvement « Toky nomena » ou Parole donnée est en marche à la Chambre basse. Ce mouvement œuvre pour un suivi du travail des députés. L'objectif est de restaurer la confiance de la population envers l'institution qu'est l'Assemblée nationale.

 

LA UNE DU 19 DECEMBRE 2020

Publié le vendredi, 18 décembre 2020


Le projet de construction du pont le plus long de Madagascar d’une longueur estimée à 880 mètres, prend forme. Après l’Assemblée nationale, le Sénat a procédé hier à la ratification de trois projets de loi dont l’une est le projet de loi n°010/2020 du 24 juin 2020 portant projet de construction d’un pont sur la rivière Mangoky d’un montant de 20 millions de dollars à rembourser pendant 30 ans. Le prêt conclu entre l’Etat malagasy et le Fonds saoudien pour le développement économique arabe (FKDEA) correspond à la dernière tranche de financement utile à la construction de la RN9 et le pont au niveau de la rivière Mangoky. Les fonds destinés à la réalisation du projet sont désormais complets. Outre le FKDEA, le projet est donc financé par la Banque arabe pour le développement en Afrique, la Fondation Suisse de déminage, le Fonds OPEP pour le développement international (OFID). 
« Ce projet est d’une importance capitale car les travaux de réhabilitation de la RN9 sont déjà en cours entre Analamisampy et Bevoay, ainsi qu’entre Bevoay et Manja. Le nouveau pont permettra de relier définitivement la RN9 », explique le ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo.  Le projet de construction du pont de Mangoky comprend la construction d’un pont de 880 mètres de longueur et 7 mètres linéaires de chaussée à Bevoay, la construction des voies d’accès et de liaison avec la RN9, dont la construction d’un pont de 60 m à Fenoarivo, ainsi que la construction d’une prise d’eau sous le nouveau pont à Bevoay. « La réactualisation des études est en cours. Un appel d’offres sera lancé en juin ou juillet 2021. L’entreprise chargée de la construction sera donc connue l’an prochain », poursuit le ministre des Travaux publics.
Le projet de construction du pont sur le fleuve « Mangoky » constitue une composante du projet de la réalisation de la RN9. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Gouvernement qui vise le désenclavement de vastes zones d’habitations et des impacts positifs majeurs sur le développement de l’agriculture, du tourisme, de l’économie en général et plus spécifiquement la lutte contre la précarité alimentaire des régions rurales directement sous l’influence de cette infrastructure.
Le projet a pour objectif, de promouvoir des échanges commerciaux entre le Sud-ouest et le reste du pays, de contribuer au développement économique et social de la zone du projet, d’améliorer le cadre de vie et de réduire la pauvreté des populations de la zone du projet, d’améliorer les conditions de desserte de la Région Sud-ouest de Madagascar, de réduire le temps et le coût du transport, de valoriser le potentiel touristique et agricole de la Région, de faciliter l’accès de base et la lutte contre la pauvreté. La traversée du fleuve de Mangoky au PK199+700 se fait actuellement par bac, à perche tiré à la corde par les villageois. Le temps de traversée varie de 1 à 4 heures, selon la disponibilité du bac. En saison de pluie, l’usage du bac est arrêté à cause de l’importance de la crue, ce qui entraîne la coupure de la RN9. Pour désenclaver la Région, la construction de ce pont s’avère impérative.
La rédaction


La une du 18 décembre 2020

Publié le jeudi, 17 décembre 2020


Bibliothèque numérique, la grande réalisation du ministère de la Communication et de la Culture avec ses partenaires, inscrite dans le cadre de la promotion des livres à travers les auteurs jusqu'aux lecteurs. Orange Madagascar en partenariat avec l’ambassade de France à Madagascar y ont particulièrement apporté leur expertise notamment dans le déploiement d’une bibliothèque numérique, en y mettant à disposition une bibliothèque virtuelle qui intègre des milliers d’ouvrages et des supports électroniques sur l’histoire de Madagascar. Selon Christophe Bouchard, ambassadeur de France à Madagascar, 300 abonnements à Culturethèque disposant 230 000 documents en ligne se rapportant à des magazines, autoformations, livre jeunesse y ont été intégrés. « Nous avons voulu ouvrir un espace numérique car nous le savons, nous assistons depuis quelques années à une diversification des usages du livre » s’est réjouie Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture hier. Un espace de lecture publique pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes vient également d’être inauguré. A cela s’ajoute la salle portant le nom du grand nouvelliste, dramaturge et poète malagasy Davis Jaomanoro. Il s’agit également d’une zone dédiée aux études et aux recherches. Faut-il mentionner que ces actions ont été appuyées par différents pays à l’instar de la Suisse qui, entre autres, est le premier ayant offert des livres à ce département, a souligné son représentant à Madagascar, Chasper SAROTT. « Nous avons lancé le défi de donner à la Bibliothèque nationale de Madagascar la vrai place qu’elle doit occuper. C’est celle d’un endroit connu de tous pour puiser du savoir, échanger des connaissances, déployer des pensées, se divertir et s’émouvoir entre les lignes», s’est félicité hier le numéro Un du ministère de la Communication et de la Culture en marge de la cérémonie d’inauguration.
Ranoe, représentant des auteurs n’a pas caché sa joie dans son discours, hier.  « Le ministère de tutelle nous a valorisés en acquérant nos productions littéraires. La promotion de nos œuvres à travers les médias en est aussi une action louable», a-t-il avancé.
Outre ces aménagements, il est à noter qu’un inventaire complet des livres dont dispose cet établissement a été réalisé. Une étape qui s’est poursuivie par une acquisition des ouvrages en vue d’enrichir la collection. A travers une nouvelle politique du livre, un programme de vulgarisation de la lecture « Ndao hamaky boky » a été lancé depuis le mois de mai 2019. Il Une vente-exposition par les auteurs, éditeurs et libraires aura aussi lieu.
K.R.

Rendez à la CUA, ce qui est à la CUA !

Publié le jeudi, 17 décembre 2020

La ville des Mille croule sous le poids des immondices. Les ordures s’entassent de partout et salissent l’atmosphère. Les odeurs nauséabondes polluent l’air. Bref, Antananarivo n’est plus ! On suffoque ! Les cris au scandale inondent la toile.
En l’état gravissime de la situation, le maire de la ville, Naina Andriantsitohaina assisté du ministre de l’Eau et du directeur général du Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) est descendu sur terrain, en début de semaine, pour constater de visu les dégâts. Il a saisi l’occasion pour enfoncer le clou que la meilleure solution revient à la restitution du SAMVA à la tutelle de la CUA. Bizarre ! On l’a déjà entendu ce son de cloche. En 2017, un certain Marc Ravalomanana, conseiller spécial de son épouse, maire de la cité, l’entonnait déjà. Seulement, la cloche sonnait creux de la part de ce « conseiller très spécial ».
En 1995, le régime de l’époque créa par la loi n° 95.035 le Service autonome de maintenance de la Ville d’Antananarivo (SAMVA) dont la mission et l’attribution reposent essentiellement sur les enlèvements des ordures de la Capitale. En 2007, le régime Ravalomanana destitua et relégua la Capitale en collectivité de catégorie 5 qui perdit ainsi son régime de statut particulier. Par conséquent, Antananarivo n’a plus le droit d’avoir la haute main sur les services autonomes. De ce fait, le SAMVA échappait à son contrôle et atterrit sous la tutelle du ministère de l’Eau. Pour une simple raison, la volonté de « punir » le nouveau maire, un certain Rajoelina Andry Nirina. Et voilà, la CUA gérée par le TIM, durement prise à partie par le Premier ministre du régime HVM, en 2017, comme étant un foyer de propagation de la peste de par les saletés, Ravalomanana Marc réclamait le « retour » du SAMVA à l’Hôtel de ville. Quelle ironie du sort tout au moins de l’histoire. Monsieur l’ex devra l’assumer pleinement ! A souligner que la restitution du SAMVA a déjà fait l’objet de requêtes à plusieurs reprises mais elle bute souvent à une fin de non recevoir.
Et nous y voilà, le maire de la ville réclame de façon solennelle à qui veut l’entendre la restitution pour de bon du SAMVA dans le giron de la Commune. Seulement, jusqu’à nouvel ordre, laquelle « restitution » tarde à se manifester. Pourquoi ? Quel est le problème ? Ou plutôt, où en est le blocage ? La ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène Voahary Rakotovelomanantsoa, présente sur le lieu, a bien entendu la requête de Naina Andriantsitohaina. Selon le premier magistrat de la ville, il n’y a pas trente-six issues, il va falloir remettre sous la responsabilité de la Commune ce service qui, jusque-là, n’a pu montrer que sa défaillance. La ville des mille est totalement méconnaissable !
L’une des promesses phares du candidat Naina, inscrites royalement dans le Veliranon’Iarivo, consiste à redresser et faire renaitre la cité d’Andrianjaka de ses lustres d’antan dont entre autres la « propreté » et le « plaisir à vivre » !
Où est donc le blocage qui empêche la CUA de remettre la main sur cet « outil » qui le permettra d’accélérer le redressement de la Capitale et de rattraper le temps perdu !
Ndrianaivo

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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