Le volley-ball malagasy s’apprête à franchir une étape historique. Pour une grande première, la sélection nationale féminine U16 participera au Championnat d’Afrique des Nations, prévu du 24 au 31 août 2025 en Tunisie. Ce grand rendez-vous continental représente bien plus qu’une compétition : il s’agit d’un tremplin vers une éventuelle qualification au Mondial U17 de 2026.
Malgré les défis logistiques et un calendrier chargé, la Fédération malagasy de volley-ball (FMVB) a tenu à maintenir la présence de la sélection nationale féminine. En collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, elle multiplie les efforts pour assurer le financement du déplacement et la préparation des jeunes joueuses. Cette initiative traduit une volonté claire : inscrire Madagascar dans la dynamique du volley-ball africain féminin dès les catégories de base.
Les macabres nouvelles concernant l'affaire d'empoisonnement de masse, et intentionnel, durant une fête d'anniversaire le 14 juin dernier, à Ambohimalaza, s'enchaînent. Pas plus tard qu'hier, c'était au tour du prénommé Miantsa (20 ans) de succomber, et ce, après presque plus d'un mois d'hospitalisation et de souffrance totale. D'après les informations, le jeune homme a rendu l'âme aux environs des 13h dans une unité de soins d'un centre hospitalier de la ville, hier.
35 morts en 35 jours ! 31 d’entre ces victimes sont mortes à l’HJRA, tandis que les 4 autres ont perdu la vie dans d’autres centres hospitaliers. Un mois et quelques jours après l’anniversaire « noir », les parents et proches des victimes se sentent livrées à elles- mêmes, sans personne sur qui compter pour découvrir la vérité sur cette affaire. Certains d’entre eux ont brisé le silence pour exprimer leurs maux, souvenirs et attentes...
Au terme des tests de diagnostic rapide (TDR) du paludisme réalisés dans le District d’Ikongo, un taux de positivité de 43,54 % a été enregistré dans cette localité. C’est le rapport du Centre opérationnel à la réponse d’urgence paludique à Ikongo (CORUPI), publié hier. Le 15 juillet, 46 cas ont été positifs parmi 116 tests effectués. Et le 16 juillet, 86 cas se sont avérés positifs parmi 125 personnes testées.
Cette situation indique qu'il est important de renforcer toutes les activités dans les cinq Communes concernés, comme la recherche des cas de paludisme et de malnutrition, le dépistage et la prise en charge des patients, une surveillance de l’utilisation des moustiquaires imprégnés ou encore la pulvérisation des insecticides. La Brigade mise aussi sur la sensibilisation de la population afin de ne pas consulter des tradipraticiens.
Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA.
Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.
Jeudi dernier, les résultats préliminaires de l’Evaluation du financement pour le développement (EFD) ont été présentés et validés lors d’un atelier organisé par le ministère de l’Economie et des Finances (MEF), avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Antananarivo. Quatre points importants ont été validés. D’abord, la liste complète des sources de fonds, qu’elles soient publiques, privées, nationales ou internationales. Ensuite, l’analyse des flux d’argent et de leur efficacité.
Le septième art malagasy brille sur la scène internationale. « Debout ! », le film-documentaire signé par la réalisatrice Felana Rajaonarivelo, poursuit sa course vers une reconnaissance internationale dans le domaine des droits humains. Ce court-métrage poignant, qui suit le parcours de quatre femmes en situation de handicap, vient d'être sélectionné au « Montreal Women Film Festival » dans la catégorie « Human Rights Documentary ».
L’initiative relevait du simple bon sens humain et spirituel. A l’appel d’une association, un culte de bénédiction a été organisé hier au Kianja Maitso d’Analamahitsy. L’objectif de la démarche est de rendre hommage aux victimes de l’affaire supposée d’empoisonnement survenue à Ambohimalaza. Un drame qui a particulièrement touché des enfants et profondément meurtri des familles entières, mais aussi les décès dû au paludisme à Ikongo.
L’élan de solidarité, digne et sincère, a toutefois été terni par une présence politique aussi massive qu’inopportune. De nombreux politiciens, principalement issus de l’Opposition, ont fait une apparition remarquée. Remarquée, mais pas forcément bienvenue.
Emouvant, injuste, révoltant ! Tels sont les qualificatifs qui reviennent en boucle sur toutes les lèvres concernant la situation des familles endeuillées, suite au drame d’Ambohimalaza. Pendant que le bilan des décès ne cesse de s’alourdir, l’affaire est en train de gagner de l’ampleur. La 31ème victime a rendu l’âme hier, selon les dernières informations. Les comportements de certains médecins presque dénués d’empathie envers les malades et leurs familles sont également pointés du doigt selon la série de témoignages diffusés dans plusieurs médias locaux. Et au caractère dramatique de la situation s’ajoute le silence assourdissant presque insultant du ministère la Santé publique qui égratigne, de jour en jour, l’image du régime. Un département ministériel qui semble appliquer la politique du silence dans toutes les situations.