Des milliers de nouveaux cas positifs de VIH dépistés en 2021. Le nombre de nouvelles infections de VIH-SIDA à Madagascar a augmenté l’année dernière, si l’on tient compte des statistiques émanant du Comité national de lutte contre le SIDA (CNLS). « Madagascar enregistre 2.190 nouveaux séropositifs en 2021. Le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) s’élève à 9.277, dont 8.995 sous traitements antirétroviraux (ARV). Des femmes enceintes et des nouveau-nés en font partie », rapporte Jasminah Rasoanarivo, secrétaire exécutif du CNLS. La Grande île effectue environ 500.000 dépistages par an.
Environ 42.000 personnes sont porteuses du VIH à Madagascar, selon les estimations, alors que celles sous traitement se chiffrent à près de 9.000. Ces personnes peuvent vivre longtemps comme les gens normaux. Ils peuvent travailler, faire du sport, avoir une vie de couple normale, etc. Par contre, les PVVIH qui ne suivent pas de traitements deviennent des sidéens. Les infections opportunistes telles que la tuberculose, le cancer, les maladies de la peau, etc., les attaquent facilement et les fragilisent. Le CNLS et ses partenaires ont ainsi adopté une stratégie pour identifier ces PVVIH qui ne connaissent pas leur état. L’auto-test, la sensibilisation par pair et le dépistage communautaire figurent parmi les activités entreprises dans le cadre de cette stratégie.
Les PVVIH sous traitement ARV bénéficient d’une prise en charge médicale gratuite. Cela grâce au soutien du Fonds mondial, principal bailleur dans la lutte contre le VIH/SIDA à Madagascar. L’approvisionnement en médicaments s’enchaîne jusqu’ici, malgré la baisse du budget alloué dans la lutte. Le faible taux de prévalence, maintenu à moins de 1 %, pourrait en être la raison. De plus, d’autres épidémies restent prioritaires pour les bailleurs, dont la Covid-19 et le paludisme. « Outre les traitements ARV gratuits, les PVVIH bénéficient également d’un soutien psychologique pour mieux faire face à leur état. Des médecins sont formés pour ce faire dans les CSB II, les CHD, les CHRR et les grands hôpitaux. L’anonymat reste gardé quant aux identités de ces personnes séropositives », informe le Dr Fara Rakotomalala, chef de l’unité programmation et appui technique.
Quoi qu’il en soit, le VIH/SIDA reste une épidémie silencieuse dans le pays, avec un taux de prévalence de 0,3 %. Ce taux de prévalence est toutefois plus élevé auprès de certains groupes et catégories de personnes. 15 % des homosexuels en sont affectés, contre 7 % chez les utilisateurs de drogue injectable et 5 % chez les travailleuses de sexe…
Recueillis par Patricia Ramavonirina





Publié dans Société
jeudi, 04 août 2022

La une du 05 août 2022

Publié dans La Une


Que la fête commence. Les futures pépites du basketball africain sont réunies à Madagascar pour l'U18 « African Championship », ou AfroBasket pour les moins de 18 ans. L'Égypte, pour les filles à Antsirabe, et le Mali pour les garçons qui évolue à Antananarivo, remettent leur titre en jeu. Officiellement, la compétition vient d'être lancée, hier, au Palais des sports de Mahamasina avec le choc Angola-Egypte en match d'ouverture.
La cérémonie d'ouverture officielle est prévue, ce jour, à 15h tapantes pour Antananarivo et demain à la même heure pour Antsirabe. La cérémonie sera suivie du choc Madagascar- Benin à 17h. Aux prochains matchs, Madagascar rencontrera l’Algérie le dimanche 7 août et le Sénégal le 8 août.
Le billet d'entrée est vendu à 5 000 ariary, disponible sur le site ticketplace ou via Mvola. Les places VIP sont disponibles à 30 000 ariary sur invitation.
Pour la première journée d'hier, l'Egypte s'est imposé d’entrée face à l’un des favoris qui est l'Angola sur le score de 69-49. Les Pharaons auront au menu les Guinéens pour sa deuxième journée durant le match inaugural de ce jour à 12h30.
Pour le deuxième match d’hier, le Mali champion en titre, n’a fait qu’une bouchée le représentant de la zone 5, le Rwanda. Le Mali aura l’Angola au programme de son deuxième match.
A Antsirabe, la compétition débute ce jour à 15h00 avec l’Algérie qui croisera le Mali en premier match et à 17h30 le choc Egypte - Guinée.
Toujours dans le cadre de ce rendez-vous continental, une vaccinodrome sera déployé dans les sites de compétition dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, du 4 au 14 août 2022 au gymnase Vatofotsy à Antsirabe et au Palais des sports de Mahamasina, lors des tournois AfroBasket U-18 men et women. La vaccination est ouverte à toute personne âgée de 18 ans et plus, désirant se faire vacciner.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport
jeudi, 04 août 2022

Agenda du week-end

Vendredi 5 août
Kiaka
Un week-end en musique métal où les riffs de guitare « trash » se retentiront. Pour cela, les responsables au sein du Piment Café ont décidé d’animer les lieux avec du rock avec le groupe Kiaka. Ainsi, Nini et sa bande seront à Behoririka pour satisfaire leurs fans en ce vendredi joli. A cette occasion Nini, accompagné de ses talentueux musiciens, va aligner les titres les plus connus pendant toute une après-midi. De « Rovako » à « Atolotro anao », en passant par « Rock’n roll namako » ou encore « Nofy », la jeunesse des années ’90 va de nouveau avoir droit à une soirée des plus enflammées.
Dian’Hay
Chaque vendredi, la salle de concert Jao’s Pub sis à Ambohipo propose une soirée animée. Ce soir, l’endroit mettra en affiche la belle Dian’Hay à partir de 21h. Il s’agit d’une talentueuse artiste de la musique tropicale actuelle, une star qui a le don de chauffer les noctambules. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée prendront le temps pour s’amuser et se déstresser.
Dalvis
Une soirée survoltée avec un chanteur originaire de Toamasina. Et oui, Dalvis affiche actuellement une ascension fulgurante dans le showbiz local.  L'interprète de « Akeofo Zah », « Economisez », « Gasy Mashiro », « Viavy et Francisco », « Salama »... est sur la bonne voie et file tout droit vers la réussite. Ce jeune chanteur a déjà inscrit son nom dans la famille des grands artistes. Ça va chauffer à fond du côté du centre-ville, plus précisément dans l’antre de l’Ibiza Ambatonankanga en ce vendredi soir. Rendez-vous à 21 heures !
Samedi 6 août
Olombelo Ricky
Après le franc succès du fameux événement « Manala azy vita bac » ou le défoulement après les épreuves du baccalauréat, le prochain rendez-vous sous le signe du « Manala azy tanora zokiny » s’annonce aussi festif. Ainsi, Olombelo Ricky est prêt à renouveler cette formule avec ses admirateurs, composés cette fois-ci de jeunes adultes, le temps d’un concert amical. Par contre, cela n’empêchera pas aux futurs bacheliers de prendre part à l’événement. Il semble que ce grand artiste qui a baigné longtemps dans la musique est toujours là et toujours disponible à partager de bons moments avec ses inconditionnels. A cette occasion, Olombelo Ricky et toute son équipe seront en communion avec le public au parvis de la Gare de Soarano, ce samedi à partir de 15h.
« Lady rock show »
Du rock au féminin. Du côté de Mahamasina, très attendus par les férus de la musique métal, la rockeuse Erica, Loharano et le groupe « The Roar » seront les têtes d’affiche du show « Lady rock show », programmé pour ce samedi au « Kianjan’ny Kanto Mahamasina » à partir de 14h. Avec ces trois groupes, il y aura donc quelque chose de spéciale dans ce concert. Ce concert réservera des surprises et vont égayer les amateurs de musique rock pour ce samedi très spécial.   
Raozona
Raozona est un artiste qui commence à être connu du microcosme du rap. Il a pu gagner une place importante et une grande notoriété dans le show-business, même si son apparition en public est très rare. Demain soir vers 20h, il donnera rendez-vous au No Comment Bar, Isoraka. Ce sera une belle occasion de le voir sur scène car ses prochains spectacles ne seront pas pour tout de suite. Avis aux amateurs de la musique rap résidant dans la Capitale !
Si.R

Publié dans Culture
jeudi, 04 août 2022

Décentralisation émergente

Le Gouvernement prépare le terrain. On essarte ! On débroussaille ! La refondation d’une décentralisation effective pour l’avènement de l’émergence de Madagasikara en l’an 2030 est en marche. Le principe de la décentralisation figure sous de différentes formesdans la Constitution depuis la Première République.
Durant la Première République, le démembrement du pouvoir se traduit par deux pôles distincts. D’une part, du conseil communal et municipal au conseil régional pour aboutir au conseil provincial (une attribution essentiellement consultative) et enfin connecté au Parlement (Sénat). De l’autre, les structures déconcentrées, du District réparti en cantons à la Préfecture pour aboutir à la Province et finalement sous l’autorité effective du Gouvernement. En réalité, le régime fonctionne avec une concentration du pouvoir au noyau central de l’Etat.Un pouvoir exécutif fort suffisamment centralisé !
La Constitution de la Deuxième République, sous l’impulsion de l’idéologie socialiste communiste de type chinois et coréen, ambitionnait de décentraliser le pouvoir et remettre entre les mains du peuple le pouvoir de décider de son sort. Du Fokontany (dirigé par un président élu au suffrage direct) au Firaisam-pokontany en passant au Fivondronam-pokontany et en finir au Faritany, sous l’autorité du Gouvernement et du Conseil suprême de la Révolution. Chaque structure est dotée d’un pouvoir consultatif et délibératif. Mais, la réalité est tout autre ! Le pouvoir effectif, notamment sur les finances publiques, reste concentré aux autorités centrales. La décentralisation effective que l’on clame à tout bout de champ n’est qu’une manœuvre dilatoire. Un vœu pieu auquel le régime socialiste de l’Amiral Didier Ratsiraka ne parvient pas durant ses longues années au pouvoir à mettre en pratique.
La Troisième République de feu Zafy Albert et de Ravalomanana Marc, la décentralisation n’est qu’une poudre aux yeux. Une pure comédie qui n’enchante que les naïfs. La structure de la décentralisation est bel et bien présente dans le texte fondamental mais l’application ne relève que d’une mascarade. La mise en place de la Province n’a jamais eu lieu ou plutôt s’arrête avec la nomination des chefs de Région qui normalement devait suivre la procédure d’élection.
De la Quatrième République, la Constitution prévoit en noir sur blanc l’existence du système basé sur la décentralisation comme étant d’ailleurs le fondement de la République. Mais, en réalité, aucune réelle volonté politique ne s’est jamais manifestée jusqu’alors pour prouver la sincérité des dirigeants.
Il fallait donc attendre l’arrivée d’un certain Rajoelina Andry pour faire bouger les choses. A travers le programme global annoncé dans l’Initiative (IEM) pour l’émergence de Madagasikara, le concept de décentralisation figure en pôle position. Les concepteurs de l’IEM font savoir leur conviction selon laquelle la décentralisation effective constitue un moyen rapide de redresser le pays sinon pour une émergence rapide. Il s’agit d’une mise en œuvre d’une prise de responsabilité collective dans l’intérêt de la communauté. Le « Velirano » qui n’est autre que l’aspect pratique de l’IEM garantit le pouvoir décentralisé.
D’où l’importance de jeter les bases d’une vraie collectivité territoriale décentralisée, une « décentralisation émergente » à l’horizon de l’an 2030. Cependant, il va falloir commencer par le commencement, à savoir la refondation à travers la consultation auprès des acteurs potentiels de base au niveau de chaque Région. Vu l’intérêt majeur que représente l’enjeu, le Premier ministre, chef de Gouvernement en personne diligente les actions à entreprendre.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial



Les Forces de sécurité et de défense intensifient plus que jamais l’opération visant la traque des criminels qui ont massacré les 33 habitants d’Ambolotarakely, à Ankazobe, le 29 juillet dernier. Une opération qui porte ses fruits. Pas plus tard qu’hier matin, deux nouvelles arrestations ont été annoncées, du moins officieusement. De source auprès de la Gendarmerie, ce récent résultat serait le fruit d’une action de la compagnie de Gendarmerie d’Imerina centrale. Pour l’heure, aucun détail n’a filtré de cette affaire, si bien qu’on ignore les circonstances et surtout l’identité des deux suspects tombés récemment dans le filet des Forces de l’ordre. “Nous ignorons ce qui se passe sur le terrain à Ankazobe en matière d’arrestation. Mais une chose est sûre, les deux récentes arrestations de ce matin (Ndlr, jeudi matin dernier), sont le fait de ladite compagnie de Gendarmerie”, confie cette source. Et le seul renseignement qui a filtré de ce coup de filet d’hier, c’est que les suspects seraient des proches de la nébuleuse bande à Iarisy.
Jusqu’à présent, le flou persiste sur le bilan de cette action musclée des Forces de sécurité et de défense au cours de ces dernières heures, ou du moins cette semaine. Car si au niveau de cette première compagnie de Gendarmerie, le nombre des personnes arrêtées jusqu’à une récente date, ne devait excéder dix, en revanche, le cas est tout autre pour certaines unités. Car depuis le début de cette semaine, on a annoncé l’arrestation d’une trentaine de personnes, du moins à Ankazobe et à Anjozorobe, précisément à Ambatomanoina. L’interpellation du maire d’Ambolotarakely en est une. D’ailleurs, c’est sur la base de l’interrogatoire de ce maire en cause que les militaires et autres éléments de la Gendarmerie ont pu remonter progressivement la filière. Bien que l’information soit encore officieuse, on a annoncé le déferrement d’un suspect au cours de la journée d’hier. Cependant, l’identité de la personne n’a pas été déclinée.
Néanmoins, le nombre de suspects éliminés, car présentés comme des complices d’Iarisy, n’a pas changé et demeure à 5. Le surnommé Rainilekely a ouvert le bal lorsque les gendarmes l’ont neutralisé vers le début de cette semaine. C’est aussi le cas des quatre autres larrons qui tombaient sous les balles des éléments de la brigade et compagnie d’Ambohidratrimo.
F.Roland

Publié dans Politique


Inimaginable. C’est en somme les réactions des personnes à l’affût de l’actualité, ayant appris l’histoire d’une mère qui a assassiné son propre bébé à Vohipeno après l’accouchement. Des informations nous ont été parvenues annonçant l’existence d’un enfant qui vient de naître, puis abandonné et tué. Le 2 juillet dernier, les Forces de l’ordre et de sécurité à Vohipeno ont été appelées pour une affaire portant sur la découverte d’un nouveau-né dans un quartier situé à 7 kilomètres de Vohipeno. Ce même jour, aux alentours de 8h, les habitants du Fokontany de Tsimalazo, dans la Commune urbaine et District de Vohipeno, ont été surpris par la présence d’un bébé dans un caféier. Ne savant pas quoi faire, ils ont alerté la Police locale. « Nous avons été informés par le commissaire de la Police nationale de Vohipeno d'une découverte d'un nouveau-né, abandonné et étranglé par la mère porteuse », a expliqué une source. Et d’ajouter que les éléments dépêchés sur place ont retrouvé à leur arrivée un petit-être humain taché de sang, avec le nez qui coule. Les explications apportées ont également précisé que ce nouveau-né a été blessé par sa mère porteuse qui, malheureusement, n’est pas encore identifiée.
Sitôt, l’enfant a été transféré d’urgence auprès d’un établissement sanitaire de proximité. Il a reçu son premier soin auprès du Centre de santé de base niveau I (CSBI) sis à Vatolapagna, Fokontany de Tsimalazo. Vu son état de santé très critique, il a fini par être évacué dans la précipitation par un membre du Réseau de la protection de l'enfance (RPE) et quelques riverains de bonne volonté auprès du service « urgences » du Centre hospitalier Henintsoa, situé à Vohipeno. Malheureusement, la victime y a rendu l’âme au cours de son traitement. Et il a été déjà enterré dans un cimetière commun du Fokontany de Maromby, toujours à Vohipeno. Cette affaire a été saisie par la Police nationale de Vohipeno. Aucune enquête n’a pas encore eu lieu étant donné que la mère, déjà identifiée, est en mauvais état de santé.
Notons que l’abandon d’un enfant par ses parents biologiques est devenu un phénomène très répandu ces derniers temps. Régulièrement, des informations sur la découverte dans les broussailles d’un nouveau-né encore vivant sont partagées sur les réseaux sociaux. Pire encore, d’autres sont retrouvés sans vie, juste après quelques jours de leur naissance. Malheureusement, rares sont les personnes condamnées pour de tel acte.
La Rédaction




Publié dans Société


Annoncée en Conseil des ministres avant-hier, l’application des nouveaux tarifs optima business, destinés aux clients grands comptes de la JIRAMA, ne fait pas que des heureux. « Nous sommes conscients du fait que ces tarifs doivent contribuer à redresser l'équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA, criblée de dettes et confrontée ces dernières semaines à des difficultés pour fournir de l'électricité. Pour remédier à la situation, les experts de la Banque mondiale ont proposé d’en finir avec les tarifs démesurément bas accordés à certains gros clients industriels. Cependant, dans sa forme actuelle, la proposition de la JIRAMA s'apparente à faire disparaître un certain nombre d'industries vitales pour le reste de l'économie à Madagascar », confie le gérant d’une industrie de taille de la Capitale. D’ailleurs, les négociations ont été tendues concernant cette augmentation de tarifs entre la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité et les représentants du secteur privé. Ces derniers qui semblent s’être résignés, vu la décision qui a eu l’aval du Conseil des ministres. Pour rappel, l’augmentation était annoncée à une hausse de 80 % à 100 % du prix de l'électricité pour ce mois de juillet. Mais le secteur privé demande qu’on redresse la compagnie nationale sans mettre en péril les entreprises, les emplois et l'économie du pays.
Investissement à perte
D’un autre côté pendant les négociations, le ministère de l’Energie, pour convaincre ses interlocuteurs du bien-fondé de ces réformes tarifaires, a rappelé trois chiffres clés dont le coût de revient d’un kilowattheure tourne aux environs de 1 000 ariary. Les particuliers abonnés de la JIRAMA l’achètent à 450 ariary alors que les industriels, considérés comme des grands consommateurs ne paient que 200 ariary pour la même quantité tenue en compte. Par ailleurs, les industrielles et grosses entreprises arrivent, en moyenne, à acheter pas moins de 120 Giga wattheure par mois. D’où ces prix préférentiels. Mais cette fois-ci, ils devront participer aux efforts collectifs pour sortir la JIRAMA des difficultés financières dans lesquelles elle est engluée depuis des années. Mais cette éventualité de l’optima business fait craindre le pire parmi les acteurs du secteur privé qui vivent encore avec les séquelles et les stigmates de la crise sanitaire, les effets induits du cycle cyclonique et les conséquences commerciales de la guerre en Ukraine. « Comment convaincre les investisseurs dans ce cas, quels arguments faut-il avancer pour les faire venir et retenir ceux qui sont déjà là ? Ceux qui veulent travailler et qui ont les moyens ajoutent dans leurs budgets d’investissement des groupes électrogènes et carburants ou des panneaux solaires. Dépenses qui alourdissent les charges et prix de revient et qui rendent la production, quel que soit le produit, plus chère à la fin », argue notre chef d’entreprise. 
 Hary Rakoto


Publié dans Economie


En poste à Madagascar depuis 2018, Giovanni di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne va bientôt quitter le pays. Au terme de sa mission dans la Grande-île, le diplomate italien a été élevé au rang de Commandeur de l’Ordre national malagasy par Richard Randriamandrato, ministre des Affaires étrangères hier. La cérémonie de remise de distinction honorifique à l’endroit de Giovanni Di Girolamo s’accorde à la réussite de la mission qu’il a menée ces quatre dernières années à Madagascar ainsi que la reconnaissance de ses efforts au renforcement de la coopération entre l’Union européenne et Madagascar. Cette distinction est la marque visible de la gratitude du peuple malagasy vis-à-vis de l’engagement et du dévouement dont il a fait preuve pour le succès de la coopération entre l’organisation paneuropéenne et Madagascar.
La coopération entre les deux parties s’est matérialisée par de nombreux projets contribuant chacun dans sa spécificité à l’amélioration durable du quotidien d’un grand nombre de Malagasy et au renforcement de l’économie. Parmi ses projets figurent notamment ceux concernant les infrastructures routières. Le projet de modernisation du réseau routier qui porte sur la RN6 (Antsiranana et Ambanja) et la RN13, est financé par l'Union européenne, la Banque européenne d'investissement et l'Etat malagasy. Durant ces dernières années, l’UE a également mis en œuvre des projets dans le domaine de la gouvernance, pour des projets dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ou encore pour la période post-cyclonique à Madagascar.
 L’occasion de cette cérémonie a été choisie par le ministre des Affaires étrangères de parler également des perspectives en cours entre l’Union européenne et Madagascar. Le prochain  dialogue de partenariat politique et économique entre les deux parties est prévu se dérouler la semaine prochaine, annonce le numéro un de la diplomatie malagasy, à la presse. Ce dialogue sera l’occasion de faire un état des lieux, une évaluation de la coopération entre les deux parties, voir notamment dans quels domaines un renforcement de la coopération est nécessaire, indique Richard Randriamandrato. Plusieurs axes de la coopération entre Madagascar et l’Union européenne seront évoqués, dit-il, citant notamment l’exemple de la préparation des futures échéances électorales dans le pays ou encore, certains programmes pour lesquels une aide de l’Union européenne est demandée.

Publié dans Politique

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Editorial

  • Ateliermania !
    Table-ronde par ici. Journées de réflexion par là. Atelier de validation par ailleurs. Il n’y a pas un mois ou un trimestre de l’année sans qu’on organise des réunions de petits groupes pour tel ou tel sujet sinon thème particulier. Et les responsables, les organisateurs, s’apprêtent à tous les coups, à la fin des travaux, à conclure devant la presse les résultats positifs des séances de travail.En cinq décennies, sans compter les dix ans et plus de la Première République, les ateliers de travail s’étaient tous terminés par des résultats encourageants sinon concluants. Aucune de ces séances de travail ne s’était soldée par des résultats négatifs. Mais, durant ces cinquante ans de travaux positifs, le pays ne fait que reculer jusqu’à aboutir en ce moment en l’état d’un Etat le plus pauvre du monde. Quelle contradiction ! Après ces centaines voire ces milliers travaux d’ateliers portant sur des sujets ou…

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