Une famille porte plainte pour harcèlements et chantage. Un médecin travaillant à l’Hôpitaly Kely de Toamasina, responsable du transfert des malades du Covid-19, aurait demandé un million d’ariary à une mère de famille afin que les enfants de celle-ci suivent un traitement à la maison. Après la plainte, photo et enregistrement sonore à l’appui, déposée au commissariat central de Toamasina, les agents de Police sont aussitôt intervenus, en arrêtant le médecin en question, mercredi dernier. « Ma fille de 11 ans, mon fils de 16 mois, ma bonne et moi avons effectué des tests du coronavirus le 29 mai dernier. Les 2 médecins qui l’ont fait nous ont fait part que si les résultats sont positifs, nous recevrons des appels 4 jours après le test. Depuis, aucune nouvelle jusqu’à ce qu’une demoiselle, prétendant être une employée du ministère de la Santé, frappe à notre porte le 17 juin. Vêtue d’une tenue de ville, elle n’a daigné nous montrer son badge mais a informé que ma fille est testée positif du Covid-19. Traumatisée, elle en a pleuré pendant des heures, d’autant plus que la jeune femme était venue pour l’emmener au centre d’isolement à Analamaloatra. Nous avons refusé sans les documents confirmant ce fait », relate la mère de famille. « Le lendemain, 3 autres personnes sont venues nous annoncer que mon fils est aussi testé positif, toujours sans les lettres y afférentes. Le 20 juin, j’ai reçu un SMS d’un certain docteur N., me donnant un rendez-vous en dehors de son bureau pour parler de la situation de mes enfants. J’y suis allée et il m’a proposé un arrangement, c’est-à-dire lui donner une somme d’un million d’ariary contre le traitement à domicile de mes enfants. Étonnée, je lui ai demandé une preuve et il m’a montré une liste sur laquelle mon mari est aussi testé positif alors qu’il n’a jamais fait de test. J’ai refusé de lui donner la somme et depuis, les harcèlements se sont enchaînés. Il a fallu que je piège le médecin, en lui demandant de venir chez nous, pour avoir des preuves. On l’a secrètement pris en photo et enregistré toutes ses révélations sur les chiffres trafiqués, le traitement sans ordonnance ou encore l’octroi d’un certificat de guérison si la famille donne plus l’argent », ajoute la victime. Après sa déposition, elle fait appel aux autres victimes du médecin pour témoigner. Elle interpelle également les autorités compétentes, y compris le Tribunal, à suivre de près cette affaire. Questionné à ce sujet, le président de l’Ordre national des médecins ne s’est pas prononcé. Pour sa part, le directeur de cabinet du ministère de la Santé publique attend le rapport venant de Toamasina avant de réagir. A suivre !
Recueillis par Patricia R.




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Laisser toutes les différences et les différends de côté pour avancer ensemble vers le développement ! Tel est en gros le principal message adressé par le Président de la République, Andry Rajoelina à l’attention de tous les Malagasy à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar. Ce fut au terme du défilé militaire tenu sur l’avenue de l’indépendance à Analakely. Malgré les contraintes liées à la lutte contre le Covid-19 et le froid en cette période hivernale, l’évènement d’hier a permis à toute la population d’être en communion avec les dirigeants à travers une retransmission en direct sur la chaîne nationale.
L’homme fort du pays a tenu un discours chaleureux et rassembleur en cette période charnière dans l’histoire de la Grande île. D’emblée, le Chef de l’Etat a tenu à rappeler l’importance de cette journée historique. Le Président a également souligné que le choix de l’Avenue de l’indépendance pour tenir cette célébration n’est pas un hasard. Une telle manifestation a déjà eu lieu durant la 1ère République, à l’aube du retour même de l’indépendance du pays. « Obtenir notre indépendance n’a pas été chose facile et fut un combat ardu pour les nationalistes. Beaucoup d’entre eux ont perdu la vie, d’autres ont porté des séquelles ou ont été exilés. (…) Nos aînés n’avaient qu’un seul objectif : parvenir à une véritable indépendance pour notre pays. C’est pour cette raison que nous tenons tant à notre souveraineté nationale aujourd’hui », a affirmé le Président.
Hommage aux anciens Présidents
Le numéro « un » de l’Exécutif a retracé les épreuves par lesquelles la Nation est passée durant ces 60 années. « Malgré les efforts fournis par les dirigeants successifs, le développement auquel aspire tant le peuple n’est pas encore perceptible », a – t – il encore déclaré tout en remerciant ses prédécesseurs au pouvoir pour toutes leurs réalisations respectives.
A présent, l’heure est venue de se tourner vers les 60 prochaines années qui doivent être une période d’ascension et d’émergence. Le Chef suprême des Forces Armées a lancé un vibrant  appel afin de cesser toutes formes d’entrave au développement, des tentatives de division et autres sabotages en vue d’une véritable unité nationale.  Et de marteler que « le moment est venu d’écrire une nouvelle page d’histoire (…) A présent, nous sommes face à un nouveau combat : combat contre la pauvreté, combat pour le développement économique, combat pour la fierté nationale et contre la division». Enfin, le Président a fait appel à la solidarité, une des valeurs chères aux malagasy, ainsi qu’au patriotisme pour construire un nouvel avenir. « Madagascar n’appartient pas à une minorité ni à une seule personne. Madagascar nous appartient à tous. Notre patrie, notre vie, notre héritage », conclut – il.
La Rédaction

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Éviter le gaspillage. A l’occasion du dernier Conseil des ministres de mercredi, le Président de la République, Andry Rajoelina, a tenu à rappeler à ses collaborateurs les travaux ainsi que les visions de relance du pays, autant sur le plan économique que social, inscrits dans la Loi de finances rectificative (LFR) de 2020. Tous les ministres devront alors s’activer dans la réalisation de leurs tâches tout au long du second semestre de cette année, plus particulièrement dans le redressement de l’économie du pays. Pour les questions de dépenses reliées au carburant, le Chef d’Etat a ainsi stipulé que « le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures devra réaliser des enquêtes approfondies auprès de chaque ministère et organisme étatique sur leurs dépenses respectives en carburant. Ce suivi permettra surtout de définir les dépenses vraiment nécessaires pour chaque entité en termes de déplacement. »
Du point de vue du Chef d’Etat, en ces temps de crise, toutes les ressources doivent désormais être utilisées à bon escient. Tout gaspillage et dépense inutile ne sont plus envisageables. Le carburant compte en effet parmi les grandes dépenses des départements administratifs actuellement. « Il faudra que les dépenses liées au carburant se conforment au budget déjà établi », a-t-il soutenu dans sa lettre à destination des membres du Gouvernement. La consommation de chaque voiture des ministères sera alors contrôlée au fur et à mesure, pour éviter toute dépense exorbitante et inexpliquée. En tout cas, le ministère en charge de cette tâche n’a pas encore communiqué comment il allait procéder pour ce faire.

D’autre part le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures devra aussi voir de près la question d’achat de sept groupes électrogènes en provenance de la Belgique destinés à produire au minimum près de 1,2MW. Cet achat devra impacter considérablement sur la production énergétique du pays. Les collaborations avec les opérateurs du pays allant dans ce sens devront aussi être multipliées.
Rova Randria

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Un rappel des consignes générales et respectives pour chaque ministère. Tel est le contenu général de la lettre adressée à chaque ministère au cours du dernier Conseil des ministres tenu au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra.
Dans sa missive, le Président de la République a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les dispositions inscrites dans le plan de redressement et de relance pour le deuxième semestre de l’année 2020, inscrit dans le Projet de loi de finances rectificative 2020 adopté, mercredi, par l’Assemblée nationale.  Une lettre dans laquelle le Chef de l’Etat souligne notamment certains points concernant les règles et la mise en œuvre générales du plan de relance discuté avec les opérateurs. Le numéro « un » du pays insiste, entre autres, sur la nécessité d’obtention d’autorisations spéciales pour la réalisation des travaux additionnels concernant les projets en cours ; le besoin d’une vulgarisation des projets et des marchés publics à réaliser dans les Régions au niveau des Districts ; la vérification des budgets et des crédits de chaque département ministériel par le ministère de l’Economie et des Finances ou encore l’exigence pour chaque ministère de vérifier les montants des projets à réaliser avant leur inscription dans la ligne budgétaire afin de prévenir toute gabegie et tout abus.
Le Chef de l’Etat a également souligné le plafonnement à 3,5 millions d’ariary du prix du lot « ordinateur, imprimante et onduleur » que comprendra toute dotation en matériel informatique ainsi que la nécessité d’une consultation entre les députés et les autorités régionales concernant la rédaction et l’élaboration du prochain Projet de loi de finances initiale.
Parlant des consignes spécifiques à chaque ministère, le Président a notamment demandé, au ministère de l’Economie et des Finances, de vérifier si toutes les entreprises ayant obtenu des marchés publics de 2017 à 2020 ont été en règle vis-à-vis de leurs impôts. Au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, il a été demandé de rendre similaire les « kara-pokontany » afin de faciliter la digitalisation au niveau de ces structures. L’accélération de l’élaboration des avis d’appels d’offres concernant la construction des « flyovers » a été rappelée au ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics.  L’audit de la gestion au niveau du FCE, la tenue d’un audit spécial et des enquêtes profondes sur la remise de marchés publics autour de la construction d’un brise-lames dans un District de l’Analanjirofo, est demandé au ministère du Tourisme, du Transport et de la Météorologie, tandis que le vice-ministère chargé des Nouvelles villes et du Logement devra définir cette année le nouvel emplacement du projet Tanamasoandro.
La Rédaction

Publié dans Politique
vendredi, 26 juin 2020

Ligne rouge !

Rien ne va plus sur terrain. C’est le bordel voire l’anarchie, les joueurs ne font qu’à leur tête. La règle du jeu est bafouée. L’arbitre, un peu dépassé à un certain moment par les évènements, se ressaisit. Il est en passe de brandir le carton rouge sinon le chaos. L’irrespect des consignes du jeu franchit la ligne rouge.
La pandémie du nouveau coronavirus reprend dangereusement de la force. Elle regagne du terrain. Pour cause, l’indiscipline générale notamment dans la Capitale. Antananarivo redevient le centre de gravité ou plutôt l’épicentre de la pandémie.
Constatant l’amélioration des bilans des traitements, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry annonça le dimanche 14 juin un allègement des mesures de prévention contre le Covid-19. Entre autres, l’assouplissement du confinement. Pour Antananarivo, les activités ont pu avoir lieu  jusqu’à 17 h et le couvre-feu de 22 h à 4 h du matin. Mais, les Tananariviens ont mal interprété la « faveur présidentielle » et ont confondu  l‘ « allègement »  avec « relâchement ». Le port de masque s’effrite. La distanciation de un mètre n’est plus un souci. Les mesures de barrières sanitaires se relâchent. Et ce fut le bordel entier ! Conséquence immédiate : le nombre des contaminés à Tanà s’explose et le bilan des décès grimpe. A ce rythme, la Capitale sera complètement noyautée. Le secrétaire général du CCO Ivato, le Général Elack Olivier Andriankaja, « tape sur la table ». Le Président de la République Rajoelina Andry, l’arbitre central, s’insurge et brandit le risque d’un « carton rouge ». 
En Chine, durant la « Longue marche » de 12.000 km de 1934 à 1935, Mao Tse Toung dut inculquer inlassablement et avec ténacité à ses partisans l’esprit de la discipline et la culture de l’endurance et  le sens de la vigilance. Un trépied incontournable sur lequel est bâti le fondement de la réussite. Une nécessité impérieuse à tout ce qui veut s’épanouir dans la vie.
Le grand défilé militaire, à … huis clos, que nous venions de suivre hier sur les antennes de la Radio et télévision nationale à la maison, à l’occasion de la célébration de la fête nationale qui coïncide avec l’anniversaire de l’Armée, veuille bien nous transmettre un message fort axé sur ce trépied de la réussite à savoir « discipline », « ténacité » et « vigilance ».
Ainsi, le vrai problème de notre société actuelle réside dans l’indiscipline collective, le manque de ténacité et l’insouciance. A cause de ce problème national, la pandémie du coronavirus prend de l’aile et gagne en puissance alors qu’à un certain moment, elle semble perdre de terrain.
Ce jour, au  terme de l’énième quinzaine de jours, le Gouvernement doit normalement statuer sur l’avenir de l’état d’urgence sanitaire pour les quinze jours à venir. Naturellement, vu la situation alarmante, on aura droit à une nouvelle période d’état de nécessité national sanitaire. Mais, ce que tout le monde attend fébrilement c’est le discours présidentiel annonçant les nouvelles consignes à suivre. Beaucoup redoutent que l’homme fort du pays aille frapper fort en ré-instaurant le confinement à … plein !
Etant donné que l’indiscipline et consorts franchissent la ligne rouge et que le mal risque de redevenir malheureusement incontrôlable,  il est fort probable que Rajoelina Andry Nirina remette la pendule à l’heure. 


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Une réponse positive de l’échange avec le secteur privé. Dorénavant, l’Etat paie un acompte de 20%  aux entreprises qui exécutent des marchés publics, selon le communiqué de la Présidence, mercredi dernier. En effet, lorsque le Chef d’Etat lui-même a présenté ses projets d’infrastructures aux opérateurs dans le secteur du  Bâtiment et Travaux Public (BTP), dans le cadre du Plan Marshall, les opérateurs ont évoqué l’absence de moyen financier pour exécuter les projets. «Les institutions financières reculent lorsqu’on contracte un prêt pour exécuter un projet d’infrastructure publique. Pour elles, cela représente un gros risque car l’Etat tarde à payer notre commission. Pourtant, l’absence de moyen financier représente un obstacle majeur surtout pour mener à bien les travaux », a lancé Hery Andriatefihasina, président du  syndicat des BTP durant son discours. Cette décision n’est alors qu’une suite logique de la rencontre entre les deux parties.
Par ailleurs, le Président de la République a ordonné au ministre des Finances de vérifier le paiement des TVA des entrepreneurs ayant obtenu des marchés publics sur les trois dernières années et l’année en cours.
Bien que l’Etat accorde des faveurs au secteur privé dans la mise en œuvre des projets, le Président de la République a ordonné au ministère de l’Economie et des Finances le contrôle strict du volet fiscal.  Une vérification s’impose ainsi en matière de paiement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cette disposition s’applique à toutes les sociétés ayant acquis un marché public depuis 2017 jusqu’à ce jour.
Solange Heriniaina

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Le président du « Malagasy rugby » n’y allait pas par quatre chemins pour exprimer sa déception à l’endroit du ministère de la Jeunesse et des Sports concernant le soutien des athlètes qui préparent les qualifications olympique ou mondiale en cette période de confinement. Le département ministériel n’a encore montré la moindre initiative pour venir en aide à ces athlètes. « Le ministre Tinoka Roberto est trop occupé pour mener la lutte contre la pandémie à Toliara mais il n’a encore rien décidé et ce au détriment des athlètes et des fédérations. Et ces directeurs et techniciens au sein de ce ministère qui ne font rien pour compenser à cela. On ne va pas attendre que le Président fasse tout », affirme Marcel Rakotomalala. Il a également fustigé le Comité olympique malagasy qui n’a pas toujours réagi face à cette situation.
Rappelons que pas plus tard que jeudi dernier, avec la participation de Rugby Afrique grâce à son fonds de solidarité, Malagasy rugby a procédé à la distribution d'aides à ses affiliés. En effet, ils sont au nombre de 160 à bénéficier des dons, à savoir les membres de l'équipe nationale féminine et masculine, techniciens et personnels de la Fédération et dirigeants des ligues et sections. C’est la deuxième fois que le « Malagasy rugby » attribue de l’aide à ses membres. De plus, cela aidera les instances affiliées à la reprise de l’activité rugby en septembre.
A noter que Rugby Afrique vient de procéder à la distribution de 170.000 euros en guise d’aide à toutes les Fédérations nationales membres. Madagascar n’était pas en reste car l’instance de rugby de la Grande île figurait parmi les quatre pays bénéficiaires de 5000 euros. Chaque Fédération a bénéficié entre 2000 euros et 5000 euros.
« C’est le rugby Afrique qui a donné toutes les directives sur le fonctionnement des dépenses, qui devrait être canalisé sur l’aide alimentaire et la sécurité médicale en cette période de confinement. Effectivement, nous avons collaboré avec des grandes surfaces alimentaires qui nous ont offert 20 pourcent de remise sur les prix des produits alimentaires. Chaque bénéficiaire aura respectivement un bon de caisse de 50 000 ariary auprès des Jumbo Score ou Supermaki. Nous les conseillons de dépenser leur ticket sur de la nourriture surtout pour les dirigeants ligues régionales, ils recevront directement leur part en espèces. Hormis les dépenses, « Malagasy rugby » a aussi fait des dépenses sur l’achat de cache-bouches et de gels désinfectants et des dispositifs de lavage des mains », explique Marcel Rakotomalala, président du « Malagasy rugby ».
Dans la foulée, il a profité de cette occasion pour sensibiliser tous les acteurs (joueurs et entraîneurs) de continuer l'entraînement individuel sans ballon ni contact.
Elias Fanomezantsoa

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Après avoir fait l’engagement formel en ce sens, les 130 ressortissants malagasy rapatriés le 21 juin dernier de l’île Maurice ont été placés en auto-confinement. D’aucuns s’interrogent si, pour pallier la saturation des centres hospitaliers dédiés au Covid-19, cette mesure n’est pas à appliquer pour les cas non graves.
A noter en effet que, actuellement, lesdits hôpitaux accueillent tous les cas confirmés au nouveau coronavirus, quel que soit leur état de santé (des asymptomatique aux cas graves, en passant par ceux qui ne présentent « que » les symptômes de la maladie). L’accroissement du nombre de tests, consécutivement à l’augmentation des laboratoires à même d’en effectuer, va nécessairement s’accompagner d’une augmentation du nombre de cas détectés et ce, jusqu’à ce que le pic de l’épidémie soit atteint. Ce qui se traduira, si ce n’est déjà fait, par la saturation des établissements destinés à prendre en charge tous ces cas positifs.
Outre la difficulté de traitement des malades proprement dit, on assistera également à une surcharge au niveau logistique. A titre d’exemple, selon certaines informations, la « grève » des cas suspects hébergés au centre Canada de Toamasina serait liée à une désorganisation au niveau de l’intendance, dont le retard de la distribution (ou l’insuffisance ?) des repas et boissons.
Moins traumatisant que l’hospitalisation
L’auto-confinement, à condition qu’il soit accompagné d’un suivi très strict de son respect, se présente alors comme un palliatif à cet état de chose. Ce suivi peut parfaitement être confié aux comités « Loharano » au niveau des Fokontany, lesquels seront renforcés par les équipes mobiles du Centre de commandement opérationnel (CCO) qui se chargeront également du traitement des patients ainsi que du suivi de leur état de santé.
Par ailleurs, l’auto-confinement, se présentant comme moins traumatisant que l’hospitalisation, les potentiels cas suspects se soumettront plus volontiers aux tests. A tout le moins, ils seront moins enclins à s’y dérober. Ce qui aidera un tant soit peu les agents du ministère de la Santé dans la détection des cas contacts potentiels.
D’après plusieurs témoignages de membres de la diaspora atteints et guéris du Covid-19 en Europe (France, Italie), ils auraient été traités et mis en auto-confinement par leurs médecins traitants. Si certains avaient été soignés par un traitement symptomatique par le biais de la médecine conventionnelle, bon nombre d’entre eux  auraient également fait appel au « ady gasy », à savoir et entre autres, le recours aux inhalations aux huiles essentielles de « Ravintsara » et de « kininimpotsy ».
Dans tous les cas, ces Malagasy expatriés  -  qui ne présentaient pas de symptômes graves il faut le souligner  -  avaient évité comme la peste de se rendre dans les hôpitaux. Ceux-ci, selon eux, en ayant atteint leur seuil de saturation, avaient déjà priorisé les patients présentant les formes compliquées de la maladie et de ce fait, risquaient de ne pas pouvoir les prendre en charge comme il se doit.
La Rédaction


Publié dans Société
vendredi, 26 juin 2020

la une du 27 juin 2020

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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