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Une stratégie de déstabilisation. C'est l'expression choisie par les parlementaires de la majorité au sein du Sénat pour dénoncer les agissements récents de certains partis de l'Opposition ayant des candidats déclarés à l'élection présidentielle. Au travers d'une déclaration lue par le sénateur Tsiebo Mahaleo, hier en fin de soirée à Anosy, les sénateurs IRD dénoncent en effet une stratégie de déstabilisation menée par des personnes "jouant avec la politique" et des "pseudos-candidats à l'élection présidentielle". Et eux de dénoncer et de condamner ainsi avec la plus grande force ce qu'ils considèrent comme une "velléité d'interpréter les lois en vigueur en faveur des stratégies politiques, pour influencer la population". Une manière pour eux de répondre aux partis d'opposition et leurs candidats qui ont déposé des requêtes auprès de la Haute Cour constitutionnelle dans la journée d'hier pour demander l'invalidation de la candidature de Andry Rajoelina, l'actuel Chef de l'État, arguant comme toujours la perte de nationalité de celui-ci.
Les membres de la Chambre haute du Parlement répondent à cet égard que l'article 42 du Code de nationalité, base des requêtes de ces candidats, est contraire à la Constitution. Cette disposition indique que "perd la nationalité malgache, le Malgache qui acquiert volontairement une nationalité étrangère". Elle est discriminatoire et constitue «une entrave au droit de vote et d'éligibilité», notent les parlementaires. Ils affirment que cet article ne peut être appliqué et n'est pas applicable en vertu de l'article 165 de la Constitution, dans le chapitre des dispositifs transitoires qui dit que "La législation en vigueur demeure applicable en toutes ses dispositions non contraires à la présente Constitution". Les sénateurs IRD qui ont, dans cette ligne d'idée, déposé une requête auprès de la HCC, aux fins de contrôle de constitutionnalité de cet article 42 du code de la nationalité, hier tard dans la soirée.

La Rédaction

L'importance du tourisme pour Madagascar est indiscutable car ce domaine a le potentiel de stimuler divers secteurs économiques. Le ministère du Tourisme ainsi que celui de la Pêche et de l'Economie bleue reconnaissent cette opportunité et ont décidé de collaborer ensemble pour exploiter le potentiel du tourisme côtier malagasy en tant que moteur de création d'emplois, de génération de revenus, de promotion de la culture et de l'artisanat locaux. Une convention de partenariat a été signée le 8 septembre, marquant une étape cruciale pour le développement durable de l’île. Cette collaboration vise à unir leurs forces et à exploiter leurs compétences complémentaires pour dynamiser l'économie et le tourisme côtier.
Effectivement, Madagascar possède un littoral spectaculaire s'étendant sur plusieurs kilomètres, regorgeant de trésors naturels et culturels à découvrir. Le tourisme côtier offre une opportunité exceptionnelle pour l'île en termes de développement économique et de préservation de son environnement marin unique. Ceci joue un rôle essentiel dans la création d'emplois, permettant aux communautés locales de valoriser leurs compétences traditionnelles, leur artisanat et leurs ressources naturelles.
Création de richesses
Ce partenariat contribue à la génération de revenus grâce aux activités touristiques et à la commercialisation de produits locaux, mettant en avant la richesse culturelle et artisanale de Madagascar. Les visiteurs auront désormais l'occasion de découvrir les traditions locales, de savourer une cuisine authentique, et d'acquérir des produits artisanaux uniques. La convention de partenariat entre ces deux ministères s'engage en faveur d'un tourisme côtier responsable et durable. Cela inclut la préservation des écosystèmes marins, la promotion des pratiques respectueuses de l'environnement et l'implication active des communautés locales dans la gestion des activités touristiques côtières. L'objectif de cette collaboration est d'exploiter le potentiel de la côte malagasy, tout en préservant sa beauté naturelle et en favorisant un développement équilibré et bénéfique pour tous.
Le tourisme côtier et l'économie bleue s'unissent afin d’ouvrir de nouvelles perspectives pour Madagascar. Une ère passionnante de croissance économique et de protection de l'environnement se profile pour l'île, et tous les acteurs impliqués sont impatients de voir ces projets se concrétiser. L’avenir s'annonce ainsi prometteur pour le pays, une terre de trésors côtiers à découvrir.
Carinah Mamilalaina


Début du conflit entre commerçants et rabatteurs. Depuis plusieurs années, les marchands de meubles et les propriétaires de stands au niveau du marché du COUM aux 67 Ha sont confrontés à de grands problèmes. Les lieux sont déjà dominés par les rabatteurs et les commerçants illégaux. Ces gens empêchent l'entrée des acheteurs à l'intérieur du marché, sans parler des pickpockets. En conséquence, beaucoup de gens hésitent à fréquenter les lieux en raison de l’insécurité qui y règne, tandis que la présence des rabatteurs fait fuir les clients potentiels. Ces individus traquent les personnes qui veulent entrer à l'intérieur du marché, et leur posent tant de questions. Etant frustrés, les clients quittent tout de suite les lieux. De plus, ils ne sont pas intéressés par les prix imposés par les rabbateurs.  « A chaque article que nous vendons, les rabatteurs voudraient avoir leur part. Ils ont toujours le dernier mot sur l’établissement des prix. Et si on ose les contredire, ils nous menacent », se plaint Ndriana, un commerçant.
Face à cette situation, ces commerçants demandent à la Commune urbaine d'Antananarivo d'assainir les alentours du marché, dont l'intégration des marchands légaux à l'intérieur du marché et la chasse aux rabatteurs.
D' après toujours ce commerçant, la majorité des occupants de ce marché sont des artisans qui ont contracté un crédit à la banque. « Nous avons déjà suivi tous les règlements établis par la Commune urbaine d'Antananarivo. Sur ce, elle doit nous soutenir dans cette lutte », a-t-il martelé. Ces commerçants demandent aussi la démolition du mur qui bloque l'entrée au marché.
En rappel, après son réaménagement, le marché du COUM peut désormais accueillir jusqu'à  2.200 commerçants de meubles, de produits artisanaux malagasy ou encore d'autres produits fabriqués à la main. Ces marchands ont déjà quitté le marché temporaire sis à Andohatapenaka. Afin de soutenir les artisans malagasy, ces commerçants encouragent l'achat et l'utilisation de produits locaux et ceux qui ont un meilleur rapport qualité-prix. 
Recueillis par A.R.

Afin de mener une lutte efficace contre la destruction de l’environnement à Madagascar, le fait de montrer de bons résultats acquis dans les zones protégées est nécessaire. En effet, cela permet d’une part de mieux sensibiliser les populations dans les autres Régions où le changement de mentalité peine à se frayer leur chemin. D’autre part, les bons résultats incitent les bailleurs de fonds à soutenir la lutte et à renforcer leur participation.
La présentation du bilan des bons achèvements est ainsi une étape primordiale. C’est dans ce cadre que la Coalition pour les aires protégées de Madagascar a organisé un atelier pour discuter à propos d’une approche positive pour communiquer au sujet de la conservation de l’environnement en vue de créer l'espoir d'un avenir meilleur.
Lors de cet atelier mené par la consultante internationale Lida Pet-Soede, il a été évoqué que « mettre l'accent sur les bons résultats obtenus par les communautés locales et les gestionnaires des sites pour la protection de la biodiversité est une bonne approche, au lieu d’évoquer tout le temps les problèmes et les blocages ». Il faut aussi se concentrer davantage sur l'importante valeur économique d'un environnement sain. Cela attire plus l’attention de la population, plutôt que de brandir des sanctions et autres mesures coercitives.
Communiquer aux « héros » locaux dans la préservation d’une localité donnée, partager des procédés les plus efficaces, partager les bonnes pratiques entre les associations, telles sont les démarches qui doivent être menées dès à présent, en plus des méthodes classiques.
La lutte pour la préservation de l’environnement nécessite parfois des actes héroïques et l’implication de braves gens. Il peut s’agir des membres des VOI (« vondron’olona ifotony ») ou communautés locales de base, des agents forestiers, des simples citoyens ou des Forces de l’ordre. Chacun des faits marquant accomplis par ces derniers doivent êtres relatés. En effet, un simple geste pourrait inspirer d’autres et entrainer un effet domino.
La préservation de la biodiversité coûte cher. Plusieurs millions de dollars y sont consacrés chaque année. Ainsi, des initiatives sans résultat font perdre la confiance des bailleurs et une baisse du financement est à craindre. Pourtant, la préservation de l’environnement est essentielle à la survie même de l’humanité.
Une communication positive fait partie d’une bonne approche afin de convaincre le plus de gens. Par conséquent, les acteurs œuvrant dans la protection de la nature ont été incités à partager, communiquer et détailler les bonnes avancées dans leur localité respective.
Nikki Razaf


Un homme de 52 ans fut arrêté pour faux et fraude, vers fin août dernier. Récemment, ses complices -appréhendés avant lui- et lui-même ont été incarcérés. Le pot aux roses a pu être étalé au grand jour grâce à un travail de concert entre le service en charge de la délivrance des passeports à Anosy, et le Service central des enquêtes spécialisées et de la lutte contre les faux documents (SCESLFD).
Tout a démarré le 17 août dernier, lorsqu'une inconnue s'est présentée au service des passeports pour obtenir justement le sien. Or, à en voir de plus près, il s'avérait que tous les documents administratifs nécessaires en sa possession étaient faux. Du coup, la Police a dû la conduire auprès du SCESLFD pour la soumettre à une série d'interrogatoires.
Cette procédure a alors permis aux enquêteurs de savoir que le réseau de faussaires a projeté d'envoyer cette inconnue comme femme de ménage à Oman, et avec ces faux documents.
La concernée a fini par indiquer à la Police la piste du suspect qui lui a fourni ces faux documents pour faire un passeport.
La Police a alors tendu une embuscade à ce suspect. Or, ce dernier a réussi à s'échapper le jour même où les Forces de l'ordre étaient venues pour l'arrêter. Ces dernières ont alors changé de stratégie en arrêtant cette fois-ci la personne soupçonnée d'avoir recruté des jeunes femmes habitant les régions, mais également une autre. Cette autre personne suspecte serait la femme de celui qui est spécialiste de faux.
A part  l'arrestation de ces deux femmes de 22 et 37 ans, la Police en a trouvé 5 autres chez l'une des premières. Le réseau a envisagé d'envoyer clandestinement toutes ces jeunes dames, soit à Oman, soit en Arabie Saoudite. De toute façon, les deux femmes suspectes ont été emprisonnées, du moins provisoirement, sitôt l'enquête terminée.

Par la suite, la Police a entamé une autre phase de l'enquête. Elle a perquisitionné le domicile de l'homme soupçonné de faux. C'était dans ces circonstances qu'elle a découvert quelques cachets, tous également faux. Dans le lot, ceux du ministère de l'Economie et des Finances.
Cette entité fut informée et a immédiatement porté plainte tout en s'exprimant dans un communiqué pour avoir été injustement citée.
De son côté, la Police parvenait à une conclusion : c'est cet homme de 52 ans qui aurait commandité ces envois de femmes malagasy dans ces pays du Golfe. Il fait parvenir les candidates au départ des régions dans la Capitale, en vue de leur fournir un passeport.
Il a une complice, une multirécidiviste, qui a fait déjà la prison par deux fois mais qui est loin de s'assagir. A preuve, elle s'est fait à nouveau reprendre. C'est elle qui s'occupe des visas de séjour de ces travailleuses en Oman ou en Arabie.
Le réseau aurait empoché 300 dollars pour chaque femme ayant réussi à franchir nos frontières.
Enfin, il reste à la Police de retrouver la trace du suspect qui délivre les visas pendant que le quinquagénaire, principal suspect, et ses complices croupissent en prison.
Franck R.

La une du 08 sptembre 2023

Publié le jeudi, 07 septembre 2023



Les séries d’accidents se multiplient ces derniers temps sur la RN 2 reliant Toamasina et Antananarivo. Les pannes techniques, la surcharge des poids lourds et le mauvais état de la route ont été désignés comme facteurs de cette recrudescence des accidents de la route. Cependant, le non respect des codes de conduite et de la morale sont aussi parmi les problèmes.
A cet effet, en ce qui concerne les taxis-brousse, les contrôles au niveau des gares routières seront maintenus et renforcés. L’Agence des transports terrestres (ATT), avec l’appui de la Gendarmerie, des coopératives de transport et des riverains de la RN2, a entrepris une démarche collective afin de trouver des solutions pérennes à la sécurisation des passagers et des marchandises circulant sur cet axe.
La vérification systématique de l’état des voitures au départ de la gare routière fait partie des mesures prises. Le nombre de passagers, le poids et le gabarit des bagages, l’état de santé du conducteur, les papiers d’assurance, la visite technique,… font également partie des points focus. Toute situation non-conforme au cahier des charges entraînera une convocation du propriétaire du véhicule auprès des responsables de l’ATT et une probable immobilisation du véhicule.

Les camions, sources d’embouteillage et d’accidents
Au sujet des camions, une sensibilisation a été menée à l’endroit des chauffeurs. Cela concerne surtout le « stationnement sauvage » au bord des routes. Cette pratique est souvent une source d’accidents et engendre des embouteillages monstres sur la RN 2 comme c’était le cas cette semaine. Les poids lourds ne sont pas épargnés par des pannes fréquentes. Ils bloquent la route et coupent la circulation. Pourtant, les moyens pour les dégager requièrent des gros engins et du temps, ce qui entraîne des pertes considérables pour les autres usagers de la route. Désormais, les vérifications techniques sur ce type de véhicule vont être intensifiées.
Les camions sont d’ailleurs pointés du doigt par les utilisateurs, non seulement sur la RN 2, mais partout ailleurs. Destruction des ponts, surcharge, non-respect des autres véhicules, ralentissement volontaire, vitesse excessive sont parmi les faits relatés par les témoins.
« Quand vous avez un camion devant vous sur les routes, il faudra patienter. C’est au bon vouloir du chauffeur que vous arriverez à le dépasser », selon un autre chauffeur. Il a ajouté que « si vous essayez de le dépasser quand même, il faudra faire gaffe à une queue de poisson ou des insultes de la part du camionneur ».
Amélioration de la capacité de réaction des vigiles
En ce qui concerne la sécurité routière face aux bandits, les vigiles, composés d’habitants des Communes et villages sur la RN 2, ont été dotés de gilets rétro-réfléchissants. Cela va aider à les distinguer. Ils ont également été sensibilisés à donner les informations à temps afin d’attraper les bandits à temps, mais aussi pour que les Forces de l’ordre localisent le lieu de l’attaque avec précision. Les numéros pour contacter la Gendarmerie et les autres autorités chargées de la sécurité routière ont été donnés aux membres de ces vigiles.
Cette sensibilisation des communautés villageoises assurant la sécurité a été effectuée mercredi et jeudi derniers dans la Commune d’Antsampanana, District de Brickaville.
Nikki Razaf

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 07 septembre 2023


Vendredi 8 septembre
KIAKA
Nini et ses amis de scène sont de retour dans la Capitale. Après avoir enflammé Antsahamanitra et la ville d’eaux, toujours dans le cadre de la célébration de ses 37 années de scène, le groupe Kiaka ne chôme pas. Avec cette passion pour la musique rock, Nini et ses musiciens sont toujours prêts à satisfaire les fans. Ainsi, la scène du vieux carré à Behoririka réservera pour ce vendredi une soirée métallique et de look assez engagé pour la circonstance. Comme au bon vieux temps, la formation sera sur scène pour combler de bonheur les métalleux de la ville des mille. L’événement s’annonce déjà très chaud. Ce sera le premier concert de rock qui se tiendra au Piment Café en ce mois de septembre. Le groupe Kiaka va reprendre ses morceaux épiques des années 80, 90 et 2000. Les premiers riffs de guitare retentiront à 20h 30.
BIG MJ
A l’heure actuelle, Big MJ est l’un des artistes les plus suivis sur les réseaux sociaux et dans la société, et ce grâce à sa générosité et son talent d’ambianceur. Après avoir officialisé sa collaboration avec Orange Madagascar en tant qu’ambassadeur dudit opérateur, le chanteur est attendu de pied ferme par le public. Ce soir, il propose une nouvelle soirée dénommée « Bye Bye vacances ». Le show aura lieu au Glacier Analakely à partir de 21h. Promettant une chaude ambiance aux fidèles fans, le chanteur et son groupe vont partager le meilleur d'eux-mêmes par le biais d'un répertoire et de genres musicaux variés, allant du « salegy » au sega, en passant par la biguine, le slow, l'« antosy », le « malesa », le « bawejy »,... Rejoignez la piste de danse pour vous éclater avec les morceaux populaires comme « Atero amin’ny babany », « Tsy mila », « Aminao foty niany »,…
MR SAYDA
L’interprète du tube « Voay » continue d’arpenter les différentes scènes de la Grande île et dans d’autres pays. Après avoir effectué un concert à l’île Maurice et enflammé le stade de Barea lors des clôtures des JIOI 2023 à Mahamasina, Mr Sayda est à l’affiche de la discothèque Djembe, sise à Antaninarenina, ce soir. Cette fois-ci, Mr Sayda sera la seule vedette du show baptisé « Festivibe ».  Un rendez-vous à ne pas rater sous aucun prétexte pour ceux qui ne l’ont jamais vu à l’œuvre, surtout les fans qui se trouvent dans cette zone. Au programme, les morceaux tels que « Tia anao aho », « Vokatry ny foko », « Tara loatra », ou encore son nouveau titre « Fitia efa nomeko » seront à fredonner à haute voix dans la salle à partir de 22h.
Samedi 9 septembre   
TGC
Le public a longtemps attendu ce moment de louange, et surtout la nouveauté promise par le groupe Tana Gospel Choir (TGC). Le centre commercial La City Ivandry sera ainsi le lieu de rendez-vous. Ce show marquera sans doute les esprits pour les fans de la musique évangélique, plus particulièrement les férus du chant gospel. Et pour cause, le groupe Tana Gospel Choir y sera en « live » à partir de 9h de matin. Un concert évangélique qui sera accompagné de la sortie officielle de son quatrième album « Misandrata ianao ». Le leader du groupe, Fidy Rabearisoa, a également mentionné qu’un album intitulé « Best of TGC », contenant les tubes phares du groupe et muni de quelques touches de modernité, sera mis en vente à cette occasion. En outre, il y aura des ventes de CD, des dédicaces et une séance photos durant ce concert. Ce rendez-vous est réservé à tout le monde, et non pas uniquement pour les chrétiens.
NUI RAZA
La chanteuse malagasy résidant aux Etats-Unis est fin prête pour un grand concert au pays.  Après avoir fait sensation à Toamasina le week-end dernier, Nui Raza propose un spectacle à guichet fermé pour son premier rendez-vous dans la Capitale. Le show se déroulera au CCEsca Antanimena demain à partir de 15h. Un bel après-midi en perspective, tant du côté des spectateurs que celui de cette chanteuse qui savoure déjà le plaisir de se produire à Madagascar. A cette occasion, Nui Raza promet un concert digne et à la hauteur de l’attente du public malagasy. D’ailleurs, elle préparait ce retour depuis longtemps, en affirmant qu’elle a hâte de retrouver le public de la terre de ses ancêtres. 
OLO BLAKY & MASHMANANJAKA
Un après-midi de samedi qui s’annonce chaud avec deux groupes réputés de la musique urbaine. Le groupe Olo Balky, à la fois inspiré par la musique urbaine et la musique traditionnelle, affiche une nette percée dans son parcours. Son chanteur, Naty Kaly, fait la différence à travers son talent et son dynamisme. Les mélomanes adorent les tubes « Tsy afa-bela », « Tsy fantatro », « Hatsarana », « Mailaka ».... Mashmanjaka, quant à lui, est un rappeur forgé par la collaboration avec d’autres rappeurs classés « Old school ». Cet artiste continue à conquérir le cœur des fans de la musique hip-hop grâce à son style, son flow et surtout ses textes engagés. Rendez-vous demain à 16h dans les locaux de la Teinturerie d’Ampasanimalo pour ceux qui aiment la bonne musique et la culture urbaine. Tous les tubes qui ont fait la renommée de ces deux groupes vont être fredonnés à coup sûr.
Dimanche 10 septembre
MAGE 4
Un grand rendez-vous programmé tous les ans au Palais des sports à Mahamasina. Ce dimanche, les membres du groupe Mage 4 ont bien décidé de partager le meilleur d'eux-mêmes. Le lead vocal Ken et ses musiciens sont impatients d'affronter le public tananarivien lors de ce rendez-vous dominical prometteur. Avec le groupe Mage 4 sur scène, une ambiance romantique avec de la musique rock est sans doute garantie. Comme dans les précédentes célébrations de ses anniversaires, Mage 4 a encore choisi de collaborer avec l’agence événementielle Ivenco afin de satisfaire les fans. Beaucoup de décibels et de l’émotion seront attendus à cette occasion. Rendez-vous au Palais des sports ce dimanche à partir de 15h.
Si.R


Après Andry Rajoelina, Lalatiana Rakotondrazafy. Alors que le premier va quitter la Présidence de la République de Madagascar en fin de semaine, en vertu des textes en vigueur, car il est candidat pour briguer un second mandat, la ministre de la Communication et de la Communication et non moins porte-parole du Gouvernement va aussi démissionner. Avec comme objectif,  la campagne électorale pour la présidentielle.
« Nous mettrons toutes nos forces dans la bataille, pour le soutenir, et nous nous sommes confiants quant à sa réélection pour un second mandat. Nous, au sein du Freedom, allons démissionner avant la campagne électorale, pour respecter la législation en vigueur », a en effet annoncé Lalatiana Rakotondrazafy, hier durant un meeting de son parti politique Freedom au PK0 à Antanimena, au lendemain de l’annonce par le Président Andry Rajoelina de sa candidature à un second mandat.
La ministre fait sans doute référence à l’article 39 de la Constitution qui dispose que « l’Etat garantit la neutralité politique de l’administration, des forces armées, de la justice, de l’enseignement et de l’éducation », la loi organique sur le régime général des élections et des référendums et son décret d’application qui précise que les ministres ne peuvent pas participer aux campagnes électorales. Elle fait sans doute aussi référence à un avis de la HCC sur la participation des ministres à la campagne électorale, lors de la précédente élection présidentielle. Ambohidahy avait souligné que « les ministres, membres du Gouvernement, ne peuvent pas participer à la campagne électorale ». Des textes qui visent à éviter toute utilisation des moyens de l’Etat dans la campagne électorale.
En tout cas, la démission de la ministre et de son équipe ne devrait ainsi pas intervenir dans les jours à venir. Elle devrait avoir lieu quelques jours avant le 10 octobre 2023, date à laquelle la campagne électorale pour le premier tour sera ouverte selon le calendrier de la présidentielle. Une campagne qui prendra fin le 08 novembre 2023, la veille du premier tour de l’élection présidentielle. Pour rappel, Lalatiana Rakotondrazafy est la seule ministre ayant été présente et n’ayant jamais changé de départements ministériels, durant tous les Gouvernements de l’actuel mandat de Rajoelina.
Durant ce meeting, le Freedom a réitéré son soutien indéfectible au Chef de l’Etat et la volonté du parti de faire campagne pour lui. L’initiatrice du Tagnamaro reprend des termes du Président Rajoelina pour affirmer que le pays ne peut plus se permettre de faire marche arrière. De nombreuses étapes ont été franchies en 4 ans et 8 mois, réitère aussi la présidente du Freedom, grâce à l’apaisement et la stabilité politique. Il serait dommageable de tout remettre à zéro. Tout n’a cependant pas été rose durant ce premier mandat, consent à affirmer le numéro Un du Freedom qui consent toutefois à affirmer que des défaillances ont été constatées durant ce premier mandat.
La rédaction



Les élèves et étudiants sont confrontés à des difficultés tout au long de leur parcours. Effectivement, le milieu scolaire et les universités sont devenus le théâtre de violation des droits humains, en particulier plusieurs formes de violences basées sur le genre (VBG) incluant la corruption sexuelle. Certains cas sont liés à des atteintes à leur intégrité physique et des violations de leurs droits fondamentaux. D’après une enquête menée par l'ONG Tolotsoa, au moins une personne sur 3 parmi celles qui ont été enquêtées affirme avoir eu connaissance des faits de corruption sexuelle au sein de son établissement. 33 % des faits ont eu lieu dans le milieu universitaire, contre 64 % au sein des lycées et collèges. Les instigateurs sont constitués à 35 % par des enseignants.
Le phénomène de la corruption sexuelle prend une proportion non négligeable dans les milieux scolaires et universitaires. Dans le secteur public, l'enquête a permis de déterminer que 56 % des victimes ou témoins fréquentent les écoles publiques et 74 % de ceux du niveau universitaire sont inscrits dans des universités publiques. Cependant, les victimes n'osent pas faire une dénonciation. Or, ce problème pourrait être résolu en cas de prise de mesures de la part des autorités.
Le silence et le mutisme sont les premiers obstacles à surmonter pour traiter les cas de violences basées sur le genre et de corruption sexuelle. A travers un document intitulé « Livret de mesures de prévention de la corruption sexuelle et d'autres formes de VBG dans les milieux scolaires et universitaires à Madagascar », l'ONG Tolotsoa propose des solutions pour libérer les établissements d’enseignement de ces violences dont l'éducation aux droits, l’éducation affective et sexuelle, l'amélioration de la protection juridique et de la répression, ainsi que la mise en place d’un dispositif anti-harcèlement et d’un code de conduite prévenant les VBG et la corruption sexuelle.
Madagascar dispose de textes concernant la corruption sexuelle. Selon l'article 333, alinéa 2, « quiconque aura usé d’une menace de sanctions, de sanctions effectives ou de pressions graves pour amener une personne placée sous son autorité à lui consentir des faveurs de nature sexuelle ou pour se venger de celle qui aura refusé de telles faveurs, sera puni de deux à cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 2 millions à 10 millions d'ariary ».
Anatra R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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