Une situation alarmante dans le pays. Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA ( ONUSIDA) pour Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles a publié un rapport sur la lutte contre le VIH SIDA, le mercredi 28 mai dernier. Selon le directeur pays de cette agence des Nations unies, Jude Padayachy, Madagascar a reculé dans sa lutte nationale contre le VIH. Par conséquent une hausse de cas de VIH a été constatée. D'après une étude menée par l’ONUSIDA, depuis 2010, les nouvelles infections au VIH dans le pays ont augmenté de 151% et les décès liés au Sida de 279%. Une situation qui menace non seulement la population malagasy, mais aussi l'océan Indien, avertit ce responsable. “ Dans la région de l’océan Indien où les déplacements entre les îles sont fréquents, la vulnérabilité d’un seul pays menace la stabilité sanitaire de toute la zone», dixit- il.
Face à cette situation, l'ONUSIDA plaide pour la mise en place d'un plan d’action qui consiste à apporter les tests et les traitements directement dans les communautés touchées par cette pandémie. Ce plan d’action vise à protéger les femmes et les filles, qui sont les plus exposées au VIH à Madagascar, en leur offrant un environnement plus sûr et de renforcer la prévention. La formation des professionnels de santé, l’amélioration des chaînes d’approvisionnement et la garantie de soins de qualité partout dans le pays sont de rigueur. D’ici 2027, l’ONUSIDA ambitionne de stopper la progression des nouvelles infections, de diagnostiquer, traiter et maintenir en bonne santé 95 % des personnes vivant avec le VIH. A Madagascar, le nombre des personnes infectées par le VIH SIDA avoisine les 76 000 en 2024.
Le manque des tests de dépistage au niveau des centres de santé, le jugement et l’exclusion au niveau de la communauté et des familles, la prise de drogues par voie intraveineuse sont les principales causes de la propagation de cette maladie dangereuse et contagieuse. A peine 18 % des personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement antirétroviral.
Anatra R.
Au profit des lycées techniques professionnels (LTP) de Toamasina, d’Alarobia et d’Ampasampito. Ces trois établissements seront dotés de divers équipements et matériels techniques émanant de la JICA. Ce don japonais comprend du matériel de soudure, de fabrication mécanique, d’électronique, et bien d’autres équipements encore, destinés à la formation de personnel qualifié dans le secteur minier. » La contribution du Gouvernement japonais s’élève à un montant total de 531 millions de yens, soit environ 16,7 milliards d'ariary. Le Gouvernement malagasy s’assurera, quant à lui, du dédouanement de ces équipements et matériels à la pointe des technologies. “Cette donation japonaise renforcera la formation professionnelle de nos jeunes et améliorera leur employabilité, notamment pour intégrer les compagnies minières. Ambatovy, où les Japonais travaillent, en fait partie”, informe la ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), Marie Marcelline Rasoloarisoa. Les donations arriveront bientôt et des experts japonais vont dispenser des formations sur la gestion et l’utilisation de ces équipements, d’après toujours la ministre de tutelle.
La cérémonie de signature de l’échange de notes relatives à ce projet de don du Gouvernement japonais dans le domaine de la formation des ressources humaines dans le secteur minier s’est tenue mercredi dernier au siège du ministère des Affaires étrangères (MAE) à Anosy. Un évènement honoré de la présence du ministre des Forces armées, Lala Monja Sahivelo, intérimaire du MAE, du numéro un du METFP, du chargé d’affaires ad intérim de l’ambassade du Japon à Madagascar, Yamada Shigechika ainsi que du nouveau représentant résident du bureau de la JICA à Madagascar, Odawara Kosuke. A l’occasion, le chargé d’affaires au sein de l’ambassade japonais a souligné l’importance du développement des ressources humaines pour le progrès d’un pays. Il a évoqué plusieurs programmes de formation menés jusqu’à présent par le Japon et a exprimé sa conviction que ce projet contribuera de manière significative à la formation de personnel qualifié dans le secteur minier, un domaine clé pour l’économie de Madagascar.
Patricia R.
Plus aucune honte, ni peur ! La contrebande de carburant semble ne connaître aucun répit à Toamasina. Pas plus tard qu'hier, le chauffeur d'un camion aurait été surpris en train de se livrer à une vente illégale de carburant à Tanambao, Toamasina. Des témoins auraient vu son manège et ils ont informé immédiatement les Forces de l'ordre, qui ont arrêté le suspect.
Ce dernier aurait essayé d'écouler clandestinement 200 litres de ce carburant de contrebande, soit l’équivalent de 10 bidons de 20 litres. Actuellement, l'enquête en cours tente de déterminer la provenance du combustible, et en même temps de comprendre pour qui travaille le camionneur en cause.
Il s'agit de la première et importante prise par les Forces, en matière de lutte contre les détournements de carburant, phénomène qui a bien défrayé la chronique vers les trois derniers
mois de l'année 2024. Souvenons de la descente fracassante et inopinée du colonel Tahiana de la section de recherche criminelle ou SRC de la Gendarmerie de Fiadanana pour un vaste coup de filet de contrebandiers à Toamasina, en octobre de l'année dernière. 9 personnes présentées comme les principaux artisans de ce trafic ont été mises sous les verrous tandis qu'un lot de matériels et de véhicules et de camions citernes ont été saisis à l'époque. Depuis, le phénomène
semble temporairement s'estomper avant de refaire surface vers la fin de ce mois, cette année.
F.R.
En marche. L’Agence des transports terrestres (ATT) a publié hier un avis d’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) destiné aux opérateurs intéressés par l’exploitation d’une toute nouvelle ligne de bus électriques entre Tsarasaotra et Ivato. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet présidentiel de modernisation du parc de transport public et de réduction de l’empreinte carbone dans la Capitale. C’est une étape cruciale vers un système de transport plus propre et plus performant. L’appel s’adresse aux opérateurs en activité comme à ceux issus de secteurs connexes, capables de proposer un service structuré, fiable, accessible et surtout écologique. « Il ne s’agit pas seulement de faire rouler des bus, il s’agit de construire une nouvelle vision de la ville », a insisté, mardi dernier, le ministre des Transports Valéry Ramonjavelo, lors d’une rencontre avec les représentants de la presse locale à l’occasion de la présentation des réalisations et perspectives de son département ministériel. Une façon pour ce responsable de souligner que le projet vise également à désengorger la Capitale et à renforcer la sécurité routière.
L’optimisme est de mise
D’autant que les 26 bus électriques prévus pour cette ligne ont déjà quitté la Chine, comme l’ont annoncé les autorités en charge lors de la présentation du projet « Lac Iarivo ». Ils sont attendus avant le 26 juin à Madagascar et assureront gratuitement le transport des participants aux festivités de l’Indépendance. A moyen et long terme, cette ligne Tsarasaotra-Ivato, qui desservira notamment l’aéroport international, deviendra un axe structurant de la mobilité urbaine. Pour Mirambololona Ratovohery, directrice générale de l’ATT, cette première ligne 100 % électrique est bien plus qu’un test : « C’est un laboratoire grandeur nature pour moderniser en profondeur le transport public à Madagascar ». L’AMI précise les exigences : gestion rigoureuse d’un parc de bus de 80 places, capacité d’investissement, expérience sectorielle, encadrement technique par l’ATT et service opérationnel toute l’année. Si le défi est de taille, il ouvre aussi la porte à une nouvelle génération d’opérateurs plus soucieux des enjeux sociaux et climatiques. Bien sûr, tout ne sera pas parfait du premier coup, il y aura des ajustements, des ratés peut-être, mais c’est déjà un grand pas vers un futur où mobilité et développement durable peuvent aller de pair. En tout cas, pour une ville souvent asphyxiée par les embouteillages et la pollution, cette ligne pourrait bien être le début d’un virage attendu depuis longtemps.
VENDREDI
Inah et Mbola Talenta
Ce vendredi soir, le centre-ville vibrera au son de la musique acoustique. La scène du Piment Café à Behoririka accueillera la sensationnelle chanteuse Inah, accompagnée du virtuose de la guitare Mbola Talenta, pour un concert à 20h30. Avec sa guitare, Mbola Talenta nous promet une soirée consacrée aux plus envoûtantes mélodies du folk, de la variété et du rock malagasy. Déjà acclamé par les amateurs de musique, ce trio nous prépare une expérience inoubliable, mettant en lumière leur talent et leur passion ardente. Au programme: des compositions originales signées Mbola Talenta et Inah, des chansons aux sonorités authentiques de Madagascar, et des improvisations qui ajouteront encore plus de magie à cette magnifique soirée musicale.
Ayam
Le restaurant Les Cygnes, situé à Mandrosoa Ivato en périphérie de la Capitale, invite les amateurs de sorties nocturnes à une soirée exceptionnelle. Organisée par les responsables du lieu, cette manifestation promet une ambiance conviviale et originale, loin de l'agitation urbaine. La grande attraction de la soirée sera la performance de la talentueuse chanteuse Ayam, qui animera cette nuit musicale. Les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour offrir un cadre chaleureux et différent à tous les participants. Avec la présence d'Ayam, connue pour sa voix captivante, la fête s'annonce explosive et inoubliable. Une occasion à ne pas manquer pour ceux qui veulent profiter d’une soirée festive tout en découvrant un lieu atypique en dehors de la Capitale.
Aina Maharavo
Depuis plus de quatre ans, Aina Maharavo est devenu une étoile montante du stand-up à Madagascar, charmant peu à peu le public d'Antananarivo. Ce jeune comique, au talent et à l'originalité reconnus, partage régulièrement la scène avec d'autres jeunes pépites lors de happenings comme « Jôkôsô », « Be-Tige » ou « Stand Up Comedy », qui font vibrer le Bamboo Lodge d’Antsahavola chaque samedi. Cependant, ce soir, il gravit un échelon décisif de sa carrière : le dévoilement de son one man show baptisé « Ctrl+D ». Après des semaines de préparation et de labeur, Aina Maharavo foulera les planches du No Comment Bar, à Isoraka, pour offrir à son audience une soirée placée sous le signe du rire et de la chaleur humaine. A partir de 20h30, le lieu se transformera en un véritable sanctuaire comique, où l'humoriste, aux côtés d'un jeune phénomène du collectif « Gasy Stand Uppers », promet une prestation intense et conviviale.
Fara Gloum
Les amateurs de musique acoustique et de rythmes envoûtants auront l'occasion de découvrir Fara Gloum ce week-end à Andoharanofotsy et ses environs. La chanteuse et guitariste talentueuse sera en spectacle ce soir lors d’un cabaret inédit organisé chez La Belle Vita, à partir de 18 heures. Avec une maîtrise remarquable de sa guitare, Fara Gloum a su s'imposer dans le paysage musical malgache, se forgeant une réputation solide. Elle a déjà partagé la scène avec de grandes stars et a su se faire un nom grâce à son talent et sa passion. Aujourd’hui, elle est reconnue comme une artiste à part entière, fière de ses accomplissements et prête à enflammer le public avec ses mélodies authentiques. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les mélomanes.
RevyLSNT
Ce soir, l'Oranger d'Ambohimanambola vibrera au rythme d’un concert exceptionnel réunissant Lolo sy ny tariny, ainsi que les artistes emblématiques Benny, Bebey et Nini Kolibera. Une rencontre musicale qui promet de raviver la magie des années 70-80, avec une programmation riche en souvenirs et en émotions. Sur scène, Benny et sa bande replongeront le public dans l’atmosphère authentique de l’époque, mêlant folksong, blues, bà gasy et country. Leur répertoire inclut des succès populaires tels que « Fibata », « Dimbaka avy any Nazareta », « Tablier manga » ou encore « Raha mankany ialahy ». Une soirée inédite, placée sous le signe de la convivialité et de la nostalgie, à ne pas manquer pour tous les amoureux de la bonne musique.
SAMEDI
Anjara R
Ce samedi soir à 20 heures, Anjara R. revient sur scène pour présenter son nouveau projet musical intitulé « Sweet Groove ». Anciennement surnommé « The Guitar Sprite », il incarne désormais une nouvelle facette de son univers artistique. Accompagné de musiciens de renom, tels que Tonny Mahefa à la basse, Finoana Aina à la batterie et Vatsiahy au clavier, il promet un spectacle riche en émotions. Après une période de recul consacrée à d’autres collaborations et projets, ce concert marque une étape importante dans sa carrière, lui permettant de renouer avec son style et d’affiner sa sensibilité musicale. Contrairement à son dernier concert acoustique au Fara West, il présentera principalement ses compositions personnelles, ponctuées de quelques reprises, pour offrir un voyage sonore authentique et sincère.
Si.R.
Fidèle à l'engagement du Président de la République Andry Rajoelina de promouvoir toutes les disciplines sportives, le Gouvernement malgache, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports, ne ménage pas ses efforts pour accompagner les fédérations nationales. Une fois encore, cette volonté s’est traduite par un geste concret de soutien.
Le ministre Marson Moustapha a procédé à la remise officielle des frais de déplacement aux athlètes de la Fédération paralympique malgache qui s’apprêtent à participer au Grand Open Handisport de Paris, prévu du 30 mai au 4 juin.
« Ce rendez-vous international représente une étape importante pour les sportifs en situation de handicap, déterminés à porter haut les couleurs nationales », annonce le ministre Marson Moustapha.
A travers le président de la fédération, les athlètes ont réaffirmé leur engagement à donner le meilleur d’eux-mêmes et à représenter dignement Madagascar sur la scène internationale. Le ministre leur a adressé ses encouragements et a formulé des vœux de succès, « tout en espérant un retour triomphal au pays ».
Ce soutien renouvelé témoigne une fois de plus de l’attention particulière accordée par l’Etat au développement du sport pour tous, et en particulier au handisport, vecteur de dépassement de soi et de rayonnement pour la Grande île.
Vers 9h15, hier, une alerte à l'incendie fut reçue par la Police, comme quoi un incendie venait de se déclarer à Tsarahonenana, non loin du bureau du Fokontany. De plus, plusieurs personnes ont été affectées par l’incendie. Plus précisément, 11 foyers ont été touchés.
Sur place, des maisonnettes, qui sont des locaux de menuiseries et d'entrepôts de stockage de bois de construction, finissaient déjà par être totalement dévastées, tandis que les flammes ont aussi gagné deux constructions en dur qui les avoisinent. Certes, les sapeurs-pompiers étaient déjà sur place pour tenter de mâter le feu. Mais le sinistre a déjà fait des victimes : un locataire de 75 ans, un paraplégique répondant au nom d'Amiraly Florent fut piégé à l'étage, rapidement transformé en un brasier. Le malheureux a succombé dans des conditions atroces, sans aucun moyen de le dégager de son appartement en flammes. « Le malheureux a été complètement carbonisée et on ne reconnait même plus son corps », confie sa fille.
Augmentation des prix à la pompe ainsi que celle du coût d’entretien des véhicules. Telles sont les causes avancées par les transporteurs au niveau du stationnement « Fasan’ny Karàna » face à l’augmentation des tarifs imposée par les coopératives de transport. Mais en réalité, la hausse des frais de transport est inévitable en cette période. Cet ajustement des prix est dû à l'approche de la période des grandes vacances, ainsi que la haute saison.
L’un des refuges de biodiversité les plus riches de Madagascar. Les forêts sèches de l’Andrefana viennent d’être inscrites officiellement sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture). Les valeurs universelles exceptionnelles de ces sites témoignent de la biodiversité remarquable et des processus écologiques d’importance planétaire. En fait, ces forêts accueillent une faune et une flore hautement endémiques, dont de nombreuses espèces sont classées en danger critique d’extinction. Parmi ces espèces emblématiques figurent notamment les baobabs, arbres symboliques de l’île et les mésites qui sont des oiseaux forestiers endémiques.
La ressource marine malagasy reprend vie, se revigore. Une revigoration qui tombe à pic, à point nommé et au moment opportun.
Du 26 au 29 mars dernier s’était tenu à Antsiranana un atelier dans l’optique de gérer de façon maximale les ressources marines de la Grande île. Diligentée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à travers son projet « Regenerative Seascapes » (RESEA) financé par Affaires Mondiales Canada, cette initiative a bénéficié de l’appui des départements ministériels malagasy de l’Environnement, de la Pêche ainsi que de la collaboration de « Conservation International ». Une initiative qui tombe à pic voire à point nommé !