Un programme consacré uniquement à l’humour. Après plusieurs semaines d’attente, le Festival du rire « Jôkôsô » entame sa troisième édition. Actuellement, les organisateurs peaufinent les dernières préparations. L’évènement se déroulera du 11 au 15 octobre prochain. Et pour la première fois depuis sa création, ceci accueillera des invités internationaux pour partager la scène avec les humoristes issus du collectif des « Gasy Stand Uppers ». Il s’agit de Fafa et Océane, deux humoristes réunionnaises.
Vu le succès des deux éditions précédentes, ce Festival du rire s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. Comme à l’accoutumée, plusieurs spectacles auront lieu dans différents endroits de la Capitale, entre autres l’IKM Antsahavola, l’Alliance française d’Andavamamba, Kudéta Urban Club - Anosy. Durant ces quatre jours, plusieurs humoristes de renom sont attendus, mais aussi des talents en devenir. Actuellement, les responsables n’ont pas encore donné des informations concernant la liste des artistes qui participeront à ce festival. Mais comme d’habitude, les programmateurs concocteront une affiche alléchante où les poids lourds de l’humour vont monter sur scène. Et pour la promotion des nouveaux talents, les organisateurs ont prévu des ateliers à leur encontre. Il y aura également une scène ouverte pour ceux qui veulent prendre part au spectacle.
Vitrine
Depuis plus de quatre ans, les spectacles humoristiques commencent à prendre une place dans les évènements culturels. Cependant, rares sont les mouvements qui se consacrent à la promotion des jeunes humoristes ayant du talent. Par ailleurs, il n’existe pas de cadre idéal mis à leur disposition. Néanmoins, le Festival du rire « Jôkôsô », « Sokaf’Hehy », « Be-Tige » ou encore « Men in Blague » - initié par le collectif Gasy Stand Uppers représentent quand même des opportunités où les jeunes comédiens peuvent montrer leur savoir-faire sur scène. En attendant, le public pourra bien s’amuser durant ce Festival du rire « Jôkôsô », au cours duquel plusieurs comédiens vont provoquer des éclats de rire sur des sujets de la vie quotidienne, le tout réalisé avec beaucoup d’humour et de courtoisie.
Si.R
Un véhicule a été l’objet du mécontentent des riverains du côté d’Anosizato, hier. Celui-ci a failli être réduit en miettes ou pire incendié. L’affaire a débuté avec l’écrasement du pied d’un piéton qui marchait en pleine rue. Le conducteur a klaxonné plusieurs fois à l’endroit des piétons, mais ces derniers refusaient de s’écarter, en bloquant totalement la circulation. Dans un manœuvre de réflexe, le chauffeur n’a pourtant pas pu ainsi éviter l’un d’eux qui a eu son pied écrasé par l’une des roues de son véhicule.
La victime a ainsi crié de douleur, mais le chauffeur ne s’est pas arrêté pour constater la gravité de la blessure. Un tollé général gagna ainsi les autres piétons, excités par certains individus aux intentions belliqueuses.
Une foule s’est lancée à la poursuite du véhicule qui n’a pas pu aller bien loin. Il fut rattrapé au niveau de la station-service Galana. « Brûlez la voiture, tabassez le chauffeur ! » et autres cris de vengeance fusaient sur les lieux de l’accident. Cependant, le chauffeur ne s’est pas laissé faire et a réglé la situation avec calme malgré la menace grandissante. Après des pourparlers, le véhicule et son conducteur ont été finalement libérés.
Des profiteurs aux aguets
Hélas, ce genre de situation n’est pas rare, surtout sur les axes à forte influence passant par les bas-quartiers. L’axe Anosy-Anosibe-Anosizato est souvent le théâtre des cas similaires. La plupart du temps, ce sont des bandits qui font partie de la majorité de ceux qui veulent une vindicte populaire. En effet, ils ne se préoccupent pas de la victime de l’accident, mais veulent seulement profiter de l’occasion pour voler tout ce qu’ils peuvent (phares, déflecteurs, téléphones, pare-brise).
Il faut donc faire attention quand on emprunte des chemins noirs de monde qui, en plus, ignore totalement le code de la route. Il faut être patient car tout peut basculer d’un moment à un autre et les bandits n’attendent que le moment opportun pour sévir.
Nikki Razaf
Mise au vert. Madagascar participe à la cinquième réunion de l'Alliance solaire internationale (ASI), qui se tient présentement à Kigali, au Rwanda. Cette initiative s'inscrit dans la vision du Gouvernement malagasy de développer l'énergie solaire comme source de production électrique. L'ASI, résultat de la coopération entre la France et l'Inde, est née lors de la COP 21 avec pour objectif de définir des normes et des accords communs pour stimuler le déploiement de l'énergie solaire dans les pays africains riches en ensoleillement. Madagascar, avec ses ressources naturelles, joue un rôle dans cet effort mondial. L'un des objectifs de l'ASI est de faciliter la mise en place d'infrastructures pour générer plus de 1 000 GW d'électricité à partir du soleil d'ici à 2030, nécessitant un financement massif de 1 000 milliards de dollars. Cette réunion à Kigali vise à mobiliser les ressources nécessaires pour concrétiser cette vision. Pour rappel, le pays a déjà lancé un projet de 78 centrales solaires à travers le pays, générant une capacité de 82 MW. Ces centrales solaires démontrent la capacité du pays à exploiter pleinement son potentiel solaire. Cette initiative a déjà permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de stimuler le développement économique dans les régions concernées.
Transition
L'intégration de Madagascar à l'ASI offre plusieurs avantages. Tout d'abord, cela renforce la position de l'île dans la transition énergétique en Afrique. Madagascar dispose d'un ensoleillement généreux, en faisant un candidat pour devenir un producteur d'énergie solaire majeur. Cette source d'énergie renouvelable permettra de réduire la dépendance aux combustibles fossiles. En rejoignant l'ASI, Madagascar aura accès à des financements pour développer son infrastructure solaire, stimulant la création d'emplois et renforçant la sécurité énergétique. Cela ouvre également la voie à de nouvelles opportunités commerciales, notamment l'exportation éventuelle d'électricité solaire vers d'autres pays de la région. Un autre avantage réside dans le partage de connaissances et d'expertise au sein de l'ASI. Madagascar pourra bénéficier des meilleures pratiques et des expériences d'autres nations membres, accélérant ainsi son propre développement énergétique. Enfin, l'adhésion à l'ASI renforce la position diplomatique de Madagascar sur la scène internationale. Le pays devient un acteur dans la lutte contre le changement climatique et dans la promotion de sources d'énergie propre. Cela renforce également les liens diplomatiques avec les pays membres de l'ASI, ouvrant la voie à des collaborations futures dans divers domaines.
Hary Rakoto
Vers 17h10 hier, un incendie a éclaté dans le bâtiment G, qui sert de logements aux étudiants de l'université de Barikadimy, à Toamasina. C'est la chambre du rez-de-chaussée, la porte 7, qui avait été ainsi dévastée. Les dégats matériels sont assez importants.
Mais le sinistre a été maîtrisé un quart d'heure à peine après, précisément vers 17h30. Là, la pièce occupée par quatre étudiantes était la proie des flammes. Malheureusement pour ces dernières, elles n'étaient pas à l'endroit au moment des faits. Ce qui expliquait la perte des mobiliers et autres affaires personnelles des occupantes de cette pièce. Le feu a pu être vaincu assez rapidement car on a assisté à une mobilisation, sinon à une intervention sans précédent des locataires eux-mêmes pour mâter le feu. Leurs efforts n'ont pas été vains. Car même si les sapeurs- pompiers de la Commune urbaine de Toamasina étaient intervenus une quinzaine de minutes à peine après l'alerte au feu, les étudiants, eux, ont déjà fini de circonscrire les flammes avec les moyens du bord. Ce qui fait que les soldats du feu n'avaient qu'à parachever la tâche.
Sur place une fois les flammes vaincues, l’heure était au bilan : une partie des mobiliers a été perdue dont un ordinateur et même le diplôme d’une étudiante. Dommage toutefois que des individus, à l’intention malveillante, ont profité de voler l’autre partie qui a pu être sauvée du brasier.
Quant à l’origine du sinistre, un court-circuit a été pointé à l’index. « Le bâtiment ne dispose pas de disjoncteur », explique une source d’information locale. Mais les causes du problème sont multiples : la chambre située au-dessus de celle des victimes est déclarée inhabitable . L'effet de la forte chaleur d'en bas aurait sérieusement altéré la résistance des structures à l'étage, selon toujours cette source.
Et il est inutile d’ajouter la vétusté des installations à Barikadimy, comme on en voit dans tous les campus universitaires du pays. De plus, certains locataires s’entêtent à utiliser des réchauds électriques alors que c’est interdit dans le campus. Et que les locataires ont déjà une cuisine commune à leur disposition.
Franck R./M.R.
Cela fait cinq jours que les Jeux des îles de l’océan Indien 2023 battent leur plein. Les craintes des retards, quelques jours avant le début des Jeux, autour des infrastructures sportives en particulier, sont désormais un très lointain souvenir. Celles-ci sont au top. Même les commentateurs TV issus des autres îles participantes aux Jeux des îles de l’océan Indien 2023 n’ont pas tari d’éloges concernant ce domaine. Les infrastructures « manara-penitra » ont dépassé les attentes. Le Président de la République n’a pas failli à sa réputation et à ses engagements.
Des édifices vieillots ont retrouvé leur lustre d’antan. A l’image du gymnase couvert d’Ankatso, celui de Mahamasina ainsi que celui d’Ankorondrano, ou encore le stade d’Alarobia, qui se sont refait une nouvelle jeunesse. Partant des parquets aux gradins, en passant par les vestiaires et les toilettes, de sérieuses rénovations ont été entreprises. Les autres sites d’accueil des compétitions ne sont pas en reste, pour ne citer que le site à Tanjombato accueillant les compétitions de tennis de table. L’infrastructure qui a attiré le plus de louanges reste cependant le stade Barea de Mahamasina, refait totalement à neuf sous l’impulsion du Chef de l’Etat malgache Andry Rajoelina.
Si les JIOI se déroulent dans des sites dignes de ce nom, l’atmosphère est également à citer. Il y a d’abord la réussite phénoménale de la cérémonie d’ouverture de ces Jeux insulaires au stade Barea de Mahamasina, qui a été riche en couleurs. Une cérémonie grandiose et mémorable. « Fou », « magique », font partie des commentaires qui sont revenus de la bouche des commentateurs étrangers. Une ambiance portée par les plus de 40 000 spectateurs venus dans ce stade.
A l’image de cette cérémonie, l’ambiance est loin d’être morne dans les enceintes qui accueillent les Jeux. Rendant chaque exploit plus exaltant et vibrant. L’ambiance dans les gradins est parfois survoltée. Les billets pour assister à nombre des épreuves sont souvent en rupture de stock plusieurs jours à l’avance. Malgré l’organisation au cordeau, Madagascar est en passe de remporter la médaille de l’ambiance. Les JIOI sont l’évènement populaire et fédérateur souhaité par le Chef de l’Etat Andry Rajoelina.
« Bravo à Madagascar », « mission accomplie ». Les propos du président du Conseil international des Jeux des îles de l’océan Indien, Antonio Gopal, lors de l’ouverture des Jeux prennent, en tout cas, tout leur sens aujourd’hui. Des félicitations qui s’imposent vu le contexte difficile qui a précédé la tenue de ces Jeux. « Il ne faut pas oublier que ce sont les Maldives qui devaient abriter les Jeux à l’origine. Madagascar a pris les Jeux en cours de route et ils ont dû faire face à la Covid-19 », devait rappeler Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien, avant le début de ces Jeux. Lui qui avait appelé à « être indulgents envers le pays organisateur », en prévision d’éventuels couacs de circonstance comme l’hébergement ou la restauration. Des imperfections que les infrastructures, l’ambiance et l’hospitalité malgache semblent avoir fait oublier.
La rédaction
« Une grande fierté pour nos judokas », affirme le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa. Les judokas malagasy n'ont pas failli à leur mission à cette 11ème édition des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI). Ils ont remporté la finale par équipe, hier au gymnase d'Ankorondrano. Le ministre coach de la discipline a pu savourer la victoire de ses protégés. D'ailleurs, il a manifesté sa joie et fierté face à la performance des judokas de la Grande île. Lui-même a été très honoré de remettre la médaille d'or à l'équipe malagasy, hier après-midi à Ankorondrano.
La rentrée scolaire aura lieu dans trois semaines pour les établissements privés. Quant aux écoles publiques, les cours commenceront au début du mois de septembre. Après avoir inscrit leurs enfants, les parents se ruent actuellement vers l'achat de fournitures scolaires. Contrairement aux années précédentes, de longues files sont constatées devant les grossistes de fournitures scolaires, notamment à Anosibe, Tsaralalàna ou Andravoahangy. D'après les parents, ils préfèrent se réveiller tôt pour faire la queue afin de pouvoir économiser un peu d'argent. D'ailleurs, bon nombre de grossistes offrent une remise pour les clients, tandis que d'autres acceptent des achats de petite quantité, en tenant compte du faible pouvoir d'achat des parents.
Prise de poste à Madagascar le 2 septembre 2018. Dr Coffi Dominique Agossou, directeur pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles, arrive aux termes de son mandat dans le pays. Les réalisations palpables sous son leadership, ces 5 dernières années, lui ont valu une promotion au niveau régional. En fait, il va occuper le poste de directeur régional adjoint de l’OIT Afrique à partir du 1er septembre prochain. « En 60 mois de poste à Madagascar, j’ai pu collaborer avec 3 ministres en charge du Travail. Dix conventions internationales ont été ratifiées et des milliers de jeunes ont pu être formés à travers le programme " Fihariana " », cite ce directeur pays.