Pour accroître le leadership des femmes dans la transformation de Madagascar et de l’Afrique. La Grande île vient de se joindre au Réseau africain des femmes leaders, lors d’une cérémonie y afférente qui s’est déroulée hier au Carlton, Anosy. « 51 % de la population malagasy est constituée de femmes. Pourtant, seule une minorité d’entre elles occupent des postes de prise de décision et dont la voix se fait entendre. A l’exemple du domaine de la vie politique, l’on note seulement 8 femmes ministres contre 5 % parmi les Mairies qui sont dirigées par des femmes. D’un autre côté, 28 % des députés se composent de femmes. Cette situation pourrait expliquer le fait que les plaidoyers ou projets de loi en faveur de ces dernières semblent difficiles à valider, faute de voix auprès du Parlement », avance Rova Rabetaliana, directeur général de la Promotion de la femme (DGPF) auprès du ministère de tutelle. Une des raisons pour lesquelles le réseau vise à regrouper les femmes leaders de Madagascar afin de renforcer leur voix, au profit de la gent féminine et de la promotion des droits des femmes.
Six piliers
Renforcer la participation entière et égale des femmes dans toutes les sphères du développement. Le réseau africain des femmes leaders est composé de 6 piliers, à savoir l’autonomisation des femmes rurales, la participation politique, le leadership des jeunes femmes, la mobilisation sociale, la paix, la sécurité et l’inclusion financière. Ces piliers constituent les axes d’intervention du réseau et chaque pays s’y engage. Pour Madagascar, les femmes qui intégreront le réseau seront départagées selon leurs compétences et expériences pour renforcer leur voix dans ces piliers. Tous les membres seront ainsi mobilisés pour arriver à un changement au profit des femmes.
Lors du lancement dudit réseau, la présidente de l’Assemblée nationale en la personne de Christine Razanamahasoa n’a pas manqué de féliciter les femmes pour les efforts déployés au niveau régional, national et international, entre autres en matière de leadership et d’autonomisation. « Les femmes restent le meilleur outil de développement », reconnait-elle. La cérémonie d’hier s’est démarquée par le témoignage de quelques femmes leaders qui ont pu, à travers leurs actions, apporter des changements positifs dans leurs domaines ou encore au sein de la communauté.
Patricia Ramavonirina
Bonne nouvelle pour le monde du sport de la Grande Île. La candidature de Madagascar à l’organisation des Jeux des Îles a été approuvée par les membres du CIJ (Conseil permanent international des Jeux des îles de l’Océan Indien). L'organisation de l'édition 2023 des Jeux des îles de l'océan Indien est officiellement confiée à Madagascar. La décision a été confirmée dimanche dernier par le comité en charge de l'attribution des Jeux, le CIJ réunis par vision conférence. Le CIJ s’est réuni par vision conférence à 20h, heure malagasy, à La Réunion, le dimanche 6 décembre afin d’élire un nouvel organisateur. La réunion a eu lieu en présence des représentants des îles à savoir Madagascar, Maurice, Comores, Mayotte, Seychelles, Maldives, La Réunion.
L'archipel des Maldives devait accueillir le rendez-vous insulaire, mais s'est désisté à deux ans de l'événement et souhaite la reportée pour 2025. Lors de la réunion, les Maldives ont sollicité un report de la décision au mois de février.
Après discussion et un vote (de 4 CNO / CROS contre 2), la décision a été prise d'attribuer définitivement l'organisation des Jeux de 2023 à Madagascar.
Une réunion, normalement en présentiel, devrait être organisée les 14 et 15 février 2021, avec entre autres points à l'ordre du jour les disciplines retenues aux Jeux. L'île Maurice était représentée par Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien (COM) et Samoo Pillay, directeur des Sports au ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
Le président du Comité olympique malagasy (COM), Siteny Andrianasoloniaiko l’a confirmé que Madagascar avait obtenu l’organisation des JIOI 2023.
Toamasina, prochaine ville à accueillir les JIOI 2023 ?
A la mi-octobre, le président du COM déposait la candidature de la Grande île pour l’organisation des jeux. Les Maldives, pressenties pour accueillir l’édition de 2023, se sont désistées par la voix de leur ministre des Sports.
Si la crise sanitaire n’empiète pas sur le bon déroulement de cette compétition phare dans l’Océan Indien qui réunit 7 Nations, les JIOI pourraient se tenir à Toamasina, ville portuaire de l’Est de Madagascar. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto, l’a annoncé lors d’une visite du Stade municipal de Toamasina, localité qui accueillera un gymnase de 4000 places dont l’aménagement du lieu a déjà commencé depuis quelques semaines. Si ce n’est pas le cas, la Ville du grand port sera sûrement l’une des villes, à part à Antananarivo, à accueillir quelques disciplines de ces jeux. Et elle en a toutes les potentialités pour l’accueil.
Elias Fanomezantsoa
Un décalage. La loi de règlement, qui est un annexe de la loi de Finances arrête le montant définitif des dépenses et recettes de l’Etat à la fin de l’exercice comptable. Cependant, ce document qui fixe le résultat budgétaire n’est publié que tous les deux ans, alors qu’il peut servir à préparer la loi de Finances. Par conséquent, le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC) déplore ce retard lors d’une conférence-débat organisée à Ambatonakanga avec un représentant de la Cour des comptes. « La loi de règlement rapproche les estimations des recettes et dépenses avec la prévision. Elle sert ainsi comme une référence à la loi de Finances pour améliorer les failles. Le document permet aussi de vérifier la manière d’utiliser l’argent public. Néanmoins, le retard de sa publication fait perdre sa pertinence », avance Lilly Razafimbelo, trésorière au sein du CCOC.
Harifidy Hasina Randrianarison, représentant de la Cour des comptes, a pour sa part a avancé l’ambition du Gouvernement à publier ledit document au plus tard six mois après la clôture de la comptabilité des institutions. « Nous essayons de faire de notre mieux pour raccourcir ce délai de deux ans. On vise une publication six mois après l’arrêt des comptes comme dans les pays avancés. Il ne faut tout de même pas oublier que cette démarche implique plusieurs institutions publiques et ministères », explique-t-il.
Solange Heriniaina
Le Chef de l’Etat, Andry Rajoelina, a pris part, par visioconférence, le 6 décembre, à la 14è session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, qui s’est tenue à Johannesburg sur le thème « Faire taire les armes en
Afrique », un défi majeur pour notre continent. Dans un discours du Chef de l’Etat délivré à cette occasion, il a touché un mot de la revendication de Madagascar pour la restitution des îles Eparses. Pour lui, la reconnaissance de la souveraineté des Etats africains sur leur territoire et une solidarité et de fraternité Panafricaine participent au développement durable en Afrique, à l’instar de la paix, la sécurité et de la stabilité politique, ou encore l’union des forces, pour vaincre les réels ennemis d’aujourd’hui que sont la pauvreté, l’exclusion, la malnutrition et la précarité sanitaire.
A ce titre, le Président Rajoelina a tenu à remercier l’Union africaine et les différentes communautés régionales pour leur soutien et appui à la revendication de Madagascar pour la restitution des « îles Malagasy : Iles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas DA India ». « Notre objectif est d’aboutir vers une issue positive, tenant compte des aspirations de Madagascar et de la France », dit-il. Pour rappel, au mois de juin de cette année, Madagascar avait obtenu le soutien unanime des Etats membres de la SADC dans sa revendication pour la restitution des îles Eparses. Une prise de position qui fait suite notamment à l’annonce de l’intention du gouvernement français de créer une réserve naturelle sur l’archipel des Glorieuses.
Pour revenir à la thématique de la session extraordinaire, le Président malagasy a affirmé que le développement et l’émergence de l’Afrique passent par la sécurisation des territoires. Il faut semer des graines de la paix dans les nations respectives entre les pays africains et avec les autres pays du monde. Il estime ainsi nécessaire de mener des actions efficaces pour mettre un terme aux divisions ; d’unir les forces contre les adversaires meurtriers qui sont les groupes terroristes, mais aussi la piraterie et les réseaux mafieux ; de lutter contre la corruption qui est un facteur favorisant la criminalité organisée et le financement du terrorisme.
Il pointe du doigt également les crises politiques à répétition et les guerres civiles qui ont trop souvent transformé le continent en brasier et en théâtre de médiation politique internationale. Pour lui, la sécurisation interne des pays africains respectifs est aussi la clé afin que l’Afrique soit un continent apaisé et contribue à la paix au niveau mondial. En ce qui concerne Madagascar, le Chef de l’Etat rappelle ainsi les opérations pour stopper les actions des dahalo et mettre fin à leurs actes meurtriers, la dotation d’équipements pour les Forces de l’ordre malagasy, le démantèlement de plusieurs réseaux de kidnapping qui ont déstabilisé l’économie à travers l’enlèvement de nombreux opérateurs économiques malagasy.
La Rédaction
Dernièrement, la Direction générale de la Météorologie (DGM) située à Ampandrianomby a évoqué dans son bulletin de la tendance hebdomadaire la formation d’une perturbation cyclonique à l’extrême Est de l’océan Indien. Pas plus tard que dimanche dernier vers 15 h locales, son centre a été positionné à plus de 4 000 km au large d’Antsiranana. Elle s’est déplacée en direction du Sud-ouest à une vitesse de 15 km/h. Le vent moyen est resté faible à 46 km/h avec des rafales fluctuantes à 60 km/h. D’après un article publié par le blog spécialisé sur les cyclones tropicaux « Cycloneoi », sauf surprise, ce système devrait être baptisé Bongoyo si les critères sont bien atteints. Et suivant les prévisions météorologiques, ce mauvais temps aurait dû atteindre le stade de tempête tropicale, hier. En milieu de la semaine, elle est prévue évoluer au nord des îles Mascareignes, mais à un stade qui sera de nouveau affaibli. Ainsi, elle n’influencera pas sur les conditions météorologiques à Madagascar.
Selon les informations rapportées hier par Zinfosmoris, les conditions environnementales sont favorables à l’intensification du système. Le stade de tempête tropicale modérée devrait être atteint dans les prochaines heures, avec un affaiblissement lent prévu à partir de ce jour. A partir de demain, il devrait prendre une trajectoire Ouest et Ouest-nord-ouest pour se rapprocher de Rodrigues. Ce système reste néanmoins suivi de près jusqu’à aujourd’hui, après quoi les prévisions seront plus ou moins confirmées.
Des averses cette semaine
Les études prévisionnistes annoncent que cette matinée, des averses sont prévues sur Sambirano, Morondava, Belo-sur-Tsiribihina, Mahanoro, Vatovavy-Fitovinany et Atsimo- Atsinanana. Le ciel est nuageux à partiellement nuageux sur Toamasina, Mangoro, Analamanga, Itasy, sur la partie Est de Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Haute-Matsiatra et Ihorombe. Pour cet après-midi, des averses orageuses se produiront sur Analamanga, Itasy, Bongolava, Vakinankaratra, Amoron'i Mania, Melaky, Menabe, Boeny, Betsiboka, la partie ouest de Sofia et DIANA. En revanche, des averses locales seront au rendez-vous sur Fianarantsoa, Atsinanana, Alaotra-Mangoro, Vatovavy-Fitovinany et la partie Est de Sofia.
Par ailleurs, on observera un temps partiellement nuageux sur SAVA, la partie Est de DIANA et Analanjirofo. De même, le temps sera peu nuageux sur Atsimo-Andrefana, Ihorombe, Androy, Anosy et sur la partie sud de la Région d’Atsimo-Atsinanana. Au niveau des températures, les Régions d'Atsimo-Atsinanana, Anosy, Androy et la partie Est de Haute- Matsiatra et Ihorombe vont connaître durant les deux jours à venir une baisse significative du niveau du mercure. Antananarivo affichera par exemple une température allant de 18 à 27° C. Le degré de chaleur à Fianarantsoa est estimé entre 14 et 25° C. Quant à Toamasina, le thermomètre va indiquer des valeurs comprises entre 22 et 29° C, sans oublier Mahajanga avec une température oscillant entre 26 et 34° C. Les ex-Provinces de Toliara et de Diego Suarez devront s’attendre respectivement à une valeur de 31° C comme température maximale.
Particulièrement, pour demain, un temps sec sera observé sur la pointe sud de SAVA, Analanjirofo, Androy, Anosy, Atsimo-Andrefana et Ihorombe. Le reste du pays connaîtra un temps pluvieux. Pour jeudi, la partie nord de la Grande île sera beaucoup plus frappée par un temps sec. Par contre, les autres Régions auront droit à des pluies.
Recueillis par K.R.
La Grande île présente des infrastructures crédibles. Des travaux complémentaires sont prévus et devraient être finalisés à temps, reste le choix de la commission. Les partenaires se sont donné rendez-vous ce 6 décembre 2020 pour étudier le cas de la Grande île.
Certains parlent d’un véritable réseau à la suite d’une affaire de saisie de quelque 3,6 kg d’or par les éléments de la Police de l’air et des frontières ou PAF, le 5 décembre dernier à l’aéroport de Fascene à Nosy Be. En effet, les passeurs supposés, qui sont composés de six ressortissants indopakistanais accompagnés de leur interprète malagasy, auraient tenté de faire sortir clandestinement de nos frontières la marchandise pour les transporter ensuite en avion, du moins selon un responsable au sein de la PAF de Nosy Be.
Dans le cadre de la journée de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein, organisée hier sur le parvis de l’Hôtel de ville à Analakely par l’Association des femmes journalistes et la Commune urbaine d’Antananarivo, en collaboration avec le ministère de la Santé publique et l’Ambassade de France à Madagascar, 67 femmes se sont présentées devant les médecins du ministère de la Santé publique, de Marie Stopes Madagascar ainsi que ceux de l’Association des médecins auprès des ministères.
Un grand soulagement pour les automobilistes et les usagers de ces axes. Les travaux de réhabilitation d’un tronçon de route reliant Andohatapenaka vers Vatobe, 67ha Atsimo et Mada Hôtel menant vers CENAM commenceront à partir de ce jour et dureront environ 25 jours. En conséquence, cet axe sera fermé à la circulation totalement ou en partie, selon les travaux à effectuer.
La meilleure protection des enfants contre diverses maladies. Pourtant, Madagascar fait partie des pays ayant un faible taux de couverture vaccinale en Afrique. Les 11 vaccins prescrits pour les enfants de moins de 12 mois ne leur sont pas donnés comme il se doit. La vaccination a été négligée par les parents durant la pandémie de Covid-19, si l’on tient compte des chiffres à ce sujet. « Tous les services essentiels ont été impactés par le coronavirus, y compris la vaccination. Le taux de couverture vaccinale a atteint 90% au niveau national et 80% au niveau des Districts en 2019.