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De 7 000 tonnes en 2018 à 21 000 tonnes en 2019. La production locale de pâtes alimentaires a crû significativement en une année. La quantité produite s’est multipliée par trois selon l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC). D’après Barthélémy, directeur général dudit département, ce résultat vient de la mise en place des mesures de sauvegarde adoptées il y a deux ans. Rappelons que les industries locales ont subi une concurrence déloyale à cause des produits importés. Ce qui a réduit considérablement leur part de marché. Suite aux plaintes des opérateurs nationaux, l’ANMCC a ajouté un droit de douane additionnel de 30 % sur ce produit agroalimentaire.

Hier en fin de matinée, le Palais de Manjakamiadana et le Palais de Besakana nouvellement réhabilités ont été officiellement investis par le Président de la République de Madagascar. Cette cérémonie en grande pompe, qui a eu lieu sur le parvis du Rova de Madagasikara, sur les hauteurs de la Ville des Mille, a été marquée par une large représentation nationale. Quelques centaines d’invités ont fait le déplacement et étaient présentes pour l’occasion.  En plus des notables et des membres des familles royales venus de toutes les Régions de l’île, les chefs d’Institution, les membres du Gouvernement, les représentants du corps diplomatique, des élus et de nombreuses personnes de bonne volonté ont également assisté à cette cérémonie d’inauguration au sein de l’Anatirova, conduite par le Président de la République et son épouse.

6 novembre 1995 - 6 novembre 2025. La date d'hier est à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire de Madagascar car consacrée à l'inauguration du palais de la Reine qui porte désormais l'appellation de « Rovan'i Madagasikara » ainsi que le palais de Besakana. Une nouvelle promesse tenue pour le Président Andry Rajoelina qui, dans l'ensemble de son discours à cette occasion hier, n'a cessé de souligner l'importance d'un tel évènement pour le pays. « Nous allons rétablir », a clamé haut et fort le Chef de l'Etat devant une assistance composée d'Ampanjaka, de Sojabe, de Tangalamena, de descendants d'Andriana, ainsi que des représentants de différentes autorités d'Antananarivo. Parmi les invités figuraient également l'ambassadeur de France à Madagascar, Christophe Bouchard.

 

Le ministère de la Justice va durcir la politique pénale en matière de violence basée sur le genre (VGB). Des instructions strictes et précises ont été diligentées aux magistrats du ministère public qui sont soumis au principe de la subordination hiérarchique.

 

LA UNE DU 07 NOVEMBRE 2020

Publié le vendredi, 06 novembre 2020


Les ateliers du Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit, en collaboration avec l’OIF, ont pris fin hier au Sweety Ampefiloha. Cet organe va publier un guide pratique sur la démocratie à l’usage de tout un chacun dont les organisations de la société civile.
Depuis un mois, le Sweety Ampefiloha était l’antre de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits de l’homme. C’est en effet dans ce petit coin du centre- ville que se sont tenus les ateliers du HCDDED, en collaboration avec l’OIF. Des ateliers qui ont vu la participation effective des hauts conseillers, des responsables étatiques et des membres des organisations de la société civile.
Durant ce laps de temps d’un mois, les thèmes de la démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance et du respect des droits de l’homme ont été décortiqués par les panélistes et l’assistance. Les intervenants ont expliqué la situation sur le terrain tout en avançant des propositions.
A titre d’exemple, le directeur de cabinet du ministère de la Justice, Raby Ainarimanga Savatsara, est intervenu sur la culture d’excellence au sein de ce ministère. Le directeur des doléances au sein de la Gendarmerie nationale a expliqué la stratégie de la lutte contre la corruption au sein de ce corps ou encore Onjaniaina Rasamimanana qui est intervenu sur les mœurs, us et coutumes malagasy.
Ces ateliers ont été bien accueillis par les organisations de la société civile qui étaient nombreuses à participer aux évènements. Elles n’ont pas hésité à interpeller, faire des lobbyings, effectuer des plaidoyers voire avancer des recommandations. Elles ont joué pleinement leurs rôles d’OSC si l’on ne cite que la proposition d’utiliser les nouvelles cartes de Fokontany comme carte électorale.
Le président du HCDDED n’a pas manqué de partager son satisfecit sur la réussite des ateliers, particulièrement à l’OIF qui a accompagné l’organe. Les thématiques qui ont été traitées sont en effet d’une importance capitale pour asseoir les piliers du développement durable, c'est-à-dire la démocratie, l’Etat de droit, la bonne gouvernance et le respect des droits de l’homme, sur des bases solides.
Le rapporteur général du HCDDED, Randy Donny a, pour sa part, expliqué que l’organe va publier prochainement un guide pratique pour les défenseurs des droits de l’homme. Ce guide est la synthèse de toutes les interventions des panélistes ainsi que des recommandations avancées par l’assistance tout au long des ateliers.
Ce guide pratique sera alors l’outil de prédilection de tous les défenseurs des droits de l’homme dans le pays. Par ailleurs, cet organe constitutionnel va poursuivre ses missions de sensibilisation sur ces thématiques au niveau des médias. Le but étant de toucher le maximum d’individus possible sur le rôle crucial que jouent ces thématiques pour le développement du pays et l’épanouissement de la population dans le respect commun.

Le vice-ministre Zasy Michel Angelo a confirmé hier que le projet Tanà Masoandro sera implanté dans la Commune d’Imerintsiatosika, District d’Arivonimamo, Région Itasy. La prochaine étape sera de recruter un « master planner » qui va dessiner la nouvelle ville.
Cela fait plusieurs mois que le projet Tanà- Masoandro a été mis en sourdine. Cela ne voulait pas dire que le projet a été enterré ou jeté aux oubliettes. Au contraire, le vice-ministère chargé des Nouvelles villes a cherché un nouvel emplacement et a jeté son dévolu sur Imerintsiatosika. Le vice-ministre Zasy Michel Angelo a confirmé hier, lors d’un point de presse dans les locaux du ministère à Anosy, que la Commune d’Imerintsiatosika accueillera ce projet présidentiel.
« Imerintsiatosika s’avère être à moins de 40 km d’Antananarivo. Ce qui est très intéressant en termes de développement urbain », a affirmé le vice-ministre. Il poursuit que « c’est une réserve foncière où il y a moins d’occupation ; et en termes de planification de projet, c’est beaucoup plus facile d’activer un projet sur un terrain où il n’y a personne ». Imerintsiatosika est donc « le meilleur candidat » pour abriter ce projet.
Le projet Tanà- Masoandro est l’extension de la ville d’Antananarivo. Il sera donc implanté à Imerintsiatosika. Mais cela ne veut pas dire que la construction de nouvelles villes s’arrêtera après celui d’Imerintsiatosika. Le vice-ministre a expliqué que « celui - là sera activé en premier parce que c’est là qu’on va implanter la cité ministérielle ». L’idée est de commencer à faire le nouveau quartier administratif, déplacer ce centre administratif d’Anosy vers un nouveau quartier plus dynamique.
La prochaine étape du projet actuellement est de recruter un « master planner » de niveau international. Ce recrutement permettra au projet d’avancer. Le but étant de se baser sur l’expérience acquise du master planner dans d’autres pays concernant la construction d’une nouvelle ville. Quoi qu’il en soit, ce master planner va travailler en étroite collaboration avec des nationaux puisqu’il s’agit d’une nouvelle ville malagasy.
Poursuivant ses explications, le vice-ministre ajoute que l’approche adoptée est de ne pas faire de « copier-coller » avec les choses qui se font ailleurs. L’approche adoptée est de travailler sur un héritage culturel qui est extrêmement important ici à Madagascar et de dessiner la ville qui correspond à notre culture. D’ailleurs, c’est la vision même du Président de la République rappelle le vice-ministre Zasy Michel Angelo.
Imerintsiatosika supplante ainsi Ambohitrimanjaka. Le projet Tanà- Masoandro est un projet pharaonique où il faut procéder non seulement avec prudence mais aussi étape par étape. « La Nouvelle ville de l’Ouest », c’est un projet qui s’étalera sur un terrain de 1 000 ha où se trouvait à l’époque la NASA et dont une partie est occupée actuellement par le Régiment d’artillerie lourde (RAL).
La rédaction



La une du 6 novembre 2020

Publié le jeudi, 05 novembre 2020

Des coups de balai

Publié le jeudi, 05 novembre 2020


Dix magistrats sanctionnés et un juge révoqué. Cinq militaires radiés. Quatre-vingt gendarmes jetés en prison, etc. Des coups de balai !
En effet, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en session ordinaire, avait pris des décisions courageuses pour assainir le Corps. Sur les dix-huit dossiers concernant des hauts responsables du ministère de la Justice soumis au Conseil, dix dont des magistrats ont été sanctionnés et un juge révoqué. Les débordements de certains magistrats sèment le doute auprès des justiciables. Le nouveau Garde des sceaux, Randriamahefarivo Johnny, tente de redorer le blason de ce département stratégique pour la mise en œuvre de l’Etat de droit.
Dans les rangs des Forces de la défense et de la sécurité (FDS), le nettoyage général balaie sans état d’âme et écarte les brebis galeuses. Le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Richard annonce que les cinq militaires pris en flagrant délit de vol à la tire seront radiés. Dans la même foulée, le Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie, le Général Ravalomanana Richard fait état de quatre-vingt gendarmes jetés en prison. On ne badine plus ! Au ministère de la Sécurité publique, les nouveaux dirigeants foncent aussi dans le sens de l’assainissement. De toute évidence, les Hauts commandements des  hommes en treillis engagent sérieusement la vitesse supérieure et traquent  les éléments qui font fausse route. N’empêche que certains dossiers trainent quelque part et continuent à noircir l’image de marque des Forces de la défense et de la sécurité. L’ « affaire d’Antsakabary » demeure non élucidée. Les dérives inadmissibles, impardonnables, intolérables et quoi encore, les mots manquent, des éléments de la Police nationale déployés sur place restent toujours vivaces dans les mémoires des gens. Le droit des êtres humains piétiné dans la boue. Des innocents ont perdu leurs vies. Des centaines d’habitations réduites en cendres, littéralement calcinées, et on attend encore et toujours les mesures correctionnelles prises. Tout comme si les auteurs ne semblent nullement inquiétés. La tuerie à la prison de Farafangana ayant défrayé la chronique, tout récemment, continue aussi d’alimenter les débats sur place. Mais, on ose espérer que le temps de l’impunité dans les rangs des FDS est révolu.
Le vent de changement souffle. Le régime se lave le visage, fait la toilette à la maison. Dans les moments forts de la campagne de 2018, le candidat numéro 13 portant le dossard du MAPAR, promit l’assainissement du Fanjakana. Rajoelina Andry a pris l’engagement d’entreprendre le toilettage général du régime (ny Fitondrana). Souillé jusqu’à son cou, le pouvoir en place nécessite un grand lavage en long et en large, en profondeur et en hauteur. Il faut reconnaitre que le numéro Un du pays tienne réellement à honorer ses engagements.
Les unités d’action à savoir le BIANCO et le PAC chargées de traquer les délinquants, quel que soit leur Corps de métier, travaillent d’arrache-pied. Rome ne se fait pas en un jour, l’œuvre d’assainissement ne s’effectue pas d’un seul trait. C’est un travail de longue haleine ! L’essentiel consiste à commencer et ne plus jamais s’arrêter en cours de route. La Haute Cour de Justice, la juridiction habilitée à juger les hauts dirigeants du pays, se met à l’œuvre.
Des coups de balai salutaires pour le pays, il en faut bien !
Ndrianaivo


Inadmissible ! Ecœurante ! Criminelle ! Ce sont les termes utilisés par l’opinion pour qualifier le comportement d’une jeune lycéenne de 17 ans de Tsarahonenana Sahanivotry, à Antsirabe II, dans la journée du mercredi dernier.  Elle fut arrêtée par la Gendarmerie pour infanticide !
Car, la concernée aurait délibérément jeté son nourrisson, une fillette pourtant bien portante, dans une latrine après qu’elle l’eut enveloppée de sachet en plastique. La Gendarmerie n’a pas été tendre envers l’adolescent qu’elle a taxé d’avoir bien profité de sa jeunesse, et se mettre enceinte jusqu’à son terme, c’est-à-dire durant les 9 mois réglementaires pour porter le bébé en son sein.
L’infanticide n’a failli être découvert s’il n’y avait pas les voisins de quartier, qui se sont alarmés en attendant les pleurs du nourrisson émanant de la fosse d’aisance.  Cela a commencé vers 6h du matin. Du coup, ils ont informé le couple d’évangéliste, qui a, à son tour, informé les Forces de l’ordre. De son côté, le fokonolona s’est attelé à dégager la fillette de cette latrine, en le réussissant. La victime fut transportée d’urgence dans un centre de soins. A ce moment, son état fut pitoyable et la victime était déjà très affaiblie. Finalement, la petite mourut avant la fin de l’après-midi.
Quant à la jeune maman en cause, les gendarmes l’ont arrêtée puis embarquée vers leur poste pour la soumettre à une enquête. “Elle sera déférée dans les prochaines heures pour une accusation d’homicide”, confirme le chef de brigade de gendarmerie locale. Enfin, rien n’a été encore officiellement révélé pour que la concernée puisse expliquer ce qui l’a poussée à agir de cette sorte, les enquêteurs étant encore en plein travail, du moins ce qu’a avancé ce chef de brigade de gendarmerie. Néanmoins, elle risque gros du fait qu’un article du code pénal stipule que l’infanticide est un crime qui est puni davantage sévèrement en comparaison avec un homicide volontaire, et quel que soit le motif.
Parallèlement à cela, une autre mère de famille a également fait des siennes à Namontana, hier. Devant plusieurs témoins, elle a étranglé son nourrisson de deux mois. Le mal était tel que le petit n’arrive plus à articuler le moindre son. Les riverains confirment qu’il est dans l’habitude de cette femme d’agir criminellement ainsi lorsqu’elle est sous l’emprise de l’alcool.
Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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