Bien que la situation parait scandaleuse, la complicité de certains éléments des Forces de l’ordre est bien une réalité pour expliquer cette soudaine recrudescence de l’insécurité, aussi bien dans la capitale que dans les régions. La gendarmerie nationale n’échappe pas à cette règle. En deux semaines où les choses vont de mal en pis sur le terrain, 10 gendarmes avaient été arrêtés et certains d’entre-eux placés sous mandat de dépôt, depuis. Le Seg, le général Richard Ravalomanana regrette la situation où toutes ces arrestations ou autres emprisonnements surviennent peu de temps après sa nomination mais il se félicité de la collaboration des médias locaux pour informer les Forces de l’ordre.
Une situation qui ne concerne pas directement Madagascar, enfin pour le moment, mais qui devrait quand-même alerté l’Etat malgache et les ministères concernés même à en prendre des précautions rapides. En effet, selon les informations recueillies, la grippe mortelle H1N1 frappe de nouveau à Maurice, une île qui se situe pas loin de Madagascar et dont les habitants font des vas et viens dans notre territoire. Plusieurs cas ont effet été enregistrés la fin de semaine dernière, plus précisément onze ouvriers Bangladais malades et testés positifs, 90 placés en quarantaine, une fillette de 4 ans suivie d’un trentenaire en voyage à Pune en Inde décédés. Un cas inquiétant puisque dans le journal l’Express Maurice, Ram Nowzadick, président de la Nursing Association affirme que : « Nous sommes en pleine recrudescence, surtout auprès des enfants. Récemment, il y a eu une remontée de cette grippe avec des travailleurs étrangers. Ils l’ont contractée à cause des conditions d’hygiène. La contamination se fait comme ils bougent dans la communauté ». De son côté, le Dr Mike Sooknundun, directeur de la Clinique du Nord, constate même une augmentation variant entre 5 à 8 % des infections par voie respiratoire dans le secteur privé : «On note la hausse des infections des voies respiratoires ces jours-ci ainsi que la fièvre, la toux, les courbatures ». Selon le ministère de la Santé Mauricien, 4 619 infections aigues des voies respiratoires ont été recensées la semaine dernière. Comparativement, ce taux était de 4 385 la semaine précédente. En fait, la grippe H1N1 en est une infection contagieuse. Toutefois, sollicitée sur les statistiques détaillées sur la grippe H1N1.
Hier, la pluie était rendez-vous dans plusieurs régions de la Grande Ile notamment Antananarivo, Toliary, Fianarantsoa, Sava, Melaky, Menabe, Atsimo Andrefana et Androy et bien d’autres encore. En effet, c’est l’amas nuageux dense dans le Canal de Mozambique restant en activité provoque de fortes pluies accompagnées des vents fort atteignant 45Km/h avec rafales supérieure à 60Km/h surtout dans les quatre dernières régions citées. Les prescriptions d’avis d’alerte verte sont toujours ainsi maintenues pour les districts de Besalampy, Maintirano, Antsalova, Belo Tsiribihina, Morondava, Mahabo, Manja, Morombe et Beloha. Avis d'alerte rouge cependant pour Morombe, Toliary I et II, Betioky atsimo, Ampanihy, Bekily, Ambovombe, Beloha, et Tsihombe. Selon le service météorologie, ceux qui travaillent en mer devront prendre un break puisque la sortie en mer est déconseillée, des vagues de 3m à 5m pourront y être observées.
Chicky, connu également sous l’image de KFC malgache est un « fast food » spécialisé dans la commercialisation de « wings » ou ailes de poulet, mais également de « tender » ou blancs de poulet. « Crée en juin 2017, l’idée de Chicky consiste à vendre des produits à la fois bons mais surtout préparés de manière naturelle, c’est-à-dire sans produits chimiques. En plus, tous nos poulets sont frais », explique Yohann Cattiau, directeur de l’établissement. En gros, Chicky œuvre dans la restauration à la fois rapide et saine. Le choix des consommateurs s’oriente généralement vers les ailes de poulet. « Le restaurant commande au total 200 kg de poulets par semaine. Les 100 kg sont consacrés spécialement aux ailes de poulet, tandis que les 100 kg restants sont destinés aux blancs. Les clients préfèrent beaucoup plus les ailes de poulet vu notre dépense hebdomadaire car les blancs sont encore transformés en boulettes et steaks », explique Fabiola, manager du restaurant.
Bon nombre de citoyens préconisent de ne pas rester sur place mais de rejoindre immédiatement le Poste de police le plus proche en cas d’accident corporel. L’on justifie cette attitude par la très forte éventualité de justice populaire à laquelle les témoins oculaires sont enclins à se livrer, surtout lorsque la victime est issue de la classe sociale défavorisée. Pour d’autres fuyards, c’est la crainte de se retrouver derrière les barreaux, notamment lorsqu’il s’agit d’un accident mortel quelles qu’en soient les circonstances, comme le dispose la politique pénale en vigueur.
Il est néanmoins étonnant de constater que, même pour des accidents non corporels, certains chauffeurs se mettent à fuir leur responsabilité pour on ne sait quelle raison. Comme ce qui est arrivé samedi 16 février dernier dans le quartier d’Ilanivato vers 9h 30. En effet, en raison de l’étroitesse de cette rue menant vers Anosipatrana, les véhicules roulant dans les deux sens se croisaient avec mille précautions, un fourgon de marque Mercedes Sprinter, encore sous immatriculation étrangère (photo) se mit à forcer le passage, allant jusqu’à emboutir violemment une voiture légère roulant en sens inverse.
Entre les délestages et les coupures incessantes de l’eau, les usagers de la JIRAMA, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, commencent à en avoir marre. Les plaintes fusent de plus en plus. « Pour y remédier, des solutions pérennes seront proposées d’ici vendredi », a affirmé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, hier, lors de l’ouverture officielle de la Semaine de l’énergie à l’hôtel Panorama. Effectivement, durant cette semaine, toutes les parties concernées, à savoir l’Etat, la JIRAMA, les compagnies pétrolières ainsi que les investisseurs se réuniront autour d’une même table afin de solutionner les différents problèmes liés au secteur énergétique. « Cette semaine est une occasion pour discuter des différents problèmes auxquels l’énergie fait face en ce moment, et trouver des solutions durables et pérennes pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, notamment de doubler la production du pays d’ici cinq ans et de permettre à plus de la moitié de la population d’accéder à l’électricité. C’est aussi une opportunité de revoir les contrats de fourniture d’électricité entre la JIRAMA et les parties prenantes », explique le ministre.
Après leur sacre au championnat de Madagascar au mois de décembre de l’année dernière, les militaires du COSFA (Club Omnisport des Forces Armées) ont reçu une belle leçon de rugby samedi dernier de la part de la CNapS. En effet, une rencontre s’est tenue au stade de Mahamasina avant les demi-finales du Championnat de Madagascar de l’Elite régionale. Ce n’est sûrement pas la plus lourde défaite des militaires mais c’était humiliant pour une équipe qui vient de remporter le titre national. Lors d’un match de défi opposant le COSFA à la CNaPS Sport Rugby - qui vient de monter en division Elite 1 – le premier a essuyé un échec, 30-21 au score final. Ce match entre dans la préparation de l’équipe en vue du Top 6 Océan Indien qui débutera en mois de mars. Les Caissiers n’avaient pas à rougir devant l’équipe championne de Madagascar et ont accepté de relever le défi. “ Entre nous, l'ambiance ne s'effritera pas, on restera solidaire. Il faut qu'on se serre les coudes pour affronter le Top 6 Océan Indien. Nos voisins vont venir chez nous pour nous taper, comme tout le monde ”, a annoncé Mboazafy Noé dit Razily, entraîneur du COSFA, après le match.
Le nouveau directeur Général de la société nationale malgache de production de chromite ou Kraomita Malagasy (KRAOMA) a pris officiellement ses quartiers hier. Nommé par le Conseil d’Administration de la KRAOMA, Rakotomanantsoa Nirina a procédé hier à la passation de service avec son prédécesseur, Jaobarison Randrianarivony, conseiller spécial de l’ancien Président de la République Hery Rajaonarimampianina, au cours d’une cérémonie sobre et fraternelle à Ampefiloha. L’homme nommé à la tête de KRAOMA est loin d’être un inconnu. Ancien membre du Conseil supérieur de la Magistrature, Rakotomanantsoa Nirina était un ancien conseiller du Premier ministre Christian Ntsay. DG de MDC Alliance Group et tête pensante au sein de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM), il était même fortement pressenti pour occuper un fauteuil ministériel dans l’actuel Gouvernement Ntsay. Au cours de la passation, si le promu n’a pas manqué de remercier sa hiérarchie, et plus spécifiquement le Président de la République, il n’a pas moins évoqué les défis à relever. Au cours d’une interview donnée à la station de radio et de télévision privée VIVA, le nouveau directeur général de KRAOMA a affirmé que le renouvellement du système de gestion au sein de cette société d’Etat est le plus important.
Appel est lancé à l’endroit de la ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, LantosoaRakotomalala, pour qu’elle suive de très près cette affaire brûlante entre la SIRAMA par le biais de ses employés et la Société Agricole et Sucrière de Madagascar (SASM) et de prendre une décision. En effet, cette situation risque de nuire à l’image de Madagascar et ce, à l’aube d’une ère nouvelle où les investisseurs privés, nationaux qu’internationaux sont fortement sollicités pour créer des emplois directs ou indirects. L’unité sucrière de la SIRAMA à Nosy Be et Brickaville a été cédée par l’Etat à travers un appel à manifestation d’intérêt à la société Vidzar. La meilleure offre sur les trois reçues en 2011, Vidzar a été notifiée en 2015 de son statut d’adjudicatrice du marché. Une société dénommée Société Agricole et Sucrière de Madagascar (SASM) a été créée par la suite avec comme répartition de l’actionnariat : 70% pour Vidzar et 30% pour la SIRAMA. Cette cession de la SIRAMA a été dictée afin de relancer la filière plombée par l’arrêt des usines de Nosy Be et Brickaville respectivement en 2006 et 2007. Les missions assignées par l’Etat à la SASM sont entre autres la réhabilitation des sites et la relance de la filière. Parmi les fleurons de l’industrie Malagasy, la SIRAMA, regroupant les unités sucrières réparties dans la Grande île, par la force des choses a perdu au fil du temps cette notoriété. Afin de lui donner un second souffle, la privatisation semble ainsi incontournable. D’où l’entrée en lice des opérateurs privés nationaux et étrangers à l’instar des chinois à Ambilobe. Mais contrairement à cette unité d’Ambilobe, encore opérationnelle lors de sa reprise par les chinois, celle de Nosy Be et de Brickaville ne l’étaient plus.
Le 32e Sommet de l’Union Africaine d’Addis-Abeba, du 10 au 11février, venait de fermer ses portes. Le général Al Sissi, le Président d’Egypte, prend les rênes de l’UA pour les douze mois à venir. Le Président du Rwanda, Paul Kagamé, lui a transmis le « marteau ». Le rendez-vous des sommités, dans la capitale éthiopienne, des Etats souverains d’Afrique fut une opportunité, à ne jamais manquer, pour faire valoir les intérêts supérieurs des peuples africains. Pour sa première sortie sur le plan international, le nouveau Président malagasy récolte des succès diplomatiques et économiques qui dépassent les espoirs. Rajoelina réussit à réintégrer solennellement la Grande île dans le concert des Nations souveraines du Continent noir. A noter que Madagascar fit partie des pays fondateurs de l’Organisation de la Communauté Africaine et Malgache (OCAM), au début des années 60, devenue Organisation de l’Unité Africaine (OUA) pour aboutir, enfin, à l’Union Africaine (UA). Feu Philibert Tsiranana, premier Président de la République Malgache, en fut l’un des Pères fondateurs. En marge de ce Sommet, le leader de la Révolution Orange, Rajoelina Andry Nirina, élu Président de la République a saisi toutes les occasions pour pouvoir, à terme, relever les défis de l’IEM. Des audiences et des contacts fructueux furent au rendez-vous. Rajoelina rencontra son homologue éthiopienne, Sahle-Work Zewde, pour discuter le cas d’« Ethiopian Airlines », un géant de l’aéronautique africain, qui recommençait à desservir Ivato vers des destinations africaines et européennes.