Branchement  illicite et négligence. Telles sont, en général, les principales causes des incendies qui ont lieu, ces derniers temps, dans la ville d’Antananarivo. D’après le service des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, 37 incendies ont été enregistrés dans deux mois seulement dans la Commune urbaine d’Antananarivo, avec 2 morts à Avaratr’Ankatso. Le mois de mai, 20 incendies ont été recensés jusqu’au 17 juin, c'est-à-dire un incendie par jour.
D’après la constatation, au moins un tiers des accidents sont provoqués par des branchements illicites. Vient ensuite, la négligence comme une bougie non éteinte, sinon un feu de cuisson. A cela s’ajoute la promiscuité, faute d’un plan d’urbanisme, donc d’une absence d’issue de secours. D’ailleurs, concernant les feux domestiques, bon nombre des propriétaires ne sont pas à la maison durant l’incendie, ce qui rend difficile l’opération de sauvetage. Par conséquent, les pompiers ou même les voisins sont contraints de trouver d’autres issues pour entrer à l’intérieur du domicile, comme forcer la porte ou détruire les toits. Et cela engendre un autre dégât et le retard de l’opération.
Face à cette situation, chacun doit être vigilant, notamment en cette période d’hiver qui est favorable à la propagation des feux. D’une part, le temps est sec et de l’autre, le vent souffle fort. Presque tous les ans et dans cette même période, les quartiers défavorisés situés sur la plaine de l’Ouest d’Antananarivo sont souvent le théâtre de ce genre de sinistres aux conséquences fâcheuses pour leurs habitants.
En rappel, en début de ce mois, au moins 15 maisonnettes en bois sont parties en  fumée dans le Fokontany de Manarintsoa- Isotry. Tandis qu’en une semaine seulement, 4 incendies ont été répertoriés à Besarety, Antsahakely, Betongolo et Mahavoky. Ces habitations sont toutes des constructions en bois.
Anatra R.

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115. Tel est le nombre de personnes infectées, identifiés au cours de ces deux  derniers jours, rien que pour Antananarivo.  Sur les 60 nouveaux cas déclarés samedi dernier, 44 ont été recensés dans la Capitale. « Vendredi dernier, l’Institut Pasteur de Madagascar a réalisé 151 tests PCR à Antananarivo dont les résultats ont révélé 44 personnes  positives, localisées dans la Capitale. De son côté, le laboratoire mobile mis à disposition à Toamasina a réalisé 100 prélèvements. A l’issue des analyses, 16  porteurs du virus, à savoir 12 venant de Fénérive-Est et 2 autres à Toamasina ont été identifiés », avance le Professeur Vololontiana H.M.D., porte-parole du Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato. Et d’ajouter hier que sur les 296 prélèvements traités au cours des deux voire trois derniers jours par deux laboratoires d’analyses - à savoir le  Centre  d’infectiologie Charles Mérieux  (CICM) et le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU- JRA), 36 nouveaux cas positifs venant d’Antananarivo ont été recensés. « Le CICM a traité 156 prélèvements qui ont amené à la découverte de 36 personnes infectées, tandis que le laboratoire d’analyses de l’HJRA a recensé 20 autres cas confirmés venant de Toamasina. Quant à l’IPM, suivant son rythme habituel, cet établissement a officialisé 35 nouveaux cas confirmés à Antananarivo et un autre à Fianarantsoa sur 206 analyses effectuées en laboratoire. A cela s’ajoute un autre cas localisé dans la ville portuaire sur 60 prélèvements effectués », a  poursuivi la porte-parole du CCO - Covid-19.
157 nouveaux cas de guérison
Le record a été battu le week-end-dernier en termes de nouvelles contaminations mais surtout de cas de rémissions liées au coronavirus. Rien que samedi dernier, le CCO Covid-19 Ivato a comptabilisé 120 personnes qui sont sorties des hôpitaux. 108 patients guéris ont été pris en charge à Toamasina dont 31 ont été suivis au Centre d’Analamalotra, 22 autres au CRJS, 21 patients traités à leur domicile et 19 autres au centre Canada, 5 ayant été hospitalisés au CHU de Morafeno. 8 personnes ayant été traitées à  Moramanga ont également rempli les critères de guérison ainsi que 3 patients à l’hôpital de Befelatanana. Deux autres malades soignés à  Bongolava et au CHU d’Andohatapenaka ont également rejoint leur domicile après confirmation de leur guérison.
Hier, le bilan rapporté par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle a fait état de 34 personnes ayant contracté le coronavirus mais qui en sont sortis indemnes. Ce qui porte, en espace de deux jours, 157 personnes ayant recouvré la santé.
Par ailleurs, à la date d’hier, Madagascar a déploré 14 personnes décédées de la Covid-19.  Une femme de 54 ans qui a été hospitalisée au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Analakininina, Toamasina vient de succomber. Elle était parmi les patients présentant de formes  symptomatiques graves voire critiques, selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle. De son vivant, elle développait un problème d’hypertension artérielle et a été diabétique. Tout cela qui a aggravé sa situation en étant atteinte du coronavirus.
Actuellement, Madagascar a déjà enregistré 1 596 cas confirmés depuis le 19 mars dernier. 655 d’entre eux sont guéris et 14 personnes n’ont pas survécu. Il reste ainsi 928 patients au niveau des hôpitaux respectifs dont 9 présentant des formes graves de la maladie.

Recueillis par K.R.

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Une partie de l’iceberg. La crise sanitaire liée au coronavirus a ralenti les activités économiques à Madagascar. La période de confinement a en effet empêché le bon déroulement des activités quotidiennes pour bon nombre d’entreprises. De plus, les frontières de la Capitale sont fermées depuis le mois de mars dernier. Les échanges entre les différentes Régions sont ainsi particulièrement limités. Face à cette situation, le retour au travail ne garantit pas une reprise économique immédiate. Plusieurs activités restent encore suspendues malgré le déconfinement presque total. « Les mesures mises en place par les autorités ont permis une timide reprise des activités économiques dans le pays. Toutefois, aujourd’hui, quatre Districts sont encore isolés, à savoir Toamasina I, Toamasina II, Moramanga mais aussi Fénérive-Est. Pourtant, ces zones figurent parmi les plus actifs sur le plan économique. Une grande majorité des échanges régionaux se font effectivement sur la route nationale 2. D’un autre côté, pour les acteurs dans le domaine de l’agribusiness ou encore des huiles essentielles, leur siège respectif  se trouve dans la Capitale. Mais leurs zones de production se trouvent principalement dans d’autres régions. Ce qui fait que leurs activités n’ont pas vraiment repris, vu qu’ils ne peuvent pas effectuer des descentes sur terrain pour voir de près l’évolution de leur production », a précisé Andrianavalomanana Razafiarison, président du « Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy » (FivMpaMa) ou groupement du patronat malagasy, lors d’une conférence de presse au cours du week-end dernier. Certes, des opérateurs ont déjà repris leurs activités, lesquelles ne nécessitent pas forcément des échanges avec Antananarivo. Mais d’autres sont encore à la recherche de solution, dans la mesure où le maintien de l’entreprise sur les rails est une priorité durant cette crise.
Face à cette situation, les opérateurs du secteur privé demandent l’octroi d’autorisation exceptionnelle pour pouvoir exécuter leur travail dans leurs zones de production. « Nous sommes prêts à nous plier à toutes les réglementations en vigueur, plus particulièrement sur le plan sanitaire pour éviter toute propagation du virus dans le pays. Nous sommes même prêts à faire tester nos employés avant leur départ et à leur retour. Et nous prendrons en charge tous les frais nécessaires pour cela. Nous nous portons garants de nos techniciens, du moins pour qu’ils puissent effectuer des suivis dans nos sites de production, et garantir ainsi une production de qualité et de quantité, malgré la crise », s’est engagé le président du FivMpaMa. Cette demande du secteur privé est surtout faite pour la filière agricole, notamment les grandes et les petites exploitations, mais aussi pour l’agriculture biologique. Cette dernière nécessite notamment une attention particulière pour se conformer aux normes requises sur le marché.
Rova Randria

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dimanche, 21 juin 2020

Démence politique

Le ridicule ne tue pas ! Seulement, il dérègle (mampivaha). A la même enseigne que la démence, une maladie non mortelle mais qui dérange et trouble tout le système du cerveau à tel point que la victime n’est plus en mesure de contrôler gestes et paroles. Quand le syndrome démentiel se transpose dans le domaine de la politique, l’affaire se complique. Le sujet « infesté » agit et parle de façon irréfléchie ou irresponsable pour ne pas dire du n’importe quoi  et fomente des troubles à l’ordre public ! 
Le « Rodoben’ny mpanohitrra ho amin’demokrasia malagasy » (RMDM) réclame ou exige, c’est selon, la démission du régime en place. Evidemment, on vise plus précisément à travers la gesticulation la tête du Chef de l’Etat. C’est Rajoelina Andry en personne qui gêne.
Quel toupet d’exiger la démission du régime Rajoelina ? Un régime mis en place à l’issue d’une élection libre et transparente. Le fruit d’une alternance démocratique que même les détracteurs les plus obtus s’étaient pliés à reconnaitre. Ils ne pouvaient pas remettre en cause ni leurs échecs évidents ni la nette victoire de Rajoelina. La Communauté internationale, en dépit de l’intransigeance dont elle brandit dès la moindre occasion, cautionne les résultats des urnes.
Les grosses têtes du RMDM, malades de leurs ratages à répétitions, perdent totalement le Nord. Ils s’égarent dans un labyrinthe où de faux concepts de la démocratie se mêlent aux rêveries insensées des losers. Ce panier à crabes d’anciens de ceci et  d’ex de cela, un mélange bouillonnant et cacophonique de nostalgiques d’un régime ou un autre, tente par tous les moyens à faire revivre, mais en vain, le passé glorieux.
Les ténors de cette plate-forme qui se revendique le statut d’opposition  fondent leurs critiques à l’encontre du régime, en place, par l’inefficacité, selon leurs constats, de la gestion de l’état d’urgence sanitaire. Ils pointent du doigt de ce qu’ils qualifient de défaillance dans les traitements de la pandémie de Covid-19 à travers le pays. Ils fustigent entre autres l’existence, croient-ils, des inégalités de traitement entre les malades d’Antananarivo et ceux des autres Régions. Même cas, dans la distribution et la répartition des mesures d’accompagnement (Tsinjo Aina, Tosika Fanameno, etc.).
Certes, il existe certains disfonctionnements dans la gestion de la crise. Des cas isolés inévitables dans une situation d’exception pareille, mais de là à déduire qu’il s’agirait d’un échec total dans l’ensemble, il y a quand même une grosse part de mauvaise foi manifeste.
Le nombre des personnes contaminées augmente mais il faut admettre en même temps que l’effectif des guéris ne cesse de croitre au fil des jours. Le professeur Hantanirina Marie Danielle, porte-parole officiel du CCO Ivato, se félicite à plusieurs reprises de l’amélioration du bilan de la pandémie en termes de nombre des patients rétablis.
Par ailleurs, ils montent au créneau à cause, semblerait- il, de l’opacité de la gestion financière de la crise. Ainsi, la bande à Tsarahame hausse le ton par le manque, dit-elle, de transparence.
Et l’on se pose la question où est-ce qu’ils ont pu dénicher de telles aberrations ? En gros, le RMDM feint d’ignorer les efforts inlassables déployés par le régime dont en particulier le Chef de l’Etat et son épouse. Plutôt, c’est le fait de la  démence politique.
Ndrianaivo
 
 

 

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C’était dans les tuyaux, et c’est officiel, depuis samedi soir. L'information devrait être officialisée sur le compte du FC Fleury 91 après la signature avec le Malagasy de 28 ans.
« Nous sommes heureux de vous annoncer la signature de l’attaquant et international malgache de 28 ans, William GROS, qui arrive en provenance de l’As Vitré Football», annonce-t-on sur le site.
 Avec l'équipe actuelle, le FC Fleury pourrait croire à une montée en National. Un cap à franchir pour monter en ligue 2, le chemin reste encore long pour le club noir et rouge mais avec un bon effectif, le club préfère d’abord se préoccuper du présent. Celui de son ascension à la fin de saison. Et ils y croient pour une bonne saison. Le club a déjà  recruté quatre renforts pour cette saison avec le retour de son ancien gardien de but de 22 ans, Brian Picart et deux autres défenseurs en provenance du Jura sud Foot, en la personne de Sorin Cucu et de Guillaume Sert. Il arrive en provenance de L’Us Lusitanos de Saint-Maur.
Le Barea William Gros s’est engagé ainsi avec le club de National 2, le FC Fleury 91, où il retrouve deux autres malagasy, Zotsara Randriambololona et Mario Bakary.
 «  Le fait que Fleury est l’un des clubs les plus malagasy de France a pesé dans mon choix. J’ai le plaisir de  me retrouver à Fleury. J’ai pu côtoyer en sélection certains joueurs et compatriotes. C’est bien de voir que Fleury est aussi proche de Madagascar et le club fait confiance également à des joueurs malagasy pour l’avenir », avance William Gros. Rappelons que l’attaquant international était sur la manette d’un club égyptien Al Ahly mais il préfère rester dans l’hexagone au vu du schéma de son objectif.
« Au club, au coéquipier, au staff, je tiens à vous remercier pour la confiance et l’opportunité que vous m’avez données durant ces 3 saisons, c’était un honneur et une fierté de porter le maillot de l’As Vitré. Malgré la fin de saison dramatique, je n’ai aucun doute sur la remontée du club en N2. Bonne continuation à vous tous et merci pour tout».
Recueillis par E.F.


Publié dans Sport


Les sénateurs ont adopté le projet de loi portant modification du code de la communication en fin de semaine dernière. Les membres de la Chambre haute du Parlement ont apporté plusieurs amendements au projet de texte. Les sénateurs ont maintenu les dispositions de l’article 19 du code de la communication, supprimé par le projet de texte soumis par le ministère de la Communication et de la Culture. L’article 19 du code de la communication médiatisée stipule l’interdiction de la publication non autorisée des débats à huis clos, des rapports ou tout autre document tenus ou établis au sein des institutions de la République pouvant compromettre l’ordre public ou la sécurité nationale dont l’appréciation relève des juridictions. Les sénateurs ont même été plus fermes. « Est interdite la publication des débats à huis clos, des rapports, ou tout autre document, tenus ou établis au sein des institutions de la République » stipule l’article 6 du projet de texte adopté par les sénateurs.
Cette disposition empêche notamment la presse de publier les informations issues d’une réunion non publique, tout simplement. Cette disposition manifestement contraire au droit à l’information,  enlève l’essence même du journalisme d’investigation. Visiblement, l’exigence de redevabilité transparence continue à hérisser certains. Dans toute démocratie, ces principes sont pourtant nécessaires au bon fonctionnement des institutions. Mais, peut-être, les parlementaires ont-ils simplement eu peur que ne soit levé entièrement le voile entourant certains de leurs huis clos ? Est-il encore utile de rappeler que les parlementaires sont de gros friands de ces séances à huis clos souvent mises à profit par ces parlementaires pour revendiquer certains de leurs avantages, ce qui n’est plus qu’un secret de polichinelle… Avant les sénateurs, une majorité des députés, en décembre de l’année dernière, avaient déjà affiché leur refus de donner aux journalistes le droit de rapporter les faits des débats à huis clos. Ce droit avait fait partie des demandes faites par les gens des médias lors des différentes consultations régionales menées par le ministère de la Communication et de la Culture.
La Rédaction




Publié dans Politique


En cette période hivernale, les professionnels de la santé, en accueillant un patient, ne sont pas en mesure de savoir d’emblée s’ils sont confrontés à une « simple » maladie saisonnière (grippe, rhume, toux) ou au contraire à un cas de Covid-19. Le problème se pose particulièrement pour les médecins libres, notamment lorsqu’ils sont face à de cas fortement suspects. Nous avons posé la question au président de l’Ordre national des médecins de Madagascar, le docteur Eric Andrianasolo.
D’après notre interlocuteur, selon un protocole convenu avec les autorités sanitaires, les praticiens du privé qui sont face à de telles situations sont invités à appeler le Centre de commandement opérationnel (CCO) à travers le 913, lequel dépêchera immédiatement une équipe qui effectuera un prélèvement sur le patient suspecté. En cas de test positif, ce dernier sera hospitalisé et les recherches et les précautions sur les éventuels cas contacts seront aussitôt déclenchées.  De cette manière, les médecins libres contribueront donc au dépistage et au traçage des nouveaux cas qui auraient pu éventuellement échapper aux agents du ministère de la Santé.
Il reste cependant que, certains généralistes, craignant d’être confrontés au nouveau coronavirus, rechignent à recevoir des patients présentant les mêmes symptômes que le Covid-19. « Les médecins, comme tout personnel de santé en contact avec des malades, doivent avoir des équipements de protection. Cela dépend cependant des situations. Il peut s’agir d’équipement d’usage courant, comme les blouses, auquel il faut ajouter les mesures de précautions supplémentaires, comme le lavage fréquent des mains, du local et des matériels ou encore la distanciation de un mètre dans les salles d’attente », fait remarquer le docteur Eric Andrianasolo. Néanmoins, « pour les établissements dédiés au Covid-19, les équipements de protection individuels ou EPI sont de rigueur », précise-t-il.
Pétition
Le président de l’Ordre national des médecins d’insister sur le point que « tout personnel de santé, qu’il relève du public ou du privé, est concerné par cette pandémie de Covid-19 ». Tout en soulignant l’ampleur de la mission, lui de lancer un appel à la solidarité à l’endroit  de l’ensemble du personnel médical du pays face à cette lutte commune contre la pandémie du nouveau coronavirus, « une lutte pour sauver la Nation », selon ses termes. Le docteur Eric Andrianasolo de faire remarquer d’ailleurs que les professionnels de la santé ne sont pas seuls dans ce combat. Et lui de mentionner les techniciens  malagasy qui ont mis au point un respirateur fabriqué avec des éléments disponibles sur place. Ou encore les entreprises locales qui se sont converties à la confection d’EPI (masques, visières, surblouses, combinaisons, surchaussures,…), lesquels ont la particularité d’être non seulement moins chers que les produits importés mais aussi recyclables.
Notons pour terminer qu’en France, en avril de cette année, les médecins libres avaient revendiqué, à travers une pétition, le « droit d’aller au front » (de la lutte contre le nouveau coronavirus, ndlr), en réclamant l’autorisation de prendre en charge des patients atteints du Covid-19 qui les approchent. En guise d’argument, l’initiateur de la pétition, le docteur  Eric Menat, avait soutenu : « Les médecins généralistes pourraient sauver des vies mais on les en empêche ! Les médecins généralistes pourraient éviter des milliers d’hospitalisations mais on les en empêche ! Les médecins généralistes pourraient contribuer à permettre une sortie plus rapide du confinement mais on les en empêche ! » (Voir notre édition du 8 avril 2020).
Recueillis par Hery Mampionona

Publié dans Politique


Le débat tourne actuellement autour de l’appui au secteur privé durant cette période de crise sanitaire. Lorsque le Gouvernement a appuyé une partie des opérateurs dans le secteur informel, ceux dans le secteur formel réclament également une subvention. Ils ont ainsi proposé une aide au paiement des salaires des personnels allant jusqu’à 50 milliards d’ariary par mois  à l’endroit des 300 000 salariés affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS). En effet, toutes les entreprises subissent en ce moment une baisse considérable de leur chiffre d’affaires. Par conséquent, les sociétés manquent de trésorerie faute de vente. Suite à leur cri de détresse, le Président de la République ainsi que tous les membres du Gouvernement les ont accueillis à Iavoloha, mercredi dernier. Ce fut l’occasion pour les deux parties de proposer les dispositions à prendre pour relancer l’économie. Le Gouvernement a proposé le rallongement de l’échéance fiscale ainsi que la mise à la disposition des entreprises un financement à taux bonifié. Mais le secteur privé a partagé leur déception à l’issue de cette rencontre. Les chefs de groupement ont attendu une mesure plutôt immédiate c’est-à-dire un plan de survie au lieu d’un plan de relance. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, de sa part, persiste et signe durant son intervention dans la chaine de télévision nationale, vendredi dernier, que cette requête reste irrecevable. « L’Etat n’a pas le moyen financier de subventionner le secteur privé vu le ralentissement de l’économie et ses effets sur la finance publique. En plus de cela, les besoins en trésorerie varient en fonction des entreprises. Il sera difficile de déterminer à la fois les bénéficiaires et le montant  exact à allouer au secteur privé. Cela va créer encore plus de polémiques si certaines entreprises en bénéficient  et d’autres non. La population attend une égalité de traitement surtout quand il s’agit d’une subvention », justifie-t-il. Rappelons que le Gouvernement a dû emprunter une somme allant jusqu’à 598 millions de dollars auprès des bailleurs de fonds durant cette période de pandémie. Le Gouvernement a utilisé par la suite une grande partie de ce financement pour équilibrer le budget de l’Etat suite à la  hausse des dépenses et la baisse des recettes.
Solange Heriniaina

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dimanche, 21 juin 2020

la une du 22 juin 2020

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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