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« Les agriculteurs et éleveurs ne sont pas considérés comme des travailleurs à Madagascar, en étant dans le secteur informel. Ils bénéficient d’aucune protection sociale, dont l’affiliation à la CNaPS ou à la SMIE », d’après Christian Randrianarisoa, chef de projet de protection sociale intégrée et inclusive auprès de l’Organisation internationale du Travail (OIT).

Comme on le sait, le déferrement des 13 militaires dont quatre sont des officiers de la base aéronavale d’ivato (BANI), s’est déroulé au Parquet d’Anosy, hier. Vers 9h du matin, les militaires, accompagnés des quatre officiers en cause, ont fait leur entrée au tribunal, au grand soulagement des proches de la victime, à savoir Nasandratra Valimbavaka Rambolamendrika (15 ans).

La décision du collectif des présidents de coopératives de transport fixant un nouveau tarif pour les lignes desservant les zones régionales et nationales demeure suspendue. L’effectivité de la hausse des frais de transport à partir du 22 novembre n’est donc plus valable jusqu’à nouvel ordre. Reçus par le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto, au siège du ministère, hier, les transporteurs vont d’abord s’asseoir autour d’une table ronde avant de se prononcer officiellement.

Mobilisation et mobilisation !

Publié le mercredi, 10 novembre 2021

Au fur et à mesure que l'échéance de 2023 approche, le microcosme politique s'agite. Si les uns affûtent leurs armes, d'autres rameutent les ouailles. On se mobilise dans tous les sens ! Seulement, il y a mobilisation et mobilisation. Des mobilisations à vocation différente voire diamétralement opposée.

 

Formations - Les hôteliers se préparent à la reprise

Publié le mercredi, 10 novembre 2021

Les faiblesses et fragilités révélées par la crise doivent être rapidement traitées et la relance de l’activité est l’opportunité pour les entreprises de conduire des changements stratégiques et tactiques à inscrire dans la durée. C’est dans ce contexte que les opérateurs du secteur hôteliers se voient offrir des formations gratuites portant sur la « Gestion de la reprise des activités » par l’établissement ESCM Business School. La réouverture des frontières, après près de deux ans de blackout causés par la crise sanitaire, est un réel challenge pour les opérateurs du tourisme à Madagascar.

Les frontières de la Grande île rouvrent progressivement, depuis la fin du mois d'octobre dernier. « C'est une stratégie bien étudiée », confie Tinoka Roberto, ministre des Transports et de la Météorologie, hier, en marge d'une rencontre avec la presse. « Nous avons décidé une réouverture progressive pour voir comment la pandémie de Covid-19 évolue sur le plan international.

Mahaleo - Un concert VIP pour le bouquet final

Publié le mercredi, 10 novembre 2021

Un dernier show pour les tananariviens. Après le grand concert qui s’est tenu dimanche dernier au théâtre de verdure d’Antsahamanitra, Dama et Bekoto clôtureront les concerts dans la Capitale avec un concert VIP organisé par Original Events. « J’aimerai tout d’abord vous remercier tous, car c’est grâce à vous, public et organisateurs qu’on a pu encore renouer et continuer le chemin de la scène. Pour le moment, on n’en est pas encore vraiment dans la célébration du 50ème anniversaire de Mahaleo.

Ses qualités d'ex-parlementaire et d'ex-ministre ont-elles joué en faveur de Vaonalaroy ? C'est la question des uns et des autres à l'issue de son déferrement au Parquet avant-hier. Accusée d'escroquerie et émission de chèques sans provision, l'ancienne ministre de l'Artisanat et de la Culture du Gouvernement de Kolo Roger, a évité de peu la prison. Dans l'attente de son procès, Vaonalaroy Randrianarisoa est, en effet, placée sous contrôle judiciaire.

 

LA UNE DU 11 NOVEMBRE 2021

Publié le mercredi, 10 novembre 2021


La célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat vient d’être lancée, et Madagascar n’est pas en reste. Cette année la célébration se fera pour nous, sous la thématique « éducation, écosystème, inclusion et politique ».  Activiste dans le domaine de la promotion de l’entrepreneuriat et de la prise de responsabilité des jeunes à Madagascar, Maya Ralaizafindrakoto nous expose son point de vue.
Concernant ce thème, on a beaucoup à dire, ne serait-ce que sur l’éducation. En effet, beaucoup d’entre nous, acteurs au sein de l’écosystème entrepreneurial malagasy ont déjà évoqué l’inadéquation entre l’offre et la demande de compétence sur le marché du travail malagasy actuellement. Cette inadéquation se manifeste par un cursus scolaire, surtout universitaire qui n’est pas adapté aux offres sur le marché du travail.
De plus, étant une population constituée de jeunes (à 75% de jeunes de moins de 25 ans selon les statistiques), notre population constitue un grand vivier de mains- d’œuvre qui est hélas, mal exploité et sous- payé car manque cruellement de compétence. Serait-il temps de valoriser cette ressource à travers la formation professionnelle, et enfin de rejoindre la politique des pays émergeants comme le Maroc ou bien l’Inde qui mise actuellement sur la montée en compétence de leurs jeunes ?
Sur le côté politique de la chose, serait-il temps, durant cette célébration, de rédiger une proposition de loi concernant l’élaboration d’une forme juridique dédiée aux startups ? Cela permet également de lutter contre le secteur informel qui constitue une perte énorme pour l’état et engendre une concurrence déloyale au sein du secteur privé. En effet, ne nous voilons pas la face, mais ce sont surtout les démarches de constitution et de formalisation qui incitent les opérateurs économiques à aller dans l’informel. Donc, la mise en place d’un statut spécial pour les jeunes startups constituerait une mesure incitative du secteur informel à aller vers le secteur formel.

A propos de Maya Ralaizafindrakoto
Il a fait des études en management des organisations et stratégies à l’université d’Antananarivo, une initiation à la culture entrepreneuriale à l’institut francophone pour l’entrepreneuriat IFE à Maurice, et suivi une formation en «business and entrepreneurship » au « graduate school of business leadership SBL » en Afrique du Sud.
Il a choisi de s’investir dans le domaine de la promotion de l’entrepreneuriat au niveau des jeunes car il est convaincu que la valorisation des ressources humaines et naturelles du pays est la clé du développement. Il est aussi convaincu que les jeunes ne sont pas le futur du pays mais constituent bel et bien le présent. En effet, ce sont les actions qu’ils entreprennent aujourd’hui qui définissent le futur du pays. Pour Maya Ralaizafindrakoto, l’entrepreneuriat est le moteur du développement et les ressources humaines en sont le principal carburant. A Madagascar, nous commençons à donner de la valeur à ce capital humain dont nous disposons en abondance. En effet, il constitue un atout majeur pour le développement de l’entrepreneuriat selon Maya Ralaizafindrakoto lors d’une intervention qu’il a octroyée au campus Sésame pendant le forum des métiers et des entreprises le samedi 13 avril 2019. Lui de continuer que le système de formation et éducatif devrait façonner les jeunes à entreprendre et cela devrait s’ajouter aux choix dans les cursus universitaires.
Pour promouvoir l’entrepreneuriat ainsi que valoriser notre capital humain, la formation professionnelle est parmi les éléments les plus adaptés. En effet, contrairement à la formation académique, la formation professionnelle s’intéresse à des domaines très variés et permet de répondre très rapidement aux demandes pour palier un manque de compétence ou bien pour commencer dans un tout nouveau domaine. Maya Ralaizafindrakoto de conclure que pour les entrepreneurs qui ont trouvé des opportunités dans des secteurs qu’ils ne maîtrisent pas, la formation professionnelle a été parmi les outils qui les ont aidés à réussir.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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