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Les écoles inclusives et centres spécialisés en nombre restreint. De plus, les frais de scolarité et autres dépenses liées à l'éducation des enfants autistes sont exorbitants, hors des moyens de la plupart des parents. Le droit à l'éducation de ces enfants extraordinaires reste un défi. La mère de Lucas, un jeune autiste âgé de 17 ans résidant à Itaosy, en témoigne. 

« J'ai été au courant que mon fils était autiste depuis ses 4 ans. Il n'aime pas jouer ou être avec les enfants de son âge. On l'a envoyé en classe, mais on n'a obtenu aucun résultat en 3 ans. Pis, il a été à maintes reprises renvoyés de l'école à cause de ses troubles comportementaux, perturbant les élèves et enseignants. Ces derniers nous ont suggéré de consulter un spécialiste. Nous l'avons emmené voir un pédopsychiatre, qui a confirmé son handicap », nous confie-t-elle. 

Quid d'une brèche 

Publié le dimanche, 02 avril 2023

Jusqu'où le régime Orange pourrait-il accepter, endurer voire cautionner l'issue de ce processus entamé par la CENI et adoubé par les ténors de l'Opposition, salué ou félicité par les dignitaires du FFKM et finalement applaudi et encouragé par une frange de la communauté internationale. Une brèche qu' Andrianarisedo Rétaf et compagnie ont bien voulu creuser. Lequel processus qui consiste à diaboliser le code électoral en vigueur s'inscrivant dans le cadre de la Loi organique relative au régime général des élections et référendums à Madagasikara nouvellement adoptée au Parlement.

Un appel à projet. Le « Prix Pierre Castel » (PPC) est actuellement à sa 6è édition, la seconde pour Madagascar. Lancé par le groupe Castel, le PPC vise à pousser l’entrepreneuriat des jeunes pour mettre en place une solution pérenne par rapport à la durabilité des systèmes alimentaires sur le continent africain. Le concours s’ouvre aux jeunes entrepreneurs malagasy âgés de 18 à 45 ans, résidents et opérant dans le secteur de l’agriculture et de l’industrie à Madagascar. Le concours vise à apporter un soutien financier et une formation pouvant forger et renforcer leur capacité à faire face aux enjeux inhérents dans leurs secteurs.

Voilà un anniversaire qu’Henri Ratsimbazafy n'est pas près d'oublier. Pour ses 90 ans, le chanteur est monté sur la scène du CCEsca à Antanimena. La salle était pleine à craquer hier. L'artiste, très ému dès le début de son spectacle, a tenu à remercier le public venu en masse pour cette grande fête. Dès 14h, les spectateurs ont attendu avec impatience l’arrivée du chanteur. On peut deviner tout de suite que la plupart d’entre eux sont des fans de la première heure. Ceux-là ont su faire partager leur passion autour d’eux et emmener avec eux des jeunes générations. En effet, les gens sont venus en famille pour applaudir Dear Henry cet après-midi-là. Et ne comptez pas sur le chanteur pour les décevoir. Ce n’est pas parce qu’il a 90 ans que ce grand artiste allait ménager ses efforts. Pour son public, il donne tout, et cette fois-ci durant plus de trois heures. Certes, il possède toujours autant d’énergie et de charisme sur scène. 

Un message fort. Lors de son discours, lors de la cérémonie d'ouverture de la journée de la Gendarmerie nationale à Antsirabe, le Secrétaire d'Etat à la gendarmerie nationale auprès du ministère de la Défense nationale, le Général Serge Gellé a présenté des excuses et endossé la responsabilité des erreurs commises par ses collaborateurs. « Je vous demande de me pardonner pour les fautes que je n'ai peut-être pas faites moi personnellement, mais en tant que ray aman-dreny, j'ai le devoir de les endosser, en tant que symbole, car c'est moi qui ai accepté de prendre tous les engagements au nom de la Gendarmerie nationale », indique le SEG dans son discours. Même s'il ne l'a pas explicitement affirmé, bon nombre d'observateurs pensent que le numéro Un de la Gendarmerie parle de l'enregistrement sonore comportant la voix du Président Andry Rajoelina s'adressant notamment au SEG, qui a été diffusé sur les réseaux sociaux récemment. Face aux proportions que prenait cette affaire, le secrétaire d'Etat ne pouvait visiblement pas rester silencieux.

Avec des financements octroyés, proportionnels aux besoins des demandeurs, le programme Fihariana est ravi de constater l'évolution de ses bénéficiaires. Une évolution, synonyme de résultats tangibles, que le grand public a pu constater sous différentes formes. En effet, le mois de mars a été très actif pour Fihariana et surtout ses bénéficiaires. Convaincu par l'action de la Banque mondiale à Madagascar, en faveur de l'émancipation des filles et des femmes, Fihariana a tenu son engagement de financer 100 projets portés par des femmes entre novembre 2022 et mars 2023, soit 100 jours d'action. Au-delà du financement et des formations, l'accompagnement technique de Fihariana s'illustre aussi sous la forme de mise en avant de ses bénéficiaires.

La une du 01 avril 2023

Publié le vendredi, 31 mars 2023


C’est un beau cadeau que s’offre Henri Ratsimbazafy pour son anniversaire. Afin de fêter ses 90 ans, Dear Henry jouera à guichet fermé dans un concert exceptionnel. Les tickets d’entrée se vendent comme des petits pains, ont indiqué les responsables de la billetterie. Ceci dit, tant pis pour les retardataires, le show se jouera ainsi en « Sold out ». L’événement se tiendra demain après-midi dans l’antre du CCEsca Antanimena. Les fans de l’artiste vont certainement venir en masse et ne comptent pas laisser passer silencieusement ce grand moment. Rappelons que le surnommé Dear Henry célèbrera ses neuf décennies avec un concert baptisé « Mamy indray ny miaina » qui signifie « La vie est encore belle ». Une occasion de revivre le bon vieux temps à travers ses tubes que le public n’a jamais oubliés. Selon l’affiche, le chanteur invitera quelques artistes à cette occasion. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ses tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a entendus il y a plusieurs années.
Hit-parade
Comme il disait, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri Ratsimbazafy ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. En 1962 et 1963, il a remporté deux victoires consécutives lors du concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, et ce grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». La particularité de Dear Henry, c’est le fait qu’il n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Cet artiste possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, malgré son âge, avec une longue carrière artistique, Henri Ratsimbazafy se veut toujours d’étonner le public et n’hésite pas à se produire sur scène.
Sitraka Rakotobe


Après le succès de la première édition, Atsimondrano Action sport renouvelle  l’édition 2023 du tournoi intercommunal de football « Atsimondrano Champions League ». La deuxième édition pointe le bout de son nez. Un événement sportif, rien que pour les jeunes du District, organisé par l’équipe du député IRD Andry Ratsivahiny élu. 
Avec le même engouement pour la participation, des innovations ont été apportées dans cette deuxième édition.  Et ce sera encore plus grandiose. Le tournoi sera ouvert à toutes les collectivités décentralisées et aux secrétariats généraux des ministères sis dans ledit District souhaitant y participer. La formule de compétition reste le même : 13 équipes par zone A et B.
 2 millions d’ariary seront mis en jeu pour les vainqueurs respectifs par zone et  500.000 ariary pour les vice-champions.
Par contre, les demi-finalistes par zone se qualifieront pour la Poule des As qui se disputera à huit équipes de poules. Le vainqueur de la Supercoupe empochera 4 millions d’ariary et 1 million pour le malheureux finaliste.
L’inscription, prévue tous les mardis au bureau des Communes, prendra fin le 28 avril prochain. A partir de cette date, le calendrier sera très chargé pour les organisateurs. Par ailleurs, le tirage au sort est prévu le 5 mai.
L’ouverture officielle de la compétition est programmée le dimanche 7 mai sur le terrain d’Ambohimamory. Pour les tours préliminaires, ils s’étaleront du 13 mai au 7 juillet dans les deux zones tandis que les  huitièmes seront pour le 29 juillet et le 5 août. Alors que les quarts et demi-finales auront lieu le 12 août. Quant aux finales zonales, ce sera le 20 août pour la zone A et le 25 août pour celle B.
Sauf changement de dernière minute, les demi-finales de la Poule des As sont programmées pour  le 15 septembre et la super finale le 17 septembre.
 Avant le coup d’envoi prévu le 13 mai prochain, les entraîneurs et dirigeants de toutes les équipes et les clubs retenus, pour disputer le titre, bénéficieront d’une formation au Centre technique national,  Nandihizana Carion.
« Le tournoi ACL n’a aucun objectif politique. C’est purement éducatif pour la jeunesse du District d’Atsimondrano. Nous avons connu du succès l’année dernière en termes de sport. A preuve, l’équipe vainqueur de la première édition, l’As Sainte Anne Bongatsara a pu rejoindre la ligue 1 Analamanga. Cela signifie aussi que le tournoi a un niveau très élevé. Cette année ce sera encore plus prometteur », avance Andry Ratsivahiny lors du lancement au stade Barea hier.
Chaque équipe aura droit jusqu’à trente joueurs  durant le tour préliminaire. Et on peut ajouter des nouveaux joueurs jusqu’à la fin des éliminatoires. Par contre, la liste sera close durant les phases finales et aucun joueur n’aura droit de changer d’équipe à ce stade de compétition. Chaque équipe aura droit de faire jouer 3 joueurs maximum de la  Pro league, 4 joueurs  semi-pro ou en deuxième division et 4 amateurs parmi les joueurs de champ.
Elias Fanomezantsoa







« Bien qu’il y ait eu un changement de dirigeant auprès de l’Office national pour l’environnement (ONE), le permis environnemental de Base Toliara reste valide ». Rija Rakotoson, directeur général de l’ONE, l’a précisé lors de sa rencontre avec le maire de la Commune rurale d’Ankilimalinike, jeudi dernier dans la Capitale. « Si l’Etat décide de lever la suspension de ce projet et si son promoteur ne prévoit pas de changement dans ses activités minières, Base Toliara pourra les reprendre puisque leurs impacts ont déjà été évalués et les mesures correspondantes ont déjà été définies », soutient le DG. L’ONE a déjà évalué les impacts de ce projet d’exploitation minière à Ranobe et a délivré le permis environnemental pour cette compagnie minière en octobre 2015. Ledit permis a été obtenu après avoir reçu l’avis favorable d’un comité technique ainsi que du public qui ont tous participé à l’évaluation environnementale du dossier d’Etudes d’impact environnemental (EIE) déposé par Base Toliara au niveau de l’ONE. Aucune étude environnementale ne peut être entreprise pour un projet minier, sans un permis minier délivré par le ministère de tutelle.
D’un autre côté, le comité technique avait émis son avis favorable pour la rédaction du cahier des charges environnementales (CCE) de ladite compagnie minière. Le CCE inclut toutes les prescriptions environnementales et sociales à mettre en œuvre par la compagnie pendant la durée de vie de son projet. « Il n’y a pas de permis environnemental délivré sans cahier des charges », souligne le DG de l’Office national pour l’environnement. Ce cahier des charges est consultable sur les sites web de l’ONE et de Base Toliara.
Pour sa part, le maire Longin Mahatoro a indiqué qu’il dispose déjà de ce CCE entre ses mains. Il a par ailleurs souligné que l’exploitation de Base Toliara n’impactera pas l’aire protégée de Ranobe. Ce projet ne touchera que 2,5 % de la couverture forestière de ce Fokontany, en dehors de la zone dite protégée.
Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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