Des vents violents secouent le pays, de part en part, sèment la panique et ébranlent les esprits. Tout juste comme les malheurs causés par la misère poignante, parmi les plus pauvres du monde, par l’insécurité galopante ne suffisent point pour que d’autres souffrances viennent s’abattre en sus. Des sages et observateurs inquiets ne pouvaient pas ne pas s’interroger pourquoi tous ces maux ? Serions-nous des peuples maudits ? Négatifs ! Mais, pourquoi ?
D’abord, nous, les Malagasy, nous avons une maladie incurable : la mémoire courte ! Nous oublions trop facilement. Tellement, nous, notamment les dirigeants, des deux camps, du pouvoir et de l’Opposition et nous les citoyens lambda, on est obnubilés par les difficultés quotidiennes de la vie que nous ne gardions pas en mémoire le passé quoique le plus récent, afin qu’on puisse améliorer les points positifs et corriger les erreurs. Incapables de tirer les leçons du passé, on retombe au même trou. Durant ces six décennies et demie d’indépendance, si nous étions à même de corriger au fur et à mesure nos tirs, certainement nous avions pu toucher la cible au lieu de revenir à zéro, à l’éternel départ. Résultats, soixante-cinq ans après l’accession à l’indépendance, le pays tourne en rond et pire, descend de façon irréversible et touche le fond ! Et attention, nous ne pouvons pas faire porter le chapeau sur la tête de quelqu’un d’autre. Nous, les Malagasy, nous sommes responsables, nous-mêmes surtout ceux ou celles qui furent aux manettes du pouvoir, de nos décadences. Certes, des efforts ont été consentis et accomplis, les résultats sont palpables. Cependant, l’ampleur des dégâts et la profondeur des séquelles sont telles que les résultats positifs ponctuels ici et là, finalement des gouttes d’eau jetées dans l’océan, ne parviennent pas à … renverser la vapeur.
La fête d’anniversaire d’Ambohimalaza qui vire au drame, au macabre et au cauchemar doit nous interpeller et servir de leçon. Un évènement qui fend nos cœurs avec ses macabres cortèges de décès et des victimes qui se soignent encore. Heureusement qu’il y a eu des rescapés. Nos sincères condoléances vont en direction des familles éplorées. Que la grâce du Maitre des cieux puisse les guérir pour toujours !
Quelles leçons à tirer ? Ce triste évènement d’Ambohimalaza aurait dû s’arrêter là comme toute fête gâchée par tel ou tel incident. Mais la mauvaise gestion de l’affaire par certaines autorités publiques — en particulier sanitaires — aurait pu aggraver considérablement la situation. Et les interventions de certains, suivies de maladresses, au lieu d’apaiser affolent les esprits. En fait, le procureur de la République est la seule personnalité publique habilitée à intervenir en public. Il ou elle rend compte des résultats de l’enquête et des décisions prises par le Parquet à ses supérieurs hiérarchiques. L’intervention du Chef de l’Etat a été perçue pour remettre de l’ordre dans ce brouhaha.
Ndrianaivo
Forte mobilisation du parti TGV à Antsohihy pour sa campagne de redynamisation. La ville d'Antsohihy s'est parée d'orange ce weekend pour accueillir un rassemblement majeur des membres et sympathisants du parti TGV (Tanora Gasy Vonona). Cet événement s'inscrit dans une vaste campagne de redynamisation visant à renforcer les structures du parti à travers le pays. Après les étapes réussies de Mahajanga et Maevatanana, c'était au tour de la Région de Sofia d'afficher sa ferveur. Des militants venus de toute la Région se sont réunis à Antsohihy pour une journée de mobilisation et d'échanges. L'objectif avoué est d’insuffler une nouvelle énergie au parti et de préparer l'avenir politique. Les rues de la ville, colorées en orange, témoignaient de l'enthousiasme des participants. Plusieurs activités ont rythmé la journée, en présence de figures majeures du parti. Les dirigeants locaux ont exprimé leur confiance et leur engagement renouvelé. « Le parti TGV dispose d'une base solide ici, et nous sommes prêts à la raviver », ont déclaré les organisateurs. « Notre objectif est de bâtir un parti fort, capable de faire face et de prendre position sur la scène politique actuelle ». L'importance de l'événement a été soulignée par la présence de nombreuses personnalités politiques, notamment Tia Solofomanga Heriniaina, le maire de Mahajanga, le gouverneur de la Région de Sofia, ainsi que de nombreux députés et élus des Régions de Boeny et Sofia, venus soutenir cette initiative de remobilisation.
Felaniriana Hortencia Razazaroanabavy prend les rênes de la Préfecture d’Ambositra. La Maison Orange à Antamponivinany a été le théâtre de la cérémonie officielle de passation de service à la tête de la Préfecture d’Ambositra vendredi dernier. Richard Rakotomalala a cédé sa place à Mme Razazaroanabavy Felaniriana Hortencia, nommée nouvelle préfète par le Conseil des ministres du 2 juillet. Dans son discours d'investiture, elle a clairement affiché ses priorités. "Je m'engage à poursuivre le travail déjà accompli", a-t-elle déclaré, en insistant particulièrement sur la consolidation de la paix et de la sécurité, un héritage précieux de son prédécesseur. La nouvelle préfète a également exprimé son ambition "d'améliorer encore davantage" la situation et s'est dite prête à travailler main dans la main avec toutes les forces vives de la Région pour mettre en œuvre la politique de l'Etat. En poste dans le District depuis 2013, Rakotomalala Richard a eu une carrière bien remplie au service de la Région. D'abord chef de District, il est devenu secrétaire général de la Préfecture en 2016, avant d'être nommé préfet en 2019, fonction qu'il a occupée jusqu'à ce jour. Son mandat a été particulièrement marqué par un effort considérable pour restaurer la paix. Il est notamment crédité d'avoir réussi à sortir la Région de la "zone rouge" de l'insécurité qui la minait en 2019.
Canal des Pangalanes : réveiller un géant endormi. Un jalon important pour l'avenir de la côte est de Madagascar a potentiellement été posé hier. Une délégation de la Banque mondiale, conduite par son représentant résident, Fily Sissoko, a effectué une visite de terrain sur le tronçon du canal des Pangalanes reliant Manambato à Toamasina. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'un projet majeur et prioritaire pour l'Etat malgache : la réhabilitation de la navigation sur l'intégralité de cette voie fluviale de Toamasina. Avec ses plus de 600 kilomètres, le canal des Pangalanes n'est pas une simple voie d'eau ; il est le plus long canal du monde. Pour mettre cette dimension en perspective, il est près de quatre fois plus long que le canal de Suez et huit fois plus que celui de Panama. Cet ouvrage titanesque, qui longe la côte est, représente un potentiel économique et logistique exceptionnel. Malheureusement, il est aujourd'hui en grande partie paralysé. Au fil des décennies, l'ensablement progressif de plusieurs zones et l'invasion incontrôlée des jacinthes d'eau ont rendu de larges sections impraticables. La réhabilitation du canal des Pangalanes représente bien plus qu'un simple projet d'infrastructure. C'est la promesse de désenclaver des dizaines de communautés, de stimuler l'économie locale, de réduire les coûts de transport et de créer une alternative durable et écologique à la route.
Grossesses non désirées : le Forum parlementaire de la SADC engage le débat. Le Forum parlementaire de la communauté de développement de l'Afrique australe (FP SADC) a franchi une étape significative en ouvrant des discussions sur l'accès à l'avortement sécurisé. Lors d'un atelier organisé début juillet en Namibie en collaboration avec SafAIDS, les parlementaires de la région, y compris des représentants de Madagascar, ont abordé ce sujet délicat dans le but de sauver des vies et de renforcer les droits des femmes. Au cœur des débats se trouve une question de santé publique majeure : les conséquences souvent dramatiques des grossesses non désirées et des avortements clandestins. Conscient de cet enjeu, le FP SADC a initié cet atelier avec un double objectif : renforcer les capacités des parlementaires de la région en matière de droits sexuels et reproductifs, et surtout, travailler à l'élaboration d'une loi type sur l'accès sécurisé à l'interruption volontaire de grossesse. La participation de l'Assemblée nationale malgache à cet événement est une volonté d'ouverture et d'écoute face à une problématique aux conséquences humaines graves. Au-delà de la seule question de l'avortement, l'initiative de la SADC s'inscrit dans une vision plus large. L'organisation aspire à une meilleure approche globale de la part des législateurs en matière de gouvernance des Droits sexuels et reproductifs (DSR). Cela inclut l'accès à la contraception, l'éducation à la sexualité, la prévention des violences basées sur le genre et la garantie de soins de santé de qualité pour tous.a
Un vent de renouveau souffle sur le secteur de la santé à Maroantsetra. Le Chef-lieu de la Region d’Ambatosoa vient en effet d’inaugurer samedi un Centre hospitalier régional (CHR) doté d’infrastructures modernes et d’équipements de pointe. Ce nouvel établissement représente une avancée notable dans l’offre de soins de santé pour cette zone réputée isolée du nord-est de Madagascar.
Accueilli dans une ambiance de fête et de gratitude, ce centre hospitalier a suscité l’enthousiasme des populations locales ainsi que des professionnels de santé. Ces derniers ont exprimé leur satisfaction de pouvoir enfin travailler dans un cadre fonctionnel et spacieux, équipé d’appareils modernes qui faciliteront leur mission quotidienne.
Le ministre de la Santé publique, qui a relayé les propos des agents de santé, a salué cette réalisation. Et de souligner en effet que l’établissement témoigne de la priorité donnée par le Gouvernement à la santé publique. Il a rappelé que le centre hospitalier de Maroantsetra, auparavant simple hôpital de District, accède désormais à un statut régional, avec tout ce que cela implique en termes de moyens et de capacité d’accueil.
« Le CHR d’Ambatosoa est une véritable vitrine pour notre engagement à améliorer la santé dans toutes les Régions de Madagascar », a-t-il déclaré. « Il est désormais possible de prendre en charge la quasi-totalité des maladies ici, sans avoir à évacuer les patients vers la Capitale ».
Rappelant l’importance de la santé en tant que fondement du développement, le Président de la République Andry Rajoelina, lors de la cérémonie d’inauguration, souligne que ce centre hospitalier est le « cadeau que nous faisons aux habitants de Maroantsetra ».
Le CHR est pourvu d’équipements de pointe tels qu’un scanner, un générateur d’oxygène permettant de réduire la dépendance aux bouteilles importées, un laboratoire complet capable de réaliser diverses analyses (hématologie, biochimie, hémogramme), un bloc opératoire, une couveuse pour les nouveau-nés prématurés, ainsi qu’une morgue. Le site comprend également des installations annexes indispensables comme une buanderie, un incinérateur pour déchets médicaux, des logements pour le personnel soignant, et même un espace d’accueil pour les familles des patients.
Cette autonomie matérielle permet à Maroantsetra de réduire considérablement les évacuations sanitaires vers Antananarivo ou d’autres grandes villes, un gain majeur pour les patients souvent confrontés à des difficultés logistiques et financières.
Ce centre hospitalier de Maroantsetra s’inscrit dans une politique plus large de décentralisation des services de santé. Depuis 2019, quinze nouveaux hôpitaux régionaux ont vu le jour dans tout Madagascar, portant à trente le nombre total d’établissements hospitaliers de ce type, contre seulement seize avant l’arrivée du Président actuel.
Lalaina A.
Pour marquer son troisième anniversaire, l'association « Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana » (AFF) de la Région de Vakinankaratra a organisé une vaste campagne de consultations médicales gratuites de trois jours à Antsirabe. Cette célébration a également été marquée par l'investiture de nouveaux responsables et l'inauguration d'un monument commémoratif, en présence de la présidente fondatrice de l’AFF et des autorités locales.
Fidèle à sa vocation, ladite association a choisi de célébrer cet anniversaire par une action sociale majeure. Une campagne de santé gratuite a été réalisée pendant trois jours, permettant à de nombreux citoyens de bénéficier de consultations médicales. Cette initiative reflète l'engagement de l'AFF, qui se concentre principalement sur les œuvres sociales pour améliorer le quotidien de la population. L'association a réaffirmé sa volonté de collaborer et de soutenir la vision du Gouvernement, dirigé par le Président Andry Rajoelina, visant à l'amélioration des conditions de vie de la population malagasy.
Une structure en pleine expansion
En seulement trois ans d'existence dans le Vakinankaratra, l'AFF a déjà un bilan riche de nombreuses réalisations. Preuve de sa croissance continue, la journée du samedi 26 juillet a été marquée par l'investiture officielle de sept nouveaux « Chefs d'antenne ». Ces responsables couvriront désormais l'ensemble de la Région, renforçant ainsi la présence et l'efficacité de l'association sur le terrain.La cérémonie s'est déroulée en présence de personnalités de premier plan, notamment la Présidente Fondatrice de l'AFF, Haingo Ravatomanga, et le gouverneur de la Région Vakinankaratra, Vyvato Rakotovao, ainsi que d'autres dignitaires locaux.
Une mission sociale au service de la population
Au cœur de cette célébration se trouvait une grande campagne de santé gratuite, organisée du mercredi 23 au vendredi 25 juillet dernier. Lancée officiellement à l'Hôpital Atsimo d'Antsirabe, l'initiative comprenait deux volets principaux. D’abord, des opérations chirurgicales gratuites ont eu lieu. Dès le premier jour, près de 200 personnes ont été consultées à l'hôpital, et plusieurs interventions chirurgicales ont été réalisées avec succès et sans complication. Puis, des consultations ophtalmologiques et distribution de lunettes ont été tenues au siège de l'association, situé dans l’enceinte du Centre de conférence international (CCI) d'Antsirabe. Cette campagne a permis à environ 400 personnes de bénéficier d'un examen de la vue et, pour beaucoup, de recevoir des lunettes gratuitement, le vendredi 25 juillet. Après la cérémonie d'investiture, un monument commémorant ce troisième anniversaire a été solennellement inauguré sur l'Avenue de l'Indépendance. En guise de clôture de cet évènement, une action a été menée pour doter en éclairage l'Académie militaire d'Antsirabe, un geste symbolique fort de la contribution de l'AFF à la vie locale.
Nikki Razaf
Aujourd’hui, Antananarivo entre dans l’histoire économique régionale avec le coup d’envoi de la Semaine de l’industrialisation de la SADC 2025 (SIW), un rendez-vous majeur qui place Madagascar sous les projecteurs du continent. Jusqu’au 1er août, le Novotel Convention & Spa accueille plus de 500 participants issus de 24 pays, venus discuter, exposer et surtout bâtir ensemble une nouvelle dynamique industrielle pour l’Afrique australe. Sous le thème « Promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente », cette 8ᵉ édition ambitionne d’être bien plus qu’un simple sommet : elle veut déclencher un virage structurel pour la région. Les allées du salon s’annoncent déjà très fréquentées avec une centaine d’exposants, 105 intervenants de haut niveau, des délégations officielles, des entreprises, des institutions financières et des jeunes entrepreneurs y échangeront idées, partenariats et solutions concrètes. Les thématiques vont de l’énergie propre à la valorisation des produits agricoles en passant par les chaînes de valeur minérales ou l’industrie pharmaceutique.
Vitrine sans précédent
Pour le président du SIM, Tina Rasamimanana, « c’est une vitrine sans précédent pour notre industrie locale ». Quant à David Ralambofiringa, ministre en charge de l’Industrialisation, il insiste : « C’est un honneur mais surtout une chance unique de montrer au monde que Madagascar est capable d’être un acteur économique régional sérieux ». Au-delà des discours d’ouverture et des poignées de main officielles, c’est sur le terrain que les choses sérieuses vont se jouer. Cette semaine, des ateliers sectoriels, des rencontres B2B, et même des visites d’unités industrielles sont prévus pour faire émerger des projets concrets. Les représentants des PME malagasy espèrent bien y trouver des opportunités réelles. « Nous sommes là pour apprendre, mais aussi pour proposer des solutions malgaches aux besoins africains », confie une entrepreneure dans le secteur agroalimentaire. Des jeunes porteurs de projets affirment aussi y voir une rampe de lancement pour franchir un cap, à condition que l’accompagnement suive. Car si les ambitions sont bien présentes, les défis le sont tout autant : logistique, accès au financement, infrastructures inadaptées… autant de freins que le Gouvernement entend lever en accélérant les réformes et en consolidant les partenariats régionaux.
Hier soir, le Palais des Sports de Mahamasina s’est transformé en véritable machine à remonter le temps, offrant aux spectateurs une soirée riche en souvenirs et émotions. La scène a vibré au rythme des tubes qui ont marqué une génération entière, consolidant une fois de plus le lien indéfectible entre artistes et fans. Le public, venu en masse, a fait vibrer la salle, preuve que ces chansons cultes n’ont pas pris une ride et conservent toute leur cote auprès des mélomanes. L’ambiance était à la fête, chaleureuse et bon enfant.
Durant le show, le chanteur mythique Mirado, accompagné de ses collègues comme Eric Tahina, Imagine ou Tempo Gaigy, a enflammé la scène avec leurs hits emblématiques. Pendant près de 45 minutes, ces figures phares des années 2000 ont transporté l’auditoire dans une époque où leur musique résonnait dans toutes les rues et dans tous les cœurs. Le chanteur Spy D a marqué le début des festivités avec ses tubes incontournables comme « Dia-penina » et « Kaly », suscitant une grande ferveur. Mais le moment fort de la soirée a été l’arrivée surprise de Marion, venu tout droit des Etats-Unis. Longtemps absent des scènes malagasy, l’artiste a clôturé la soirée avec brio, enchaînant ses grands succès tels que « Noho ianao », « Lazao fa tia », « ’Lay tia anao » et « Anilanao ». Son passage a maintenu la foule en haleine, scotchée par la puissance de ses performances et la nostalgie qu’il a su raviver.
Au total, plus de cinq heures de spectacle ont permis aux fans de revivre les moments forts de leur jeunesse. Chaque artiste, qu’il s’agisse de groupes ou de solistes, a offert entre 30 et 45 minutes de performance, créant un véritable patchwork musical de souvenirs. La scène de Mahamasina a ainsi été le théâtre d’un rassemblement unique, une belle célébration de la musique malagasy et de ses héros des années 90 et 2000. Il est difficile de ne pas regretter l’absence de certains grands noms, qui auraient sans doute ajouté encore plus de magie à cette soirée exceptionnelle. Mais en définitive, « Génération 2000’S » restera gravé dans les mémoires comme un événement rare et précieux, une preuve que la musique a le pouvoir de rassembler, de faire sourire et de faire revivre les belles années. Un spectacle qui a rappelé que, parfois, il suffit d’écouter une chanson afin de retrouver le goût de l’insouciance juvénile et des rêves d’autrefois.
Si.R
Madagascar s’illustre au Championnat d’Afrique de karaté 2025 à Abuja, au Nigeria, en décrochant cinq médailles de bronze à l’issue des deux premières journées de compétition. Une performance qui place la Grande île à la 15e position au classement général sur 30 pays derrière la Libye (1 argent) mais devant l’Angola (3 bronze).
Dès la première journée, Natanaël Rakotondrazaka ouvre le bal en s’emparant de la première médaille malgache en kata individuel cadet garçon. Il est rapidement suivi par Rahanitriniaina Sarobidy, qui s’impose en kumité chez les moins de 47 kg.
Lors de la deuxième journée, trois autres juniors montent sur le podium. Tsanta décroche le bronze en kata garçon, Andhy Malalaniaina Ravelonarivo s’illustre en kumité dames (-53 kg), en battant la Marocaine Tarkou Roumayssaeg.
Et Housman Francio Mohammadi s’incline en finale de bronze en kumité hommes chez les -55 kg face à l’Angolais Maré Moustalif.
Deux autres athlètes frôlent le podium, Mirantsoa termine 5e en kata senior dames, tout comme Fabio Lee en kata senior hommes.
La journée de samedi n’a cependant apporté aucun podium pour les quatre seniors en lice. Côté coopération, la fédération malgache a signé un partenariat avec son homologue sud-africain et la fédération du Commonwealth pour favoriser les échanges sportifs.
L’Egypte domine largement la compétition avec 16 médailles d’or, 2 d’argent et 5 de bronze, suivie par le Maroc et le Sénégal.
Elias Fanomezantsoa