Alors que Madagascar a déjà franchi le pic de la 2ème vague de la Covid-19, une nouvelle menace est déjà en train de rôder autour de l’île. Il s’agit de la 3ème vague de la pandémie qui frappe déjà plusieurs pays d’Afrique et de la région océan Indien qui s’accompagne de la présence du variant Delta, apparu pour la première fois en Inde et continue de se propager de manière très rapide. D’après l’Organisation mondiale de la santé, le variant Delta est déjà officiellement présent dans 14 pays africains dont la République Démocratique du Congo et l’Ouganda où respectivement 77% et 97% des cas diagnostiqués sont liés à ce variant. A cela s’ajoutent d’autres pays comme le Kenya où le variant a été détecté depuis le mois de mai dernier.
 En Afrique du Sud, le variant Delta serait à l'origine de la hausse importante des contaminations au coronavirus selon les scientifiques. D’après les statistiques officielles publiées dimanche dernier, le pays de Nelson Mandela a enregistré 15.036 nouvelles contaminations, un record pour l'année 2021. Au total, 1,9 million de personnes y ont été atteintes par la Covid, avec 59.900 décès, pour une population de 58 millions d'habitants. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa parle d’ailleurs d’une « vague dévastatrice » et a annoncé de nouvelles restrictions dans le pays, le plus touché sur le continent noir, pour faire face à cette forte hausse des contaminations.
Des cas confirmés à La Réunion et aux Seychelles
Il n’en reste pas moins pour nos voisins de l’océan Indien qui font face à ce variant Delta. Sur l’île de La Réunion, au moins cinq cas de variant Delta ont été détectés selon les autorités sanitaires réunionnaises. Les Seychelles, quant à eux, confirment la présence de trois variants : le variant Alpha (sud-africain), du Bêta (britannique) et Delta (indien). Pour le moment, seuls les Comores, l’île Maurice et Madagascar en sont épargnés. Toutefois, la prudence est de mise. Selon les experts en microbiologie, l’un des principaux caractères qui rend le variant Delta redoutable c’est qu’il est très contagieux. Il se transmet donc facilement mais présente aussi un risque plus important d'hospitalisation pour les personnes infectées.
Lors de sa dernière intervention sur la chaîne nationale, dimanche, le Premier ministre Christian Ntsay a réitéré que les frontières extérieures de Madagascar restent fermées pour les 15 prochains jours. Une mesure judicieuse étant donné le contexte sanitaire actuel. En effet, bien que le nombre de contamination à la Covid soit en forte baisse ces dernières semaines, la menace demeure réelle. D’autant plus que la saison froide, propice à la propagation du virus, n’est qu’à son début.
Sandra R.

Publié dans Politique
lundi, 28 juin 2021

La messe est dite !

Les sénateurs ont voté, à l’unanimité, le projet de « loi Idealson » tout en apportant certains amendements. Avec ce vote de l’Institution d’Anosikely, le projet de loi portant n° 0162020 PL  soumis par le député Idealson d’Ampanihy-Ouest est en principe adopté définitivement. Le Projet revient à Tsimbazaza afin que les députés réétudient les « retouches » apportées par les sénateurs. En tout cas, une question de formalité ! Le principe étant déjà acquis, la messe est dite !
A titre de rappel. Le 2 juillet 2020, l’Assemblée nationale vota un projet de loi n°01-2020 PL présenté par le député indépendant d’Ampanihy-Ouest Idealson portant modification de la loi n° 2016-021 du 22 août 2016 portant création et fonctionnement du Pôle Anti-Corruption (PAC). Un vote qui a suscité des réactions virulentes de la part des activistes de la Société civile et surtout de l’ensemble du Système Anti-Corruption (SAC) avec en tête le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI). Ils mettent en garde les autorités étatiques sur le risque de dépouiller du PAC de ses éléments fondamentaux dans la lutte contre la corruption. Sahondra Rabenarivo et consorts rappellent à l’Exécutif ses engagements pris devant les bailleurs de fonds traditionnels concernant la lutte contre la corruption à travers le PAC qu’il ne faut pas toucher ni retoucher. Conscients de cet engagement ferme de l’Etat notamment vis-à-vis des Institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale), les sénateurs ont eu de gros soucis face à ce projet de loi initié par le député Idealson. Néanmoins, par respect à l’esprit de solidarité avec leurs pairs de Tsimbazaza, pour ménager certaines susceptibilités et calmer les tensions entre Tsimbazaza et Anosikely, les sénateurs ont adopté le fameux projet de « loi Idealson » en apportant tout de même quelques modifications.
Dans tous les cas de figure, les députés et les sénateurs ont usé de leur droit en leur qualité de parlementaires détenteurs du pouvoir Législatif que la Constitution leur garantit et les compétences qui en découlent. Personne ni aucune autre Institution ne peuvent pas se prévaloir le droit de s’y opposer. La République fonctionne ainsi ! Et honneur à l’Etat de droit !
Toutefois, si on ne peut pas s’opposer, la même Constitution garantit et défend le droit à chacun d’émettre son jugement, à la rigueur, son appréciation face à la « chose adoptée ». La liberté d’expression s’applique à tout du moment qu’elle ne se livre pas à un acte de dénigrement. La Société civile et les simples citoyens sensibles à la lutte contre la corruption ne manqueront pas de réagir copieusement et s’impatienteront. Comment en réalité va se concrétiser et s’activer la nouvelle loi ? Le fond de la crainte repose sur le risque, selon eux, que le PAC soit déplumé de ses principales forces d’attaques. Et donc, la menace sur le combat contre ce fléau se dessinerait à l’horizon.
De toutes les manières, avant qu’un projet de loi adopté par les deux Chambres parlementaires n’entre en vigueur, il doit nécessairement passer par deux « écrans » : la validation auprès de la Haute Cour constitutionnelle et la promulgation du Chef de l’Etat. Deux passages obligés qui sont loin d’être acquis au préalable comme une « lettre à la poste ».
Ndrianaivo

Publié dans Editorial
lundi, 28 juin 2021

La une du 29 juin 2021

Publié dans La Une


Pour la première fois au cours de cette deuxième vague du coronavirus, le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 n’a rapporté  aucun nouveau cas. En espace de 24 heures, aucune nouvelle contamination n’a été enregistrée sur l’ensemble du pays. Le bilan en date du 27 juin 2020 a rapporté zéro nouveau cas positif sur 7 tests PCRs et/ou GeneXpert réalisés. Notons que le 26 juin dernier, le CCO a encore annoncé la découverte de  10 nouveaux cas dont deux à Analamanga sur 122 tests effectués, ainsi que zéro décès. Etant donné que le nombre de cas suspects diminue, c’est-à-dire les individus présentant des symptômes ou encore les cas contacts, le nombre de personnes soumises aux analyses baisse également. Malheureusement, en cet intervalle de temps, trois personnes testées positives à la Covid-19 ont succombé à la maladie. Ces victimes ont suivi le traitement dans les Régions d’Analamanga, Vakinankaratra et Haute-Matsiatra. Depuis le mois de mars 2020 jusqu’avant-hier, la Grande île a recensé 912 morts suite au coronavirus. Toutefois, avec les différents protocoles de traitement, 10 contaminés ont recouvré la santé. Aux dernières nouvelles, le pays comptabilise 40 malades développant des formes symptomatiques graves.
197 000 personnes immunisées
Par ailleurs, lors de son intervention à la TVM dimanche soir, le Premier ministre Ntsay Christian a précisé que 197 000 personnes ont reçu la première dose du vaccin Covishield à Madagascar. C’est-à-dire qu’il existait environ 50 000 doses détruites après la date de péremption, le 17 juin dernier. Concernant la deuxième dose, elle devrait être disponible d'ici le mois d'août prochain, a précisé le chef du Gouvernement. Dans ses propos, il a aussi souligné que le Gouvernement malagasy prévoit d’administrer 800 000 doses de vaccin anti-Covid-19 d'ici 2023. Rappelons que quatre vaccins ont été retenus et autorisés à être administrés à Madagascar. Il s’agit du Covishield, la version indienne d’Astra Zeneca, le Pfizer, issu d’une collaboration entre le laboratoire américain Pfizer et l’allemand BioNtech, le Sinopharm, un vaccin chinois ainsi que le Johnson & Johnson du géant pharmaceutique américain.
Recueillis par K.R.

Publié dans Société


Une affaire dont le « Conseil pour le fampihavanana malagasy » se serait bien passée. Un de ses membres, le dénommé Rabe Landry a été convoqué par le service des affaires criminelles et spéciales au niveau de la Gendarmerie au Toby Ratsimandrava, Andrefan’Ambohijanahary. Il devait être entendu dans le cadre d’une affaire n’ayant aucun lien avec son appartenance au CFM, assure une source au sein de cette entité réconciliatrice. L’homme a été convoqué pour une enquête pour diffamation sur les réseaux sociaux, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de tentative de coup d’Etat, précise toujours notre source. Cette personnalité, qui fait partie des 11 personnalités nommées sur le quota du Président de la République de l’époque Hery Rajaonarimampianina, croit-on également savoir, devait être entendu en qualité de personne soupçonnée. Affaire à suivre !






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Garantie et fonds propre sont les premiers facteurs bloquant pour la majeure partie des Malagasy désireux de commencer une aventure entrepreneuriale. Les financements sont essentiels au démarrage d'une start-up. Cependant, ils ne sont pas faciles à trouver dans la mesure où le taux d'échec d'une jeune pousse est très élevé. Néanmoins, des aides et des soutiens se multiplient pour appuyer les entrepreneurs à innover et promouvoir de l'emploi. En fonction des secteurs d'activité, des fonds sont proposés afin de soutenir le lancement d'une start-up. Il suffit de se rendre auprès des organismes financiers ou autres institutions privées.

Face à ce contexte, le fond de garantie Solidis vient d’initier un programme d’appui en ce sens. L’idée étant de soutenir un projet entrepreneurial sous forme de prêt pouvant aller jusqu’à 500 millions d’ariary pour les petites et moyennes entreprises qui ont un besoin primordial de recourir à un crédit bancaire. « Malgré des évolutions positives au niveau des systèmes de financement traditionnels, des problèmes structurels d’accès aux sources externes de financement subsistent, en particulier pour les start-up, les micro-entreprises et les entités innovantes à haut risque ne présentant pas de modèle économique éprouvé. Ces entreprises sont souvent dépourvues d’actifs facilement utilisables comme sûreté et ont du mal à trouver des financements externes. Cette alternative du fond de garantie arrive à point nommé car c’est surtout cet accès au financement qui représente le premier facteur de blocage pour le développement d’un projet à Madagascar », s’enthousiasme un jeune chef d’entreprise ayant débuté depuis peu dans le domaine de l’agroalimentaire.

En effet, une entreprise, même avec le meilleur business plan du siècle, dépend de plusieurs facteurs sur lesquels elle n'a pas forcément le contrôle. Pour les jeunes start-up donc, il semble que l'environnement économique n'est pas vraiment favorable à l'éclosion de nouveaux projets. D'ailleurs, du côté des sociétés déjà en place, nombreux se plaignent du climat d’investissement qui représente beaucoup trop de risque pour une entreprise émergente. Cependant, outre le recours aux fonds de garantie et aux autres prêts bancaires, il existe aussi d’autres alternatives, à l’image du crowdfunding qui est un mode de financement participatif très sollicité dans le lancement de certaines start-up. Celui-ci se présente généralement sous forme de don ou de contribution. Par ailleurs, le crowdfunding permet de faire connaître la jeune pousse au large public en un temps record, une manière de faire le « buzz » tout en récoltant des fonds pour le démarrage.

Par contre, pour espérer obtenir des fonds de démarrage conséquents, il est primordial de présenter un business plan bien établi aux investisseurs, tout en établissant un « networking » ou réseautage en béton car plus une start-up a un carnet de contacts élargis, plus elle a une chance de se développer et plus les financements peuvent affluer. D’ailleurs, certains bailleurs observent de près le réseau des jeunes pousses avant de décider d'injecter des fonds dans la société.

Hary Rakoto

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Au vu de la dégradation actuelle de l’environnement à Madagascar, les « fokonolona » dans les différentes Régions du pays déploient leurs efforts pour une meilleure gestion des réserves naturelles. En effet, cette structure, avec son autorité reconnue et respectée par la population locale et en collaboration avec les différentes entités concernées, arrive à gérer durablement des réserves naturelles situées dans les quatre coins l’île comme Amboboka ou encore Tsiafajavona. « Ni la colonisation ni les Gouvernements qui se sont succédé à Madagascar n’ont réussi à effacer le "fokonolona". Raison de plus pour en user. Sauf qu’aujourd’hui, la place du "fokonolona" dans la gestion des aires protégées n’est pas encore vraiment reconnue. Pourtant, nous sommes particulièrement efficaces. Il n’y a qu’à voir les reconnaissances internationales obtenues au cours des dernières années. Cinq associations ont notamment fait partie du top 5 du Prix de l’Equateur sur plus de 200 participants, avec une somme de 10 000 dollars à la clé. Nous ne réclamons aucun financement, mais plutôt la reconnaissance de l’Etat. Cela nous permettrait notamment de formaliser nos activités pour de meilleurs impacts sur l’environnement », défend Louis de Gonzague Razafimanandraibe, président national du réseau Tafo Mihaavo (« Tambazotran’ny Fokonolona Miaro ny Harena Voajanahary »), jeudi dernier, lors d’un atelier de bilan et de perspectives pour les cinq prochaines années qui s’est tenu à Ankadikely Ilafy.
La gestion pratiquée par le « fokonolona » ne se limite pas seulement à l’environnement. Elle s’étend aussi vers les activités génératrices de revenus de la population locale, d’où l’appellation d’Aire protégée communautaire (APAC). «Nous avons une stratégie sur cinq axes pour une gestion durable des réserves naturelles. Au premier plan, nous retrouvons bien évidemment la gestion des ressources naturelles. Nous abordons aussi la question du "dina" dont la valeur est toujours préservée. Nous nous attelons également aux questions socio-économiques pour lutter contre la pauvreté, car nous savons que ce point reste la principale cause de la dégradation de notre environnement », rajoute le président de Tafo Mihaavo. « De plus, il faut savoir que la restauration de notre environnement ne se limite pas à sa protection. Une politique générale axée sur l’environnement est donc plus que nécessaire car en ce moment, à cause du stress quotidien, nous oublions le fait que tout ce que nous avons vient de la terre. Et nous finissons par mordre la main qui nous nourrit », renchérit Dama, artiste, fervent défenseur de l’environnement. Avec sa stratégie, l’association, ayant plus de 60 000 membres, entend se poser comme modèle par rapport aux différentes communautés. En se formalisant, le « fokonolona » pourra aussi collaborer avec tous les secteurs d’activité.
Rova Randria

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Excès de vitesse, abus d’alcool, non-respect du Code de la route. Tels sont en général les infractions commises par les usagers de la route à Antananarivo. Et ce sont les premières causes des accidents de la circulation, souvent mortels. En effet, depuis l’ouverture de la rocade d’Iarivo, beaucoup de jeunes s’y sont donné rendez-vous pour une course de motos, histoire d’inaugurer cette infrastructure. Un programme qui s’avèrait être dangereux, autant pour les conducteurs que les piétons. Face à cette situation, les éléments de la Police au niveau du Commissariat du 8ème Arrondissement (CSP8) à Analamahitsy ont effectué une descente sur place, dimanche soir. Ils ont sensibilisés les usagers afin de lutter contre les accidents de la circulation dans cet endroit, ainsi que sur les autres rocades de la ville.

Ansi, les cyclistes sont invités à rouler sur la piste cyclable. Les véhicules qui gênent la circulation, comme les commerçants ou encore les noctambules sont sollicités de quitter les lieux. Les piétons sont sensibilisés à utiliser le bas-côté conçu pour eux et de ne pas piétiner la plate-bande des véhicules. Ainsi, tout un chacun doit respecter la propreté et sont priés de ne pas jeter des ordures partout. Se défouler sur ces rocades, à l’instar de celles de Tsarasaotra et d’Iarivo est devenu une habitude pour les Tananariviens, notamment durant le week-end.

Cette opération avait comme objectif d’enseigner les citoyens sur le respect du Code de la route. D’ailleurs, cette nouvelle rocade a été réalisée selon les normes de la circulation requises pour les usagers. La route est ainsi divisée en plusieurs parties, dont l’une est reservée au piétons, une autre pour les cyclistes, et une autre pour les autres véhicules.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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