L’économie se remet. Laborieusement, elle reprend son souffle. En dépit de la vicissitude de la politique, l’économie nationale tente de se redresser. Toujours est-il que ce contexte social et politique déroutant fragilise les efforts fournis. Sous la menace permanente d’éventuels troubles, les courageux acteurs pour la relance de notre économie risqueraient de se démobiliser ou de se démotiver voire de se décourager. Ainsi, le pays traverse une phase délicate de son histoire.
Selon les rapports officiels établis, les activités économiques redémarrent. Le tourisme, le baromètre qui ne trompe pas, reprend son envol. Bien que timide sur les chiffres, nos aéroports commencent à s’animer. Des vols surtout domestiques, multiplient les allers et retours au grand plaisir des compagnies aériennes locales. De même, les vols internationaux s’intensifient au rythme soutenu. Les opérateurs inscrits dans le registre de ce secteur pourvoyeur de devises ne cachent pas leur espoir. Hôteliers, tour-opérateurs, guides et autres activités qui gravitent autour, espèrent vivement que le pays puisse bénéficier des mannes de l’augmentation du nombre des touristes qui atterrissent au pays.
Les partenaires techniques et financiers de la Grande île continuent de maintenir leurs appuis. Les institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque mondiale, principaux bailleurs de Madagasikara, n’hésitent pas à accompagner les efforts consentis par les dirigeants malagasy en ce sens que la relance soit au rendez-vous. Et les fruits commencent à apparaitre.
Seulement voilà, le contexte politique continue de se dégrader. Il risque de dégénérer en crise. Les tenants du régime martèlent qu’il n’existe point de crise à Madagasikara, c’est indéniable ! Mais à force de tirer la corde aveuglément et avec une dose abusive d’entêtement, le pays finit par tomber dans l’escarcelle sinon du piège de crise réelle. La date du premier tour approche inéluctablement, les tensions continuent de monter. Les durcissements des positions se raidissent. On va des paroles cocasses en provocations. A ce rythme, le pays court vers des affrontements. Il ne faut point minimiser les dégâts causés par cette cohue. Tout le monde agit comme si de rien n’était ! L’explosion sociale risque de … péter à tout moment. Il ne faut feindre de ne pas sentir les mécontentements des concitoyens face à ces délestages intempestifs qui empoisonnent vraiment l’ambiance, l’atmosphère. On se demande même si ce n’est pas un délestage ou une coupure technique voulue et non imprévue. A cela s’ajoute cette recrudescence très inquiétante de l’insécurité en ville comme dans les campagnes. Nous marchons sur des œufs plutôt entre les œufs.
Comment peut-on faire comprendre aux acteurs politiques qu’ils se dirigent vers une direction sans issue. Qu’à travers leur démarche, le pays encourt de gros risque dont les conséquences sont irréversibles pour les 28 millions de Malagasy à court terme et pour longtemps.
Une négociation d’où qu’elle vienne ne portera pas les résultats escomptés. Ce sera un débat des sourds ! Que chacun parvienne à écouter sa voix de conscience. Quand on s’entiche à investir un lieu tabou, on marche tout droit vers l’inconnu, vers l’impasse. La place du 13 mai porte en elle une dose incalculable de charge électrique capable de réduire en cendres tout ce qui a été fait jusque-là.
La phase du processus où l’on traverse actuellement est sensiblement délicate. La moindre erreur déclenchera des ruines inutiles. Du moment que le point de non-retour ne soit pas encore franchi, faisons délicatement attention !
Ndrianaivo
Azema fustige le ministre Haja Resampa et Rosa Rakotozafy. Madagascar est de nouveau suspendu pour le championnat du monde 2023 des jeunes et des féminines prévu se tenir à Bangkok du 22 au 27 novembre prochain.
« Le non-respect des engagements pris par le ministère a entraîné la suspension de la FSBM par la FIPJP (Fédération internationale de pétanque et jeu provençal) et de la CASB (la Confédération de sports boules) jusqu’à ce que soit porté un élément nouveau et sérieux permettant de croire au respect de processus voulu par la FIPJP », a affirmé Claude Azema, président de cette FIPJP dans une lettre ouverte adressée au ministre des Sports malagasy André Haja Resampa.
Toujours dans ladite lettre, Claude Azema annonce aussi la convocation de Amiroudine Andrialemirovason, président actuel de la Fédération de sport boules malagasy (FSB) à se présenter devant le comité exécutif de la FIPJP érigé en commission de discipline, le 22 novembre prochain à Bangkok.
Dans son courrier largement diffusé dans le monde de la pétanque, le président de la FIPJP n’a pas gardé sa langue en poche pour dénoncer le comportement de la directrice générale des sports, Rosa Rakotozafy dont il ne mentionne certes pas le nom, mais les indices laissent croire que c’est bien la DGS qu’il qualifie d’ « autocrate et complice pour avoir couvert les actions délictueuses des anciens dirigeants de la Fédération malagasy de pétanque (FMP) et mafieuse , qu’il s’agisse d’exploitation de joueurs, de malversation financière voire de « trafic », de visa, ou de recours à des fausses invitations pour les offrir à certaines personnes ce dont le consulat a fourni à la FIPJP », selon la lettre.
Claude Azema avait conclu avec le ministère d’ériger un comité technique par des dirigeants malagasy propres et responsables, il y avait aussi une discussion attendue pour revenir au fonctionnement normal de la FSBM et une organisation d’une assemblée générale pour mettre en place une gouvernance de cette fédération digne de ce nom, mais tout cela n’a été que des paroles pour la FIPJP.
Selon toujours le communiqué de la FIPJP, ledit comité technique victime de menace de la part de la DGS « il semblerait dangereux à Madagascar non seulement de s’opposer mais simplement d’avoir l’outrecuidance d’essayer de contrecarrer les volontés de notre chère DGS autocrate ».
Et d’ajouter selon toujours la lettre de Claude Azema que ce dernier l’avait proposée au ministre Haja Resampa de ne pas l’inclure dans leur dialogue, comme étant la principale source de problème de pétanque à Madagascar. « Désormais, elle semble même être devenue la principale instigatrice voire l’organisatrice de la mise sous une sorte de tutelle de la FSBM et d’autres sports, car elle parait être une ligne directrice du pouvoir » Et d’ajouter qu’elle est la cible des critiques de plusieurs fédérations. « Que l’intéressé,… serait-elle un jour installée à une place correspondante à ses compétences réelles et non pas supposées et sous l’autorité des responsables politiques sportifs digne de ce nom de leur titre… », renchérit la lettre.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa
Une illustre personnalité indienne. Sardar Vallabhbhai Patel a joué un rôle dans l’intégration de plus de 560 Etats princiers dans l’Union indienne, à en croire Bandaru Wilsonbabu, ambassadeur de l’Inde à Madagascar. Il est également connu comme le « père des services civils indiens » pour son rôle de pionnier dans la création de « All India Services », pour une administration efficace. Madagascar n’a pas manqué de rendre hommage à cet homme de fer de l’Inde en célébrant la journée de l’unité nationale ou le 148e anniversaire de naissance de cette personnalité indienne, le 31 octobre dernier à Tsaralalàna.
Jusque-là, personne n'a encore réussi à percer le mystère à propos de la mort d'un chef de famille, encore dans la fleur de l'âge. En effet, cet homme répondant au nom de Lanto Heïddi Ranjaharison a été retrouvé mort et pendu à un arbre, en milieu de journée à Ambahisambotra, près de la localité d'Ambalataratasy, District de Fianarantsoa.
La victime a été retenue à cet arbre avec une corde en nylon. Lors d'un premier constat par les Forces de l'ordre et le BMH, la thèse d'un suicide semble être la plus plausible pour avoir une idée sur cette affaire.
Le drame a frappé la petite communauté d’Izegnitry, dans le District d’Antsiranana II. Deux enfants ont succombé suite à la consommation de tortue de mer, hier. Plusieurs des villageois, dont une femme enceinte, ont été envoyés au centre hospitalier « Place Kabary » de Diego après les soins d’urgence dispensés sur place. En tout, 30 personnes ont été concernées par cette Intoxication par consommation d'animaux marins (ICAM). A cause de leur état préoccupant, 19 victimes suivent des traitements d’appoint. Parmi elles figurent 7 enfants, 5 femmes dont celle qui est enceinte et 9 hommes. Les autres, dont l’état de santé n’a pas été jugé critique, ont également rejoint l’hôpital plus tard. Même ceux qui ne présentaient de symptômes ont été aussi emmenés à l’hôpital. Cela est du fait que les conséquences du poison affectent différemment chaque individu et les complications peuvent apparaître plus tardivement. Le transport des victimes grâce à une ambulance ne s’est terminé que dans l’après-midi.
La Fête de la Toussaint et la fête des morts ont lieu le 1er et le 2 novembre. On a tendance à les confondre mais elles sont bien distinctes. Toutefois, parce que le 1er novembre est un jour férié, chaque année, il est inséparable avec les fleurs et les embouteillages. De bon matin, les rues menant vers les périphéries de la ville comme Ambatomirahavavy, By-pass, Ambohimangakely ont été envahis par les vendeuses des fleurs et des pots. D’après l’une d’elles, du côté de By-pass, la vente des fleurs est devenue une habitude pour elle et sa famille, le jour du 1er novembre. A noter que les prix varient entre 2 000 et 100 000 ariary, selon les types de fleurs.
On ne peut rester pas sans voix. Etre volontairement muet relève de l’absurde. Devant l’anarchie, en grandeur nature, qui règne sur la ville et ses environs immédiats (banlieue et périphérie), en général, et en particulier sur la circulation, il est difficile d’adopter une attitude indifférente autrement dit ne pas réagir. Et donc, il n’est pas question de ne pas dénoncer l’inacceptable.
Motos et vélos font la loi ! Taxi- motos et taxi-bicyclettes règnent en maître absolu sur les rues de la Capitale et celles de proximité. Ils vont dans tous les sens et bafouent royalement le minimum du Code de la route et évidemment mettant en danger la vie de leurs passagers et celle des autres. Les taxi-bicyclettes coupent la rue sans autre forme de procès ! Sans oublier les dépassements sauvages et les excès de vitesse notamment les grosses cylindrées du genre « bol d’or ». Effectivement, la chose tape sur les nerfs ! Et tout cela sous la barbe des agents de police municipale ou communale et nationale ! En cette période électorale, il semble qu’on assiste à un certain relâchement. On se demande si c’est une des tactiques électorales motivées par une tentative basée sur le clientélisme ?
3000 tonnes. A compter d’hier, Madagascar met en place des mesures de sauvegarde en limitant strictement les importations de peinture à l'eau et à l'huile. Cette décision vise à protéger l'industrie nationale confrontée à une hausse considérable des importations de ces produits, impactant sévèrement la production locale. L’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) justifie ces restrictions en affirmant que cette initiative a pour but de préserver la production nationale face à une augmentation substantielle des importations. Concrètement, un quota de 3 000 tonnes est imposé sur les importations de peinture, marquant le début d'une série d'ajustements pour les années à venir.
Le candidat Andry Rajoelina, en lice pour la prochaine élection présidentielle, mène une campagne politique frénétique en enchaînant les meetings. En ce début de semaine, il s'est rendu dans les Régions Atsimo-Atsinanana, Fitovignany, Vatovavy, Ampon'i Mania et Haute Matsiatra.
Sept Districts en deux jours, dix en trois jours. Andry Rajoelina ne ménage pas ses efforts pour aller à la rencontre de ses partisans. Alors que d'autres tentent de saborder le processus électoral, le Président sortant, candidat à sa succession, est pleinement concentré sur sa réélection. Après Vangaindrano, Farafangana et Manakara la veille, mardi il est resté dans la partie Sud-est de Madagascar.