Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto, a fait le déplacement, lui-même hier, pour donner le fameux « Tso-drano », du « Raiamandreny », aux 84 membres de la délégation malagasy, qui ont pris le départ hier à midi pour rallier Kenya, Abidjan et Sénégal. Il s’agit des trois équipes nationales malagasy du rugby à XV, composées des U20 et Seniors Dames, qui disputeront la qualification mondiale et les titres continentaux au Kenya et les Seniors Hommes pour le Sénégal pour la qualification au mondial de France 2023. 73 joueurs, 3 médecins, 3 entraîneurs, 3 chefs de délégation et 1 arbitre soit 83 membres ont pris le vol, hier, matin.
Le ministre des Sports a eu même la dérogation spéciale du Chef d’Etat Andry Rajoelina pour s’absenter du conseil du Gouvernement afin d’encourager les jeunes malagasy dans cette mission sacrée de défendre la fierté nationale en terre étrangère. «  Vous serez confrontés à divers contextes durant votre voyage. Mais n’y prêtez pas attention car tout ce que vous allez confronter ne vous fera forcément plaisir. Et surtout ne perdez pas de vue votre objectif, celui de défendre les couleurs de votre pays et de ramener les trophées de la victoire au pays. L’Etat malagasy tout comme le peuple malagasy sera derrière vous. En termes de sport, le rugby est d’une grande importance vis-à-vis du ministère.  A preuve, le ministère a choisi la discipline en page de couverture de sa stratégie d’émergence. Le titre de champion de l’Education physique et Sportive attribué par l’Afrique à notre Président de la République en 2020 se reflètera à travers votre performance. Ayez donc un esprit de champions et ramenez les titres à la maison », exprime le ministre Tinoka Roberto aux athlètes avant leur départ en leur remettant respectivement des enveloppes en guise d’argent de poche durant leur séjour.
Rappelons que les juniors disputeront leur premier match contre le Sénégal le 3 juillet prochain et le 6 juillet face au Kenya déjà vainqueur de 50-3 contre le Sénégal. Le pays vainqueur de cette édition se qualifiera à la coupe du monde junior et sera aussi l’hôte de cet évènement planétaire. Quant à l’équipe Senior Dames, elle disputera en aller et retour le match pour le titre continental contre les Kenyanes. Les Seniors Hommes, en ce qui leur concerne, auront comme adversaire la Côte d’Ivoire et la Namibie.
E.F.

Publié dans Sport
mercredi, 30 juin 2021

La une du 1er juillet 2021

Publié dans La Une

A la fin de son mandat, Claudia Candricka Nambinina, présidente du Lions Club Antananarivo Miranandro partage à travers une interview ses impressions, ses vécus et ses expériences dans ce club associatif.
La Vérité (+) : Vos impressions à la fin de votre mandat ?
(-) : Effectivement, aujourd’hui, j’ai fini mon mandat de président du Lions Club Antananarivo Miranandro ou LCAMi (2020-2021). Cela fait 6 ans que je suis dans le bénévolat. « Leo » de base et voilà 2 ans et demi que nous avons créé avec nos Lions guides le « LCAMi ». Membre fondateur et deux fois secrétaire du club, c’était un défi d’avoir pris le rôle de président du club composé d’une trentaine de membres. J’ai toujours eu tendance à trop m’investir dans le club, et surtout à œuvrer avec le cœur. Cette attitude ne m’a jamais trahie durant ma vie associative, personnelle et professionnelle. Même si nombre de personnes pensent que c’est une faiblesse…je dirai que ce sont mes marques de fabrique. C’est toujours très important de donner ce qu’on peut sans hésiter à demander de l’aide ou à déléguer. La sincérité, la confiance et la communication demeurent cruciales dans un travail d’équipe. Dans mon club Lions, nous sommes tous des jeunes actifs de différents profils. La diversité nous rassemble autour d’une même vision, à savoir, servir la communauté, s’épanouir dans la vie professionnelle et être responsable dans la vie personnelle.
(+) : Que représente le lionisme pour vous ?
(-) : Le lionisme me fait sortir de mon quotidien et me fait sentir utile. Il me permet d’utiliser des compétences endormies, d’exprimer et d’acquérir des talents pour s’épanouir, et surtout d’admirer les résultats concrets des implications communes pour une bonne cause.
(+) : Président de club associatif et en même temps chef d’entreprise c’est tout à fait possible ?
Je suis diplômée en Commerce International et Master en Science politique, j’ai toujours rêvé d’avoir ma propre entreprise et faire carrière dans l’Administration publique. Si ce dernier n’est pas encore réalisé, je suis quand même à la tête d’une startup commerciale. Après quelques années d’expériences professionnelles dans la banque et offshore, j’ai décidé de me tourner vers l’entreprenariat à travers un projet intitulé « Be Suay ».
(+) Pourquoi Be Suay ?
(-) : « Be Suay » sont deux mots composés de deux langues différentes « be » (mot anglais qui veut dire ‘Etre’) et « suay » (mot thaï exprimant la beauté). Après avoir vécu une courte période en Thaïlande, j’ai pu saisir tout le sens de ce mot qui définit la douceur de vivre des thaïlandais. La mode a toujours été une passion qui a fini par devenir mon métier. Il s’agit d’une société d’import et de vente de vêtements et de sacs de qualité mais aussi d’équipements sportifs pour clubs et particuliers. Il représente mon travail, mon projet. Les acquis se complètent entre les deux activités même avec une ambiance différente… Certes, « Be Suay » a été créé au cours de mon mandat en 2020, et je ne peux qu’être fière de ces deux clichés relevés de ma vie : les fruits de mes motivations.
Propos recueillis par KR.


Publié dans Société


L’objectivité et l’impartialité sont les principales qualités exigées chez un journaliste, et de surcroît chez un professionnel de « haut niveau » comme l’aime souvent à le rappeler la dénommée Gaëlle Borgia, correspondante des chaînes France24 et Tv5 Monde à Madagascar.  Pourtant, quand il s’agit de traiter des faits concernant Madagascar, la concernée semble cruellement manquer d’objectivité et d’impartialité. En témoigne la polémique de ces derniers jours qui est née d’une publication de cette correspondante internationale et dans laquelle elle relaie que, à cause du « kere », des habitants du Sud sont obligés de consommer des restes de semelles de chaussures.
Une publication qui sort pourtant du journalisme mais verse plutôt dans l’activisme politique. Sous couvert de son droit à la liberté de presse, cette correspondante cherche à manipuler l’opinion publique malagasy et internationale à travers une campagne de dénigrement de l’Etat malagasy en montrant clairement son opposition au régime actuel. Le doute sur son impartialité est d’autant plus légitime car ce n’est pas la première fois que la journaliste relaye des informations visant apparemment à nuire à l’image de Madagascar. Faut – il rappeler l’épisode où elle a déjà utilisé les images d’un hôpital surpeuplé en Inde pour décrire la situation à Madagascar au moment fort de la pandémie de Covid-19.
Le kere, un phénomène datant des années 30
A l’instar du phénomène de mendiants qui a existé depuis des années à Madagascar, le « kere » un phénomène chronique qui a frappé le Grand Sud depuis 1932. Cette partie sud de l’île a alors servi de cimetière à projets pour les régimes antérieurs afin d’attirer les aides internationales. Certes beaucoup reste à faire, néanmoins le régime actuel a fait preuve d’une grande volonté politique dans la recherche de solutions concrètes et durables face à la misère de nos concitoyens dans le Sud. Depuis 2019, le Président de la République a enchaîné les descentes dans les Districts les plus touchés par la famine dans les Régions d’Androy et Anôsy.
Dans ce sens, de nombreuses initiatives ont déjà été entamées ou sont en cours comme la multiplication des aides d’urgence, la mise en place d’infrastructures durables telles que le CRNM (Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale), la mise en œuvre du projet titre vert pour l’autonomisation des autochtones, la tenue du Colloque pour l’émergence du Grand Sud où les acteurs et parties prenantes qui sont directement concernés ont été consultés pour établir des solutions pérennes inscrites dans le Plan Emergence Sud. Ce Plan est également une grande première car ce régime est le premier à mettre en place une stratégie réaliste dédiée uniquement aux régions du Sud touchées par la famine.
Une propagande aux fins de dénigrement ?
Normalement, un reportage digne de ce nom présente un fait sous toutes les coutures. Gaëlle Borgia ne le sait que trop bien étant donné son « statut » de correspondante internationale. Malgré tout, dans ses reportages, la journaliste de France 24 a occulté les actions du régime en faveur du Grand Sud. Elle tourne également en dérision les efforts menés par l’Etat et fait preuve d’acharnement et de mauvaise foi manifeste. Si cette journaliste est si concernée par le sort des malagasy et non par sa propre ascension professionnelle ou par son obsession à dénigrer le pouvoir actuel, pourquoi ne s’intéresse-t-elle pas par exemple aux mendiants, à la violence conjugale à Madagascar qui sont autant de phénomènes de société tristement réels ?
La famine dans le sud de Madagascar et la misère des malagasy sont-elles devenues les nouveaux sujets de propagande internationale pour certains journalistes ou des organismes internationaux soucieux de se donner de la substance en vue des prochains sommets d’arbitrage de financement ?
La Rédaction

Publié dans Politique


Ras-le-bol. Le linge sale du ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique (MPTDN) est étalé en public, hier, par les membres de sa famille en l’occurrence les employés. Le débrayage au sein du département est engagé avec comme seul leitmotiv le départ du ministre Andriamanohisoa Ramaherijaona.
Une banderole dans ce sens est déployée devant le siège du ministère à Antaninarenina, hier, proclamant ainsi d’une manière officielle les bruits de couloir entendus depuis des jours concernant un certain malaise au sein du ministère. Les employés demandent ni plus ni moins que la démission d’Andriamanohisoa Ramaherijaona et à défaut d’une volonté de celui-ci de quitter son fauteuil, ils font appel aux dirigeants de le faire sortir du Gouvernement. Celui-ci est qualifié par ses détracteurs de dictateur avec un management qui laisse à désirer. En interne, une certaine frustration envahie les collaborateurs du ministre auxquels il ne fait pas confiance. Les fonctionnaires et techniciens du ministère seraient découragés, démotivés et ne font leur travail que par obligation. « Seuls les membres du cabinet auraient la confiance du ministre. C’est d’ailleurs à eux  seuls que le ministre confie les projets du ministère laissant les fonctionnaires et techniciens sur le tapis. Pire, certains de ses proches collaborateurs ne connaissent même pas sa politique », révèle un des partisans du départ d’Andriamanohisoa Ramaherijaona. Celui-ci qui, renchérit un autre, n’aurait jamais tenu, ou rarement, une réunion de staff depuis sa nomination à ce poste ministériel.
Un style de management mis en cause d’où son incapacité d’asseoir son autorité vis-à-vis du personnel du ministère d’un côté et celui des départements sous son autorité à l’instar de l’ARTEC et de la PAOMA (Paositra malagasy). Concernant cette dernière, les employés s’insurgent du fait que le ministre ne respecte pas l’orthodoxie financière et son autonomie. Selon en effet des employés de la PAOMA interrogés, c’est dans cette entité que le ministre puiserait les fonds nécessaires à la réalisation des projets qui ne la concernent pas du tout. Parmi les projets incriminés le financement d’une vingtaine de « smart village » que la PAOMA n’a ni la vocation ni surtout les moyens de payer.  Par ailleurs, les employés de la PAOMA révèlent qu’une tentative de balkanisation de leur société se trame dans l’air, ce qui risque de porter un coup à leurs emplois. Le spectre du cas de la compagnie aérienne Air Madagascar dépouillée de ses activités juteuses comme l’Handling inquiète les employés de la PAOMA.
Les responsables doivent se pencher sérieusement sur ce cas du ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, Andriamanohisoa Ramaherijaona, décrié tant au sein de son département qu’au niveau de ses partenaires….
La Rédaction

Publié dans Politique


Une fois de plus, l’ancien Président Marc Ravalomanana vient de prouver que le mot « patriotisme » ne fait pas partie de son vocabulaire. Plus d’un n’ignore que le fondateur du « Tiako i Madagasikara » et sa troupe ont décliné l’invitation du régime en place qui leur a bien été envoyée afin d’assister à la cérémonie de célébration du 61ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar au stade Barea Mahamasina. Un boycott dont les raisons restent floues jusqu’à présent, mais qui n’a néanmoins pas empêché le bon déroulement de la cérémonie.
Mais, quelques jours après la date du 26 juin, avec la « logique » qu’on lui connait, le numéro un du TIM s’est empressé de répondre favorablement à l’invitation de l’Ambassade d’Angleterre à Alarobia pour célébrer l’anniversaire de la Reine Elisabeth II. En effet, la monarque britannique est bien née le 21 avril 1926 qui est bien le jour de son anniversaire. Toutefois, comme le veut la tradition britannique, un deuxième anniversaire est aussi célébré au mois de juin qui est considéré comme une journée nationale en Angleterre. Ce second anniversaire est une tradition instaurée par le roi Georges II. Ainsi, l’ancien Président préfère faire honneur à la culture et la monarchie britannique plutôt que d’être en communion avec le peuple malagasy pour la fête de l’indépendance. Quel bel exemple de patriotisme !
La Rédaction


Publié dans Politique
mercredi, 30 juin 2021

Geste anti-citoyen !

L’Opposition boude la fête nationale. Ravalomanana Marc et consorts, les députés TIM, les barons du RMDM ignorent indifféremment la célébration du Soixante et unième anniversaire du retour de l’indépendance de Madagasikara. Se considérant pour des citoyens de Mars ou de Jupiter, ils se moquent des festivités citoyennes du pays. Un devoir de citoyen que chaque Malagasy, citoyen de ce pays, se doit de s’exécuter. En fait, Ravalomanana et la bande du RMDM surtout les élus parlementaires n’ont pas le droit de se conduire de façon arrogante à l’endroit du peuple et de la souveraineté nationale. Ils bafouent l’éthique de la pratique politique digne d’une authentique opposition dans un pays libre et démocratique. Une telle situation nous ramène à se demander toujours la question « Y a-t-il une Opposition à Madagasikara ? »
C’est bien loin l’époque où un certain Andriamanjato Richard Mahitsison, pasteur de son état et maire de la Capitale, leader de l’Opposition face au régime PSD, honorait de sa présence à toutes les invitations aux cérémonies de la célébration des fêtes nationales du 26 juin et du 14 octobre. Le pasteur de l’église FJKM d’Ambohitantely, feu Andriamanjato Richard, le digne remplaçant du charismatique et légendaire pasteur Ravelojaona, ne confond jamais son ego à son devoir de citoyen et d’élu.
En effet, il s’agit bien de la fête nationale mais non pas du tout celle d’un régime encore moins d’un individu. Quand on fait l’amalgame entre sentiment et devoir, il existe quelque part un manquement grave et on risque de commettre des erreurs souvent indécentes. On peut ne pas être d’accord vis-à-vis d’un régime ou à l’encontre de celui que le dirige mais il est concevable d’admettre qu’un homme politique se revendiquant le « trône » du chef de l’Opposition de faire fi à l’honneur et à la souveraineté de la Nation. Etre citoyen d’un pays procure un droit mais également, sur la même balance, un devoir. Il est d’une attitude normale pour un Malagasy d’être jaloux voire intransigeant de son droit tout autant il est légitime pour le pays et à son peuple d’exiger à ses acteurs politiques notamment élus le respect de la dignité de la Nation.
Quand un dirigeant politique interdit à ses sympathisants de ne pavoiser le drapeau national sur la façade de leurs demeures, il agit de façon irresponsable et indigne devant la Nation. Quand il se moque des festivités auxquelles tout le monde, en général, toutes les personnalités en particulier sont conviées à honorer de leur présence. Il s’agit là d’un délit éhonté et un geste anti-citoyen.
A l’époque coloniale, les dirigeants ont pris soin d’éduquer les indigènes notamment les élèves à respecter strictement la dignité de la République Française. Dans les écoles, l’Instruction civique et citoyenne occupait une place prépondérante à tel point qu’on vouait un respect entier vis-à-vis du drapeau « Bleu-blanc-rouge » et à l’Hymne National « la Marseillaise ». Quand le pays accède à la République et à l’indépendance, les dirigeants de la Première République tenaient à ce qu’on respecte jalousement la dignité du pays à travers les cérémonies de la Fête nationale.
Selon des observateurs, le relâchement de la civilité a été observé plus tard et ce jusqu’à ce jour où les prétendus membres de l’Opposition brillent par leur geste anti-citoyen.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Opération collective et inclusive. Dans le cadre de la promotion des droits et protection de l'enfant, Madagascar a consacré le mois de juin comme « Mois de l'Enfance ». Cette année, les entités ministérielles respectives en ont donc profité pour renforcer les actions entreprises. Etant donné que le problème d’enregistrement à la naissance persiste toujours, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF) a décidé de s’y consacrer pour assurer qu’un enfant puisse jouir de ses droits malgré l’Etat d’urgence sanitaire. En collaboration avec le ministère de la Justice ainsi que les partenaires techniques et financiers entre autres, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, le MPPSPF a procédé à la régularisation d’acte de naissance. Tout au long du mois de juin 2021, 3680 enfants ont été dotés de copie de naissance. A cela s’ajoutent 6084 dossiers en cours de traitement. Cette célébration du « mois de l’enfance » a été également marquée par une circoncision de masse. En présence du ministère de la Santé publique (MSP), 5045 garçons vont être circoncis dont 4657 opérations déjà réalisées au mois de juin dernier. En outre, un concours de discours, slam et photos a été adressé aux enfants toujours axé sur la promotion et protection de leurs droits. 20 régions ont participé et à l’issue des sélections, 18 enfants sont sortis gagnants dans les catégories de 5 à 14 ans et 15 à 17 ans.  En plus des trophées, ils ont reçu des smartphones, dictionnaires, cartables.
« Certes, Nous dédions le mois de juin aux enfants mais toute au long de l’année, les activités se poursuivent dans l’ensemble du pays et avec la contribution des associations et organismes spécifiques », a souligné Michelle Bavy Angelica, ministre de la Population. La cérémonie de clôture du mois de l’enfance qui s’est tenue hier en présence dudit ministre et des parties prenantes. C’était l’occasion pour le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme de saluer les efforts entrepris en faveur des enfants et d’encourager les acteurs concernés.
KR.

Publié dans Société


Avec 11.025,8 milliards d’ariary inscrits dans le Projet de loi de finances rectificative 2021(PLFR) voté à l’unanimité hier à la Chambre basse, une analyse effectuée par le Collectif des Citoyens et des Organisations Citoyennes (CCOC) explique que le budget de l’Etat subit une baisse générale de 4% dont celle des investissements qui se chiffrent à moins 15% et une hausse conséquente de plus de 15% pour le budget de fonctionnement. Selon les représentants de la Société civile, cette baisse affecte tous les ministères à l’exception du ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie (MTTM ) dont le budget a été revu à la hausse avec + 139,3%, du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF) qui a reçu plus 27% de son budget initial ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) et la Présidence qui ont bénéficié respectivement d’une hausse de 15,5% et de 3% dans le PLFR 2021. Les baisses de budget les plus conséquents sont inscrits au niveau du ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique à moins 56,9%, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat à moins 59,3% et enfin le ministère de l’Environnement à moins de 33,2%. Malgré ces chiffres, la baisse qui inquiète le plus ces analystes se situe au niveau du budget des secteurs sociaux. « Tous les secteurs sociaux, excepté le MPPSPF, subissent une baisse de leur budget dans le PLFR 2021, cumulant une diminution de 316,2 milliards Ar. Effectivement le ministère de la Santé bénéficie d’une hausse des postes budgétaires à près de 3000 postes mais d’un autre côté, la solde du ministère diminue légèrement de 1%, tandis que le fonctionnement, déjà jugé insuffisant dans la LFI 2021, diminue de -4,1% et les investissements de -21,6%. Face aux risques réels d’une troisième vague avec les mouvements durant les vacances et qui risquent d’être plus rudes avec l’apparition du variant Delta, ce volet devrait être revu autrement », détaillent les représentants de la Société civile. En plus de baisses enregistrées au niveau de ces ministères clés, les appuis en provenance des partenaires techniques et financiers (PTF) affichent aussi des voyants rouges. En effet, si les investissements ont reculé de 16,2% dans l’ensemble, on constate une baisse plus accentuée des financements externes avec une diminution de -14,8% des subventions et de -23,7% des emprunts. Les secteurs sociaux sont touchés, avec une baisse de 20,3% de leurs financements externes par rapport à la LFI 2021. « Face à cette situation, le Gouvernement devrait remobiliser les PTF pour maintenir et augmenter leurs engagements dans les secteurs prioritaires », suggère le CCOC. Cette organisation qui, à son habitude, n’a pas oublié de souligner le traitement tardif de ce document primordial comme chaque année. Sur ce point, ces représentants de la Société civile déplore que « Publié à seulement 10 jours de la fin de la session parlementaire et prévu n’être discuté en séance plénière de l’Assemblée nationale que 4 jours de la fin de la session, le PLFR 2021 n’aura jamais été aussi en retard, aussi bien dans son dépôt que sa publication.»

Hary Rakoto

Publié dans Economie



Concilier l’urgence et la durée dans le développement. C’est à travers ces arguments que le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a publié un appel à manifestation d’intérêt pour l’investissement, la gestion et l’exploitation du fameux «Hôtel des Thermes» d’Antsirabe ainsi que du « Betty plage » de Sainte-Marie. Jusqu’à présent, la gestion de l’«Hôtel des Thermes » d’Antsirabe a été confiée à la Société financière pour le Développement des transports et du tourisme (Sofitrans). « Le délai du contrat affiche une quinzaine d’années renouvelables, nous avons déjà signé le renouvellement de notre côté. Mais certains paramètres du côté des autorités ont peut-être changé la donne pour que l’appel d’offres ouvert soit relancé. Même, il est d’usage de rendre ces appels d’offres publics dans la mesure où il s’agit d’un contrat avec l’administration publique. », affirme un employé au sein du groupe Sofitrans. Agé de plus d’un demi-siècle et composé notamment de sociétés à l’instar du Restaurant Elabola, Le Kafit.It Style. Otenti Cité, l’Assurance Catering, Madagascar Airtour, Zahamotel ou encore l’Hôtel des Thermes jusqu’à Duty Free shop ainsi que les Services Traiteurs, le groupe a subi quelques tumultes dernièrement. Expliquant en partie la nécessité pour les autorités de renouveler le contrat de confiance sur la gestion de ces patrimoines emblématiques de l’Etat.   

Hary Rakoto

Publié dans Economie

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

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