Parlons d’autre chose. En effet, d’autres sujets méritent d’être évoqués. Ils sont dignes de nos attentions autant et même plus que la chose politique. Tellement, la politique et ses inepties nous submergent à tel point que nous ignorions ce qui se passe ailleurs. Il existe en dehors de cette fournaise des « choses » beaucoup plus intéressantes.
A huit jours de la date du scrutin, une échéance capitale pour l’avenir de la Nation, le pays vire à la cocasse. Au rythme où vont les choses, l’atmosphère politique risque fort de dégénérer. Les acteurs politiques, notamment de l’Opposition, censés conduire le pays vers la stabilité sinon vers le mieux à vivre, agissent à la dérive. Des supposés leaders se comportent comme des activistes irresponsables et inconscients du danger et du péril qui guettent le pays.
Le projet de construction du fly-over au niveau du pont d’Anosizato va dans le sens de ce que l’on attend. Les concitoyens, lassés par des éternels bouchons, ne peuvent qu’espérer la réalisation d’un tel projet dont les impacts positifs arrangent au mieux le quotidien du peuple. Pour effectuer le trajet d’Ampitatafika vers le pont d’Anosizato ou inversement d’Anosizato-Atsinanana vers Ampitatafika, sur cet axe très important qu’est la route nationale n° 1, à la sortie de la Capitale, on s’attend à un parcours du combattant. Galère que personne ne digère point ! Pour ainsi dire que ce projet, qui va se réaliser incessamment, relève d’un souhait hautement vif pour tous les usagers, piétons et véhicules. D’après les informations émises par les autorités communales dont les circonscriptions longent la nouvelle route et donc servies par le projet, le processus d’évacuation et d’expropriation des habitants riverains et leurs habitations va sans trop d’anicroches. Tellement on en a souffert, tout le monde semble animer d’une conscience collective de la nécessité absolue de la concrétisation de ce projet de construction de ce fly-over.
Pour rappel, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, dans le cadre des renouvellements, des réhabilitations et la modernisation des infrastructures routières selon l’esprit et la lettre du Velirano, a déjà pris des engagements pour la construction d’un fly-over à Anosizato. Le processus prit du temps mais n’a jamais été abandonné. Durant les neuf premiers mois de l’année, un cabinet malien mène les études techniques préalables notamment concernant l’avant- projet et l’impact environnemental. Le fly-over en question se situe sur le croisement de la RN 1 et la RN5/8A au niveau du pont. A l’état actuel de l’évolution du projet, on arrive au bouclage du dossier d’appel d’offres, phase obligatoire avant tout déclenchement du chantier. Selon les informations dignes de foi, on saura incessamment l’entreprise adjudicataire des travaux qui, en fait, devront durer 24 mois. En 2025, en principe, les embouteillages monstres d’Anosizato seront de l’histoire ancienne.
Ne nous laissons pas embourber par les fantasmes de certains « agents » de la politique nationale. Quoiqu’on dise, la vie suit son cours normal. Les engagements pris à travers le Velirano et dans le cadre du Plan de développement pour l’émergence de Madagasikara ne restent pas lettre morte.
On n’occulte pas pour autant du risque de dégradation du contexte politique national. A chacun de veiller à ce que les intérêts supérieurs de la Nation ne soient sacrifiés sinon sauvegardés.
Ndrianaivo
Un axe routier qui partira de Mananara Nord, en passant par Maroantsetra et d’autres Districts, pour finir à Taolagnaro. Tel résume le projet « route du soleil » du candidat Andry Rajoelina pour toute la partie Est du pays afin de faciliter l’acheminement des produits agricoles. Un projet ambitieux mais pas impossible dont la concrétisation tient à cœur le candidat à la présidentielle et qu’il a de nouveau évoqué lors de la tournée de campagne électorale dans la Région de Sofia, plus exactement à Mananara Nord. Ce fut au cours d’un meeting dans le stade local. L’endroit était bondé d’une foule enthousiaste et totalement acquise à la cause de ce prétendant à la magistrature suprême.
« Madagascar a besoin d’un leader doté à la fois de visions et de patriotisme. D’une personne jeune et proche du peuple », a déclaré le candidat numéro 3. Il ne manque pas de rappeler les réalisations en matière d’infrastructures routières durant son premier quinquennat. A titre d’exemple, les axes Ambilobe – Vohémar, Ambatondrazaka, etc. Il reconnait néanmoins que son premier mandat n’était pas parfait et qu’il reste encore de nombreuses réalisations à faire.
Poursuivre les chantiers du développement
Avant Mananara Nord, le candidat et son équipe de campagne étaient à Mandritsara puis à Befandriana Nord, toujours dans la Région de Sofia. Deux Districts qui ont bénéficié de nombreuses infrastructures déjà sur pied ou en cours de construction. Pour Mandritsara, la construction d’un hôpital, d’un stade manara – penitra et d’un gymnase est déjà presque achevée. Andry Rajoelina a promis qu’il procèdera à l’inauguration à son retour au pouvoir. Quant à Befandriana Nord, il a promis que les travaux liés à la construction d’un stade manara – penitra seront exécutés dans les quatre mois. D’autres chantiers comme la mise en place d’un bureau de la Police nationale, ou d’un nouveau tribunal sont déjà en cours.
Le candidat numéro 3 a clôturé la journée d’hier par une rencontre avec la population de Sambava, dans la Région de SAVA. Il a notamment mis l’accent sur les problèmes d’énergie auxquels les habitants font face. Les mères de famille dépensent une petite fortune par rapport à leur revenu pour acheter du pétrole pour faire cuire la nourriture. « Dès que je serai élu, je doterai chaque ménage d’un kit solaire. Je viendrai pour amener la lumière », assure Andry Rajoelina. Le candidat numéro 3 poursuit sa tournée marathon ce jour à la rencontre des électeurs dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 16 novembre prochain.
La Rédaction
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a annoncé samedi dernier le lancement d’une mission d‘observation électorale à Madagascar. Une décision annoncée lors du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette organisation régionale, à Luanda en Angola. D’après le communiqué publié à l’issue de cette réunion, les dirigeants ont exprimé leurs vœux pour la paix et le succès du prochain scrutin présidentiel à Madagascar prévu pour le 16 novembre. Le Sommet réitère son soutien au processus électoral par le biais du déploiement de la mission d’observation électorale, qui est d’ores et déjà dans la Grande-île depuis la fin de la semaine dernière, selon les explications d’une source au sein de la diplomatie malgache. Pour les 10 candidats à l’élection présidentielle qui tournent en rond dans la Capitale ces dernières semaines, l’arrivée de cette mission d’observation électorale n’a pas de quoi leur faire retrouver le sourire. La SADC prend clairement position en faveur de la tenue de l’élection présidentielle le 16 novembre prochain. Un avis partagé par les membres de la communauté internationale. L’ambassadeur de France interviewé à la sortie de la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire du parlement a déclaré « prendre note » de la décision de report de la date du scrutin et indiqué que pour la Communauté internationale le scrutin devrait donc se tenir à cette date du 16 novembre 2023. La décision de l’instance décisionnelle de la SADC et l’arrivée de cette mission d’observation électorale sonnent comme un coup sur la tête pour Marc Ravalomanana et consorts, qui espéraient un coup de pouce de la communauté internationale, en particulier la SADC, à sa démarche visant à faire reporter l’élection. Ces candidats flâneurs tablaient non pas sur l’arrivée d’une mission d’observation électorale, mais d’une toute autre mission. Celle qui vient de débarquer dans la Grande-île va probablement rencontrer les candidats, y compris ceux qui sont récalcitrants à aller vers la présidentielle. Elle va écouter et faire son rapport. C’est le rôle des missions d’observation électorale. Elle n’aura cependant pas de pouvoir quelconque sur le processus électoral malgache…
La rédaction
L'Association des anciens étudiants malagasy de Türkiye (AAEMaT), créée il y a deux mois, concrétisant une planification de longue date, a des objectifs dans le pays. Elle veut présenter la culture turque à Madagascar en tirant parti des expériences des étudiants malagasy qui ont étudié dans ce pays, tout en renforçant les amitiés professionnelles et amicales, et en facilitant la recherche de coopération future pour les jeunes. Parmi ses objectifs, l'AAEMaT s'efforce de faciliter le retour des étudiants ayant acquis de l'expérience à l'étranger vers Madagascar selon Tsiry Tsilavo Rajaonary président de l’association, lors de la célébration de la fête nationale de la Türkiye à Madagascar. L'Association se positionne ainsi en faveur d'une meilleure compréhension culturelle et de l'éducation, ouvrant de nouvelles perspectives pour la jeunesse malagasy.
Célébration et renforcement
Madagascar et la Türkiye consolident leurs liens d'amitié. Le 30 octobre, Yvette Sylla, ministre des Affaires étrangères de Madagascar, a pris part à la célébration du 100e anniversaire de la proclamation de la République de Türkiye. L'événement a été dirigé par Ishak Ebrar Çubukçu, l'ambassadeur de Türkiye à Madagascar. La ministre a exprimé ses félicitations à Recep Tayyip Erdoğan, Président de la République de Türkiye, au Gouvernement turc, au peuple turc, ainsi qu'aux ressortissants turcs à Madagascar, au nom du Gouvernement malagasy. Cette coopération bilatérale, qui persiste depuis 33 ans, repose sur des valeurs telles que le respect mutuel et la fraternité. Au fil des années, elle s'est renforcée et s'étend désormais à divers domaines, notamment l'énergie, l'éducation, et le commerce. L’ambassadeur a, en outre, fait remarquer qu’à travers le monde, l'école Maarif, financée par le Gouvernement turc, promeut l'éducation générale et envoie des étudiants en Türkiye. Jusqu’à présent 170 étudiants malagasy ont été envoyés à Türkiye ». La Türkiye, membre des Nations unies depuis 1945 et du Conseil de l'Europe depuis 1948, se distingue par sa générosité en matière d'aide humanitaire, figurant parmi les cinq plus grands réseaux mondiaux. La célébration a également rendu hommage à Mustafa Kemal Atatürk, un homme d'État turc qui a joué un rôle essentiel dans la création et la modernisation de la République de Türkiye. De plus, la Ministre a annoncé la prochaine signature d'un partenariat économique entre Madagascar et la Türkiye, renforçant davantage leurs liens et favorisant les échanges commerciaux. Lors de l'événement organisé par l'Ambassade de Türkiye d'Antananarivo à l'occasion du 100e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie, la remarquable performance du groupe Sopranos d'Anatolie a captivé l'attention des invités.
Carinah Mamilalaina
Comme chaque année, le Festival « Sar’nao » offre la promesse d’un beau voyage en images. Jusqu’au 30 novembre prochain, le grand hall de l’Alliance française, situé à Andavamamba, accueille une exposition de photos axée sur un thème moins populaire mais qui vaut le détour.
Rappelons que lors de l’édition précédente, le festival a mis l’action sur le thème « Photo-montage ». Cette fois-ci, les organisateurs ont décidé de mettre en lumière l’art de la photographie sous le thème « Photographie à la chlorophylle, anthotype et photogramme ». Ainsi, pour les visiteurs, c’est l’occasion de découvrir et d’explorer les techniques anciennes de tirage photographique devenues aujourd’hui obsolètes. Cependant, ces techniques ne doivent pas être jetées aux oubliettes car elles faisaient partie de l’histoire de la photographie.
Par ailleurs, cette exposition permet également au public de découvrir l’évolution de la photographie, tout en mettant en valeur la créativité et l’ingéniosité des 80 artistes participants. Ainsi, tout au long de ce mois, les locaux de l’Alliance française hébergeront cette grande exposition où les visiteurs auront l’occasion de plonger dans l’univers et l’art de la photographie avec une énorme implication. Entre technique et créativité, les exposants font découvrir les anciennes techniques peu connues de la nouvelle génération. Une exposition qui rassemble une série de photographies à la chlorophylle d’envergure, autant au niveau de la taille qu’en termes de variété des techniques et des thèmes mis en avant. Les visiteurs ont l’opportunité de savourer une multitude d’œuvres dans un agréable et surprenant cocktail de couleurs.
Outre l’exposition, le 13 novembre prochain, les visiteurs pourront assister à une conférence axée sur le thème « L’enjeu des cyber sécurités au quotidien », animée par Tefy Ratrimoarivony. Et le lendemain, un atelier conçu par Manager Tech Média, abordant le marketing digital, sera présenté par Tahiana Raolona. Cet atelier fournira des conseils pratiques pour naviguer efficacement dans le monde du marketing en ligne. Bref, le programme durant ce « Mois de la photo » s’annonce alléchant et bien garni.
Si.R
Douze (12). Tel est le nombre moyen de points de vente de produits du tabac, situés à 100 mètres aux alentours de chaque école. L’enquête menée par l’ONG Ny Sahy, en collaboration avec « African Tobacco Control Alliance », auprès de 20 établissements scolaires de la Capitale fait part de cette information. En fait, 239 points de vente de différents types ont été identifiés autour de ces écoles, y compris les épiceries et kiosques permanents. 226 points de vente proposent de cigarettes à l’unité et en paquets de moins de 20 tiges. Un fait qui rend le produit abordable pour les jeunes et en facilite l’accès, selon les résultats de l’enquête. D’un autre côté, 149 points de vente de produits du tabac aromatisés ont été identifiés autour des 20 écoles enquêtées, soit plus de 7 points par établissement. En fait, les arômes augmentent l'attrait et la sensation de goût des produits du tabac, tout en masquant leur caractère âpre et toxique. Cela peut potentiellement attirer de nombreux jeunes à commencer à utiliser les produits et finalement en devenir accros.
L’arrêté interministériel n° 18171/2003 du 22 octobre 2003 interdit toute forme de publicité en faveur du tabac à Madagascar. 20 ans après, les produits du tabac sont exposés dans les affiches publicitaires. A cela s’ajoute leur exposition sur et derrière le comptoir.
Peu de progrès réalisés
La réglementation anti-tabac malgache interdit la vente des produits du tabac à toute personne âgée de moins de 18 ans, reflétée par des panneaux d'interdiction de vente aux mineurs. Pourtant, moins de 3 % des 239 points de vente recensés autour des 20 écoles enquêtées disposaient d'une telle signalisation. « Veiller à ce que le tabac ne soit pas vendu aux mineurs et par des mineurs contribue à rendre les produits plus difficiles d'accès et pourrait dissuader davantage les jeunes de commencer à fumer », selon les informations recueillies. « Peu de progrès ont été réalisés dans la protection des enfants d’âge scolaire contre le marketing des compagnies de tabac autour des écoles », reconnait Haja Placide Ramamonjisoa, de l’ONG Ny Sahy.
Face à cette situation mettant en danger les mineurs, l’enquête recommande l’interdiction de la vente des produits du tabac dans un rayon de 500 mètres autour de tous les établissements scolaires et des lieux fréquentés par les enfants. Interdire la vente de cigarettes à l'unité et exiger un minimum de 20 tiges de cigarettes par paquet est également préconisé. Aussi, il faudrait mettre en application de manière stricte l'interdiction de la vente des produits du tabac à toute personne âgée de moins de 18 ans, selon l'arrêté interministériel 18171 du 22 octobre 2003. Quoi qu’il en soit, Madagascar doit se doter d'une loi conforme à la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte anti-tabac afin de protéger efficacement les enfants et l'ensemble de la population contre les effets dévastateurs de ce produit...
Recueillis par P.R.
Montgolfières magiques à Madagascar. La Grande île se prépare pour un événement touristique qui laissera des souvenirs inoubliables. Du 6 au 25 novembre, quatre montgolfières survolent des sites spectaculaires malagasy, promouvant le secteur du tourisme. Ces montgolfières offriront aux voyageurs une expérience extraordinaire, dévoilant la beauté naturelle de Madagascar. Les destinations incluent Ampefy, Antsirabe, Ambalavao, Fenoarivo Andonaka, Isalo et l'Allée des Baobabs à Morondava, chacune d’elle s’avérant célèbre pour sa beauté naturelle et sa richesse culturelle.
Les participants viennent de la France, des Etats-Unis, de la Suisse et de la Belgique. Le coup d'envoi a été réalisé au parvis de l'Hôtel de Ville, Analakely, le 6 novembre. Cependant, une mauvaise météorologie a empêché le décollage des ballons. L’évènement a été simplement marqué par un essai brûleur. « Ce fâcheux contretemps n’enlève rien au charme du raid. La météo est aussi un élément clé dans l’aventure. En outre, il vaut mieux préserver la sécurité », ont indiqué les organisateurs.
Cette initiative ne fait pas que promouvoir le tourisme. Elle invite également les visiteurs à réaliser une expérience exceptionnelle, en leur permettant de découvrir la diversité des paysages malgaches, allant des formations rocheuses de l'Isalo à l'alignement extraordinaire des baobabs de Morondava. Le survol de ces sites emblématiques renforcera le secteur touristique de l’île, en promouvant sa beauté naturelle aux yeux du monde entier.
Apporter l’émerveillement dans les villages
En outre, ce voyage permettra aux participants de faire escale dans de nombreux villages reculés et de faire le contact avec la population des localités enclavées. D’ailleurs, le passage des montgolfières a été toujours une joie pour les villageois, notamment lors des escales de ces aérostats. Tout un village se presse tôt le matin pour aider les techniciens lors du remplissage en air chaud des ballons. Ce qui crée une véritable osmose entre les touristes et la population. C’est vraiment un souvenir inoubliable pour les participants et les locaux.
Cet événement attirera les amateurs d'aventure et les amoureux de la nature en quête d'expériences uniques. Après les raids en montgolfière en 2017 et 2019 qui ont ouvert la voie à cette exploration, ces sept montgolfières témoignent de l'ouverture de Madagascar au monde, ce qui permet de partager la richesse naturelle et culturelle de notre île. Une invitation à découvrir la Grande île sous un nouveau jour et à profiter d'une expérience touristique inoubliable.
Il est à noter que pour ce troisième raid à Madagascar, seuls les membres d’équipage peuvent monter à bord des ballons et découvrir les sites via les airs. Néanmoins, les représentants des sponsors peuvent faire quelques trajets à leur bord.
Nikki Razaf
L’on peut dire que le judo est une discipline - créée au pays du soleil-levant – que les judokas malagasy maîtrisent. Pour la énième fois, le judo malagasy a encore brillé et cette fois dans l’arène mondiale D’Abu Dhabi. Avec 973 judokas originaires de 63 pays, dont 852 hommes et 121 dames, Maître Vestalys Heriniaina a offert à Madagascar, un petit pays par rapport aux six grands continents, sa première médaille mondiale. Une grande première dans l’histoire du judo malagasy, depuis l’arrivée de la discipline en 1949, puisque Maître Vestalys est monté sur le podium lors du championnat du monde de judo qui s’est tenu à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis.
Il a rendu l’âme à Reggio Callabria (Italie), sa ville natale, le 22 octobre 2023, avec la volonté d’attendre le Jugement dernier à Ambatondrazaka. Depuis le 6 novembre, jour de son inhumation, le corps de Monseigneur Antonio Salvatore Scopelliti, évêque émérite du diocèse d’Ambatondrazaka, repose auprès de celui de Monseigneur François Vollaro, à qui il a succédé et avec qui il a bâti la cathédrale d’Ambatoambo, un nom qui en dit long par rapport à l’étendue des œuvres que ces deux religieux ont réalisées au profit de l’ancienne Circonscription autonome coloniale d’Ambatondrazaka, l’actuelle Région d’Alaotra-Mangoro.