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Tendance croissante. C’est de cet ordre que Lainkana Zafivanona Ernest décrit les performances de l’institution qu’il dirige. Lors d’une interview avec La Vérité, ce responsable de mettre l’accent sur les performances notables de la douane pour cette année d’exercice qui sera bientôt clôturée. Sécurisation des recettes, atteinte des objectifs de réforme et autre concrétisation du plan stratégique, le directeur général de la douane détaille les réalisations de son institution.

La Vérité (+) : Où en est la direction générale des douanes avec son plan stratégique ?

Laikana Zafinovona (=) : Lancée en 2019, nous en sommes à présent à 35, 24% des réalisations en ce qui concerne ce plan stratégique avec un objectif projeté de 70% pour 2023. Autant dire que nous sommes encore dans le temps. En comparaison à l’année dernière, les projections étaient de 17% alors que nos réalisations ont pu atteindre 23%. Par ailleurs, le nouveau plan stratégique 2020-2023 est bâti autour de la vision « Douane, une administration innovante, redevable, partenaire pour l’émergence du pays ». Sur le plan international, le Plan stratégique 2020-2023 de la DGD s’aligne avec les Objectifs de développement durable de par ses objectifs de promotion d’une croissance économique durable, de préservation de la biodiversité terrestre, de promotion de l’avènement d’une société pacifique et de l’accès à une institution responsable. En outre, il concourt à la mise en œuvre de l’agenda 2063 de la Commission de l’Union africaine en misant sur la croissance inclusive, le développement durable, l’intégration régionale et l’instauration de la bonne gouvernance. Afin de mettre en œuvre notre Plan stratégique et de répondre aux défis et opportunités d’un monde qui change, nous avons développé un programme de modernisation ambitieux mais réaliste qui nous permettra d’atteindre nos objectifs stratégiques, et qui comprend de nombreux projets dont dix considérés comme prioritaires. Ainsi, Il est attendu que chaque dollar investi avec efficience dans le programme de modernisation rapporte en moyenne 136,2 dollars US de recettes douanières durant les quatre années de mise en œuvre du Plan stratégique.
(+) : Pour ce qui est des recettes, les projections annuelles ont-elles été atteintes ?
(=) : Sur ce point, pour cette année, du moins selon les statistiques que nous avons jusqu’au mois de novembre dernier, nous enregistrons 2362 milliards d’ariary de recettes sans compter le mois de décembre. En comparaison, l’année dernière, à la fin du mois de décembre, nous n’avons enregistré que 2187 milliards d’ariary récoltés par la douane. De bonnes performances compte tenu du contexte sanitaire mondial. Cependant, comparées à l’année 2019 où il n’y avait pas encore cette pandémie, les performances de cette année font pâle figure car il y a deux ans, on a pu enregistrer 2748 milliards d’ariary. Ainsi, parallèlement à la baisse de la croissance prévue dans le cadre du projet de loi de finances rectificative de cette année, 4,3% contre 4,5% initialement, les recettes douanières ont été également revues à une légère baisse de 0,8% par rapport aux prévisions initiales pour l’année. Par ailleurs, 13454,7 milliards d’ariary d’importation soit 3536,7 millions de dollar US ont été enregistrés à la Douane en incluant les opérations des entreprises franches et les autres opérations non taxables tandis que 152 milliards d'ariary de droits et taxes à l'importation ont été exonérés sur notes de Conseil pour les dix premiers mois de l’année 2021.
(+) : Pour ce qui est de l’avancement du plan de modernisation de votre institution ?
(=) : La modernisation des systèmes de gestion de risques douaniers en bonne voie. La Douane malagasy est sur la bonne voie. Ayant déjà comme principaux atouts les compétences de chacun de ses agents, des outils ont été proposés à l’administration par les consultants pour progresser en termes d’efficacité et de contrôle. La gestion des risques pourrait être réellement maîtrisée une fois ces outils adaptés au système existant, puis appliqués. Ce qui permettra d’aboutir sur la conciliation de la facilitation et du contrôle, un accord parfait pour une douane moderne. L’acquisition de ces outils constituera d’ailleurs une valeur ajoutée pour la Douane malagasy. En effet, la Douane adopte une gouvernance inclusive impliquant toute l’équipe sans exception et s’investit du mieux qu’elle peut pour concrétiser et réaliser ces projets. Elle s’en donne les moyens et essaye de se débrouiller avec ses propres moyens et les partenariats publics privés. Ce qui, en d’autres termes, démontre une maturité de l’administration. Le programme de modernisation de la Douane compte 27. Ces projets sont interconnectés et ensemble constituent un bloc-levier de développement ; les PTFs bilatéraux et multilatéraux ainsi que les partenaires traditionnels ont manifesté leur volonté d’accompagner la Douane malagasy dans la mise en œuvre de son plan de modernisation quant aux projets à l’instar de la FMI, BM, GATF, USAID, CNUCED, ITC, BAD et autres.
(+) : Dans ces projets de modernisation, quels en sont les plus gros œuvres qui restent à achever ?
Beaucoup reste encore à faire, à ne mentionner que la mise en place d’une Académie des douanes moderne. L’objectif de cette école sera de contribuer à la mise en place des infrastructures et des équipements nécessaires pour fournir des services de qualité. Pour le moment, sur ce projet, nous en sommes encore à l’acquisition de terrain à Toamasina pour la construction de cette Académie. Par ailleurs, à part Ivato, nous projetons aussi de mettre en place la brigade canine sur l’ensemble du territoire dans le cadre du projet de renforcement des capacités en matière de surveillance. Ce qui contribuera à l’amélioration de la capacité de la DGD à cibler et réprimer la fraude organisée et la contrebande. D’un autre côté, le développement des capacités d’inspection non intrusive, plus connue sous l’appellation de « 100% scanning ». Sans oublier les processus de digitalisation de la documentation et la mise en place d’un archivage efficace au sein de la Douane.


(+) : Ces démarches de modernisation de cette institution publique tendraient-elles vers son autonomisation complète et donc aucune intervention privée?

(=) : Si vous faites allusion au partenariat avec GasyNet ou encore les rumeurs concernant l’incompréhension avec le syndicat sur le fait que les affaires de la douane sont susceptibles de passer aux mains d’opérateur privé… il faut se rassurer, GasyNet n’apporte pas qu’une simple solution technologique, mais une solution complète de facilitation basée sur des méthodes et des approches éprouvées. Les projets entrepris entrent parfaitement dans le cadre de cette vision et contribuent sans conteste à l’accroissement de l’avantage compétitif de Madagascar en convergeant vers la mise en place d’une administration moderne au service de l’économie nationale et de l’ouverture sur le monde grâce à l’exploitation du guichet unique virtuel TradeNet. De plus, pour ce qui est du comportement sceptique du syndicat, effectivement, un vaste chantier est bien en cours au sein du ministère de l’Economie et des Finances. Un chantier d’envergure qui vise à mettre en place une administration fiscale neutre, solide, viable et capable de promouvoir le consentement volontaire de l’impôt. L’Etat souhaite assurer la mobilisation des ressources nécessaires pour financer le programme de développement de Madagascar afin de progresser sereinement vers la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). C’est une première évaluation de la Banque africaine de développement (BAD) en 2016 qui a enclenché le processus. Une évaluation consécutive à l’identification d’une faiblesse institutionnelle en matière de recettes fiscales, désignée comme étant un facteur important de fragilité du pays au regard des conséquences sur la mauvaise performance des administrations fiscales et douanières depuis 2013.


(+) : Avec toutes ces innovations, peut-on alors entrevoir les possibilités de réduction des durées de dédouanement ?

La dématérialisation des procédures de dédouanement est en tout point semblable à la procédure précédente sauf sur le dépôt physique de la déclaration en douane et des pièces jointes qui ne nécessite plus de version papier. Sydonia est l’outil principal utilisé auquel est ajoutée une application web sous Midac dédiée pour les documents nécessaires au dédouanement. Cet objectif est effectivement défini dans la feuille de route sur la mise en œuvre des accords sur la facilitation des échanges dont Madagascar est signataire. Et conformément aux recommandations de ces accords, les membres du Comité de pilotage s’engagent individuellement à s’auto-évaluer puis, à se conformer aux normes prescrites sur les plans législatifs et réglementaires, procédures, utilisation des technologies de l’information et de la communication, d’équipement et d’infrastructures ainsi qu’en matière de ressources humaines.

Hary Rakoto

La Vérité de la semaine

Publié le vendredi, 17 décembre 2021

Affaire Apollo 21 : le verdict !
Après deux semaines d’audiences intensives et parfois houleuses, le Tribunal (la CCO) rend son verdict. Le tribunal a accédé en partie à la réquisition de l’avocat général en infligeant  une lourde peine aux quatre accusés. Mais l’affaire Apollo 21 est loin d’être finie, la défense des condamnés fera certainement appel à cette décision du Tribunal.
Vigilance sanitaire
Coronavirus revient au galop. La statistique concernant la Covid-19 du 4 au 10 décembre fait état d’une forte augmentation des cas testés positifs, des cas graves et du nombre des décès. Le Conseil des ministres spécial du mercredi 15 décembre présidé par le Chef de l’Etat dicte les démarches appropriées avec un seul objectif : « briser les chaînes de contamination ». Trois Régions (Analamanga, Vakinankaratra et Matsiatra-Ambony) se trouvent dans la visière des mesures sévères. Mais, aucune disposition liée à celles de confinement ni d’isolement de Régions encore moins la fermeture des frontières n’entre pas encore au programme. Toutefois, le contrôle de toutes les consignes entre autres port du masque, geste barrière sera durci. Les réunions publiques interdites tandis que le nombre de personnes dans un endroit clos ne doit pas dépasser cent. Les responsables étatiques priorisent l’adoption du CVO + gélules et le CVO « tambavy » pour le traitement tout en renforçant la campagne de vaccination.
Démarrage en trombe de la campagne présidentielle en France
Prévu pour le mois d’avril prochain, le scrutin présidentiel français agite le microcosme politique. De l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par la droite classique, la majorité au pouvoir, au centre vers la gauche traditionnelle, tout ce beau monde s’active. Des gestes de séduction ou des opérations de charme bouillonnent. Des candidat(e)s déclaré(e)s sillonnent l’Hexagone  alors que le locataire de l’Elysée entretient le suspense sinon le flou ! Faudrait-on le souligner que cette élection française d’avril intéresse nombre pays du continent noir dont Madagasikara pour des raisons que l’on sait déjà !
Enfin, Ravinala Airports !
Finalement, le Terminal flambant neuf de Ravinala Airports d’Ivato est opérationnel ! Un nouveau Contrat respectant les intérêts de tous, « win-win » a pu être tiré du néant et ce grâce à la ténacité des tenants du pouvoir du régime Orange sous la houlette de Rajoelina Andry. Au final, le Consortium Ravinala a lâché du lest. Bonne nouvelle !
Des députés veulent la prolongation
Enième report de la présentation aux députés en séance plénière des dossiers à transmettre à la Haute Cour de justice et concernant sept anciens hauts responsables de l’ancien régime et celui de la transition. Un report vu du mauvais œil par les contribuables et les observateurs qui craignent que des parlementaires veuillent jouer la carte de l’impunité.
Ndrianaivo




Le jeudi 9 décembre dernier vers 17h, quelques habitants du Fokontany d’Ivohitsoa, dans la Commune de Benanto-Toby, District de Betroka, ont été alertés par la présence d’une personne cachée derrière un buisson. Grande fut leur surprise en apercevant la petite fille albinos, du nom de Kamavo, portée disparue depuis le 25 octobre dernier, en pleine souffrance. Pire encore, en la voyant de près, elle ne disposait plus de ses yeux et son visage était rouge de sang séché.
Sitôt découverte, elle a été envoyée d’urgence auprès d’un établissement sanitaire local pour un examen de ses yeux afin de déterminer le traitement à suivre. Une semaine après, Kamavo a été transférée auprès du Centre hospitalier universitaire de Tambohobe I. Pour sa prise en charge médicale, elle a reçu les premiers soins dans le service ophtalmologie et va être surveillée de près par une équipe du service maxillo-faciale.
Cette histoire a vite fait le tour des réseaux sociaux. De nombreuses personnalités et organisations et même de simples citoyens s’y sont rués pour apporter leurs aides et prendre de ses nouvelles. Et récemment, une photo d’elle partagée sur Facebook avec les yeux bandés toute souriante a ravivé la toile. Effectivement, les sentiments des gens à l’affût de l’actualité sont actuellement partagés devant cette atrocité. D’un côté, nombreuses personnes sont heureuses de voir le sourire de cette petite fille orpheline et de retrouver également du courage à travers l’expression de son visage. Et de l’autre côté se trouvent les individus qui expriment un mécontentement face à cet acte inhumain et barbare, tout en sachant qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. D’après les éléments communiqués par la Brigade de la gendarmerie Betroka, à l’issue d’une enquête, un homme a été arrêté. Ce dernier est suspecté d’avoir orchestré l’enlèvement de Kamavo, étant donné qu’il a été vu en train de roder aux alentours de la zone où l’on a découvert la fille.
Croyances mal placées
D’un point de vue scientifique, l'albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire mais qui existe dans le monde entier, indépendamment de l'appartenance ethnique ou du genre. Cette maladie est due à une absence de pigmentation sur les cheveux, la peau et les yeux et il n'existe aucun remède jusqu’à l'heure actuelle. Et malheureusement, l'albinisme continue d'être profondément mal compris, aussi bien sur le plan social que médical. Certains considèrent les albinos comme des êtres immortels ou dotés de pouvoirs surhumains. Ainsi, certaines croyances sont persuadées que les yeux de ces enfants albinos possèderaient un don surnaturel qu'il est possible de créer des potions d'invisibilité et de vision nocturne en produisant une mixture à base de leurs yeux. Les cas d’agression physique contre ces personnes sont principalement recensés dans des pays africains dont Madagascar. Rien que cette année, l’on peut citer le cas d’un enfant albinos de 10 ans, kidnappé à Betioky le mois de septembre dernier ainsi que celui de deux enfants albinos décapités en août dernier à Betroka. En 2020, l’on se souvient également du kidnapping de deux enfants albinos à Sakaraha et à Manja, ou encore la disparition d’une fillette albinos âgée de 2 ans, perpétuée par sept dahalo.  A ces victimes s’ajoute Tovonazy, un petit garçon albinos, âgé de 6 ans, enlevé chez lui.
K.R.


«Les problèmes d’embouteillages des dernières années dans la ville d’Antananarivo ne seront bientôt que de l’histoire ancienne», a annoncé Gérard Andriamanohisoa, secrétaire général en charge  des Nouvelles villes et de l’Habitat, hier, au Louvre Antaninarenina, en marge de la signature du contrat des travaux sur le projet transport par câble à Antananarivo entre l’État malagasy et le maître d’ouvrage ainsi que le groupe POMA-Colas. Cette signature est une étape importante. Elle marque le début officiel du projet de transport par câble pour la Capitale. Un projet d’envergure visant à désengorger la grande ville mais surtout à améliorer le quotidien des habitants. Un projet qui tient particulièrement à cœur le Président de la République, Andry Rajoelina. Les parties prenantes finalisent ainsi les derniers détails pour que les travaux de construction puissent démarrer rapidement. « Suivant notre planning, les travaux devront débuter dans deux ou trois mois tout au plus. A noter que nous suivons toutes les démarches comme il faut. L’évaluation de l’étude d’impact environnemental et social, par exemple, a déjà commencé. Et nous sommes actuellement en train d’organiser toute la partie financière. En tout cas, les travaux devront durer 18 mois. La ligne orange serait alors opérationnelle dès le mois de juin 2023, avant les Jeux des îles de l’océan Indien », se réjouit le responsable.
Fort impact
Huit kilomètres de voies libérées, plus de 2 000 véhicules en moins circulant sur les étroites routes de la grande ville, un gain de temps considérable… Que des exemples d’avantages que ce projet apportera aux habitants de la ville et de ses environs. «Les habitants d’Antananarivo tournent aujourd’hui autour de 3 millions de personnes. Tous les jours, sur ces chiffres, près de deux millions circulent dans les rues de la Capitale. Il ne faut donc pas s’étonner de tous ces embouteillages monstres actuellement. Nous avons déjà déployé des solutions avec la construction des différentes rocades. Mais cela est loin d’impacter les embouteillages en centre-ville. Le transport par câble est ainsi la solution pour alléger les bouchons dans des quartiers comme Analakely », détaille Gérard Andriamanohisoa. Ce moyen de transport sera ensuite complété par le projet de train urbain pour maximiser les impacts.
Pour la partie source d’énergie, les parties prenantes du projet tiennent à rassurer les futurs usagers qu’il n’y a aucun risque. « Le transport par câble consommera en tout 2MW d’électricité. Une énergie fournie par la JIRAMA. Mais par prévention aux possibles coupures de courant, chaque gare sera équipée d’un groupe de secours», note le secrétaire d’Etat. Dans tous les cas, ce projet ne vise pas à concurrencer les moyens de transport déjà en place. Mais les autorités ont déjà lancé une étude concernant la gestion de ce futur moyen de transport.    
La Rédaction


En situation d’irrégularité. Une centaine de femmes malagasy ayant travaillé comme domestiques au Koweït ont été emprisonnées par les autorités locales, faute de papiers. En fait, bon nombre d’entre elles ne disposent que de cartes consulaires, lesquelles ne sont pas reconnues par ce pays arabe. D’autres y ont travaillé pendant quelques années, mais leur contrat tout comme leur visa sont expirés. Certaines ont fini sans papiers après s’être enfuies de chez leurs employés suite à des cas de maltraitance. « En général, ces femmes n’ont commis aucune infraction mais ont été saisies par les autorités, faute de papiers en règle », confirme la présidente de l’association « Zanak’i Gasikara », laquelle était en contact avec ces travailleuses migrantes.
Après leurs appels de détresse et la demande de collaboration avec l’Etat malagasy pour faciliter leur rapatriement, 118 femmes ont pu être libérées de prison et embarquées à bord d’un Airbus A320, jeudi dernier. 4 enfants étaient également embarqués avec leurs mères dans ce vol spécial. Le Gouvernement de Koweït a pris en charge les billets d’avion de ces femmes malagasy, et cela en marge de sa politique de rapatriement de tous les domestiques sans papiers. Le Gouvernement malagasy a, pour sa part, accordé une autorisation spéciale pour le rapatriement de ces travailleuses.
A leur arrivée à l’aéroport international d’Ivato, dans la soirée du 16 décembre dernier, ces travailleuses migrantes et les 4 enfants sont actuellement mis en quarantaine à Antananarivo. L’Organisation internationale de la migration (OIM), en collaboration avec les ministères concernés, dont celui de la Population, le ministère de la Santé et celui des Affaires étrangères, s’assurent de la prise en charge de leur séjour dans la Capitale. Leur transport depuis la ville des mille jusqu’à leurs localités d’origine sera également pris en charge.
Outre celles rapatriées de Koweït, une centaine de femmes malagasy, employées comme domestiques en Arabie Saoudite s’y trouvent encore incarcérées, faute de papiers. Leur rapatriement attend l’autorisation d’atterrissage d’un vol d’Ethiopian Airlines, selon les informations émanant de l’association « Zanak’i Gasikara ». La plupart de ces migrantes auraient quitté clandestinement Madagascar pour travailler dans les pays arabes, malgré le maintien de l’interdiction d’y aller depuis des années. Alors que bon nombre parmi les migrantes de ces pays subissent des cas de maltraitance et fuient leurs patrons, des femmes malagasy veulent encore s’y rendre, et ce, par tous les moyens…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

LA UNE DU 17 DECEMBRE 2021

Publié le jeudi, 16 décembre 2021

Sur le poteau. Les beaux combats livrés par les favoris, hier au Golf club Andakana pour le compte du dernier tour du championnat de Madagascar, se sont soldés par une belle victoire de Johary Raveloarison (-2). Le public a été peu nombreux mais des connaisseurs ont assisté au succès plein de suspens du tout nouveau champion de Madagascar qui a coiffé sur le poteau le leader des deux premières journées, Faber Maverick (-1). Le champion en titre, Ramarozatovo Jean Baptiste, quant à lui, termine à la 3e place (-1). Avec ces scores au-dessous du par, les occupants du podium final ont ainsi confirmé leur statut de professionnel. Au cumul des trois tours, Johary totalise 214 points contre une carte de 215 pour son poursuivant et 218 pour  Jean Bà. 

Don de livres, geste noble. Grâce au groupe FILATEX, les élèves malagasy vont pouvoir profiter de nouveaux livres éducatifs pour s’instruire. Hier, le ministère de l’Education nationale (MEN), par le biais de la Direction du développement des intrants scolaires, a reçu un don composé de 2 250 manuels pédagogiques, tous niveaux confondus. Il s’agit de livres traitant entre autres les matières scientifiques ainsi que des bouquins de contes malagasy.

Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) a célébré le 11 décembre dernier son 75ème anniversaire. Particulièrement pour Madagascar, cette agence onusienne dont la mission consiste à l'amélioration et la promotion de la condition des enfants, a été présente depuis 1984, soit 37 années d’existence, sur le territoire malagasy. Dans le cadre d’une rencontre avec la presse qui s’est déroulée hier à Ambodivona, son nouveau représentant à Madagascar, Jean François Basse, a souligné que l’UNICEF n’est pas une ONG ni un bailleur de fonds, et encore moins un donneur de leçon, mais plutôt un partenaire. Afin d’honorer ce rôle, celui-ci intervient dans plusieurs domaines clés, notamment la santé, l’éducation, les services Wash (« WAter, Sanitation and Hygiene ») ou Eau-Assanissement-Hygiène, la protection, les urgences et la nutrition. 

Les vacances de Noël débuteront ce jour pour les établissements publics, au lieu de demain, 18 décembre. Pour les écoles privées, la majorité d’entre elles ont déjà prévu de terminer le premier trimestre pour ce jour ou au plus tard mercredi prochain, sauf pour les établissements qui ont dû fermer leurs portes à cause de la propagation du coronavirus ou par crainte de nouveaux cas de contamination.

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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