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Toliara II, Sakaraha, Betioky-Sud, Ihosy, Iakora. Ces 5 Districts sanitaires dans les Régions d’Atsimo-Andrefana et d’Ihorombe enregistrent un taux d’incidence élevé du paludisme. Raison pour laquelle la Campagne d’aspersion intra-domiciliaire d’insecticides (CAID) de cette année y sera menée. Cette fois-ci, environ 1,1 million de personnes seront à protéger à travers la mise en œuvre de la campagne. Plus de 200 000 enfants âgés de moins de 5 ans et 53 000 femmes enceintes en font partie, selon les informations émanant de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). La campagne, qui vient de commencer, se fera dans au moins 85 % des foyers dans ces 5 Districts, avec le partenariat entre l’USAID, la Protection maternelle et infantile (PMI) et le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) au sein du ministère de la Santé publique.
« Hélas, le paludisme continue de menacer la santé et le bien-être du peuple malagasy. La pulvérisation intra-domiciliaire d'insecticide à effet rémanent pour éloigner les moustiques est l’une des stratégies clés que nous utilisons pour lutter contre cette maladie », a déclaré John Dunlop, directeur général de l'USAID. En fait, le Gouvernement américain finance la CAID à Madagascar depuis 2008. L’insecticide est pulvérisé sur les murs et les plafonds des maisons d’habitation et des bâtiments publics durant la campagne menée avant le début de la saison antipaludique. Selon les informations recueillies, les insecticides à effet rémanent tuent efficacement les moustiques qui entrent en contact avec les surfaces traitées. Le traitement, certifié sans danger pour l’homme par l’Organisation mondiale de la santé, reste efficace pendant sept à huit mois et tue 80 % des moustiques.
Le paludisme demeure un risque grave pour des millions de personnes à Madagascar. Il constitue la 4ème cause de maladie et l’une des raisons principales pour lesquelles les gens sollicitent des soins auprès des centres de santé. Depuis le début cette année 2020, plus de 1,4 million de personnes à Madagascar, soit 5,6 % de la population, ont contracté la maladie. En tant que premier pays donateur dans le secteur de la santé de la Grande île, le Gouvernement américain alloue chaque année 62 millions de dollars pour financer les activités sanitaires au sein de l’USAID. Une partie de ce financement, soit 26 millions de dollars, est destinée pour la prévention et le traitement du paludisme.
Recueillis par Patricia R.




Le tarissement des rivières et cours d’eau figure parmi les conséquences immédiates de la sécheresse. A cause du manque de précipitations dans le pays, les réserves d’eau ne sont plus actuellement suffisants pour couvrir le besoin de la population, autant dans l’approvisionnement en eau que dans la production d’électricité. De plus, le niveau des températures a fortement augmenté, atteignant jusqu’à 41°C dans quelques Régions de l’île. Pour remédier à ce manque de pluie, la Direction générale de la météorologie en collaboration avec la compagnie de distribution d’eau et d’électricité (JIRAMA) ont décidé de lancer une opération aérienne pour provoquer des pluies artificielles.
D’après la directrice générale de la météorologie, Nirivololona Raholijao, cette opération est prévue au début du mois de décembre afin d’alimenter la centrale d’Andekaleka et le barrage de Tsiazompaniry qui approvisionnent en eau et électricité la Capitale et ses environs. A l’issue de cette opération, l’objectif est que la pluie tombe 3 à 4 jours consécutifs, selon Rivo Randrianarisoa, chef prévisionniste à la Direction générale de la météorologie. Toutefois, avant de déclencher les pluies artificielles, quelques conditions favorables comme l’amoncellement de nuages sont nécessaires. « Le 1er décembre devrait être le jour propice pour l’ensemencement des nuages. Cependant, en cas d’échec, nous devrons encore étendre l’opération les jours suivants », poursuit-il. Pour Fianarantsoa, les pluies artificielles devraient s’abattre sur cette ville en fin de semaine. D’ailleurs, toutes les conditions météorologiques sont déjà réunies.
Néanmoins, les grosses pluies sont attendues au début du mois prochain pour les hautes terres et le sud de la Grande île. La forte chaleur actuellement ressentie dans la Grande île ne disparaîtra que d’ici 3 jours, d’après la prévision météorologique. Les activités humaines comme les feux de brousse en sont les principales causes.
Anatra R.


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La une du 28 novembre 2020


Bon nombre de Malagasy n’a pas encore compris les différences entre l’abus et l’exploitation sexuelle, le harcèlement sexuel ainsi que la violence basée sur le genre (VBG) et le sexe. Dans les 3 cas, le/la survivant(e) et l’abuseur peut être un homme ou une femme ou encore un(e) mineur(e). Il peut donc y a avoir un harcèlement sexuel d’un homme à un homme, d’une femme à une femme, d’une femme à un homme ou d’un homme à une femme.
Harcèlement sexuel
Selon le Système des Nations unies, au niveau du secteur Aide et développement, plusieurs définitions et catégorisations s’imposent. Les avances ou conduites non désirées de nature sexuelle créant un environnement intimidant ou devenant la condition d’emploi en milieu professionnel constituent les formes de harcèlement sexuel. Si cela se passe entre collègues, ce serait plutôt le fait de toucher, d’embrasser ou parler d’une manière inappropriée à un(e) collègue au travail. A cela s’ajoute l’agression sexuelle tentée ou réelle, le viol ou tentative de viol.
Abus et exploitation sexuelle
S’il s’agit d’un acte sexuel non désiré, un viol ou tentative de viol entre les personnels, collaborateurs et une personne issue de la communauté bénéficiaire, c’est-à-dire celle appuyée ou dans le besoin ou affectée par une crise, on parle d’abus et exploitations sexuelles. L’abus sexuel est l’atteinte physique réelle ou menace de nature sexuelle, pouvant intervenir par la force, ou dans des situations d’inégalité, ou dans des conditions coercitives. L’exploitation sexuelle fait par contre référence à tout abus réel ou tentative d’abus d’une position de vulnérabilité, d’un différentiel de pouvoir, ou de confiance, à des fins sexuelles, notamment, entre autres, dans le but de profiter pécuniairement, socialement ou politiquement.
Violences basées sur le genre
Par contre, on parle de violence basée sur le genre si cette violence se manifeste entre des membres de la communauté ou de la population ou encore entre personnes sans lien professionnel. Il est à noter que les VBG désignent tout acte de violence dirigé contre une personne en raison de son sexe, et causant ou pouvant causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. Les VBG sont également représentées sous forme de violence physique, sexuelle, psychologique et économique exercée au sein de la famille, y compris les coups, les sévices sexuels infligés aux enfants, les pratiques traditionnelles préjudiciables aux deux sexes, la violence au sein du couple et celle liée à l’exploitation. A cela s’ajoute la violence physique, sexuelle, psychologique et économique exercée au sein de la société, y compris les sévices sexuels, le harcèlement sexuel, le proxénétisme et la prostitution forcée.

Des hommes et femmes journalistes formés sur les violences
Les 16 et 17 novembre derniers, dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme contre les VBG, laquelle démarrera le 25 décembre et s’achèvera le 10 janvier prochain, une formation sur l’égalité des genres, les violences basées sur le genre, la protection contre les abus et exploitations sexuels, a été dispensée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF Madagascar) à l’endroit des journalistes de Madagascar. Le module portant sur le traitement des violences basées sur le genre dans les médias malagasy a fait des échos. Récemment avec les différents cas de viol, nombreux participants ont remis en question la qualité de leur travail, particulièrement en ce qui concerne le respect de l’identité des victimes. « Il est important de fixer un objectif avant de plonger dans la rédaction, entre autres. La formation nous a permis de comprendre qu’au lieu de se concentrer sur la victime, l’article peut être axé sur l’auteur. Au-delà du sensationnalisme, cela va permettre à la société d’agir en conséquence », avance Kanto Rajaonarivony, journaliste spécialisée dans les rubriques sociales auprès de notre journal. Et d’ajouter que divers termes employés quotidiennement au cours de la rédaction viennent d’être éclairés.
Durant deux jours, la facilitatrice Rossella Albertini, spécialiste en genre auprès de cet Organisme onusien, a abordé le langage commun sur ces thématiques ou encore leur perception, leur état de lieu ainsi que les informations disponibles et tant d’autres points aussi importants. « Par pure coïncidence, au cours de la semaine dernière, toute la presse s’est emballée sur le récit de plusieurs cas de violence basée sur le genre et de violence et abus sexuels envers les enfants. Par conséquent, cette formation a une importance un peu plus marquée afin d’utiliser les médias et la presse pour transmettre les bonnes informations, non seulement à propos des réalités à Madagascar, mais aussi des canaux de signalement et des services de prise en charge », a souligné la formatrice.


Dossier réalisé par K.R.

Ifotaka, Tsivory, Bekily, Ampanihy et Beraketa. La délégation de l’association Fitia conduite par la Première Dame Mialy Rajoelina a pu sillonner ces 5 Communes des Régions Anosy, Androy et Atsimo Andrefana lors d’une descente de 3 jours, depuis mardi jusqu’à hier. Ce périple a pour but non seulement de constater de visu la situation du « Kere » et ses impacts mais aussi de mener des actions concrètes pour venir en aide aux victimes en détresse. Outre les personnes âgées et les enfants, les femmes se trouvent au centre des préoccupations de la Première Dame, d’où les actions pour contribuer à leur autonomisation.

 

La Région Analamanga accueille la première édition de la Journée internationale des Régions (JIR), qui se déroule les 26,27 et 28 novembre au Palais des sports de Mahamasina. De nombreuses autorités locales dirigées par le Premier ministre Christian Ntsay ont honoré de leur présence la cérémonie officielle d’inauguration, hier. Cette première édition se déroule sous le thème : « Madagascar dans une nouvelle décennie : valorisation des potentialités des Régions et promotion du partenariat pour le développement ».

 

Drame à la maison centrale d’Antanimora vers 13h, mercredi dernier.  Un détenu condamné à une peine de travaux forcés à perpétuité, et qui est connu sous le sobriquet de Mainty (34 ans), s’est suicidé sous les yeux de ses camarades de cellule. D’après une source auprès de l’administration pénitentiaire dudit centre, il a utilisé la manche d’une cuillère après l’avoir transformé en une sorte d’objet contendant, pour se trancher la gorge.

 

Une initiative du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) avec l’appui de nombreux partenaires. Le centre d’informations administratives et d’orientations (IVOTORO), une sorte de « call center étatique », est désormais opérationnel. Cet établissement a été mis en place pour asseoir une administration de proximité, transparente et accessible. « Depuis des décennies, les citoyens ont des difficultés pour effectuer des démarches administratives. Même chose pour l’obtention des informations claires et précises facilitant ces démarches.

Les ordures s’entassent dans plusieurs quartiers de la Capitale, depuis des semaines. Le ramassage des déchets au niveau des bacs se fait de plus en plus rare voire inexistant. Outre les odeurs nauséabondes, les riverains vivent dans des conditions très difficiles. D’après les explications au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo, le Service autonome de maintenance de la ville d'Antananarivo (SAMVA) est actuellement confronté à des grandes difficultés techniques et financières.

Un retour à la normale de la consommation annoncé. La ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA) Lantosoa Rakotomalala a établi un bilan positif de l'exportation de la vanille, hier, à Anosy. Deux mois après le lancement officiel de la campagne d'exportation, les opérateurs ont déjà exporté près de 515 tonnes de vanille vers 23 pays importateurs. « Contrairement à ce que l'on fait croire, la vanille de Madagascar reçoit des commandes malgré la crise sanitaire et la fixation du prix de référence.

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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