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Super User

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La déclaration de Myah, de son vrai nom Avizara Vallerysina Myah, a suscité l’émoi du public ce weekend. Avec un double handicap, un problème de hanche et malentendante, Myah s’entraîne pourtant et rivalise avec des athlètes valides. Elle est licenciée FINA par la Fédération malagasy de Natation(FMN). Ce qui lui procure le droit comme tout athlète valide licenciée mais elle a été interdite par l’instance de participer au championnat de Madagascar sur bassin de 25m ce weekend à l’ESCA Antanimena pour des raisons non connues.

« J'ai un double licence. Comme Handisport Madagascar ne peut organiser des compétitions de Natation et une licence FINA à la FMN, j’étais inscrite par mon club au championnat de Madagascar en petit bassin de 25m, mais le bureau de la FMN a décidé de « m’interdire purement et simplement d’y participer parce que je suis handicapée ...Je fais plus que d’efforts pour nager les 4 nages et j'aime ça, mais pourquoi personne de ces 2 Fédérations ne veulent me reconnaître ? De quoi ont-ils peur, qu'une invalide soit plus forte que des valides ? Moi qui ne suis qu'une enfant, pensez-vous que cela ne me touche pas, je suis triste de voir des grandes personnes avoir de tels comportement vis-à-vis d'une enfant déjà malheureuse de par ses handicaps. Je remercie ceux qui me liront. Bien à vous. Myah ....», annonce la jeune fille de 16 ans sur la page facebook de son club.  
Une situation qui poussé beaucoup de facebookers à l’encourager dans sa lutte mais aussi de partager et à faire connaître la situation à tous les dirigeants sportifs du pays allant des dirigeants du Comité olympique malagasy au ministre de la Jeunesse et des Sports.
Elias Fanomezantsoa

Pour la promotion des droits de l’enfant et la lutte contre toutes formes de violence ou d’exploitation sexuelle des enfants et des jeunes en milieu scolaire. Telle est la finalité du protocole d’accord entre le ministère de l’Education nationale et l’ONG ECPAT France. Pour ce faire, les deux parties envisagent de mettre en œuvre un programme de santé sexuelle et affective, de lutte contre les violences basées sur le genre et de promotion des relations égalitaires non violentes adressées aux jeunes, en milieu scolaire.
Concrètement, ladite ONG met en œuvre divers projets, dont le programme « MIRALENTA » ou Mobiliser, Impliquer, Renforcer les Acteurs Locaux dont les Enfants à devenir des militants et des Ambassadeurs au niveau des 8 villes de Madagascar, à savoir Antananarivo, Antsirabe, Morondava, Tuléar, Fort-Dauphin, Mahajanga, Toamasina et Nosy Be. Co-financé par la délégation de l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD), ce projet a pour but de lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) et de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes à travers l’« empowerment » de club d’enfants et de jeunes, en particulier en milieu scolaire et dans la participation de ces jeunes aux décisions politiques. ECPAT France développe également le projet « PAESEL » ou Prévenir l’Abus et l’Exploitation Sexuel des enfants en ligne, financé par l’UNICEF. Ce projet vise à sensibiliser les enfants des écoles et leurs parents sur les risques d’exploitation sexuelle en ligne et la manière de se protéger, notamment dans 6 localités à savoir Antananarivo, Toliara, Fort-Dauphin, Mahajanga, Toamasina et Nosy Be.
A travers cette convention, le MEN s’engage à accompagner et faciliter le travail d’ECPAT France dans les écoles et en particulier l’animation des séances de sensibilisation sur la santé sexuelle et affective, l’équité de genre, la lutte contre l’exploitation sexuelle en ligne et la diffusion d’outils. L’ONG souhaite aussi accompagner les jeunes des clubs à créer des évènements et mener des actions pour sensibiliser leurs pairs, leurs communautés ou les autorités locales. Aussi, elle délivrera auprès des jeunes des clubs une collection de contes sur la thématique de l’égalité entre les filles et les garçons visant à lutter contre les violences basées sur le genre. Son équipe s’assurera des renforcements des intervenants au niveau des écoles, notamment les partenaires et les enseignants sur la santé sexuelle affective et l’équité de genre.
A l’issue de ces séances auprès des clubs, les enfants et les jeunes regroupés en clubs au niveau des écoles cibles sauront prévenir et se protéger contre les VBG. Ils seront capables de sensibiliser leurs pairs et deviendront des ambassadeurs.
Recueillis par Patricia R.


Après un premier signal de menace cyclonique qui s’est présenté au nord-est de Madagascar la semaine dernière mais qui a fini par s’anéantir, voilà qu’une autre activité cyclonique s’est déjà formée sur les côtes de la Grande île. Rapporté par le blog spécialisé en cyclone dans l’océan Indien, un signal semble vouloir reprendre du poil de la bête, avec deux zones identifiées comme potentiellement à risque ces prochains jours. « Une circulation dépressionnaire devrait se mettre en place au cours de la première partie de cette semaine. Un développement significatif n’est pas exclu en deuxième partie. Pour l’heure, il apparaît trop tôt pour dire si une tempête pourrait voir le jour. Néanmoins, une dégradation des conditions météorologiques est de nouveau à craindre, notamment sur les côtes ouest de Madagascar », a mentionné un autre article paru dans la presse internationale. Il a été avancé qu’une activité cyclonique située dans le sud-ouest de l’océan Indien est actuellement surveillée par Météo France. Selon les experts du Centre météorologique régional spécialisé, elle pourrait se développer au stade de tempête tropicale avant de toucher Madagascar.
Il fera moins chaud cette semaine !
Pour cette semaine, la Direction générale de la Météorologie (DGM) prévoit des orages sur les Hautes terres, l’ouest du pays et la partie sud-est, notamment à partir de jeudi prochain. Particulièrement ce jour, des averses sont prévues sur Taolagnaro avec des orages locaux sur Boeny, Menabe ainsi que les côtes de Sofia et Atsimo-Andrefana. Durant cette matinée, les nuages couvriront Melaky, DIANA, SAVA, Analanjirofo, Atsinanana, Vatovavy-Fitovinany, Atsimo-Atsinanana, la partie sud d’Androy et Atsimo-Andrefana. Ailleurs, le temps sera partiellement nuageux.
Pour cet après-midi, les averses orageuses toucheront DIANA, Sofia, Atsimo-Andrefana, la partie sud de Menabe et Bongolava, la partie ouest de Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Haute-Matsiatra et Ihorombe. Les habitants d’Antalaha, Analanjirofo, Atsimo-Atsinanana, Anosy, Androy, la partie d’Ihorombe auront un temps nuageux, suivi de quelques averses locales.
Demain, les prévisionnistes s’attendent à des pluies persistantes sur la moitié nord et la partie ouest du pays. Par contre, il fera beau sur le reste des Régions. Et vers jeudi, les averses toucheront l’ensemble du pays, excepté les côtes de Vatovavy-Fitovinany et Atsimo- Atsinanana où le temps sera sec. Cependant, on devrait quand même s’attendre à des pluies orageuses durant la nuit.
Recueillis par K.R.


Encore du pain sur la planche. La JIRAMA devra atteindre l’équilibre opérationnel à la fin de cette année. « Toutefois, au vu de tout ce qui s’est passé, principalement la pandémie de coronavirus, cet équilibre ne sera pas atteint pour 2021. Il se peut que l’atteinte de cet objectif soit reportée en 2022, voire en 2023. Dans tous les cas, nous sommes aujourd’hui en plein redressement de la compagnie d’eau et d’électricité », a soutenu Solo Andriamanampisoa, président du Conseil d’administration de la JIRAMA, lors d’une intervention télévisée. Durant les périodes de confinement de l’année dernière, les revenus de l’entreprise énergétique ont drastiquement baissé. Et pour cause, le paiement des factures a été reporté en janvier 2021 pour préserver une grande partie des ménages malagasy à cause des difficultés financières. « Nous n’avons alors encaissé que seulement 40 % de nos revenus annuels. Malgré cela, nous avons survécu. Nous avons même pu investir dans des infrastructures et des équipements », a expliqué Rivo Radaniela, directeur général adjoint de la JIRAMA, en charge du marketing, de la digitalisation et de la vente. Dans les détails, la JIRAMA atteindra l’équilibre opérationnel quand elle ne fait plus des ventes à perte. Pour ce faire, le coût de production doit être équivalent au prix de vente d’un kWh.
En tout cas, même si l’atteinte de cet objectif prendra du retard, la JIRAMA a déjà franchi un bon nombre d’étapes. L’année dernière, elle a notamment réussi à renégocier tous ses contrats d’achat d’énergies. « Notre objectif est de réduire le coût de production d’une manière mesurable pour atteindre l’équilibre opérationnel et ne plus faire des ventes à perte. Pour la partie juridique, nous avons tenu à modifier quelques dispositions car auparavant, ces dernières n’étaient pas équilibrées voire léonines », précise Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA. En tout, selon les chiffres présentés par le PCA de la JIRAMA, ces renégociations ont généré une économie de près de 400 milliards d’ariary pour l’entreprise.
Les points qui posent encore des problèmes aujourd’hui sont les branchements illicites ainsi que les ventes à perte pour la branche eau. « L’électricité est le plus souvent abordé. Mais il faut savoir que nous faisons également des ventes à perte en eau, vu que le litre s’achète à seulement 0,45 ariary. Les revenus sont ainsi loin de suffire pour investir en infrastructures. Nous avons déjà fait les calculs : si nous augmentons le prix du litre à seulement 2 ariary, nous aurons 120 milliards d’ariary de revenus supplémentaires. Cependant, la hausse des prix n’est pas la priorité actuellement, mais plutôt l’amélioration de la qualité de services », expose Solo Andriamanampisoa.
Pour redresser la JIRAMA au plus vite, les responsables de la compagnie axeront leurs actions vers le renforcement de la lutte contre les branchements illicites et l’amélioration de la qualité des services.
Rova Randria


L’administration fiscale prévoit un régime propre aux agriculteurs en raison de la domination du secteur informel. En effet, 80 % des Malagasy vivent de l’agriculture. Or, seulement 10 % d’entre eux formalisent leurs activités. D’ailleurs, les paysans ne savent pas manipuler les documents comptables comme les états financiers et les factures. « Pour ne prendre que le cas des planteurs de vanille, leur chiffre d’affaires dépasse le seuil de l’impôt synthétique de 200 millions d’ariary. Normalement, ils sont soumis au régime de l’impôt sur le revenu. Ce qui n’est pas du tout favorable à leur cas puisqu’il faut dresser des documents comptables et faire une déclaration tous les mois. Cependant, la majorité des paysans n’ont pas les moyens de payer des cabinets d’experts-comptables ni des experts en fiscalité pour les assister. Nous prévoyons ainsi l’intégration d’un régime fiscal propre aux agriculteurs dans la loi de Finances initiale 2022. Leur formalisation sera également facilitée. Cette proposition sera présentée aux deux Assemblées », explique Germain, directeur général des Impôts, en marge d’une cérémonie de signature avec NR Consult Fiscmada et Sahanala qui s’est déroulée au Louvre, Antaninarenina. Toutefois, les critères et les barèmes de ce nouveau régime restent à définir vu que les paysans ne savent pas calculer leur chiffre d’affaires. On attend actuellement si le montant à payer varie en fonction de l’activité comme lors de l’ouverture d’une entreprise.
Avantages
Nantsoina Rakotozanany, directeur de NR Consult, a fait part de son expérience en matière de formalisation des entrepreneurs ruraux. Selon ses dires, ces personnes témoignent une volonté de sortir de l’informel. Les avantages de cette formalisation sont nombreux. « Il faut d’abord qu’on explique aux paysans la manière de calculer l’impôt et à quoi cela va servir. Ils sont par la suite en mesure de comprendre pourquoi ils versent de l’argent à l’Etat. Lorsque les agriculteurs sont formels, ils ne seront plus à la merci des collecteurs ou exportateurs. Ils pourront ainsi chercher leur propre débouché. Les agriculteurs peuvent également bénéficier d’une formation et d’un prêt. De plus, leur taux d’impôt synthétique diminue à 4 % au lieu de 5 % du chiffre d’affaires », déclare la dame.
Outre cela, cette nouvelle mesure pourrait entraîner le développement régional. 95 % des impôts synthétiques collectés par la Direction générale des impôts (DGI) seront versés dans le compte des Communes par le biais du Trésor public. Les maires disposeront ainsi des moyens pour financer les projets d’investissement comme les infrastructures routières, hôpitaux et écoles, sans dépendre constamment des bailleurs de fonds ni des entreprises privées.
La Rédaction


Diverses matières concernées. La conservation de la biodiversité marine sera prochainement intégrée dans le programme scolaire. Les Sciences de la vie et de la terre, la Géographie, le Français, le Malagasy, l’Education civique, etc., font partie des matières qui aborderont les thématiques y afférentes. « Depuis le partenariat avec le ministère de l’Education nationale (MEN) en 2017, diverses étapes ont déjà franchies pour l’inclusion de la conservation de la biodiversité marine dans le programme scolaire au niveau national. La formation des concepteurs du programme a déjà été effectuée, tout comme le suivi régulier de son éventuelle réalisation. Plus de 100 établissements pilotes dans les Régions de DIANA, SAVA, Sofia et Boeny le mettent déjà en œuvre », informe Lalarisoa Rakotoarimino, présidente de la Conservation centrée sur la communauté (C3 Madagascar). Cette ONG, travaillant spécifiquement dans le domaine de la conservation marine, est l’initiatrice dudit projet d’éducation environnementale. Jusqu’ici, 22 500 élèves sont directement touchés par le projet.
Multiples activités entreprises
Outre l’intégration de la conservation de la biodiversité marine dans le programme scolaire, C3 Madagascar mène de multiples activités dans le domaine de l’éducation environnementale. La mise en place du Réseau « TANOMAFI », rassemblant les jeunes leaders, les sociétés civiles et les ONG engagés dans la conservation de l’environnement, en fait partie. A cela s’ajoute le réseau « junior Ecoguard », avec des kits d’outils et une formation des enseignants et élèves du primaire et du secondaire. Un guide d’éducation environnementale a aussi été élaboré, visant à impliquer davantage les jeunes dans la conservation.
Lors du renouvellement du partenariat entre C3 Madagascar et le MEN, le 26 février dernire à Mahamasina, ladite ONG s’engage à contribuer à la promotion de l’éducation à la citoyenneté et au civisme. « La formation des jeunes et des responsables locaux sur la conservation de la biodiversité marine constitue un point fort de C3 Madagascar. Ses activités privilégient notamment les écoliers des zones côtières », s’exprime Marie Michelle Sahondrarilala, ministre de tutelle. Notons que l’importance de la conservation des espèces marines menacées, les mangroves, les récifs, etc., est mise en exergue dans les activités de l’ONG.
Patricia Ramavonirina

Retour sur deux semaines agitées au sein du football malagasy…

Le grand public s’était habitué depuis quelques mois à la situation rocambolesque au sein de « la grande famille du football » et une fédération au quasi point mort depuis un an :

Un président de la FMF, certes toujours « en exercice » mais incapable de l’exercer car en fuite à l’étranger depuis un an après les révélations sur ses énormes détournements et abus de biens sociaux dans ses fonctions précédentes…

 

Après le déferrement samedi dernier de huit personnes arrêtées pour usage de drogue dure à Ambondrona, cinq d’entre elles ont été finalement incarcérées, du moins provisoirement. Deux sont des femmes. Comme nous l’avons indiqué plus haut, ces individus furent jetés dans le filet de la Brigade des stupéfiants de la Police pour à la fois le démarchage et une consommation de drogue.

 

Des efforts ont été entamés par le Gouvernement malagasy pour lutter contre le tabagisme. Il s'agit du triplement du remboursement des substituts nicotiniques comme le patch, le pictogramme « femme enceinte » affiché sur le paquet de cigarettes, l'interdiction de fumer dans les lieux publics et les aires de jeux. Ainsi, un fonds de prévention du tabagisme a été créé. Cependant, à Madagascar, la loi qui consiste à payer une amende en cas d'infraction à ces règles reste en suspens, malgré une campagne de sensibilisation.

 

A la fois un carton rouge et un badge de laissez-passer. Les personnes en situation de handicap (PSH) auront chacune une carte spéciale, facilitant leur accès aux transports publics. En fait, les PSH ont du mal à prendre notamment les « taxis-be » avec leur état. Ils n’ont pas la force de se bousculer pour y accéder, surtout durant les heures de pointe. Ils sont ainsi contraints d’attendre des heures, le temps que des places soient libres, selon les témoignages. « Avec cette carte spéciale récemment conçue pour les personnes handicapées, l’accès aux transports en commun sera plus facile.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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