Le régime joue la carte de l’apaisement. Sur les cinq personnes arrêtées et placées en détention provisoire, deux ont bénéficié d’une LP (liberté provisoire) tandis que trois autres mises sous contrôle judiciaire. Visiblement, la Justice aurait pris, dans la discrétion, faudrait-on le souligner, cette décision pour ne pas envenimer la situation, encore tendue. Le gendarme stagiaire durement touché lors des échauffourées se bat encore contre la mort. Des suites des coups violents encaissés, il a dû subir des interventions chirurgicales au niveau de la tête. Entre la vie et la mort, il suit toujours des soins intensifs au service de la réanimation. Le haut commandement de la Gendarmerie décida de lui octroyer des gratifications dont entre autres l’avancement en classe. Le débat sur cette triste « affaire », ayant défrayé les chroniques, reste toujours ouvert. Certes, l’Etat joue l’apaisement mais d’autres paramètres sont à considérer. Rajoelina Andry qui mise sur la sagesse de nos Ancêtres basée sur le « Fihavanana » écarte toute option priorisant ou préconisant le forcing. Avec ou sans les gestes de bons offices de certains, offre de médiation des uns ou invitation au dialogue des autres, le Président Rajoelina comptait déjà rétablir le contact. La preuve, il a dépêché sur place des hommes et des femmes de confiance, de hauts responsables auprès de la Présidence. Leur mission consiste à écouter les paysans « victimes » et surtout leur faire part de long et en large des tenants et aboutissants du Projet présidentiel autour de la ville nouvelle « Tana-Masoandro ». On doit parvenir, par tous les moyens, à calmer l’atmosphère et à dépassionner la question. Vraiment, on est loin, très loin, du mode opératoire du genre fasciste d’un certain Ravalo ou de Rajao qui mettait toujours en avant l’usage de la force sinon privilégiait la confrontation. Les « affaires » d’Andohatapenaka et de Soamahamanina n’ont rien à voir avec Ambohitrimanjaka. Il ne faut pas oublier que des contacts ont été déjà effectués par les responsables directs des Départements chargés de la réalisation du Projet présidentiel auprès des paysans concernés directement. Des accords furent déjà établis. Seulement la réalité sur terrain est une chose et le micmac politique au sein de certain état-major en est une autre. Des observateurs avertis de la vie politique nationale s’interrogent sur quelques points saillants : « y a-t-il des limites à observer dans ce processus de dialogue ? » ou bien « à quel moment du débat doit-on faire valoir la primauté des intérêts du plus grand nombre ? ». C’est bien beau de dialoguer mais il faut admettre que l’intérêt supérieur de la Nation prime sur celui de la minorité. La démocratie passe par là ! Sinon, il n’y a pas eu des digues, de routes nationales, d’aéroports, de By-Pass ou d’Avenue de l’Europe et on en passe ! Evidemment, tout doit se faire dans le respect de la dignité humaine. L’Etat joue la carte de l’apaisement. Néanmoins, le développement soutenu du pays et l’amélioration de la qualité de vie chacun exigent des actions de grande envergure dans le cadre de la bonne gouvernance de la part des dirigeants mais aussi des actes de sacrifice et de dévouement de la part des concitoyens et le tout dans l’intérêt général.
Récemment, la brigade des stupéfiants de la Police a pris un revendeur d’héroïne dans ses filets à Anosy. Une récente information provenant de la Police a avancé que le concerné avait été placé sous mandat de dépôt, et ce, avant son jugement prévu le 25 novembre prochain. La source policière apporte également une précision sur la quantité réelle d’héroïne trouvée sur le concerné. En réalité, il a transporté en tout et pour tout 349 grammes et non 49g de cette drogue comme on l’a annoncé au début. Notons que la Police a monté un piège dans lequel le revendeur est tombé facilement à l’issue d’une fausse promesse de transaction avec lui.
Une première fois. L’Assemblée nationale a ouvert la porte à l’UNICEF, hier à Tsimbazaza. A l’ordre du jour figurait la présentation de la situation des enfants à Madagascar ainsi que les analyses budgétaires des secteurs sociaux clés pour l’enfant. L’objectif étant d’expliquer aux députés nouvellement élus les défis en faveur des enfants dans le pays ainsi que de les indiquer les voies à suivre pour améliorer leurs situations. Outre la malnutrition chronique qui touche un enfant âgé de moins de 5 ans sur 2, l’accès à l’éducation et le maintien scolaire font partie des défis à lever. A cela s’ajoute l’accès aux soins de santé des enfants.
La cybercriminalité sévit encore et toujours. Des gens mal barrés, fidèles serviteurs du mal, balancèrent impunément sur les réseaux sociaux, le week-end dernier, des informations gratuites sur le risque imminent de la pénurie de stock de carburants dans la Capitale. La « fumée » fit le tour de la Toile et déclencha la panique ! Le comportement des consommateurs sur les stations-service ne se fait attendre. Le mauvais réflexe de la période de soudure du régime socialiste resurgit, à savoir « faire le maximum de réserve ». Du coup, les cuves des stations-service sont à sec. Prises d'assaut, elles sont débordées. Les longues files de voitures en témoignent. Les « lanceurs de bombe » sur les réseaux sociaux ont réussi leur coup. La machination atteignit la cible. La psychose assaillit les consommateurs.
Parmi les dix candidats sélectionnés, une seule personne représente la gent masculine. Il faut dire que les femmes s’investissent de plus en plus dans le domaine de l’entrepreneuriat. Le service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France à Madagascar a présenté, hier, les pépites d’or qu’ils ont trouvées parmi les 144 candidatures reçues au départ. L’événement a été honorée par la présence du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala, l’ambassadeur de France à Madagascar, Christophe Bouchard, ainsi que Valérie Zafindravonona, secrétaire exécutif du programme « Fihariana ».
La 6ème édition du Salon de la créativité « Voatra » a ouvert ses portes, hier au Jardin emblématique d’Anosy. Cette année, en axant cette édition sur le thème de « la transformation rurale, créatrice de chaîne de valeur vers la compétitivité », la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA), organisateur de l’événement, s’est alors focalisée sur le monde rural. « Jusqu’à maintenant, la question de la recherche de débouchés demeure le principal problème des paysans, plus particulièrement aux environs de la Capitale. Pourtant, les besoins du marché sont bien présents. Ils rencontrent en effet des difficultés à trouver les bons partenaires de commerce.
Le candidat de l'IRD à la Mairie d'Antananarivo continue son périple dans la Ville des mille. Là où il passait, Naina Andriantsitohaina écoute les desiderata des habitants et discute avec eux des problèmes vécus dans le quotidien. Hier, l'opérateur économique candidat a effectué une descente au cœur de la Capitale et lieu incontournable de la ville. Il s'agit d'Analakely qui, avec ses centres commerciaux, boutiques, ses places historiques et son marché, est l'endroit le plus fréquenté d'Antananarivo ville. Cependant, Analakely est également l'un des lieux les plus insalubres et insécurisés de la Capitale et où règnent, malheureusement, l'incivisme et l'indiscipline. Circulation infernale, vols à la tire, détritus de tous genres et bien d'autres figurent sur la longue liste des maux qui minent le centre-ville.
Aberrant. Tel est le premier adjectif qui vient à l'esprit à la vue des nombreux commentaires qui circulent sur les réseaux sociaux au lendemain de la visite très médiatisée du Président de la République français, Emmanuel Macron, sur les îles glorieuses avant - hier. Rappelons que parmi les propos du Chef de l'Etat français, les citoyens ont surtout retenu la fameuse déclaration « ici c'est la France ! ». Une manière pour le numéro un français de souligner que pour le moment, les îles éparses font encore partie du territoire français.
Le régime Rajoelina doit faire face, depuis quelques semaines, à de nombreux foyers de tension. Citons entre autres, les problèmes chroniques d'approvisionnement en eau potable, la contestation Tanamasoandro, les problèmes d'approvisionnement en carburant des stations-service et dernièrement les coupures d'électricité et le délestage. Le Président de la République, le Premier ministre et les membres du Gouvernement ont fort à faire. Des tests grandeur nature pour l'Exécutif. Bon nombre d'observateurs attendent de voir comment le pouvoir va résoudre ces problèmes.