L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas !
Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains.
Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits.
Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la mort à l’issue d’un empoisonnement délibéré à l’occasion d’une fête d’anniversaire. Si on a un compte à régler entre familles, pourquoi ne le fait-on pas entre eux, au lieu d’assassiner d’autres, des innocents qui n’ont rien à voir avec ? Quelle macabre volonté et une intention criminelle hors pair ! C’est juste si l’auteur d’un tel crime odieux et barbare mérite la peine maximale ! Si ce n’est pas d’empoisonnement, c’est une intoxication alimentaire qui tue aussi des innocents. C’est le cas du sinistre évènement à Ambositra et dans d’autres localités.
Et ces examens officiels qui ne manquent pas de soulever des vagues d’indignation. La session des examens du BEPC 2025, comme dans toutes les précédentes sessions, ne ratent point de faire l’objet des trafics frauduleux de sujets. Actes de piraterie, de fuite de sujets et d’autres délits entachent la session. Neuf personnes ont été interpelées dont un chef d’établissement privé à Moramanga. Le ministère a beau dire de la manière la plus menaçante « tolérance zéro » mais rien n’y fait. La session des examens du Bacc qui venait de baisser le rideau n’en démord pas à la … règle ! En effet, en dépit des mesures et des dispositions apparemment strictes et draconiennes, ladite session fut tout de même entachée d’irrégularités. A Analakely, une femme proposait des sujets moyennant un prix tout juste avant l’examen. A Toliara, certains individus parvinrent à s’introduire dans la salle d’examen en se faisant passer pour des candidats et voulaient passer l’examen au nom d’autres candidats, etc.
Et les observateurs de se demander « pourquoi ces actes ignobles pullulent dans le pays en ces temps-ci ? » Seraient-ce des délits liés à la pauvreté voire à la misère ? Au rythme où vont ces barbaries, le pays irait à la dérive. Il n’y a aucune issue à cette situation critique à part l’éducation. Drame, qui va ou vont s’en charger ? Y a-t-il dans ce pays des éducateurs ayant l’autorité morale pour se faire écouter ? Affirmatif ! Mais pourquoi on en est là ? Il existe quelque part une démission collective de responsabilité. Où sont-ils les chefs d’église, les éducateurs, la Société civile ? Il semble qu’on laisse nos jeunes à leurs propres comptes. Les établissements délaissent les éducations civiques, …
Ressaisissons-nous tant qu’il ne soit pas trop tard !
Ndrianaivo
Plaine d’Antananarivo : des sites stratégiques à renforcer. L'aménagement de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) représente un enjeu majeur pour le développement durable et la revitalisation du territoire. Dans le cadre de cette dynamique, le directeur de division de la Banque mondiale à Madagascar, Fily Sissoko, a mené une mission du 24 au 26 juillet 2025, visant à établir une stratégie efficace pour des aménagements à fort impact. Accompagné d'Atou Seck, représentant résident, du maire de la CUA, Harilala Ramanantsoa et de l'équipe du Projet de développement urbain et d'infrastructure (PRODUIR), il a pu visiter les réalisations de la première phase du projet. Cette visite a permis de mettre en lumière plusieurs sites prioritaires pour la deuxième phase du projet PRODUIR. Parmi ceux-ci, la station de pompage d'Ambodimita est en cours d'étude pour une réhabilitation et une extension nécessaire, soulignant l'importance de cette infrastructure pour la gestion de l'eau dans la région. De plus, le quartier d'Antetezanafovoany, qui a déjà bénéficié d'interventions lors de la phase 1, se voit proposer un aménagement d'un bassin tampon, essentiel pour la régulation des eaux pluviales et la protection contre les inondations. Enfin, à Namontana, le suivi des travaux de curage et de renforcement des berges du Canal C3 illustre les efforts déployés pour améliorer la résilience des infrastructures face aux aléas climatiques.
Renforcement de l’axe Antananarivo-Abou Dabi. La coopération entre Madagascar et les Emirats arabes unis franchit une nouvelle étape décisive, particulièrement dans le secteur agricole, pilier de l'économie malagasy. La récente rencontre entre la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, et la délégation émiratie menée par le Dr Abdulmonem Almarzooqi a permis de concrétiser les ambitions communes. Au cœur des discussions, le projet phare de construction d'usines d'engrais sur le territoire malagasy promet de transformer durablement le paysage agricole. Cette initiative stratégique vise non seulement à garantir aux agriculteurs un accès fiable et abordable à des intrants de qualité, mais aussi à poser les bases d'une industrialisation locale, réduisant ainsi la dépendance aux importations et stimulant la productivité nationale. Au-delà des échanges diplomatiques, la visite de la délégation émiratie à Antananarivo porte en elle la promesse d'un impact direct sur la vie des paysans malagasy et sur la souveraineté alimentaire du pays. La mise en œuvre du programme conjoint de construction d'usines d'engrais est une réponse concrète aux défis de l'agriculture locale. En produisant localement ces intrants essentiels, Madagascar s'assure non seulement de maîtriser les coûts, mais aussi d'adapter la production aux besoins spécifiques de ses sols. Pour des millions de producteurs, cela signifie des rendements améliorés, des revenus plus stables et un avenir plus serein. Ce projet est donc un véritable levier pour accélérer la transformation agricole, en passant d'une agriculture de subsistance à celle moderne, compétitive et durable.
La tournée parlementaire malgache en Chine se poursuit. Sur invitation conjointe de la Conférence Consultative politique du peuple chinois (CPPCC) et de l'Assemblée nationale populaire de Chine (ANP), une délégation du Sénat malgache effectue actuellement une mission officielle en Chine. Cette délégation est conduite par son président, le Général Richard Ravalomanana, et compte également parmi ses membres la sénatrice Lalatiana Henriette Rakotondrazafy. A leur arrivée à l'aéroport de Pékin, ils ont été accueillis par l'ambassadeur de Madagascar en Chine, Jean Louis Robinson. Cette visite s'inscrit dans une démarche de renforcement de la coopération pour le développement de Madagascar et la recherche d'intérêts mutuels bénéfiques au peuple malagasy. Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, la délégation a ainsi eu une importante session de travail avec des membres de la CPPCC. Cette rencontre était présidée par Wang Huning, président du Comité National de la conférence consultative politique du peuple chinois, marquant une étape significative dans le dialogue entre les deux institutions.
SADC : deux semaines de cours d’anglais intensives pour une centaine d’agents de liaison. Dans la perspective du 45ᵉ Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC, Madagascar, en tant que pays hôte, ne laisse rien au hasard. Conscientes de l'importance stratégique de cet événement pour la diplomatie régionale, les autorités malagasy ont placé le renforcement des capacités humaines au cœur de leurs préparatifs. C’est dans cet esprit qu’une action de formation ciblée a été organisée au profit d'une centaine d'agents de liaison issus du ministère des Affaires étrangères et de plusieurs autres départements ministériels. Pendant deux semaines intensives, ils ont bénéficié de l'expertise de formateurs chevronnés de l’Association des enseignants d’anglais de Madagascar (ELTA). Ce programme sur mesure a été conçu pour répondre aux exigences spécifiques d'un événement diplomatique de haut niveau où la maîtrise de l'anglais, langue de travail de la SADC, est non seulement un atout mais une nécessité. Le programme intégrait des modules sur la diplomatie contemporaine, le contexte géopolitique et historique de la région, ainsi qu'une sensibilisation rigoureuse aux usages protocolaires. L'objectif était clair : doter chaque participant des compétences linguistiques et interculturelles essentielles pour naviguer avec aisance et professionnalisme dans les interactions formelles et informelles du Sommet, prévenant ainsi tout malentendu et facilitant une communication efficace.
Dans le cadre du programme « Route du Soleil », le Chef de l’Etat a lancé le défi dans la réhabilitation de la RN5 entre Mananara Avaratra et Maroantsetra pour désenclaver la région d’Ambatosoa.
Lors de son premier jour de visite officielle dans la Région d’Ambatosoa, le Président Andry Rajoelina a en effet mis l’accent sur l’un des grands défis d’infrastructure de la côte-Est avec la réhabilitation de la RN5, en particulier le tronçon reliant Mananara Avaratra à Maroantsetra.
Lors de ses discours prononcés à Mananara Avaratra puis à Anjahana Maroantsetra, le Président a rappelé que les travaux de réhabilitation de la section Soanierana-Ivongo – Vahibe sont déjà en cours. Leur inauguration est prévue pour l’année prochaine. En parallèle, des études techniques sont en bonne voie pour poursuivre les travaux jusqu’à Mananara Avaratra.
Mais c’est la partie la plus difficile, entre Mananara et Maroantsetra, qui va concentrer désormais l’attention présidentielle. Un tronçon de 106 kilomètres qui nécessite aujourd’hui plus de 16 heures de trajet, en raison de l’état dégradé de la route, ponctuée de traversées en bac. « C’est un défi que nous faisons, que cette route soit réhabilitée », a déclaré le Président, résolu à faire de ce chantier un défi à relever coûte que coûte.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Route du Soleil », une ambition présidentielle qui vise à relier l’ensemble de la côte Est de Madagascar, réputée pour sa richesse en ressources naturelles et son fort potentiel agricole. La Région d’Ambatosoa, notamment les Districts de Mananara et de Maroantsetra, est l’un des berceaux de la vanille et du girofle, mais reste cruellement enclavée. Cet enclavement freine considérablement le développement local. Le désenclavement routier devient alors une urgence économique, logistique et sociale.
Lalaina A.
Tous les domaines concernés. Plus de 200 offres d’emploi seront proposées aux visiteurs du Carrefour de la formation, des métiers et de l’emploi (CFME) de cette année. Cet évènement incontournable, actuellement à sa 9ème édition, se tiendra à l’Alliance Française de Tananarive (AFT) du 28 juillet au 2 août prochain sous le thème : « Un pas vers une carrière qui vous ressemble ». Il ambitionne de réunir des professionnels, étudiants et demandeurs d’emploi dans un même endroit afin de favoriser les échanges et de présenter les diverses opportunités de formation et d’emploi. Les offres proposées sur place répondront aux attentes et besoins des jeunes puisqu’elles concernent tous les domaines de l’entrepreneuriat, l’artisanat, le numérique et les nouvelles technologies, le tourisme, les ressources humaines ou encore le développement personnel. Outre les collectes de CV, des entretiens directs auront lieu afin de détecter les jeunes talents, répondant aux critères des entreprises recruteurs, d’après le président du Conseil d’administration de l’AFT. Ces rendez-vous auront lieu durant les deux derniers jours du CFME, en parallèle avec l’exposition des 40 stands d’universités, de centres de formation, d’entreprises et d’agences de placement confondus.
Plusieurs rencontres thématiques
Le CFME constitue une plateforme nécessaire où universités, entreprises, centres de formation et experts unissent leurs forces pour guider les jeunes dans leurs choix d'études et de carrière. Les 4 premiers jours du carrefour seront consacrés à des ateliers et conférences thématiques. Il s’agira de sessions ouvertes à tous, offrant un aperçu des opportunités à l'international, des métiers d'avenir, de l’entrepreneuriat ainsi que l'art et le numérique. Des intervenants de renom vont animer les rencontres afin d’enrichir les échanges. Cette fois-ci, chaque atelier et conférence sera accessible avec une participation de 2.000 ariary. A cela s’ajouteront des séances de formation pour les jeunes, entre autres sur la composition et l’élaboration des dossiers requis pour le recrutement. En mettant l'accent sur l'innovation, l'ouverture et les perspectives, le CFME s'engage à accompagner la jeunesse malagasy vers des parcours académiques et professionnels éclairés, tout en contribuant au développement des compétences et à l'insertion professionnelle des jeunes et des adultes.
Par ailleurs, le concours « Mon Projet Innovant » sera maintenu cette année. Cette compétition vise à pousser les jeunes à concrétiser leurs projets. D’ailleurs, la personne ou l’équipe gagnante recevra un chèque de 800.000 ariary ainsi que des équipements pour l’accès à Internet afin de démarrer son projet, en plus de l’accompagnement sur mesure offert. Notons qu’Yas Madagascar soutient cet évènement, aux côtés d’autres partenaires de l’AFT.
Recueillis par Patricia R.
Des jeunes femmes et même aussi des filles encore mineures étaient tombées dans les griffes d'un pervers, qui a ensuite abusé d'elles, après qu'il les a eues toutes par la ruse. Mais ce dangereux prédateur sexuel de 34 ans a été finalement arrêté par la Police, à Antsahavola, le 19 juillet dernier. Sitôt l'enquête préliminaire terminée, le Parquet d'Anosy l'a fait placer sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, le 23 juillet dernier.
Mais on peut dire que ce pervers aurait pu continuer encore à sévir s'il n'y a pas eu la vigilence et détermination d'une mère de famille à l'enfoncer. En effet, sa fille de 14 ans était victime de cet homme aux mœurs barbares. N'ayant jamais digéré, ni toléré le mal que cet homme a fait subir à son enfant, la maîtresse de maison a alors déposé une plainte pour agressions sexuelles auprès du service de la cybercriminalité de la Police, le 16 juillet dernier.
Il fait miroiter un salaire mirobolant aux victimes
Les réseaux sociaux, encore et encore ! C'est par ce moyen de communication que le trentenaire en cause a fait tomber ces jeunes femmes et ces mineures dans ses pièges diaboliques ! D'abord, il publie des annonces affirmant à la recherche de beautés en vue de jouer un rôle sur des spots publicitaires, chose qui n'existe que dans son imagination morbide. Mieux, il fait miroiter à ces filles un salaire de 2 millions ariary. Une fois qu'une victime morde à l'hameçon, le prédateur montre son vrai visage. Il contraint la fille à poser dans des gestes, plutôt à connotation sexuelle et provocateurs avec en prime, la manipulation de gadgets et autres sextoys. Tant que ça ! il abuse aussi de la victime, après ces phases préliminaires.
Mais l'homme est aussi un vrai maître-chanteur. Il menace les filles de partager ces images si jamais elles le dénoncent. Informée du manège de ce prédateur sexuel et sur ce qui était arrivé à sa propre fille, la mère de famille, évoquée au début, a alors décidé de réagir avec poigne en dénonçant le suspect à la Police. Et on connaît la suite.
F.R.
Pendant longtemps, les démarches administratives à Madagascar ont rimé avec attente interminable, paperasse en cascade et files d’attente à rallonge. Mais cette époque semble doucement appartenir au passé. Grâce à un partenariat stratégique entre MVola et la Direction générale du trésor, plusieurs recettes non fiscales peuvent désormais être réglées en ligne. Une petite révolution dans les habitudes des citoyens, mais aussi dans la manière dont l’Etat envisage sa relation avec la population. Fini les déplacements contraignants et les demi-journées perdues pour s’acquitter de droits administratifs car désormais, quelques clics depuis son téléphone portable suffisent. « J’ai pu payer une taxe communale depuis chez moi, sans me déplacer. C’est un vrai changement ! », témoigne Sahondra, fonctionnaire retraitée à Mahajanga. Cette digitalisation, bien plus qu’un simple confort, vise à rétablir un lien de confiance entre l’administration et le citoyen. Elle incarne aussi une transparence accrue des transactions publiques, limitant les risques d’erreurs ou de détournements. Mais l’initiative portée par MVola ne s’arrête pas là.
Transformation
Depuis sa création, cette solution de paiement mobile a transformé le quotidien de plusieurs millions de Malagasy. Recharger un compteur prépayé JIRAMA, payer un abonnement Canal+, acheter un billet de concert ou une place de parking, régler une course en taxi ou en taxi-moto,… tous ces gestes, autrefois compliqués ou dépendants de liquidité, sont aujourd’hui facilités par MVola. Dans les marchés, les pharmacies, les supermarchés ou même les quincailleries, le paiement via MVola devient un réflexe. « Aujourd’hui, je vends mes légumes et mes clients me payent directement par téléphone. C’est plus sûr et je n’ai plus à chercher de la monnaie », explique Vony, marchande au marché d’Anosibe. Dorénavant, même les cotisations sociales auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) peuvent être réglées par voie numérique via le site ou l’appli CNaPS Mobile. Présentée le 23 juin dernier lors de l’événement « CNaPS IMPACT, L’innovation sociale en action » qui s’est tenu au Novotel Ankorondrano, cette évolution s’inscrit pleinement dans l’ambition de digitaliser les services publics. Louis-Olivier Favot, directeur général de MVola, insiste : « Chez MVola, nous savons que chaque geste compte. Notre rôle est d’accompagner les Malagasy dans leur quotidien, en leur proposant des solutions utiles et accessibles ».
Une nouvelle qui devrait ravir les cinéastes locaux. Porté par une volonté de valoriser la culture locale et de stimuler la fierté nationale, la salle de cinéma Cinepax Madagascar lance un programme inédit dédié au septième art malagasy. Avec le mouvement « Cinegasy », ses salles deviennent chaque samedi un lieu privilégié pour découvrir le talent des réalisateurs et acteurs locaux, transformant le cinéma en un espace de créativité, de rêves et d’évasion.
Cette initiative s’inscrit dans un engagement de longue date pour développer le secteur cinématographique au niveau national. Plutôt que de se limiter à la diffusion de blockbusters mondiaux, Cinepax a choisi de soutenir activement les productions locales. En 2023 et 2024, l’enseigne a notamment collaboré avec EKAA, une école qui forme les scénaristes et acteurs du pays. Ce partenariat a permis de professionnaliser de nombreux jeunes talents, leur offrant un environnement propice à leur développement et une vitrine pour présenter leurs œuvres dans des conditions professionnelles, témoignant ainsi du dynamisme croissant de l’industrie.
L’engagement de Cinepax ne s’arrête pas là. La diffusion régulière de films à succès tels que Joe, C’est du Joely ou R+3 illustre l’intérêt grandissant du public pour le cinéma malagasy. Pourtant, cet enthousiasme reflète une prise de conscience collective : les talents locaux méritent une reconnaissance plus large et doivent occuper une place centrale dans la scène culturelle. Ces projections contribuent également à renforcer la fierté des spectateurs, en démontrant la richesse et la diversité de l’identité cinématographique de Madagascar.
Avec « Cinegasy », Cinepax ambitionne d’aller encore plus loin. Ce programme vise à offrir une visibilité accrue aux œuvres malgasy, tout en encourageant l’émergence d’une nouvelle génération de créateurs audacieux et visionnaires. Les réalisateurs et producteurs locaux sont invités à soumettre leurs projets à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , dans une démarche collaborative tournée vers l’avenir. Plus qu’un simple projet commercial, cette initiative traduit une vision ambitieuse, celle de faire du cinéma malagasy une source de fierté nationale et un moteur clé du développement culturel. A travers le lancement de « Cinegasy », Cinepax inscrit son action dans une perspective durable : bâtir un cinéma malagasy audacieux, qui s’affirme et qui rayonne bien au-delà des frontières. Chaque film est le reflet d’un peuple, une fenêtre ouverte sur ses récits, ses rêves et ses aspirations, offrant au public une source infinie d’émotion et d’inspiration.
Si.R
l’entrée en lice des catégories cadettes. La délégation malagasy n’a pas tardé à se faire remarquer. Sarobidy et Natanaël lancent le compteur pour Madagascar en offrant deux premières médailles à la délégation. En effet, deux de bronze ont été décrochées au terme de cette première journée prometteuse.
En kata individuel catégorie cadet garçon, Natanaël Rakotondrazaka a brillamment ouvert le compteur médailles. Après une série de confrontations serrées, il s’est hissé sur la troisième marche du podium, derrière l’Egyptien Aly Anas, médaillé d’or, et le Camerounais Marie Raphaël Nguemo Manedjou. Le Sud-africain Boni Galliano complète le quatuor final.
La deuxième médaille de bronze a été remportée en kumité, chez les moins de 47 kg, par Rahanitrinaina Sarobidy, vainqueur 6 à 3 au score face à la Burundaise Iragateka Digne Don Gentillesse, lors du combat pour la troisième place. L’or de cette catégorie est revenue à la Marocaine El Kbari Jannat qui a dominé l’Egyptienne Abdelrahem Jana Mohamed.
La compétition se poursuivra ce samedi 26 juillet avec les éliminatoires juniors auxquels participera Mirantsoa Razafindrakoto en kata. Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture donnera le coup d’envoi officiel d’une semaine de compétition intense, marquée par les confrontations en catégories senior, para-karaté et par équipes.
A l’issue de la première journée, le classement provisoire des médailles est dominé par l’Egypte (6 or, 1 argent, 3 bronze), devant le Nigeria et le Maroc. Madagascar figure déjà dans le top 10, devant le Togo, la Guinée et le Burkina Faso, sur un total de 30 pays participants.
Un début encourageant pour la Grande île qui nourrit de grandes ambitions pour la suite de ce rendez-vous continental.
Elias Fanomezantsoa