De l’électricité dans l’air. Rien ne va entre la Grande île et les Iles sœurs des Comores. Le Gouvernement malagasy ferme les frontières du pays. Deux bateaux comoriens ont été refoulés au large de Mahajanga. Et pour cause, l’épidémie du choléra sévit aux Comores. Les autorités malagasy conformément aux mesures lancées par l’OMS pour répondre au risque de propagation dans la région de l’océan Indienjouent la carte de la prudence et de vigilance et priorisent la nécessité de sauvegarder la santé de tous.
La décision malagasy déclenchait une avalanche de réactions virulentes du côté des Iles sœurs des Comores. Les autorités comoriennes ne comprennent pas l’intransigeance de leurs homologues malagasy. Elles ont entendu autrement les mesures. L’un des armateurs du bateau, l’Acadie, Attoumane Allaoui, dénonce une mauvaise foi de la part des responsables étatiques de la Grande île. Le Gouvernement malagasy reste ferme sur le respect des intérêts vitaux du pays en matière de santé publique. En 2020, quand la menace de la pandémie de Covid-19 devenait imminente et intraitable, le Gouvernement malagasy et au même titre ceux des autres pays du monde ont fermé les portes aériennes et terrestres de leurs pays. Et personne n’y trouvait aucun inconvénient malgré les dégâts causés collatéralement.
Il faut avouer qu’entre Madagasikara et les Comores, la relation n’a jamais été réellement et franchement au beau fixe. Les deux pays entretenaient, depuis la nuit des temps, des relations compliquées et complexes. A vol d’oiseau, 925 km « seulement » séparent les deux aéroports internationaux, Ivato et Prince Saïd Ibrahim, environ entre Antananarivo et Toliara. Les deux îles sœurs sont voisines et par conséquent, les risques de frictions de voisinage existent. Depuis, les époques royales, certains princes ou des rois téméraires faisaient des razzias aux Comores. Des excursions ou des incursions qui bafouaient les règles rudimentaires du bon voisinage.
Les Comores ont été toujours prises pour une « Petite Sœur » de la Grande Terre. Les nouveaux conquérants de la colonisation classaient la « Petite sœur » parmi les Dépendances de la Grande île au même titre que les îles Eparses. Ce type de relation subtilement entretenu par le pouvoir colonial et qui perdure après, tisse un genre de relation frustrant entre Madagasikara et les Comores. Et quand les autorités comoriennes refusent de recevoir le chef de la diplomatie malagasy, cela signifie tout simplement que la tension monte de quelques crans. Ni moins ni plus d’un sérieux incident diplomatique !
Il existe en toile de fond dans cette relation compliquée, l’affaire de49 kg d’or en provenance de Madagasikara saisis par les autorités des Comores en décembre 2021 à l’aéroport de Moroni. Les démarches officielles engagées par Madagasikara restent lettre morte. C’est un conflit qui alimente la situation frictionnelle entre les deux pays.
L’armateur du bateau Acadie crie au scandale ! Il dénonçait une attitude faisant preuve de manque de compassion envers les passagers, au nombre de 283, à bord du bateau. Il ne voulait rien comprendre de la priorité des malagasy à savoir la santé publique.
Passé l’orage, il faut bien qu’un jour les autorités des deux Etats indépendants et souverains se mettent autour d’une table. Envers et contre tout, la diplomatie doit primer en jetant les bases du bon voisinage.
Ndrianaivo
Le nouveau Code minier malagasy traduit en chinois. Le nouveau Code minier de Madagascar suscite un intérêt international significatif, surtout de la part de la Chine. Des échanges récents entre l'ambassadeur chinois, Ji Ping, et le ministre des Mines, Herindrainy Olivier Rakotomalala, ont permis de mettre en lumière plusieurs initiatives destinées à renforcer les investissements chinois dans le secteur minier malagasy. Lors d'une rencontre qui a eu lieu le 28 octobre à Ampandrianomby, des discussions ont été menées pour explorer des voies d'investissement. Il a été convenu que la traduction du nouveau Code minier en chinois sera effectuée. Cette initiative a pour objectif de permettre aux investisseurs chinois d'acquérir une meilleure compréhension du cadre juridique malagasy. Le ministre a souligné l'importance de cette démarche pour garantir des pratiques conformes à la législation en vigueur. En effet, cela est considéré comme un aspect crucial pour prévenir les dérives et lutter contre la corruption. Un autre sujet central des discussions a été la création d'un laboratoire de référence international. Cette initiative, qui a été annoncée par le Président Andry Rajoelina lors de sa récente visite en Chine, s'inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre Madagascar et la Chine. Le laboratoire est envisagé comme un moyen de fournir une expertise de pointe pour soutenir l'industrie minière locale.
Soins oculaires gratuits pour les enfants de moins de 15 ans. Le projet MAHITA a été mis en place pour fournir des soins oculaires essentiels aux enfants dans le besoin. Hier, cet effort a conduit à la distribution de soins gratuits à 300 enfants de moins de 15 ans au service « Ophtalmologie » de l'hôpital CHUJRA. Dans le cadre de ce projet, les enfants ont reçu non seulement des examens oculaires, mais également des médicaments sans frais. Cette initiative vise à améliorer la santé visuelle des jeunes, ce qui est important pour leur développement. Avant l'événement du 28 octobre, le projet MAHITA a été précédemment réalisé à l'hôpital Ambalakininina Toamasina le 18 septembre 2024. Lors de cette première phase, un nombre significatif d'enfants a également bénéficié de soins oculaires similaires. Cette continuité dans l’effort témoigne de l'engagement des organisateurs envers la santé oculaire des enfants. Le projet est soutenu par Ophtalmologie & Formation pédiatrique, une organisation qui se consacre à la formation et la sensibilisation autour des soins ophtalmologiques pédiatriques. Ce soutien a été déterminant pour la mise en œuvre réussie de ces initiatives.
Inauguration d’un monument commémoratif de « l'homme au chapeau de paille » à Betsiaka. Le Gouvernement a récemment donné son approbation pour la mise en œuvre de la cérémonie d'inauguration du monument commémoratif dédié au Professeur Zafy Albert, ancien
Président de la République de Madagascar de 1993 à 1996. Considéré comme le « père de la démocratie » à Madagascar, sa vie a été marquée par des événements significatifs qui ont laissé une empreinte dans l'histoire du pays. Il est reconnu pour sa personnalité distincte et son rôle dans l'établissement des valeurs qui élèvent la nation. La cérémonie a eu lieu dans la Commune de Betsiaka, District d'Ambilobe. Elle a été dirigée par le Premier ministre, Ntsay Christian. L'événement a vu la présence de nombreux dignitaires, dont Mme Zafimahova Thérèse, l'épouse du Professeur, Les enfants et leurs familles. Des élus et représentants des collectivités déconcentrées de différentes régions, des leaders religieux et traditionnels. De nombreux résidents locaux ont aussi assisté à l’événement. Les intervenants ont partagé des souvenirs et des réflexions sur l'héritage laissé par le Professeur Zafy, soulignant l'importance de son héritage pour l'administration publique et la nation en général. Le monument a été érigé comme un témoignage durable de son impact sur l'histoire de Madagascar.
L’autosuffisance alimentaire tout en respectant l'environnement.
La rencontre entre Tahin’ny Avo Razanamahefa, secrétaire d'Etat auprès de la Présidence, chargée de la Souveraineté alimentaire et l'ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar, Claire Pierangelo, a permis de partagé la vision du pays concernant l'agriculture et la production. La discussion entre les deux parties a porté sur les efforts visant à améliorer la sécurité alimentaire et la résilience à Madagascar grâce à des méthodes agricoles respectueuses de l'environnement. Au cours de la réunion, le secrétaire d'État a apporté sa vision de l'agriculture et de la production pour concrétiser la vision de l'indépendance alimentaire de Madagascar, qui nécessite le soutien et la collaboration avec d'autres pays comme les États-Unis. L'ambassadrice a également profité de cette journée pour informer le secrétaire d'État des nouveaux projets d'accompagnement destinés aux agriculteurs et aux communautés de base. Ces initiatives visent à renforcer la détermination du gouvernement américain à soutenir le développement durable du peuple malgache ainsi qu'à promouvoir une alimentation saine. Il a été noté que les efforts des États-Unis se distinguent par la promotion d'une agriculture adaptable au changement climatique, axée sur des produits commercialisables et diversifiés avec un accent mis sur le soutien aux initiatives locales et le développement d'une agriculture durable.
En fin de semaine dernière, la Gazette des Comores s’est illustrée dans la spéculation. Cette dernière évoquait une “tension” entre Madagascar et les Comores, en raison d’un prétendu refus d’audience de la présidence comorienne au ministre malgache des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, et d’une fermeture des frontières maritimes malgaches.
Selon ce journal, cette fermeture de frontières serait un affront au gouvernement comorien, alors que Madagascar justifie cette décision par la propagation du choléra dans l’archipel. Mais le journal ne s’arrête pas là. Il évoque l’affaire des 49 kilos d’or saisis en 2021 à Moroni et a décidé de jeter en pâture le nom du "beau-père" du Président de la République de Madagascar, qu’elle associe sans détour à ce trafic.
Évidemment, l’affaire fait grand bruit à Antananarivo. Les autorités malgaches sont montées au créneau pour démentir cette version tordue. Dona Volamiranty Mara, ministre malgache de la Communication et de la Culture, a rapidement réagi en qualifiant ces allégations de “mensongères”. Dans une lettre officielle envoyée à son homologue comorien et au journal en question, elle demande la publication d’un démenti et d’un droit de réponse.
Aucun membre de la famille du Président malgache n’est impliqué dans cette affaire, insiste-t-elle. En effet, l’enquête menée en 2021, qui a conduit à l’arrestation de trois individus, a scrupuleusement identifié les trafiquants, sans jamais mentionner le nom du beau-père du Président, dont on ne connait aucun démêlé avec la justice, ni malgache ni comorienne.
Rodolphe Razakandisa pour ne pas le citer, lui-même, a d’ailleurs pris la plume pour dénoncer “des accusations infondées et non vérifiées, qui portent une grave atteinte à son honneur et à celui de sa famille”. Pour ce citoyen malgache, cette rumeur persistante vise à entacher sa réputation, et celle de Madagascar, par un acharnement diffamatoire.
Motivations floues
Pour ce qui est des lingots d’or, il est important de rappeler que, ayant été saisis lors d’une tentative de trafic international, ils appartiennent donc à l’Etat malgache. Mais depuis, les précieux métaux sont maintenus dans les coffres comoriennes, au lieu d’être rapatriés à Madagascar. Le ministère de la Justice malgache a pourtant déjà enclenché les démarches pour récupérer ce trésor.
Quant à la “tension” diplomatique entre les deux îles, il faut rappeler que la fermeture des frontières maritimes malgaches a été décidée uniquement pour endiguer le risque d’une propagation du choléra. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ayant sonné l’alerte sur la situation sanitaire aux Comores, la Grande île a choisi de suspendre temporairement les échanges maritimes pour protéger sa population. La ministre des Affaires étrangères malgache avait même programmé un déplacement à Moroni pour tenter d’apaiser les esprits, mais ce projet aurait été ajourné « officiellement» à cause des restrictions sanitaires.
Il faut ainsi se poser des questions sur les motivations de la Gazette des Comores de publier des informations pareilles, sachant que cette affaire d’or est claire comme de l’eau de roche. En effet, des trafiquants ont déjà été arrêtés, l’or a été mis sous clé et des négociations officielles en cours pour rendre à Madagascar ce qui lui appartient…
La Rédaction
L'Institut français de Madagascar (IFM) se prépare à accueillir la 7ème édition du « Novembre numérique », un événement qui s’inscrit dans une démarche d'excellence, visant à renforcer la culture numérique dans le pays. L’un des axes majeurs de cette édition sera la structuration autour des jeux en réalité augmentée et de l’e-sport, tout en poursuivant les objectifs de vulgarisation des technologies numériques. Depuis deux ans, l'industrie de la création numérique a été dominée par l'émergence de l’intelligence artificielle générative, capable de produire des textes et images à partir de requêtes simples. Fort de trois ans d’apprentissage dans la réalité virtuelle grâce au projet « Giver », l’IFM Lab collabore avec une société française spécialisée en réalité augmentée pour un transfert de compétences entre experts français et développeurs malagasy.
Cet effort s’inscrit dans le cadre de « L’excellence » que l'événement entend promouvoir, notamment dans le domaine du sport, où chaque détail compte pour atteindre le sommet. Parmi les temps forts de l’événement, la présence des fondateurs de la société Bav Ar(t), Yannick Pazzé et Chloé Guennou, ancienne chercheuse au sein de la NASA. Ils animeront un atelier de création en réalité augmentée destiné aux développeurs locaux et s'engageront dans des discussions avec l'association Haikintana Astronomie pour explorer les synergies entre le numérique et la conquête spatiale.
Hackathon
Le programme inclut un Hackathon national, avec une inscription ouverte jusqu’au 3 novembre. Organisé en partenariat avec le réseau P4H, cet événement permettra aux développeurs malagasy de démontrer leur créativité. Par ailleurs, un atelier de blogging et de création de contenu se déroulera du 7 au 9 novembre, offrant aux artistes locaux des outils pour optimiser leur présence en ligne. La promotion des jeux vidéo malagasy se matérialise par un espace dédié à la découverte de créateurs locaux, renforçant l'idée que Madagascar est désormais un acteur dans l'industrie vidéo-ludique. D'autres ateliers, comme le scratch pour un jeune public et la lecture rapide pour les adolescents, enrichiront l'expérience des participants. Le programme se poursuivra avec une session d’orientation professionnelle sur les carrières numériques, menant à une soirée de détente musicale baptisée « Koba libre », et clôturant le festival avec une remise des prix prévue le 16 novembre.
A travers cette édition de « Novembre numérique », Madagascar témoigne de sa transition vers une révolution numérique, avec une multiplication des initiatives locales qui répondent à une demande croissante pour des expériences culturelles et éducatives enrichies par les technologies modernes. L'intégration des lycées et des universités dans cette dynamique constitue un axe stratégique pour soutenir la montée en compétences des jeunes dans le domaine numérique, affirmant ainsi le rôle clé de la culture digitale dans le développement du pays.
Si.R
Hier, des sources sur les réseaux sociaux ont avancé que Léonard Rakotoarison, dit Ra Léonard, cet homme âgé, et vivant seul, a été dépouillé de ses organes visuels et que sa langue n'était plus à sa place. Cette affaire qui a provoqué un tollé, s'est produite au domicile même du vieil homme à Ambodiapanga, Fokontany d'Antanetibe. Et que l'information a ajouté que le "vieux" solitaire aurait dîné et parlé encore parfaitement, samedi dernier. Et voilà donc qu'on le retrouvait mort, et dépouillé de ses organes, le lendemain matin.
Ce qui a provoqué à la fois le courroux, d'abord des proches du défunt, mais surtout aussi de la Gendarmerie qui rejette catégoriquement l'information. "En vérité, cet homme est atteint de troubles mentaux associés à un alcoolisme sévère qui lui ont fait perdre la raison. Tout cela l'a rendu asocial et hostile aux autres, surtout enfin malade au point de rendre l'âme", explique le commandant de brigade de Gendarmerie d'Itaosy sur ce point. Et de poursuivre : "Ceux qui l'ont vu dimanche dernier, le malheureux est si squelettique, les yeux enfoncés dans leurs orbites au point de croire qu'il ne les a plus", continue le commandant. Autre raison de sa colère, l'officier de Gendarmerie reproche certains dans leur volonté de faire de la désinformation, de dramatiser, histoire de créer un climat de peur, voire de psychose chez l'opinion : "Nous connaissons ces individus qui seraient payés pour ça, et nous n'attendons que le moment propice pour les coincer", souligne notre interlocuteur. En attendant, il n'est donc pas à exclure que la source qui a véhiculé l'information sur les réseaux sociaux aura à s'expliquer prochainement avec les enquêteurs. A propos, la famille du défunt, qui lui rendait de temps en temps visite en lui apportant de quoi se nourrir, a demandé l'ouverture d'une enquête.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a récemment publié le calendrier de paiement des bourses d’études pour les septième, huitième et neuvième mois de l’année académique 2023-2024. Ce processus revêt une importance capitale pour les étudiants des universités publiques, car il contribue à la prise en charge de leurs frais de scolarité, de leur vie quotidienne ainsi que de leurs projets académiques. Le calendrier de ce paiement, établi par le ministère, montre une organisation minutieuse visant à garantir que tous les étudiants reçoivent leurs allocations dans les meilleures conditions possibles. L'Université d'Antananarivo a également adopté ce calendrier. Du 30 octobre au 7 novembre, les étudiants en master bénéficieront de cette première phase. Ensuite, du 8 au 14 novembre, ce sera au tour des étudiants en licence 3 (L3) de recevoir leurs bourses. Par la suite, les paiements se poursuivront avec les étudiants de licence 2 (L2) du 15 au 21 novembre, suivi par ceux de licence 1 (L1) qui pourront récupérer leurs allocations du 22 novembre au 4 décembre.
Pour les doctorants, ainsi que pour les étudiants en quatrième, cinquième et sixième année en médecine, une attention particulière leur a été apportée, avec un paiement prévu le 25 septembre. Ce calendrier montre que le ministère est attentif aux besoins spécifiques de chacun des niveaux d’études, en assurant que les bourses soient versées en temps voulu pour éviter toute forme de désagrément. Enfin, les étudiants de l’Institut supérieur de technologie (IST), de l’Institut d’enseignement supérieur en sciences informatiques (IESSI) et de l’Institut d’enseignement supérieur en arts visuels (IESSAV) seront les derniers à bénéficier de ce paiement, avec une date fixée au 6 décembre 2024. Ce dernier groupe met en lumière le besoin d'inclure tous les types de formation et de ne laisser aucun étudiant à l'écart du soutien financier. Dans un contexte où les frais de scolarité et le coût de la vie peuvent être des obstacles majeurs, ces aides financières sont indispensables pour permettre aux étudiants de poursuivre leurs études. Elles favorisent également l’engagement académique et la réussite, offrant la possibilité aux jeunes de se concentrer sur leur apprentissage, sans se soucier des pressions économiques.
Nikki Razaf
Pas de demi-finale pour les Barea au Cosafa Women’s Championship. Après un match nul face au Botswana hier, lors de son troisième match, Madagascar termine troisième du groupe B. Avec quatre points à son compteur -une victoire 5-1 contre Maurice, une défaite 0-1 contre le Malawi, et ce match nul 0-0 contre le Botswana -Madagascar est éliminé de la compétition tout comme son adversaire du jour qui termine la phase de groupes avec cinq points. Cela signifie que la sélection féminine malagasy n’accède pas aux demi-finales du Cosafa Women's Championship 2024 se déroulant en Afrique du Sud.
Les deux équipes ont terminé la journée d’hier sur un score nul et vierge. Les Botswanaises n’ont pas réussi à marquer au Wolfson Stadium de Port Elizabeth, hier après-midi. La cage des Barea est restée inviolée grâce à une grande performance d’Anastasie Soanarivo qui a arrêté toutes les tentatives adverses. La gardienne de l’équipe nationale malagasy a été élue meilleure joueuse de ce match, alors que ses coéquipières n’ont pas trouvé le chemin des filets.
Le Malawi, tenant du titre et premier avec sept points, a obtenu le seul ticket du groupe B pour les demi-finales. Les Flammes du Malawi ont largement battu les Dodo Mauriciens sur un score sans appel de 9-0, lors de ce troisième match.
Quant à l’équipe nationale des Comores, les Cœlacanthes, elles s’est offerte une belle chance de se qualifier pour les demi-finales du Championnat féminin 2024 en enregistrant une victoire historique de 3-1 contre l'Angola dans le groupe C, dimanche. Face à l’une des meilleures équipes de la région, classée 148e au rang mondial, les Cœlacanthes -actuellement 188e au classement FIFA- vont grimper de quelques places au prochain classement. A noter que les Comoriennes affronteront la Zambie ce mardi 29 octobre pour une place dans le dernier carré.
E.F.
L’organisme EDBM (« Economic Development Board of Madagascar ») a récemment accueilli une délégation du DEIK (Conseil des relations économiques extérieures de la Turquie), menée par l’ambassadeur de la République de Turquie à Madagascar, Ishak Ebrar Çubukçu, ainsi que par Temel Akgün, président du Conseil d’affaires Turquie-Madagascar. Lantosoa Rakotomalala, présidente du Conseil d’administration de l’EDBM, a dirigé cette rencontre dont l’objectif était de discuter à propos des multiples opportunités d’investissement à Madagascar et de renforcer les relations économiques bilatérales entre les deux Nations.
Fondé en 1986, le DEIK occupe une place centrale en Turquie pour le développement des relations économiques extérieures. Cette institution joue un rôle clé dans la promotion des investissements internationaux, du commerce extérieur, des services, ainsi que dans l’exploration de nouvelles opportunités d’investissement à travers le monde. Le DEIK soutient activement l’expansion des exportations turques et favorise la croissance commerciale grâce à des partenariats stratégiques à l’échelle mondiale. Lors de la rencontre à Antananarivo, les managers en charge des investissements de l’EDBM ont présenté à la délégation turque les nombreuses perspectives d’investissement dans des secteurs clés tels que l’industrie, la santé, l’énergie, les infrastructures, la construction, le tourisme, et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Ils ont particulièrement mis l’accent sur le partenariat public-privé, un domaine essentiel pour soutenir le développement économique de Madagascar.
Par ailleurs, en collaboration avec l’Ambassade de Turquie, l’EDBM a organisé, le 25 octobre, une session de rencontres « B to B » entre la délégation turque et le secteur privé malagasy. Cette initiative visait à faciliter les échanges et à encourager la mise en place de partenariats entre les entreprises des deux pays. Il est important de noter que le Service aux investisseurs de l’EDBM offre un accompagnement complet aux investisseurs, depuis la phase de prospection jusqu’à l’implantation et le suivi des projets. Grâce à cet appui personnalisé, les entreprises bénéficient d’un encadrement à chaque étape, facilitant ainsi la concrétisation des investissements sur le sol malagasy.
Hary Rakoto
La saison 2024 vient de se clôturer avec deux catégories championnes et deux catégories vice-championnes de Madagascar pour le M2All. Un exploit parmi les grands clubs du pays. L’ouverture de la saison vient de commencer pour le club le plus titré de l’histoire du basketball féminin à Madagascar. Avec une nouvelle perspective, une réforme a été mise en place par les dirigeants du MB2ALL pour la saison 2025. Cette année, le club bleu et orange va célébrer ses 15 ans avec de nouvelles ambitions et de nouvelles recrues. Actuellement, le club compte 700 joueurs, allant de la catégorie U10 à la catégorie N1A.