« Etre ou ne pas être candidat ? » Une question finale pour un champion à 1000 points. On garde encore vif dans la mémoire le suspens qu’un certain Julien Lepers maniait subtilement.
Le locataire d’Iavoloha, le Chef de l’Etat en exercice, Rajoelina Andry, entretient le flou sinon le suspens. Va-t-il se porter candidat à sa propre succession ? Rempilera-t-il ou non ! La date butoir de la limite du dépôt de candidature, le 6 septembre, approche à grands pas. Pourtant, Iavoloha n’émet aucun signe ni le moindre message permettant d’y voir clair ne serait-ce qu’un semblant point lumineux indicatif. Niet, c’est le black-out total ! Même ceux ou celles se trouvant, en principe, dans le secret des dieux n’osent même pas s’aventurer à décrypter telle ou telle option. Il semble que la consigne est strictement respectée ! Le Président en exercice laisse le soin à ses sympathisants, à travers le pays, de s’exprimer sur le sujet. Il prendra au moment voulu et précis la décision et fera part les prémices à qui de droit, en l’occurrence le peuple.
Dans le secteur commercial à Madagascar, nombreux sont ceux qui renouvellent leurs offres pour mieux appréhender le marché. A l'instar, de la société « Baolai », sise à Analakely Soarano et Bazar Be Toamasina. « A la demande générale, la giga promotion continue sur nos Smart Tv, Télé Led compris entre 32 et 85 pouces - Laser Tv de 100 pouces (avec une garantie de 12 mois) et ce dans la limite du stock disponible », selon un responsable.
Le secteur de l'exportation de vanille à Madagascar est en proie à des défis persistants malgré les récentes tentatives de libéralisation. Les espoirs des producteurs ont été douchés par des résultats en-deçà des attentes, suscitant des appels à une intervention gouvernementale pour soutenir l'industrie. Avant la libéralisation de l'exportation de la vanille, le pays avait exporté 1 340 tonnes. Cependant, suite à l'application de ces nouvelles mesures, seules 426 tonnes ont trouvé preneur sur les marchés internationaux. Cette déception a poussé les agriculteurs du District de Maroantsetra à plaider une fois de plus pour l'intervention de l'Etat en faveur des producteurs, lors de leur récente rencontre avec le ministre du Commerce, Edgard Razafindravahy. Le ministère a pris des mesures pour la réforme et l’assainissement de l'industrie de la vanille, visant à protéger les prix et les intérêts des cultivateurs.
Un vrai artiste qui mérite aujourd’hui tous les hommages, et cela, compte tenu de sa contribution à l’épanouissement du Hiragasy. La place du Hiragasy à Ampefiloha porte désormais le nom de « Rochel Rasamimanana ou Rapetit ». La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, l'a annoncé de manière officielle hier, lors de l’événement qui s’est tenu à Ampefiloha et ce en mémoire de l’artiste, mais également en raison des nombreux efforts qu'il a déployés au cours de sa vie pour le développement du Hiragasy.
De la diffusion de fausses informations. C’est ainsi que la procureure de la République, auprès du tribunal de première instance d’Antananarivo, Rakotoniaina Narindra Navalona qualifie la manœuvre de certains acteurs politiques qui véhiculent des informations en lien avec une hypothétique assignation du Président Andry Rajoelina. Le numéro un du TPI est monté au créneau lors d’une déclaration à la presse dans la soirée d’hier. Selon ses propos, « aucune assignation signée de nos mains n’a été déposée auprès de la Présidence de la République ». Elle dément ainsi toute information dans ce sens relayé par certains médias internationaux.
Actuellement, un étranger répondant au nom de Durand Alain, de nationalité française et son épouse malagasy sont activement recherchés pour abus de confiance et dont le préjudice s'élève à 5600 euros. Cette affaire s'est produite à Sambava, et l'avis de recherche a été divulgué le 30 août dernier.
En effet, c'est la brigade de Gendarmerie de Sambava qui est saisie de l'affaire. Elle a agi en se conformant au soit-transmis du 25 août dernier, et qui est déposé par le plaignant. De source officieuse, ce dernier n'est autre qu'un associé de ce couple en cause.
Un programme consacré uniquement à l’humour. Après plusieurs semaines d’attente, le Festival du rire « Jôkôsô » entame sa troisième édition. Actuellement, les organisateurs peaufinent les dernières préparations. L’évènement se déroulera du 11 au 15 octobre prochain. Et pour la première fois depuis sa création, ceci accueillera des invités internationaux pour partager la scène avec les humoristes issus du collectif des « Gasy Stand Uppers ». Il s’agit de Fafa et Océane, deux humoristes réunionnaises.
Vu le succès des deux éditions précédentes, ce Festival du rire s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. Comme à l’accoutumée, plusieurs spectacles auront lieu dans différents endroits de la Capitale, entre autres l’IKM Antsahavola, l’Alliance française d’Andavamamba, Kudéta Urban Club - Anosy. Durant ces quatre jours, plusieurs humoristes de renom sont attendus, mais aussi des talents en devenir. Actuellement, les responsables n’ont pas encore donné des informations concernant la liste des artistes qui participeront à ce festival. Mais comme d’habitude, les programmateurs concocteront une affiche alléchante où les poids lourds de l’humour vont monter sur scène. Et pour la promotion des nouveaux talents, les organisateurs ont prévu des ateliers à leur encontre. Il y aura également une scène ouverte pour ceux qui veulent prendre part au spectacle.
Vitrine
Depuis plus de quatre ans, les spectacles humoristiques commencent à prendre une place dans les évènements culturels. Cependant, rares sont les mouvements qui se consacrent à la promotion des jeunes humoristes ayant du talent. Par ailleurs, il n’existe pas de cadre idéal mis à leur disposition. Néanmoins, le Festival du rire « Jôkôsô », « Sokaf’Hehy », « Be-Tige » ou encore « Men in Blague » - initié par le collectif Gasy Stand Uppers représentent quand même des opportunités où les jeunes comédiens peuvent montrer leur savoir-faire sur scène. En attendant, le public pourra bien s’amuser durant ce Festival du rire « Jôkôsô », au cours duquel plusieurs comédiens vont provoquer des éclats de rire sur des sujets de la vie quotidienne, le tout réalisé avec beaucoup d’humour et de courtoisie.
Si.R
Un véhicule a été l’objet du mécontentent des riverains du côté d’Anosizato, hier. Celui-ci a failli être réduit en miettes ou pire incendié. L’affaire a débuté avec l’écrasement du pied d’un piéton qui marchait en pleine rue. Le conducteur a klaxonné plusieurs fois à l’endroit des piétons, mais ces derniers refusaient de s’écarter, en bloquant totalement la circulation. Dans un manœuvre de réflexe, le chauffeur n’a pourtant pas pu ainsi éviter l’un d’eux qui a eu son pied écrasé par l’une des roues de son véhicule.
La victime a ainsi crié de douleur, mais le chauffeur ne s’est pas arrêté pour constater la gravité de la blessure. Un tollé général gagna ainsi les autres piétons, excités par certains individus aux intentions belliqueuses.
Une foule s’est lancée à la poursuite du véhicule qui n’a pas pu aller bien loin. Il fut rattrapé au niveau de la station-service Galana. « Brûlez la voiture, tabassez le chauffeur ! » et autres cris de vengeance fusaient sur les lieux de l’accident. Cependant, le chauffeur ne s’est pas laissé faire et a réglé la situation avec calme malgré la menace grandissante. Après des pourparlers, le véhicule et son conducteur ont été finalement libérés.
Des profiteurs aux aguets
Hélas, ce genre de situation n’est pas rare, surtout sur les axes à forte influence passant par les bas-quartiers. L’axe Anosy-Anosibe-Anosizato est souvent le théâtre des cas similaires. La plupart du temps, ce sont des bandits qui font partie de la majorité de ceux qui veulent une vindicte populaire. En effet, ils ne se préoccupent pas de la victime de l’accident, mais veulent seulement profiter de l’occasion pour voler tout ce qu’ils peuvent (phares, déflecteurs, téléphones, pare-brise).
Il faut donc faire attention quand on emprunte des chemins noirs de monde qui, en plus, ignore totalement le code de la route. Il faut être patient car tout peut basculer d’un moment à un autre et les bandits n’attendent que le moment opportun pour sévir.
Nikki Razaf
Mise au vert. Madagascar participe à la cinquième réunion de l'Alliance solaire internationale (ASI), qui se tient présentement à Kigali, au Rwanda. Cette initiative s'inscrit dans la vision du Gouvernement malagasy de développer l'énergie solaire comme source de production électrique. L'ASI, résultat de la coopération entre la France et l'Inde, est née lors de la COP 21 avec pour objectif de définir des normes et des accords communs pour stimuler le déploiement de l'énergie solaire dans les pays africains riches en ensoleillement. Madagascar, avec ses ressources naturelles, joue un rôle dans cet effort mondial. L'un des objectifs de l'ASI est de faciliter la mise en place d'infrastructures pour générer plus de 1 000 GW d'électricité à partir du soleil d'ici à 2030, nécessitant un financement massif de 1 000 milliards de dollars. Cette réunion à Kigali vise à mobiliser les ressources nécessaires pour concrétiser cette vision. Pour rappel, le pays a déjà lancé un projet de 78 centrales solaires à travers le pays, générant une capacité de 82 MW. Ces centrales solaires démontrent la capacité du pays à exploiter pleinement son potentiel solaire. Cette initiative a déjà permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de stimuler le développement économique dans les régions concernées.
Transition
L'intégration de Madagascar à l'ASI offre plusieurs avantages. Tout d'abord, cela renforce la position de l'île dans la transition énergétique en Afrique. Madagascar dispose d'un ensoleillement généreux, en faisant un candidat pour devenir un producteur d'énergie solaire majeur. Cette source d'énergie renouvelable permettra de réduire la dépendance aux combustibles fossiles. En rejoignant l'ASI, Madagascar aura accès à des financements pour développer son infrastructure solaire, stimulant la création d'emplois et renforçant la sécurité énergétique. Cela ouvre également la voie à de nouvelles opportunités commerciales, notamment l'exportation éventuelle d'électricité solaire vers d'autres pays de la région. Un autre avantage réside dans le partage de connaissances et d'expertise au sein de l'ASI. Madagascar pourra bénéficier des meilleures pratiques et des expériences d'autres nations membres, accélérant ainsi son propre développement énergétique. Enfin, l'adhésion à l'ASI renforce la position diplomatique de Madagascar sur la scène internationale. Le pays devient un acteur dans la lutte contre le changement climatique et dans la promotion de sources d'énergie propre. Cela renforce également les liens diplomatiques avec les pays membres de l'ASI, ouvrant la voie à des collaborations futures dans divers domaines.
Hary Rakoto