Alefa ! Alefa Ankoay ! Nos « Voromahery » filles et garçons prennent de l’altitude ! A deux doigts du sommet, ils confirment leur noble réputation d’être rois et reines de la hauteur.
Grâce à leur victoire respective à Antsirabe pour les filles et au Palais des sports Mahamasina pour les garçons, nos valeureuses équipes de basket sont en demi-finales. En effet, les Ankoay filles et garçons, disputant les matches qui entrent dans le cadre de l’AfroBasket U 18, ont porté haut jusque-là l’honneur et la dignité du pays. Les filles ont mis à plat les Tanzaniennes par un score sans appel de 61 à 58. Tandis que les garçons écrasèrent les Guinéens par une victoire nette de 59 à 47. Des « sans bavures » qui méritent félicitations et encouragement bien qu’on soit encore en cours de chemin vers le sommet.
Certes, on ne crie pas victoire car on n’est pas encore sorti de l’auberge. Tout de même, la prestation sportive des filles et des garçons nous révèle le talent et la capacité de nos jeunes à relever des défis. Le basketball a été un demi-siècle auparavant une source de fierté des Malagasy. On garde encore en mémoire, pour les aînés, la glorieuse équipe féminine de basketball des années 60-70. La légendaire équipe nationale féminine dirigée par la charismatique Arlette Law Kwan qui arrachait haut la main le championnat d’Afrique de basketball dames en 1970. La valeureuse bande à Arlette a mis à terre la grande équipe nationale féminine d’Egypte alors appelée la République Arabe Unie (RAU) comprenant l’Egypte, la Syrie et le Yémen. Les Oliva (Antsirabe), Lala kely (Tanà), Lilly be (Toamasina), Yock Line (Sambava), entre autres, sans oublier de citer le célèbre Directeur technique national (DTN) Jean Raelison, ils ont rehaussé sur le toit de l’Afrique la fierté des Malagasy. L’héritage qu’ils ont légué à la génération d’après fera toujours écho.
Ceci étant, le sport en général et le basketball en particulier dispose dans son escarcelle de grands talents qui ne demandent qu’à être mobilisés. Les Barea ne sont et ne seront pas les seuls à remonter le moral de la troupe pour la gloire du sport malagasy. Mis à mal pendant de longues années, le secteur du sport nécessite un effort considérable.
Le département du sport et de la jeunesse doit faire preuve de tangible volonté politique de manière à ce que le secteur sport prenne réellement de l’envol. Nous l’avions souligné en haut que la jeunesse malagasy regorge de talents mais il faudra et surtout appuyer sur le bouton. On le sait qu’ailleurs le sport contribue efficacement à améliorer l’image d’un pays. Encore mieux, les performances sportives attisent la curiosité des autres, entre autres, à le visiter. Certains touristes s’intéressent à connaitre davantage sur le pays d’origine d’un tel ou tel champion du monde. Le Brésil, le berceau du football mondial, attire la curiosité des visiteurs fortunés. Grâce à la célébrité planétaire d’Usain Bolt, la « fusée sur piste », la Jamaïque occupe la scène mondiale et se fait attirer l’attention de tous. Non seulement sur le plan touristique mais aussi dans le domaine économique tout court. Les potentialités, nous en avons, il suffit de les exploiter à bon escient.
Allez Ankoay et bonne chance !
Ndrianaivo
« L’accès des élèves dans les établissements scolaires publics, que ce soient les EPP, CEG et lycées, doit être exempt de tout droit d’inscription ou de réinscription ». La note circulaire émanant du ministère de l’Education nationale (MEN) en date du 9 août dernier, le précise. Cette note détaille les directives relatives à l’organisation de la rentrée scolaire 2022-2023. La date y afférente est, rappelons-le, fixée pour le 5 septembre et ce pour tous les établissements publics et privés. Autrement dit, la note ministérielle confirme qu’aucun droit d’inscription ne devra être payé auprès des établissements publics. Toutefois, les parents peuvent se proposer d’apporter leur contribution dans la bonne marche de l’école, comme le précise la note circulaire N° 2021/028/MEN-SG en date du 11 février 2021. Cette contribution devra être fixée par un commun accord avec les parents d’élèves lors d’une l’assemblée générale. Pour l’EPP de Tanjombato, cette cotisation est maintenue à 30.000 ariary par parent. Cette contribution parentale est fixée à 55.000 ariary pour les anciens élèves contre 65.000 ariary pour les nouveaux inscrits au lycée d’Analamahitsy. Quant au CEG de Nanisana, le directeur de l’établissement n’a pas voulu nous communiquer le montant de la cotisation parentale. Celle-ci couvre, notons-le, le paiement du salaire des enseignants FRAM et celui des gardiens ou encore une partie du fonctionnement des établissements.
Les préparatifs vont bon train
Les inscriptions et réinscriptions sont actuellement dans bon nombre d’établissements scolaires publics. C’est le cas de l’EPP de Tanjombato, où l’inscription a débuté depuis lundi dernier et ce jusqu’à la rentrée scolaire, prévue en début septembre. « L’arrivée des parents d’élèves se fait encore rare. La plupart d’entre eux attendent la fin du mois pour passer aux inscriptions, notamment en raison de leur retard au paiement des cotisations parentales », informe Paul Mallory Randrianarivelo, directeur dudit établissement dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo-Atsimondrano. Pour le Collège d’enseignement général (CEG) de Nanisana, les inscriptions et réinscriptions se feront jusqu’au 19 août prochain tandis qu’elles sont déjà bouclées depuis le 8 août pour le lycée d’Analamahitsy. Toutefois, les responsables de cet établissement accueilleront encore lundi prochain les retardataires pour faire des inscriptions et réinscriptions, d’après le proviseur, en la personne de Léa Clarisse Rahantamalala. Dans la majorité des établissements, certains parents ont sollicité les responsables d’attendre le paiement de leur salaire pour régler les cotisations durant les réinscriptions. Une demande prise en compte, avec la situation actuelle…
Patricia Ramavonirina
En chiffre. Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation argumente sur les impacts des actions entreprises par les commissions en charge du suivi et du développement de la filière de l’or vert. Il a dressé, hier à Ambohidahy, un bilan élogieux sur les performances de la filière dernièrement. 10 à 12% de la vanille produite est vendue verte. Ainsi, sur les 10 000 tonnes par an, 1 000 t sont vendues par les paysans.
950 tonnes de vanille verte sont vendues sur les 87 marchés contrôlés de la Région de SAVA. Le prix minimum de 75 000 Ar/kg a été respecté. 80% de la vanille verte du pays a ainsi été vendue à ce prix. Certains acheteurs ont profité de l’enclavement ou du mauvais état des routes pour imposer des prix de 50 000 Ar ou de 30 000 Ar à certains producteurs. Cette pratique n’est pas patriotique, est condamnable et doit être rectifiée, car à moins de 75 000 Ar, les producteurs vendent à perte. Le prix de 75 000 Ar/kg est le prix minimum appliqué. Si la gousse détient des caractéristiques qualitatives supérieures, par exemple si sa longueur dépasse 14 cm, son prix sera révisé à la hausse. Le rôle du ministère est de rapprocher les producteurs et les acheteurs pour que ce prix soit respecté. Le ministre a précisé qu’outre les exportateurs et les conditionneurs-stockeurs, il existe d’autres acheteurs de vanille verte : des entreprises qui préparent la vanille elles-mêmes, et qu’il faut les trouver rapidement. Il faut 5 à 6 kilos de vanille verte pour obtenir 1 kilo de vanille préparée. Ce qui explique le prix minimum de 500 000 Ar/kg pour la vanille préparée.
Certains paysans sont capables de préparer la vanille, certains collecteurs également. C’est cette vanille en vrac que les exportateurs acquièrent avant la campagne d’exportation en octobre-novembre.
Agrément
Pour ce qui est du côté de l’exportation de cette denrée, l’année dernière, on a compté 102 exportateurs. Aucune autorisation spéciale d’exportation n’a été délivrée. Sur ces 102, 90 ont réellement exporté. Pour la première fois, la liste des exportateurs et la quantité exportée par chacun, ont été publiées. Tous ceux qui respectent les conditions requises seront agréés. Le ministère a reçu 262 demandes : 98 renouvellements et 165 nouvelles demandes. Parmi ces 262 demandes, 224 ont fourni un dossier complet, dont 134 parmi les nouvelles demandes. 70 ont présenté une attestation de la FINEX prouvant un rapatriement de devises. Cette attestation de la FINEX est l’une des conditions sine qua non de l’obtention de l’agrément d’exportation. Le rapatriement de devises doit être vérifié, l’argent doit avoir réellement été viré en banque. Ces 70 ont donc
obtenu leur agrément. Quant aux nouvelles demandes, elles nécessitent un accompagnement de la part du ministère pour exporter la meilleure vanille possible et préserver ainsi la renommée de la gousse. Chacun doit respecter ces trois éléments : paiement des taxes, respecter le prix minimum, vendre à 250 USD le kilo. Ceux qui arnaquent les compatriotes n’auront pas d’agrément. Après la délivrance d’agréments d’exportation de la vanille, le ministre réunira les 70 exportateurs agréés dans la capitale de la vanille, Antalaha (SAVA). Ces exportateurs s’engageront sur leur honneur qu’ils ne soustrairont pas de commissions au prix de 250 USD. Le Gouvernement veut procéder à des réformes, car sans réformes, il n’y a pas de développement, a ajouté le ministre, et ces réformes devront être bénéfiques pour tous. La filière vanille sera organisée et connaîtra le succès.
La rédaction
Les différentes plaintes lancées par les passagers des vols internationaux ont été entendues. Après l’annulation de la mise en quarantaine à l’arrivée, le Gouvernement malagasy continue de faciliter les conditions d’entrée à Madagascar en allégeant les mesures sanitaires. Depuis hier, un nouvel dispositif a été mis en place à l’Aéroport international d’Ivato ainsi qu’auprès d’autres localités. Devant la baisse des porteurs du coronavirus sur le territoire malagasy, le Conseil des ministres en date du 10 août a approuvé l'annulation du test TDR à l'arrivée des passagers et la présentation d’un résultat négatif au test PCR avant l’embarquement des passagers vers Madagascar.
Les surveillances épidémiologiques effectuées par le ministère de la Santé publique ont permis de déterminer que les variants circulant à Madagascar ne représentent pas de danger voire n’entrainent pas de formes graves du coronavirus. Toutefois, l’Etat malagasy ne minimise pas la présence du virus et continue de sensibiliser la population à se protéger. Le vaccin anti-Covid-19 se fait toujours à titre volontaire et le Covid-Organics (CVO ou CVO+) est largement disponible.
Notons que les statistiques obtenues au cours de ces quatre dernières semaines ont prouvé que la propagation du virus a été maîtrisée dans la Grande île. Si la semaine du 9 au 15 juillet dernier, 189 nouvelles contaminations ont été enregistrées, la semaine suivante, elles ont été au nombre de 127. Mieux encore, du 23 au 29 juillet dernier, les autorités sanitaires n’ont identifié que 75 individus ayant contracté le coronavirus. Et du 30 juillet au 5 août 2022, 66 cas positifs ont été recensés. En particulier, du 6 au 9 août dernier, seules 11 personnes ont été testées positives à la Covid-19.
Rappelons également que le bilan partagé dimanche dernier a fait état de 66.557 patients infectés par le coronavirus depuis le début de cette épidémie en mars 2022. En parallèle, 64.909 malades ont réussi à remplir les critères de guérison établis par l’Organisation mondiale de la santé. Malheureusement, 1.409 individus contaminés et ayant été victimes de complication respiratoire ont succombé, soit un taux de mortalité de 2,12 %.
Recueillis par K.R.
De nouveau, la compagnie territoriale de l' Imerina centrale fait parler d'elle dans la traque des meurtriers des 33 villageois d'Ambolotarakely à Ankazobe, le 29 juillet dernier. Le 10 août dernier, les éléments de ladite compagnie ont abattu un autre meurtrier. En réalité, il s'agit d'un malfaiteur dangereux doublé d'un récidiviste notoire en matière d'acte de banditisme et surtout de kidnapping en zone rurale. Mais Lehaja, de son vrai nom Hajasoa Randriamady, la trentaine, c'est surtout aussi un des acolytes d’Iarisy, qui a perpétré l'hécatombe. Cette fois-ci, le commandement de cette compagnie s'était personnellement déplacé sur place, c'est-à-dire à Analaroa -Anjozorobe afin de superviser l'opération.
Les faits. Vers 21h le 10 août dernier, la compagnie de Gendarmerie de l'Imerina centrale a été avisée par des personnes de bonne foi ou "Andrimasom-pokonolona" et autres quartiers mobiles, qu'un dahalo armé, un des acolytes d’ Iarisy, s'est réfugié dans les environs d'une zone de pâturages dénudés située entre Amboasary, Fokontany d'Ambohimanganjafy, Commune d'Analaroa, District d'Anjozorobe limitrophe de Maromehy, Fokontany de Mangatany -Avaratra, Commune rurale de Sadabe, dans le District de Manjakandriana, sur la route d'intérêt provincial ou RIP 19 menant vers Ambatomanoina, Anjozorobe. Selon la Gendarmerie, ayant battu en retraite, probablement après le verrouillage de toute cette zone par les gendarmes en opération dans le District d'Ankazobe, Lehaja a pris la fuite vers la Commune rurale d'Antanetibe- Anativolo avant de se réfugier dans la Commune rurale d'Analaroa, District d' Anjozorobe.
Sitôt avisés, 7 gendarmes de la brigade de Sadabe dirigés par le capitaine Toky, commandant de compagnie d'Imerina centrale, se sont rendus sur le lieu. Après une course-poursuite de plusieurs heures, un accrochage a eu lieu entre le malfaiteur susmentionné et les gendarmes, vers 5h30, le 11 août dernier dans le kizo d'Amboasary, Fokontany d' Ambohimanganjafy, Commune d'Analaroa, District d'Anjozorobe. Lors de cet échange de tirs, Lehaja a succombé sur le coup. Une arme de fabrication artisanale qu'il a utilisée a été saisie sur le lieu. Une machette a également été découverte sur le défunt.
Cet homme a surtout terrorisé les villageois habitant dans les parages en les extorquant et en les obligeant de lui collecter des vivres. L'homme aurait connu de lourds antécédents. Selon les renseignements recueillis, ce natif d'Antanetibe -Anativolo a déjà écopé une peine d'emprisonnement ferme à la maison centrale d’Antanimora pour kidnapping et vol de bœufs, en 2020. De leur côté, la population et les élus locaux ont accueilli favorablement l'action du capitaine commandant la compagnie de Gendarmerie de l'Imerina centrale et de son équipe.
F.Roland
La première journée de la délégation malagasy à Vienne (Autriche) s’est terminée par la rencontre au sommet entre le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina et le directeur général de l’OPEC Fund, Dr Abdulhamid Alkhaifa. L’entrevue de ces deux personnalités s’est déroulée au siège de ce fonds de l’OPEP pour le développement international.
Le Président Andry Rajoelina a brossé à son vis-à-vis les trois points de la stratégie de l’Etat malagasy pour la transition énergétique à savoir diminuer la production thermique pour l’énergie renouvelable, réduire l’utilisation du bois de chauffe afin de protéger les 500 000 ha de forêts et la vulgarisation de kit solaire afin de réduire les dépenses de l’Etat en subventionnant le prix du pétrole lampant. A cet effet, 3 millions de ménages malagasy devront bénéficier à la fin de cette année ou au début de l’année prochaine des kits solaires. Un projet ambitieux qui s’aligne à la vision de l’OPEC Fund qui prône la cuisson propre et le reboisement. Avec cette vision du Président de la République et ses 80% des forêts primaires détruites, Madagascar a été d’ailleurs retenu parmi les 4 pays au monde que l’OPEC Fund envisage de collaborer. La rencontre des deux personnalités s’annonce ainsi comme le coup d’envoi de cette collaboration pour que Madagascar retrouve son lustre d’antan. L’OPEC Fund qui a entendu l’appel et l’engagement du Président Rajoelina à la COP 26 à Glasgow se dit prêt à se lancer dans ce vaste chantier initié par l’Etat malagasy. Le Président malagasy a d’ailleurs lancé une invitation officielle au directeur général de l’OPEC Fund à venir à Madagascar pour regarder les secteurs d’activités dans lesquels les deux parties peuvent travailler ensemble.
Avant cette rencontre entre le Président Rajoelina et le Dr Abdulhamid Alkhaifa, une réunion de travail a eu lieu toujours au même endroit entre des membres de la délégation malagasy conduite par la directrice du cabinet de la Présidence, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, d’un côté et Fuad Albassam, assistant du directeur général de l’OPEC Fund de l’autre. Une réunion à laquelle sont intervenus les experts internationaux des organismes du système des Nations unies ainsi que des responsables malagasy.
La rédaction
Les Ankoay de Madagascar ont perdu la demi-finale face aux pharaonnes d’Egypte au gymnase couvert de Vatofotsy- Antsirabe. Marion Fitia et ses coéquipières se sont inclinées sur le score de 66-93. La logique a été respectée. C’est la deuxième défaite malagasy face à la même équipe d’Egypte, archi-favorite de la compétition. Malgré cette défaite, les Ankoay filles ont tout de même livré une belle bataille et ont proposé un meilleur jeu que d’habitude. Elles n’ont pas démérité car l’espoir est là pour l’avenir de l’équipe. Les protégées de Bayard Razafindralambo ont livré un beau carton durant la première période de jeu en menant au score durant le premier quart-temps du match. Mais suite aux incessantes attaques des Egyptiennes, ces dernières ont gagné le premier quart-temps (26-21). Malgré cette défaite, les Malagasy ont pris le dessus à la mi-temps avec 41-43 au score. Les quarts de finale d’hier ont pesé physiquement sur les joueuses car au retour des vestiaires, l’Egypte a joué sur l’expérience et pris le large avec 70-57 à la fin du troisième quart- temps. Madagascar jouera la petite finale ce samedi 13 août.
Les Ankoay garçons à quarante minutes du Mondial junior
Après l’exploit contre la Guinée en quarts de finale, les Ankoay garçons croiseront le fer contre les Aiglons du Mali ce vendredi à 17h au Palais des sports de Mahamasina. La rencontre sera extrêmement difficile face à un tel adversaire mais Mathias M’Madi, le meilleur marqueur par match de la compétition, veut relever le défi avec ses coéquipiers. Ils espèrent l’aide des supporteurs encore une fois pour ce jour. La demi-finale de ce jour aura un grand enjeu pour les joueurs malagasy qui ont déjà marqué l’histoire du basket en se qualifiant dans le dernier carré. Mais ils veulent encore aller plus loin car la qualification pour la finale serait aussi une qualification pour le Mondial junior du basketball.
« Le Mali est l’équipe qu’on aurait aimé éviter en demi-finale mais c’est arrivé. Nos rêves est d’aller à la Coupe du monde et on fera tout pour gagner le carré final », avance Lovasoa, le capitaine des Ankoay.
« Aucune équipe n’est facile, que ce soit l’Angola, l’Egypte, le Mali, elles ont toutes marqué dans l’histoire du basket mondial. Ces quatre équipes sont habituées du basket africain et mondial. Mais nos garçons sont confiants car depuis notre participation, la plupart de ces équipes ont perdu en quarts de finale. Donc, contre le Mali, il faut renforcer le travail sur le verrouillage défensif », plaide le coach Mémé.
Rappelons que l’autre demi-finale opposera l’Egypte et l’Angola. Ce dernier, qui a battu le Sénégal 67-64 en quarts de finale, trouvera l’Egypte.
Elias Fanomezantsoa
Vendredi 12 août
Ange-Lah
Cela faisait un bon moment que la chanteuse ne s’est pas présentée sur une scène de la Capitale. Ainsi, pour ce vendredi, avec son « mangaliba », musique traditionnelle de Taolagnaro, Ange-Lah enflammera de nouveau la scène du Glacier Analakely ce soir à partir de 21h. Servin Angela alias Ange-Lah est une chanteuse originaire du sud. En matière d’animation, elle n’est plus à présenter. Tous les ingrédients sont déjà en sa possession. La souplesse, la vivacité, l’énergie, la capacité, toutes ces qualités sont innées en elle. Une fois sur scène, Ange-Lah s’éclate au maximum à la grande surprise de son fidèle public. Cette soirée sera une nouvelle occasion pour se déstresser aux couleurs « mangaliba », tout en savourant les œuvres d’Ange-Lah.
Malm
De la musique urbaine au menu avec Malm Martiora. Cette coqueluche des jeunes tient désormais une place dans le showbiz. Pour ce vendredi qui ne peut être que joli, l’antre de l’Ibiza Club Antaninarenina concocte une soirée survoltée. Pour ce soir, Malm - l’interprète du tube « Sakosy » - sera à l’assaut de cette salle pour une soirée en musique. Une autre occasion pour ses fans de le voir performer en « live ». Les festivités débuteront à 21h tapantes. Le connaissant, le chanteur avec ses tubes phares va encore une fois donner de l’ambiance à un public de tout âge. Les trentenaires et quinquagénaires habitués de la salle vont se laisser aller au tempo de sa musique.
Kiaka
Un vendredi joli de folie métal où les riffs de guitare trash se retentiront. Après avoir animé la scène du Piment Café Behoririka le week-end dernier, Nini - le lead vocal du groupe - et toute sa bande sont de retour pour satisfaire ses fans, surtout ceux qui résident du côté du centre-ville. Puisque le groupe Kiaka sera en concert au Karibotel Twenty Six, Analakely ce soir à partir de 20 h, Nini et ses musiciens vont aligner leurs titres les plus connus durant quelques tours d’horloge. De « Rovako » à « Atolotro anao », en passant par « Rock’n roll namako » ou encore « Nofy », la jeunesse des années ’90 va avoir droit à une soirée des plus enflammées.
Samedi 13 août
Majestic Lion
Un moment de détente pour les férus de la culture « rastafari ». Si vous aimez le reggae, le dance hall ou toutes les animations autour de la musique jamaïcaine, le No Comment Bar Isoraka est l’endroit idéal pour passer une très bonne soirée. Celle-ci se tiendra avec l’un des artistes ayant baigné dans le rythme reggae depuis des années. Il s’agit de Majestic Lion. Le chanteur promet un show de pure folie avec la reprise de ses plus grands tubes, agrémentée de l’interprétation d’autres morceaux créées par des grands noms de la musique reggae tels que Bob Marley, Alpha Blondy ou encore Lucky Dube. Avis aux amateurs, demain soir direction Isoraka dès 20h !
Dimanche 14 août
« Mozika Mampiray »
C’est l’un des concerts qui devra marquer les esprits des fans de la bonne musique pour ce week-end. Intitulé « Mozika Mampiray », comme son nom l’indique, cet évènement va réunir trois formations, à l’instar du groupe ’Zay, Tovo J’Hay et Reko qui partageront la scène d’Antsahamanitra ce dimanche à partir de 15h. Les spécialistes qualifient ce concert comme un événement exceptionnel car il rassemblera trois groupes de musique légendaires de Tanà. Le spectacle réserve de nombreuses surprises et s’annonce très prometteuse. Les fans des chansons d’amour, de musique acoustique et même de chansons évangéliques vont avoir droit à une après-midi merveilleuse.
Njila
Le concert tant attendu de ses fans est enfin là ! Venu spécialement de l’étranger, le chanteur-guitariste Njila est dans nos murs pour deux concerts inédits, programmés au CCEsca Antanimena ce dimanche et lundi 15 août. Deux événements qui débuteront chacun à partir de 15 h. A cette occasion, Poopy et Hery (Njila) seront de la partie comme aux bon vieux temps. En guest, il y aura Mahery du groupe Johary. Réunie sur la même scène, cette équipe inédite parviendra sans aucun doute à prouver son grand talent par le biais d'un répertoire dominé par les magnifiques et populaires compositions de Njila, inspirées sur des styles variés, en l'occurrence le folk et le blues. Avis aux nostalgiques.
Si.R