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Le mal-être social profond

Les escrocs pullulent ! Les bandits de grand chemin fourmillent ! Les violeurs de tout acabit grouillent. Les corrompus et corrupteurs règnent en maître, etc. Des ravages en découlent. Le mal-être ronge la société malagasy, en général, qui en fait accuse une allure de décadence. Le mal rampe et arpente pour atteindre le haut de la morale.

 

La coalition « Publiez ce que vous payez » (PCQVP), dirigée par Transparency International Initiative Madagascar (TI-IM), a publié un rapport d’une enquête qu’elle a menée à propos de la pollution de l’eau à Mandena. La présentation officielle s’est tenue hier au centre Arrupe, Faravohitra. Selon Ketakandriana Rafitoson, coordinateur général, 52 % de la population interrogée dans les fokontany de Mandromondromotra, Emanaka, Andrakaraka, Amparihy et Ampasy Nahampoana puisent de l’eau servant à la cuisine et l’hygiène au niveau des eaux de surface provenant des rivières, des cours d’eaux, des ruisseaux situés autour du site.

En raison du tarissement de l’eau au barrage d’Andekaleka, la JIRAMA a dû procéder au cours des deux derniers jours, à ce qu’elle appelle « une opération d’effacement ». Cette opération consiste notamment à couper l’alimentation en électricité dans plusieurs quartiers de la Capitale pendant à peu près deux heures, parce que la production d’électricité ne suffit pas à répondre aux besoins de tous les usagers de la société d’eau et d’électricité dans cette zone. Les réserves d’eau approvisionnant la centrale hydroélectrique d’Andekaleka sont pratiquement à sec actuellement. Pourtant, celle-ci fournit près du tiers de la production d’électricité dans le Réseau interconnecté d’Antananarivo.

La mauvaise nouvelle est tombée vers la fin du mois de mars dernier pour Anny Andrianaivonirina, présidente de l’association des femmes journalistes et ancienne judoka. Elle a été diagnostiquée d’un cancer du sein à la lésion ACR IV. D’un point de vue médical, la classification en ACR 4 veut dire qu'il y a très probablement un cancer, et qu'il s'agit d'une anomalie de toute façon bien suspecte, à prélever. Elle implique donc d'office une biopsie, sous échographie ou sous contrôle radiographique, par une procédure par mammotome ou encore directement par biopsie-exérèse.Une maladie qui l’a motivé à devenir une journaliste menant une lutte contre le cancer du sein à Madagascar.

L’expérience que vit Anny Andrianaivonirina l’a amenée à combattre le cancer du sein. Elle incarne actuellement la force pour les femmes journalistes et la gente féminine à Madagascar. « Au début, je n’ai ressenti aucune douleur mais quelques symptômes sont apparus, notamment une tumeur au sein suffisamment grosse, sentie à la masse au toucher et qui m’a beaucoup gêné au cours de mes activités journalières. Des contrôles médicaux, des tests, une citoponction mammaire c’est-à-dire un prélèvement de quelques cellules de la lésion repérée dans mon sein gauche ont été effectués. J’ai commencé mon premier chimio vers mi-avril et j’ai commencé à subir la chute de mes cheveux à cause des traitements.  Après 8 chimiothérapies, j’ai a subi une ablation du sein en octobre dernier. Actuellement, il me reste encore des chimio et radiothérapies à faire », a-témoigné Anny. Ce sont des épreuves difficiles mais elle a su les surpasser et affirme sa combativité pour les prochains mois. « De la fatigue, des vomissements à puissance mille, à cela se résument mes journées après chimio entre autres. Mais le morale est très présent, l’amour que mes proches me procure demeure inconditionnel et l’envie d’aider les concitoyens m’est aussi importante », a-t-elle conclu.

Un combat contre le cancer du sein mené par Anny

Dans le cadre de l’évènement « Rodobo : retour à la vie sportive », la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’Association des femmes journalistes, en partenariat avec le ministère de la Santé publique et l’Ambassade de France à Madagascar, organisent une journée de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein. Demain de 8 h à 12h, sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Analakely, une mobilisation les femmes ainsi que le grand public au grand problème du cancer du sein et aux mécanismes de lutte contre cette maladie est programmée. Ce projet a été conçu après qu’Anny Andrianaivonirina, présidente de l’Association des femmes journalistes de Madagascar, très active dans le monde du sport et surtout des médias, est atteinte du cancer du sein. « En tant que leader et par le biais de ladite association, je veux à tout prix aider mes pairs à accroitre le soutien apporté au dépistage précoce et au traitement, ainsi qu’aux soins palliatifs.

La détection des anomalies à un stade précoce avant l’apparition des symptômes du cancer du sein représente pour moi une des actions très importantes », a-t-elle souligné.  Et d’ajouter que si le public veut agir ensemble pour lutter contre le cancer de sein, rendez-vous donc demain 9h à Analakely pour une sensibilisation contre cette foutue maladie.

D’après les explications de Kanto Rajaonarivony, secrétaire général de l’Association des femmes journalistes de Madagascar, une palpation des seins ainsi que des dépistages organisés des cancers féminins sont organisé avec Marie Stopes Madagascar (MSM). A cela s’ajoutent une orientation et un conseil se rapportant au traitement du cancer à Madagascar avec des médecins oncologue mis à disposition par le ministère de la Santé publique. « Etant donné que l’évènement porte sur le sport et la santé, une animation Zumba est programmée avec Association Tinay, représentée par le coach Eva. Docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la santé publique auprès du ministère en profitera pour partager des messages clés sur les pratiques sportives contribuant à la prévention des cancers entre autres.

Il est à noter que l’Association des femmes journalistes de Madagascar réunit environ 400 femmes travaillant dans le monde des médias. Les membres se composent d’anciennes journalistes, journalistes en exercice, des femmes responsables en communication au niveau de différentes entités publiques et privées à Madagascar. Leurs activités ayant débuté le jour de 8 Mars 2018 par une présentation de vœux du Nouvel an, ayant été marquée par des divertissements, des conférences et tant d’autres actions de mobilisation et de sensibilisation.

Le prix de référence du « kapoaka » de riz importé est dorénavant de 550 ariary, soit moins de 2000 ariary le kilo. La décision a été annoncée par le Premier ministre Ntsay Christian hier. Ce fut en marge d'une réunion de crise sur le prix du riz organisée au Palais d'Etat de Mahazoarivo. En effet, une réunion a été convoquée par l'Exécutif face à la hausse du prix du riz sur le marché intérieur. Une hausse qui impacte grandement sur le pouvoir d'achat des ménages qui relève à peine la tête suite à la crise sanitaire provoquée par la Covid-19.

 

L’heure est au bilan pour l’Armée malagasy. Depuis jeudi et jusqu’à hier, les hauts responsables au sein de l’Armée malagasy ont effectué un grand rassemblement à Ambatomirahavavy. Une rétrospective sous forme de rapport d’activités au cours de cette année 2020 a été au programme. Présent lors de l’ouverture de cette réunion hier, le Premier ministre Christian Ntsay a fait part de sa reconnaissance pour les actions entreprises par l’Armée tout en rappelant les mots d’ordre en matière de sécurité.

 

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LA UNE DU 05 DECEMBRE 2020

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La une du 4 décembre 2020


La transformation est bluffante ! En près de 11 mois de travaux acharnés, le stade Barea commence à prendre forme. Depuis quelques jours, nombreuses personnes qui sont passées du côté de Mahamasina n’ont pu cacher leur surprise à la vue de l’évolution des travaux de construction de ce stade qui sera désormais emblématique pour notre équipe nationale de football et pour Madagascar. L’ancien stade a désormais laissé place à une fondation imposante qui fait penser aux grands stades internationaux. L’accomplissement de ce projet est d’ailleurs tant attendu, non seulement par les férus de ballon rond, mais également par l’ensemble de la population malagasy.
D’après les informations publiées par les responsables du chantier, les travaux qui consistaient au bétonnage pour mettre sur pied la nouvelle tribune du stade ont déjà été validés par les responsables du projet comme étant conforme aux normes internationales requises. Les techniciens de la société CSCOD ont déjà commencé la pose d’énormes tiges en fer qui feront office d’ornements pour donner la forme d’un Ravinala derrière la tribune centrale et les gradins. Les feuilles du Ravinala pointeront vers le haut. La pointe la plus élevée atteindra jusqu’à 36 mètres de hauteur tandis que chaque feuille aura une épaisseur d’un centimètre. Les poids de chaque feuille varieront entre 16 à 21 tonnes. Les travaux d’ornement de la tribune centrale seront achevés à la fin de cette année.
La modernité au rendez – vous
Etant donné le caractère moderne du stade, la tribune et les gradins seront équipés de chaises fixes numérotées pour les spectateurs. Le chantier pour la construction des nouveaux gradins est déjà en cours. Quant à la pelouse, les techniciens y installeront comme prévu un gazon naturel hybride qui pourra être entretenu à l’aide d’un système d’arrosage automatique. De multiples pièces destinées à accueillir des centres commerciaux sont également déjà installées au-dessous de la tribune, tout comme les escaliers intérieurs qui mesurent jusqu’à 3,5 mètres de large. A cela s’ajoutent deux grands escaliers principaux destinés à l’entrée du public.
Débuté au mois de janvier dernier, le chantier du stade Barea avance donc à grands pas. Malgré quelques défauts de calendrier pour des raisons liées à la pandémie de Covid-19, les techniciens restent optimistes. D’après les précisions d’une responsable de ce projet, plus de 500 ouvriers malagasy s’attèlent aux travaux de construction du stade Barea. « Nous maintenons le deadline et faisons tout pour respecter l’achèvement des travaux d’ici la date du 26 juin 2021 », précise la même responsable.
Soutien des joueurs du Barea
La réhabilitation du stade de Mahamasina, désormais rebaptisé en stade « Barea », est un grand défi annoncé par le Président de la République, Andry Rajoelina depuis l’accueil triomphal des Barea à l’issue des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, le 14 juillet de la même année.  Le projet reçoit d’ailleurs le soutien du sélectionneur de l’équipe nationale Nicolas Dupuis et de tous les joueurs du Barea. A preuve, le gardien de but Melvin Adrien a fait de détour sur le chantier à Mahamasina le 22 novembre dernier pour constater de visu l’avancée des travaux. Ce célèbre « goal » des Barea, n’a pas manqué d’adresser sa reconnaissance et d’encourager l’équipe ouvrière composée de ressortissants nationaux dans leurs tâches pour la réalisation de ces travaux titanesques.
Une fois terminé, la capacité d’accueil du stade devrait alors doubler, allant de 30 000 à environ 60 000 personnes. Il n’est plus à rappeler que ce projet s’inscrit parmi les « Velirano » du Chef de l’Etat pour soutenir le sport malagasy, y compris le football. Le Président Andry Rajoelina avait alors fait le pari de transformer le sport en une source de fierté nationale. Un pari qui est visiblement sur le point d’être gagné !
Sandra R.


Deux heures de coupure de courant dans plusieurs quartiers de la Capitale. Après l’eau, c’est au tour de l’approvisionnement en électricité de subir les impacts de cette période de sécheresse intense.  En effet, les réserves d’eau de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka sont presque à sec. La production d’électricité a donc considérablement diminué. « Actuellement, la centrale de production d’Andekaleka peine à atteindre les 22 MW. Pourtant, en temps normal, cette production atteint les 93MW. Le réseau interconnecté d’Antananarivo enregistre ainsi un gap important de 71MW», a expliqué la direction générale de la société d’eau et d’électricité hier, dans un communiqué. «Et même si tous les groupes à disposition de la JIRAMA fonctionnent, la production ne suffit toujours pas pour répondre aux besoins des usagers de la société branchés sur le RIA», rajoutent les responsables. Face à cette situation, la JIRAMA est obligée de procéder à une coupure de courant dans plusieurs quartiers pour une durée déterminée pour pouvoir assurer l’approvisionnement en électricité de la Capitale. « Nous sommes obligés d’effacer 25MW, soit près de 10% des besoins en électricité durant la nuit, dans plusieurs quartiers de la Capitale», a annoncé la JIRAMA.  Les quartiers concernés par cette coupure d’environ deux heures, à partir de maintenant, sont alors Andoharanofotsy, Ambohimangakely, Analamahitsy, Itaosy mais aussi Analakely, et toutes les zones environnantes de ces quartiers. Les abonnés de la JIRAMA doivent alors se préparer en conséquence.
Pour faire face aux problèmes, la seule solution incontournable est la pluie provoquée dans la Région d’Andekaleka. « Nous nous préparons déjà à l’exécution de cette solution pour éviter que nos abonnés ne subissent trop de coupures de courant. Nous collaborons de près donc avec la direction générale de la météorologie. Cette action sera réalisée dès que toutes les conditions seront respectées», rassurent les responsables. Avec cette sécheresse dans tout l’océan Indien, il fallait s’attendre à ce genre de situation, sachant que la production des centrales hydroélectriques repose entièrement sur la quantité d’eau. Les solutions sur le long terme doivent alors être étudiées sérieusement, surtout que le pays envisage un basculement vers l’hydraulique dans les prochaines années.
Rova Randria

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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