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Pas de traces des nouvelles souches ? Mutations, variantes et souches de coronavirus, ce sont des mots employés dernièrement face à l’inquiétude liée au rebondissement de nouveaux cas positifs à la Covid-19. « Officiellement, Madagascar n’a pas encore détecté la présence d’une nouvelle variante de la Covid-19 », a révélé une source. Questionné à propos d’une éventuelle présence du variant britannique ou  sud-africain à Madagascar, un haut responsable auprès du ministère de la Santé publique a affirmé avant-hier que le fameux travail de séquençage permettant de confirmer les nouvelles souches qui circulent est actuellement en cours. « Nous avons déjà envoyé à l’étranger des échantillons, mais nous n’avons obtenu aucun résultat jusqu’ici », a-t-il déclaré.
Le mois de février dernier, rappelons qu’après une demande d’information s’y rapportant, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a déjà avancé que des analyses en laboratoire des échantillons du virus présent à Madagascar sont déjà menées pour déterminer la présence ou non des nouvelles variantes.  « Le travail axé sur le séquençage est actuellement en cours. De ce fait, nous n’avons pas encore de résultats disponibles. Cependant, ces derniers seront transmis au ministère de la Santé publique à une date indéterminée et vous pourrez vous informer à son niveau », a répondu l’IPM. Notons également que le 5 janvier dernier, le directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte auprès du ministère de la Santé publique, Dr Vololoniaina Manuela Christophère, a rassuré que la Grande île n’a pas encore détecté une nouvelle souche du coronavirus. C’est toujours le même virus ayant circulé depuis le début du mois de mars 2020 qui continue de contaminer la population à Madagascar, et cela, malgré l’identification de quelques cas importés.
Or, depuis quelques temps, les médecins s’inquiètent non seulement de la forte contagiosité du virus, remarquée ces derniers temps, mais aussi de la longévité du traitement des malades.

Bilan récapitulatif de la Covid-19
Mal présenté, mal interprété !
101 nouvelles contaminations, 120 patients guéris, 99 formes graves et un décès. Ce sont les statistiques rapportées par le Centre de Commandement Opérationnel - Covid-19 (CCO) à la date du 15 mars dernier. Les téléspectateurs ont ainsi interprété que sur les 101 nouveaux porteurs du virus, 99 ont développé le syndrome de détresse respiratoire aiguë et que seuls deux patients ne requièrent pas d’assistance respiratoire. A vrai à dire, ces chiffres correspondent au nombre total des cas graves dans tout Madagascar.
Ce n’est après avoir aperçu les détails exposés, c’est-à-dire le nombre de personnes testées positives au coronavirus au niveau régional, que les personnes à l’affût de l’actualité peuvent cerner, s’ils arrivent à comprendre, que le premier tableau récapitulatif est un bilan quotidien qui inclut déjà des statistiques cumulées.
Contacté à propos de l’élaboration de ce rapport, un responsable traitant ces données a avancé que seuls les cas confirmés et le nombre de décès sont mis à jour. Cependant, le nombre de victimes présentant le syndrôme de détresse respiratoire aigüe dévoilé représente déjà des cas cumulés.
11 nouvelles formes graves en 24 heures
Cette lecture erronée n’écarte pas la hausse inquiétante du nombre de patients développant des formes symptomatiques graves. Si avant-hier, 88 patients ont été victimes de problèmes respiratoires graves, le rapport récapitulatif d’hier a annoncé 11 nouveaux cas, c’est-à-dire 99 cas graves en tout. 74 d’entre eux sont recensés à Analamanga, 13 autres à Atsinanana, 9 cas à Boeny, 2 pour Atsimo-Andrefana et un autre cas grave traité dans la Région de Diana.
Le retard au niveau du traitement des malades considérés comme des cas suspects demeure le vrai problème, a avancé le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, directeur général de la fourniture de soins auprès du ministère de la Santé publique. « Les gens se laissent distraire par les simples symptômes. Ils ne se rendent à l’hôpital qu’après avoir présenté des signes de détresse respiratoire. Or, une simple toux pourrait se transformer en difficultés à respirer.  Effectivement, cette quantité réduite d'oxygène ne se ressent qu’à un stade déjà avancé de la maladie », a explique ce personnel de santé. Il appelle ainsi les gens à rejoindre les établissements sanitaires dès qu’un symptôme se présente.
739 patients en cours de traitement
Depuis le 23 mars jusqu’à lundi dernier, la Grande île a comptabilisé 21 688 personnes testées positives à la Covid-19.  Entre cet intervalle de temps, 20 614 patients ont recouvré la santé.  Malheureusement, 335 patients ayant développé les formes symptomatiques graves ont succombé. Ce qui implique qu’il reste encore 739 individus infectés en cours de traitement, répartis dans tout Madagascar. Suivant les rapports quotidiens diffusés à la chaîne nationale depuis dimanche dernier, la Région d’Analamanga détient le record en matière de nouvelles contaminations.  Effectivement, sur les 883 tests réalisés dans tout Madagascar, 101 nouvelles contaminations au coronavirus ont été identifiés. 60 nouveaux porteurs du virus, suivant les résultats des analyses obtenus lundi dernier, sont localisés à Analamanga. Les cas confirmés restants ont été identifiés à Atsinanana, Diana, Haute-Matsiatra, Boeny et Betsiboka.
Ce qui demeure encourageante porte sur les cas de guérison. En effet, la Grande île compte plus de patients guéris que de malades en cours de traitement. A la date d’hier, 120 contaminés ont recouvré la santé dont 62 sont situés à Analamanga. Les 58 cas de rémission restants sont répartis à Atsinanana, Diana, Haute-Matsiatra, Boeny, Atsimo-Andrefana et Sofia. Toutefois, la Région de Diana a signalé un nouveau décès lié à cette maladie virale.

Dossier réalisé par K.R.

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La une du 16 mars 2021


83.81 %. Tel est actuellement le pourcentage des patients présentant des formes graves du coronavirus à la date d’hier. Sur 688 analyses réalisées, 105 porteurs du virus ont été identifiés sur l'ensemble du pays, dimanche dernier. Et parmi ces nouvelles contaminations, 88 développent des grandes difficultés respiratoires, c’est-à-dire que 4 patients sur 5 sont actuellement victimes du syndrôme de détresse respiratoire aigüe. Comme il a été déjà rapporté dans le précédent numéro du journal, les médecins opérant à Antananarivo l’ont bien confirmé qu’au début de l’épidémie jusqu’à la levée de l’état d’urgence sanitaire, les cas modérés - caractérisés par des symptômes comme la fatigue, la toux et la diarrhée - constituaient la majorité des patients.
Actuellement, le nombre de patients sévèrement atteints par la Covid-19, plus précisément ceux qui développent des grandes difficultés respiratoires, se multiplie gravement. La plupart des patients sont dépendants de l’oxygène avec des poumons atteints du virus à 70 %. Ce qui empire la situation concerne la durée du traitement des personnes contaminées. Celle-ci perdure jusqu’à une vingtaine de jours. Suivant le rapport récapitulatif quotidien diffusé à la TVM hier, Analamanga a recensé non seulement plus de cas positifs que les autres Régions avec 88 nouveaux individus infectés, mais aussi plus de cas graves avec 62 patients concernés. Ces chiffres s’avèrent très alarmants. D’autant plus que 5 patients ayant présenté des formes symptomatiques graves viennent de succomber dimanche dernier. 4 parmi ces décès ont été signalés dans la Région Atsinanana et le cinquième a été enregistré à Ihorombe.
Le 14 mars dernier, 14 patients ont recouvré la santé après plusieurs jours de traitement. Les Régions d’Analamanga et de DIANA ont respectivement enregistré six cas de rémission. Les deux autres patients guéris sont répartis à Anosy et Atsinanana. Depuis le début de l’épidémie jusqu’avant-hier, la Grande île a effectué 129 593 tests PCR et GèneXpert. 21 587 personnes contaminées par le coronavirus ont été comptabilisées. Entre-temps, 344 décès ont été rapportés.
Recueillis par K.R.


 Dans quelle barque, Richard Ramandehamanana, le gouverneur, a-t-il mis l’Alaotra-Mangoro ? L’entretien, qu’il a bien voulu nous accorder, permet de cerner les directions suivant lesquelles il entend faire naviguer cette embarcation dont le sort lui est confié.
     A la lecture du rapport d’activités 2020 de la Région, l’on ne peut pas, avant toute considération, être insensible au fait que le gouvernorat s’est notamment investi dans le  revêtement de pavés des rues de nombreuses  agglomérations (13), dont Andilamena,  de sa circonscription. Ces travaux ne sont longs de plus d’un kilomètre ! La remarque du gouverneur, faite à ce sujet mérite d’être rapporté ici : plus d’un l’oubli ou la négligence ! « Force est d’admettre que, au bout du compte, l’Administration est le premier à devoir s’occuper de l’éducation de la population, à travers les services à répétitions qu’elle rend  à cette population ». Et Ramandehamanana de continuer :«Alors,  grâce à ces rues  en pavés,  dans son village,  le citoyen finit par trouver la saleté répugnante,  les mesures d’hygiène  faciles à pratiquer, agglomération respectable … Ces ouvrages ne sont que des échantillons. Aux élus des Communes, autres Collectivités décentralisées, de se mettre sur le prolongement, avec toutes les considérations contenues dans notre message». Et le gouverneur de faire remarquer, en passant, que sa Collectivité fait figure de proue pour ce qui est de partenariat inter-Régions, en faisant venir les moissonneurs du Vakinankaratra, par les soins du gouverneur Vy Vato Rakotovao.
      Par ailleurs, il faut noter que l’Alaotra-Mangoro, n’est autre que l’ancienne Circonscription Autonome d’Ambatondrazaka, à l’époque coloniale. Telle institution avait été alors adoptée, par les Vazaha , à Madagascar,  pour  un nombre limité du territoire qui présente une unité économique d’exception, car comporte  une chaîne de valeurs évidentes. L’actuelle Alaotra-Mangoro en est une. « L’adoption du transport par voies ferrées témoigne de l’étendue de l’intérêt que le régime de l’époque y attachait », s’exclame le gouverneur qui  avoue œuvrer  pour préserver cette perception. A cette fin, sa Collectivité s’emploie de faire en sorte que les investissements profitent aux populations des cinq Districts, que le gouvernorat  soit ostensiblement présent à Ambohitsaratany (Amparafaravola), qui fait partie de la dizaine de localités qui se voient dotés de Centres de santé de base , ou à Anosibe-Ifody (Moramanga) ; Ambatoharanana et Ambalanomby ( Anosibe an’Ala), parmi le lot des 8 bénéficiaires d’infrastructures d’adduction d’eau réalisées par la Région ; Ambohiboatavo (Ambatondrazaka), Ambatomitovona, l’INSTRAM se voient dotés d’écoles (8) ou quand ce n’est pas des tables-bancs…
     Richard Ramandehamana se permet de placer deux mots concernant la sécurité lesquels se résument à ceci : la partie septentrionale est entre de bonnes mains. La partie, « à cheval » entre les Districts de Tsaratanàna et d’Amparafaravola a, de tout temps, fait parler d’elle. La mise en service d’une « Unité spéciale d’aguerrissement », du côté d’Andriamena ainsi que celle d’une Compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale à Amparafaravola, dispositions récemment prises, résoudront bien de problèmes sur ce chapitre, signale le gouverneur.
 

« Au final, il ne s’agit pas seulement d’être juste dans les répartitions, selon celui entre les mains de qui échoit le devenir de l’Alaotra-Mangoro. « Il faut également attribuer une fonction à chaque District.» Du temps d’un certain Lechevanton, le District d’Andilamena était le fournisseur de zébus, Amparafaravola  le grenier à riz, Ambatondrazaka l’embarcadère,  Moramanga la plaque tournante. Et Anosibe an’Ala la réserve, en matière de ressources  forestières. Il fut un temps, pas très lointain (année 1950), où les voitures de transport en commun, baptisées « 1000 kilo »,  partaient le matin de Marolambo, passaient par Anosibe an’Ala  et entraient à Antananarivo en début d’après-midi, selon le maire de Longozabe. Richard Ramandehamanana rêve aussi, selon ses dires, d’insérer cet itinéraire parmi les circuits touristiques de sa circonscription. Une manière de signifier qu’il entretient dans sa tête l’intention de recréer cet itinéraire ? Pour l’heure : « C’est au-dessus de nos moyens ! Tout comme les travaux requis pour la restauration de l’Environnement, dans sa plénitude : la Région soutient les Communes qui  se font le devoir de reboiser et de prolonger cette initiative par une structure de suivi et d’entretien. Au titre des interventions du gouvernorat au profit de la  partie méridionale de notre circonscription,  je me contente, pour le moment, de mettre en permanence au service des 71km, qui relient Moramanga à Anosibe an’Ala, des  petits engins de travaux publics, réparer, au gré des circonstances, les points noirs.»                                                                                                                               Nandrasana                                                                           


La société Rio Tinto a fait savoir, hier, le rapport de février 2021 sur les indicateurs de qualité des eaux réglementées ainsi que les données supplémentaires sur la surveillance des eaux de surface par le projet QIT Madagascar Minerals (QMM). Le rapport est le résultat d’une étude menée sur une période allant de 2015 à 2020. Des anomalies ont été observées. « Pour les valeurs du cadmium allant de 2015 à 2020 aux points de rejet de QMM, les résultats montrent que des dépassements de la limite autorisée de rejet de cadmium de 0,02 mg par litre se sont produits pendant cette période. Les valeurs les plus élevées observées ont été de 0,035 mg par litre le 27 août 2018 et de 0,056 mg par litre le 8 juillet 2019. La rivière Mandromondromotra a été le principal point de rejet depuis la délivrance du permis. Au début de l’utilisation de ce point de déversement, les marécages ont été en mesure de filtrer entièrement l’eau déversée. Mais au fil du temps, leur efficacité a diminué et des dépassements par rapport à la norme en vigueur se sont produits », note le document. Pour rappel, l’année dernière, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a déjà appelé à l’ordre cette entreprise concernant la pollution de l’eau.
Mesures
Afin de remédier à cette situation, une équipe de professionnels issus de différents sites de Rio Tinto se penche sur l’approche de gestion actuelle des eaux et étudie les dépassements antérieurs afin d’optimiser leur utilisation et de réduire au minimum les rejets de métaux dans celles-ci. QMM est également en train d’améliorer la capacité du laboratoire de ses installations grâce à l’acquisition de nouveaux équipements, l’élaboration de nouvelles procédures, la formation du personnel et l’embauche de ressources supplémentaires. La société a récemment demandé une autorisation de rejet pour un nouveau point pour permettre l’utilisation d’une nouvelle zone de filtration. « Nous reconnaissons l’importance de cette précieuse ressource partagée qu’est l’eau pour nos communautés, la faune et l’environnement. Ainsi, nous sommes engagés à respecter les meilleures pratiques mondiales ainsi que toute la réglementation environnementale de Madagascar », déclare Ny Fanja Rakotomalala, président de QMM.
Solange Heriniaina

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Secouons-nous !

Péril en la demeure. Le risque d’une « deuxième vague » de la pandémie de Covid-19 se fait de plus en plus menaçant. Un retour en zone très difficile à endiguer et encaisser au cas où ! De toute façon, la « bête » réapparaît. A nous de nous ressaisir.
A en croire les chiffres de ces dernières semaines, le bilan de la Covid-19 reprend son rythme infernal d’avant. Le nombre des nouveaux cas affiche une nette croissance et la statistique des décès ne cesse de croître. En une semaine, on comptabilise 638 nouveaux cas. En quinze jours, dix-neuf décès !  Trois des six anciens chefs-lieux de province sont particulièrement touchés à savoir Mahajanga, Antsiranana et Antananarivo. Ce dernier reste l’épicentre. Un phénomène curieux, la « bête » s’attaque particulièrement à des personnalités, à des notables de la place. On craint le pire. L’apparition brutale du nouveau variant menace. En tout cas, le Gouvernement écarte toute éventualité d’un reconfinement. Mais, réveillons-nous ! Tout le monde est responsable de tout le monde ! La « bête noire » rampe. Rien ne semble l’arrêter. A chacun de veiller à sa propre santé. Ressaisissons-nous !  
Les autorités compétentes de la Santé publique montent depuis toujours, selon le numéro un d’Ambohidahy, la garde. Toutes les dispositions pour faire face à l’éventuelle deuxième vague du coronavirus ont été déjà prises. Seulement, la population ou les masses populaires semblent avoir la tête ailleurs. Au marché, dans la rue et dans les diverses réunions publiques ou fêtes quelconques, on ne se soucie plus au respect des consignes sanitaires (gestes barrières, port du masque, lavage des mains, etc.) Et on laisse aller. Tout comme si la Covid-19 est totalement derrière nous. On se trompe terriblement.
L’OMS n’a de cesse de sensibiliser les responsables étatiques de chaque pays à veiller sensiblement à l’imminence de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. Elle risque, d’après les experts, d’être plus dangereuse sinon plus meurtrière que la première. L’apparition de nouveaux variants dont la vitesse de propagation est plus rapide, détectés au Royaume-Uni et après en Afrique du Sud, inquiète au plus haut point les dirigeants de l’Organisme onusien. Ils sollicitent les dirigeants politiques des Etats membres surtout ceux des pays en développement voire pauvres à considérer avec attention l’option vaccin afin de répondre au mieux à ce « retour en zone ». Les pays nantis, fortement touchés d’ailleurs, ont déjà franchi le Rubicon et optent pour le vaccin. Certains pays africains leur ont emboîté le pas.
Pour le cas de Madagasikaraka, en dépit des pressions directes ou indirectes de l’OMS ou de certains grands pays ayant des liens avec les laboratoires d’origine des vaccins, on préfère primer pour le moment le recours aux médicaments conçus par nos laboratoires nationaux tels les Covid-Organics (CVO) qui ont fait leurs effets positifs durant la première vague de l’année passée. Le Gouvernement réaffirme l’option CVO+.
Evidemment, le sujet (vaccin) alimente les débats, attise même les animosités. A cet effet, il ne manque pas de devenir le cheval de bataille chez un certain état-major politique en manque d’arguments qui fustige la position des tenants du pouvoir sur ce sujet. Lamentable !
Qu’attendions-nous ? Le reconfinement ! Il ne faut point tenter le diable. Secouons-nous !
Ndrianaivo


Le degré d’insécurité observé dans le secteur d’Andohatapenaka est tel qu’il amène à se poser la question du fait de cortège des victimes répertoriées au cours de ces 72 dernières heures. Dimanche dernier à 20h, un piéton, boucher de son état, a été attaqué à cet endroit alors qu’il allait rentrer chez lui. L’agression, dont l’effectif de ses auteurs n’a pas été communiqué, a d’ailleurs coûté la vie au malheureux. Ce dernier a été éviscéré ou presque. Trois plaies, toutes ayant été occasionnées avec un objet contendant, ont été au moins répertoriées sur son corps dont l’une en plein ventre, d’où son éviscération et une autre en plein cœur. “La victime aurait succombé sur le coup des suites d’une hémorragie”, confie une source d’information. A preuve, c’était déjà un corps inerte et exsangue que les agents du BMH ont par la suite transporté à la morgue d’Ampefiloha, aux environs de 22h, ce dimanche-là.
Personne n’a affirmé avoir été témoin de la scène d’agression. D’autant plus que l’endroit, où les faits se sont déroulés, est situé dans un coin plongé dans l’obscurité, du moins selon toujours notre source. Cependant, il existe une certitude : le boucher avait été dépossédé de la somme d’argent, la recette de la journée, qu’il avait emmené sur lui. Notons que ce désormais ex-résident d’Andohatapenaka, tenait boutique du côté d’Ankazomanga. Le malheureux a laissé une veuve éplorée qui attend un enfant. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la brigade criminelle qui ne s’est pas encore exprimée sur cette affaire. Il y a de quoi s’alarmer puisque pas plus tard que la veille de cela, c’est-à-dire samedi soir, un autre piéton a également été tué presque de la même manière dans le même secteur, ou du moins dans les environs. Ce qui sous-entend également que le ou les auteurs de ces forfaits, sont susceptibles d’être les mêmes. A preuve, leur brutalité et cet acharnement sur un piéton seul, enfin leur comportement impitoyable envers leurs victimes.
Franck R.

Une date à marquer d’une pierre blanche. La Première dame Mialy Rajoelina l’a souligné hier au Novotel, Alarobia, lors de la signature de conventions de collaboration entre l’association Fitia et divers partenaires. D’un autre côté, la Fondation Mérieux et le groupe NUTRISET se mobilisent pour la vente, l’installation et l’exploitation d’une unité mobile de production de compléments alimentaires à Fort-Dauphin. De l’autre, l’Orange solidarité Madagascar alloue un financement conséquent pour la mise en œuvre du projet « Avotse », axé sur la reprise des cantines scolaires. Le Programme alimentaire mondial renforce, quant à lui, ses soutiens techniques et logistiques pour le projet.

Un « MobiNut » bientôt opérationnel
Un financement à hauteur de 850 000 euros, soit plus de 382 millions d’ariary. La Fondation Mérieux l’a alloué pour la conception et la fabrication d’un container-usine appelé « MobiNut » par le groupe NUTRISET. A cela s’ajoute sa contribution à son expertise en termes d’infrastructure. « Ce container-usine installé à Fort Dauphin va produire des compléments alimentaires pour des programmes nutritionnels à déployer dans le Sud », informe Pascal Vincelot, directeur des opérations au sein de ladite Fondation. Le container- usine est développé avec des équipements prêts à l’emploi, à en croire Faustine Lescanne Malo, directrice du réseau Plumpy Field auprès du groupe NUTRISET. Ce « MobiNut » sera bientôt opérationnel puisque les équipements et matériels contenus dans deux containers vont arriver à Fort-Dauphin au mois de mai prochain. Ils seront installés dans un bâtiment branché et seront mis en fonctionnement dans seulement deux jours, d’après cette représentante d’un des partenaires.
« Cela fait plusieurs années que la situation de famine chronique existe dans le Sud de Madagascar. Depuis tout ce temps, il n’y a eu que des solutions provisoires, des actions d'urgence mais jamais des solutions pérennes. Le temps est à l’action pour mettre en place ces solutions impactantes », s’exprime Mialy Rajoelina. L’installation du « MobiNut » constitue un projet d’envergure dans la lutte contre la malnutrition dans le Sud. Cela permettra de sauver des vies et d’apporter de l’espoir pour toutes les familles.
Distribution gratuite des produits
Les cantines scolaires seront les principaux bénéficiaires des compléments alimentaires produits par le container-usine « MobiNut ». « Les produits seront distribués gratuitement dans les écoles pour assurer les apports nutritionnels quotidiens, nécessaires à la croissance et à l’éveil des enfants », informe Mialy Rajoelina, Première dame et non moins Présidente de l’association Fitia. Dans un premier temps, 8 millions de sachets de compléments alimentaires seront produits et distribués dans les cantines scolaires, au profit de 50 000 élèves.
Par ailleurs, l’installation du « MobiNut » à Fort-Dauphin permettra de créer des emplois directs pour la population locale. « Les femmes seront privilégiées dans l’octroi de ces emplois tant dans l’usine que pour la récolte en collaborant avec les coopératives qui vont produire les matières premières », souligne la Première dame. Les produits seront fabriqués avec une formule à base de matières premières fournies localement pour les années à venir. L’usine devrait devenir un débouché économique pour la Région d’Anosy et environs.  La Première dame n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers ainsi que les généreux donateurs. « Nos cœurs battent à l’unisson pour apporter notre soutien au Sud. Le combat et le travail continuent », conclut-elle.
Patricia Ramavonirina

Aucun changement probant n’a été constaté en tête du classement du championnat de Madagascar de football Orange Pro league, pour le compte de la 10ème journée pour la conférence Sud et 7e pour la conférence Nord. Les dégringolades au classement ne concernent que les équipes se trouvant en bas du classement. Le niveau de compétition monte d’un cran car toutes les équipes prennent leur destin en main et vendent chèrement leur peau pour gagner une place dans les play-offs.
 Five FC conforte sa place de leader avec 14 points (+9) malgré le match nul (0-0) face à Jet Kintana qui monte sur le podium. L’équipe du 5e Arrondissement est suivi de près par COSFA (+6) au goal average. Les militaires, qui ont fait l’essentiel, ont dompté le Fosa Juniors chez eux sur le plus petit score (0-1) à Mahajanga. Dans l’autre groupe, As Adema mène toujours au classement 22 points devant Ajesaia crédité de 17 points et Zanakala FC 13 points. Ajesaia a pillé les agents du ministère de la Santé Publique, le 3FB Toliara. Les bleu et jaune ont largement battu les Tuléarois. En effet,Yvan et Tsiry ont chacun inscrit un doublé, pour un résultat final de 4-0. Grâce à cette performance, Ajesaia se rapproche provisoirement à 2 points du leader du classement, AS Adema, qui jouera arrache les trois points de victoire face à Zanakala à Fianarantsoa (1-2).
 Dans l'autre rencontre de samedi dernier, toujours au By Pass, USCAFOOT a dominé FCA, score final 3-2. Ilakaka détrôné du podium et se rapproche de la zone du danger. Dans un autre match, Tia Kiatra a surpris Elgeco Plus (0-1) sur son terrain au By Pass.
Elias Fanomezantsoa



Interrogé, le Premier ministre Ntsay Christian a repoussé, samedi dernier, le scénario d’un reconfinement immédiat du pays. Le chef du Gouvernement a renouvelé les appels à la prudence et à la vigilance. Le Gouvernement a assumé le pari de laisser un répit à des Malagasy usés par les confinements précédents. Des Malagasy qui ont d’ailleurs généralement bien accueilli l’annonce du locataire de Mahazoarivo. Cependant, si un confinement n’est pas d’actualité, un tour de vis devrait tout de même se faire sentir, estime une frange non négligeable de la population. Cette dernière attend des mesures restrictives souples et dissuasives afin d’enrayer l’avancée de la pandémie de Covid-19 et de préserver au mieux la vie sociale et économique. Des mesures ciblées et une stratégie graduée sont souhaitées. Outre la distribution du CVO+ afin de prévenir la maladie, la sensibilisation et le renforcement du contrôle de l’application des mesures barrières, notamment du port du masque, sont recommandés. « Il faut que chacun redouble d’efforts. La distribution du CVO+ doit être renforcée », opine une citoyenne. Pour les contrevenants au port du masque, l’application stricte des sanctions telles que les travaux d’intérêt général est plébiscitée. La prise de responsabilité des Forces de l’ordre comme aux temps forts de la pandémie dans le pays est fortement voulue.
A l’instar de l’intervention, hier soir, des responsables au niveau de la Direction générale de la fourniture des soins auprès du ministère de la Santé publique, la sensibilisation des personnes présentant des symptômes de la maladie à rallier les centres de santé doit également être renforcée, afin que le dépistage et le traitement puissent se faire dans les meilleurs délais. D’autres évoquent d’autres pistes comme l’interdiction des rassemblements de plus de cinquante personnes. Les manifestations culturelles et sportives notamment sont concernées par cette mesure. L’instauration d’un couvre-feu, pour les bars, revient également avec insistance dans les avis des gens interrogés. La réduction des passagers dans les transports en commun, tels que les taxi-be où la promiscuité entre les passagers est un facteur pouvant favoriser la transmission du virus, est une option qui doit également être discutée, estiment d’autres citoyens. Parlant toujours de promiscuité, le cas des marchés publics et également des écoles doit également être observé de près par le Gouvernement. L’installation de dispositifs de lavage des mains et la désinfection doivent être systématiques, estiment les quelques personnes interrogées. Bien sûr, en cas d’aggravation de la situation, les observateurs estiment que le Gouvernement devra être amené à prendre des mesures plus dures. Notamment les restrictions de déplacement entre les régions, la mise en place de couvre-feu ou la réinstauration de l’état d’urgence sanitaire dans le pays. En tout cas, pour beaucoup, il y a encore de la marge de manœuvre avant de prendre les décisions radicales. Le confinement doit être le dernier recours.
La Rédaction


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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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