dimanche, 28 août 2022

La une du 29 août 2022

Publié dans La Une


La 8e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) s’est achevée hier à Tunis (Tunisie), après deux journées de séance de travail et de rencontres entre les chefs d’Etat africains présents. Parmi eux, le Président Andry Rajoelina qui a débarqué sur place vendredi dernier avec une délégation restreinte. Lors de ce sommet de la TICAD 8, le Président de Madagascar a une fois de plus confirmé son statut d’homme d’action pendant son discours à la première séance plénière de cet événement majeur entre le Japon et ses partenaires africains. « Allons au-delà des discours et traduisons les résolutions de la TICAD en actions concrètes pour aller vers un développement effectif et pérenne de l’Afrique » propose l’assistance, composée d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains. Le Président malagasy était également présent à la TICAD 7, tenue au Japon en 2019.  Il a cité comme exemple la coopération entre le Japon et Madagascar dans le domaine d’agriculture dont l’un des objectifs principaux demeure l’autosuffisance alimentaire de la Grande île. Cette coopération entre les deux pays a permis aujourd’hui d’irriguer 10 000 hectares de rizières dans la Région de l’Alaotra. Redorer le blason de cette Région comme le grenier de Madagascar et même de l’océan Indien est un des défis majeurs lancés par le Président de la République.
Le Japon dans le cadre de la TICAD 8 a annoncé un soutien à hauteur de 30 milliards de dollars aux pays africains. Une annonce faite samedi dernier par le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, à l’ouverture officielle de ce sommet initié par les Japonais depuis 1993. « Dans les trois prochaines années, les secteurs privé et public au Japon fourniront une enveloppe de 30 milliards de dollars. Ce soutien concerne plusieurs domaines, dont la croissance verte, la santé, l'éducation, les ressources humaines, l'agriculture, et l'encouragement à l'investissement, notamment pour les start-up », a annoncé par vidéo conférence le Premier ministre du Japon. Il a tenu à préciser que son pays « tient à être un partenaire de l’Afrique ».
Outre les responsables étatiques, des hommes d’affaires africains et japonais ainsi que des délégations de la Banque africaine de développement, de l'Organisation mondiale du commerce, de la Banque mondiale, de l'Union africaine et des Nations unies, ont également pris part à la TICAD 8.
A noter qu’à son arrivée à Tunis, le Président Andry Rajoelina a été accueilli par le Président de la Tunisie, Kais Saied, avec qui il a eu un entretien privé et durant lequel les deux Présidents ont revisité la relation bilatérale entre leur pays.
La rédaction





Publié dans Politique


L’équipe nationale malagasy a réalisé un grand pas vers la qualification à la phase finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2023 en Algérie.  En déplacement au Botswana ce samedi au Obed Itani Chilume Stadium, pour le compte de la phase aller du dernier tour de la phase éliminatoire, les Barea de Madagascar ont battu sur leur terre les Zèbres botswanais, par un but à zéro.  L’unique but de la partie a été marqué par l’attaquant Tsilavina Fanomezantsoa alias Drogba à la 17e minute.  Celui-ci, très en verve lors des dernières sorties des Barea, a causé énormément de problèmes aux défenseurs adverses. Il conforte les dires de Faneva Andriantsima, ex- capitaine des Barea, qui le qualifie d’un joueur à fortes potentialités.
A part Drogba, le portier Razakanirina Hasimbola avait largement contribué à cette victoire collective des Barea. Il a pu repousser les attaques incessantes et les tirs des Botswanais durant cette rencontre. Une performance qui lui a permis de réaliser un troisième clean sheets. Appelé après son départ raté en France, Razakanirina Hasimbola a gardé sa cage vierge à la double confrontation avec les Seychelles et à ce match contre le Botswana.
Après cette victoire, ô combien importante, au match aller, les Barea sont à 90 minutes d’une qualification historique à une phase finale du CHAN. Sur les pas de leurs aînés qualifiés pour la première fois à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2019, plus d’un souhaitent à ce que les Barea locaux parviennent à leurs objectifs d’écrire une autre histoire du football malagasy. Pour ce, une victoire à la manche retour disputée ce vendredi au stade des Barea ou au pire des cas un match nul, leur permet de composter le billet de qualification pour l’Algérie.
" On n’est pas encore sortis de l'auberge. Car le match retour à Mahamasina sera une autre paire de manche. C'est le moment ou jamais de changer l'histoire du football local et de se positionner dans les meilleures conditions pour arborer le match retour", avance coach Rôro qui appelle à une forte mobilisation des supporteurs, et non des spectateurs, à ce dernier match de la phase éliminatoire du CHAN 2023.
La délégation malagasy sera au pays demain mardi après une escale à Nairobi (Kenya).
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


Le grand rendez-vous des chefs cuisiniers et des gourmets à travers une fusion entre la gastronomie africaine et les produits du terroir genevois. Le pavillon Sicli, situé dans le quartier de Praille à Genève (Suisse), a accueilli depuis vendredi dernier la troisième édition du festival de gastronomie fine et d'arts culinaires « Afrik Festifood ». Madagascar a eu l’honneur de prendre part à ce grand évènement. Connu pour son savoir-faire et ses succès, le chef cuisinier Lalaina Ravelomanana a représenté à cette occasion la Grande île pour démontrer son savoir-faire et la richesse de la gastronomie malagasy. Effectivement, le chef est présent sur les lieux pour des partages aussi bien en matière d’art culinaire qu’en termes de lien entre santé et alimentation. Durant son périple, le chef Lalaina et son équipe ont présenté des plats copieux.
Lors de cet évènement, on peut mentionner en particulier quelques plats qui ont été signés par les chefs cuisiniers qui y ont participé. Il s’agissait du filet de truite et la purée de pomme de terre accompagnée de sauce « mbongo », un ceviche de cœur de palmier ou une salade de piron rouge et de gari toasté. Rappelons que lors de cette nouvelle édition de l’« Afrik Festifood », quatre chefs internationaux soigneusement sélectionnés ont fait déguster aux invités un menu en sept services lors d’un gala gastronomique. Parmi eux figure Lalaina Ravelomanana, chef malagasy multi primé, notamment pour sa créativité. Lui qui était le premier chef cuisinier africain à être intronisé à l’Académie culinaire de France en 2010. Il a également été promu membre du Grand Cordon d’Or de la cuisine française à Monaco cette année. Chef Lalaina faisait aussi partie des candidats lors de la 13e édition du concours Top Chef, de même qu’Elis Bon, un autre candidat ayant reçu la distinction de Jeunes Talents Gault & Millau en 2019 et dont le restaurant a reçu « L’Assiette Michelin » en 2021.
Envergure
Organisé par l’association éponyme, « Afrik Festifood » a notamment comme objectifs de valoriser les cuisines afro-caribéennes et à en ouvrir les horizons, mettre en lumière l’excellence des chefs cuisiniers d’origine africaine et promouvoir une cuisine « santé et nutrition » au grand public. Ce festival draine chaque année plus de 1.500 curieuses et curieux depuis sa première édition en 2020. Cela prouve le succès notoire dans l’événementiel genevois qui s’explique probablement par l’intérêt croissant du public pour la gastronomie. « Afrik Festifood » est un festival qui célèbre la diversité des arts culinaires d’influence africaine au sens large (des Caraïbes, en passant par l’Amérique du Sud, du continent africain et de ses îles) et s’entoure de chefs et de traiteurs passionnés qui organisent des « live-cooking shows », dégustations et ateliers de cuisine durant tout un week-end. A noter que l’événement a été clôturé hier.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Les grands rassemblements à caractère religieux qui se tiennent dans les différentes villes du pays durant les grandes vacances annuelles coûtent cher en vies humaines. Des accidents de circulation se produisent de temps à autre lors de ces migrations temporaires qui tombent dans les habitudes collectives des entités cultuelles établies.
Le gouvernement, par le truchement de son Agence des transports terrestres, a ainsi édicté des mesures en prévision des déplacements massifs occasionnés par la célébration de la 10e édition des Journées mondiales de la Jeunesse qui se dérouleront à Antsirabe du 30 août au 4 septembre prochain. Cette date coïncidera avec la veille de la rentrée scolaire des établissements publics, une autre occasion de grandes affluences aux stationnements et gares routières.
Avant Antsirabe pour les jeunes catholiques, les villes d’Antsiranana, de Fianarantsoa, de Mahajanga et de Toamasina ont abrité des regroupements des branches des églises protestantes (FJKM et FLM). Des pèlerins occasionnels ont connu des événements malheureux au cours de leur périple. D’autres ont affaire à des bandits de grand chemin outre les terribles accidents matériels, corporels et mortels. A ce titre, l’hécatombe sur la route d’Ankazobe dans la nuit du 31 juillet 2017 reste gravée dans la mémoire.
Toutes les entités cultuelles ou presque qui organisent de grands rendez-vous annuels sont concernées. L’on se souvient encore de l’accident qui a tué plusieurs bergers et bergères de l’église FPVM à Antsirinala Moramanga dans la nuit du 12 juillet 2015 alors qu’ils étaient de retour du pèlerinage au Toby Fifaliana à Andaingo Gara (MLA). Mais ce n’est qu’un exemple. Les archives sont truffées des traces de douloureux incidents sur les axes routiers à l’occasion des vagues migratoires temporaires des croyants.
Le laxisme de la part de tous est en souvent la principale cause. Malgré les tonitruantes annonces médiatiques des responsables, le contrôle n’est qu’une simple formalité. Les inscriptions ostentatoires accolées aux pare-brises des véhicules exemptent les convois du contrôle policier alors qu’il y a des irrégularités dans les rangs.
Entre autres, des bus du transport urbain, qui, appâtés par les aubaines des vacances en régions, sont affrétés alors les chauffeurs ne sont pas habitués aux longs trajets. Le gouvernement n’arrive donc pas à tout surveiller et il revient aux organisateurs des grandes réunions d’assurer la sécurité des participants avant, durant et après.
Des consignes sont données certes. Mais celles-ci ne sont pas non plus prises au sérieux. Des directives strictes devraient alors émaner des organes centraux de chaque entité organisatrice. Toutes les ramifications étant sous ordre ne peuvent que s’y conformer. Si elles sont incapables de suivre les bonnes instructions pour mettre les adhérents en sécurité, il serait peu probable que leurs enseignements donnent à eux le billet d’entrée au paradis.
M.R.

Publié dans Politique


Consternation totale et larmes d’impuissance ! C’est ce qu’on pouvait lire sur les visages de tous ces messieurs et   ces dames qui tiennent boutique au marché sur la place d’Ambohijatovo sise en face du ministère de la Jeunesse, hier. La veille, précisément vers 19h, la plupart d’entre eux ont perdu leurs marchandises dans ce violent incendie qui a touché leurs commerces. Au total, 78 box sur les 360, ont été détruits, soit partiellement, soit complètement. Le tiers du marché a été réduit en cendres. Là, ce sont ceux des bouquinistes qui ont été les plus touchés. Mais d’autres commerces ont également beaucoup souffert : c’est le cas de certains stands spécialisés dans la sérigraphie et autres multi-services. Au bas mot, les pertes sont évaluées à des milliards d’ariary, selon les victimes. “Dans le box n°58, les marchandises perdues seraient d’une valeur de 12 millions Ar”, explique sa propriétaire, les traits encore ravagés par l’insomnie et le désespoir. Certains ont même perdu des liquidités dans le sinistre, selon quelques témoins. 
Les feux auraient démarré au cœur même de la zone sinistrée, celle partant de l’est à l’ouest et traversant d’étroits passages desservant les alignements de stands. Un avis que les victimes partagent avec les responsables dudit marché. “Pour le moment, un accident, probablement lié à un court-circuit serait à l’origine des flammes. D’ailleurs, quelques commerçants étaient encore sur place pour fermer boutique vers 20h, lorsque les délégués du marché nous ont donné l’alerte à l’incendie”, explique Lila, chef de marché. 
Heureusement, l’intervention des sapeurs-pompiers s’avérait assez rapide et efficace pour que les flammes ne se fussent répandues vers les boutiques voisines, sinon cela aurait été bien pire. Toutefois, il a fallu 3h de temps pour les soldats du feu pour venir à bout des flammes. “Nous avons débarqué à l’endroit sept minutes à peine après l’alerte. Vers 20h30, nous avons réussi à maîtriser le feu mais ce dernier n’a pu être définitivement fixé que vers 22h15”, relate le colonel Tiana Razanamahefa, chef de corps des pompiers.
Mais les éléments de la Police nationale ainsi que leurs homologues de la Commune urbaine d’Antananarivo s’étaient déployés également sur le lieu du sinistre pour le sécuriser. “La Police nous a interdit de toucher quoi que ce soit encore, alors que le temps presse et que ça urge”, s’impatiente un commerçant.
L’affaire est actuellement entre les mains de la Brigade criminelle tandis que le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina promet d’étudier la manière pour aider les sinistrés, mais aussi en vue de la reconstruction des lieux.
Franck R.


Publié dans Société


Parmi les mesures proposées par les Forces de l’ordre. Tous les motocyclistes devraient avoir un permis de conduire, quel que soit le type ou la taille de leurs engins. « Tous les deux-roues qui circulent avec de l’énergie thermique seront concernées par cette mesure de sécurité routière, même les 50 cc », avance Rolland Ranjatoelina, ministre des Transports. C’était lors d’une campagne de sensibilisation axée sur la sécurité routière, dans la soirée de vendredi dernier en centre-ville. L’immatriculation des motos sera également obligatoire, tout comme l’assurance qui fait partie des mesures déjà existantes, selon les informations recueillies. Une annonce qui a défrayé la chronique, notamment sur les réseaux sociaux. « Des mesures d’accompagnement devraient être prises avec l’exigence d’un permis pour tous les motocyclistes. Des centres d’immatriculation de proximité ou encore l’allègement des procédures de délivrance du permis devraient en faire partie », suggèrent les conducteurs de deux-roues.
La mise en œuvre de ces mesures, dont la date n’a pas encore été fixée, vise à limiter les cas d’accidents de circulation. Ceci d’autant plus que les cas d’accidents causés par les deux-roues explosent ces derniers temps. En fait, les motos sont souvent pointées du doigt comme étant à l’origine des accidents, entraînant des blessures ou des décès. Selon le bilan émanant de la Police nationale de décembre 2021 à mars 2022, 99 cas d’accidents ont occasionné des blessures contre cas 22 mortels, dont 13 parmi eux concernent les conducteurs et passagers des deux-roues motorisés. Sur les 85 cas rapportés par la Brigade des accidents au mois de juillet de cette année, 16 victimes sont décédées dont 5 à cause des motos. 22 victimes s’en sont également sorties avec des blessures à cause des accidents de moto. 
Le non-respect et la méconnaissance du Code de la route constituent les principales causes des accidents de circulation. Une situation favorisée par le fait que bon nombre de motocyclistes ne disposent pas de permis de conduire. Celui-ci n’est pas obligatoire pour les scooters et deux-roues de moins de 125 cc. Certains motards roulent sans maîtriser les sens autorisés ou interdits, faute d’avoir suivi une formation y afférente. D’un autre côté, l’excès de vitesse et la conduite en état d’ébriété figurent aussi parmi les causes des accidents de circulation touchant les deux-roues motorisés. A cela s’ajoutent les problèmes techniques ou encore l’inexpérience des conducteurs. Certains d’entre eux conduisent pourtant des motos puissantes.
Notons que des associations de motocyclistes collaborent avec les Forces de l’ordre afin de renforcer les sensibilisations relatives à la sécurité routière. Porter les bons équipements, à commencer par le casque, figure parmi leurs messages véhiculés quotidiennement. Elles mènent diverses activités ciblant notamment leurs pairs…
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Publié dans Société

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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