La liste des Barea attendue dans les prochaines heures. En effet, La Fédération malagasy de football (FMF) annoncera au plus tard la liste des 25 joueurs qui affronteront l’Ethiopie le 27mars prochain à Addis Abeba pour le compte de la 5eme journée des éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations. A moins d’un mois de cette date, une mauvaise nouvelle vient d’être annoncée pour l’équipe nationale malagasy. Sa charnière principale, Jérémy Morel s’ajoute à liste des absents de cette rencontre. Après Thomas Fontaine, absent sur le terrain durant 4 mois jusqu’en avril, Jérémy Morel est aussi indisponible durant au moins un mois, en raison d'une déchirure au psoas.
Effectivement, le coach et son staff doivent trouver une alternative pour pallier ce manque. Notamment pour les deux derniers matchs décisifs pour la qualification des Barea à la prochaine CAN avec la réception du Niger au pays prévue le 30 mars prochain. L’intention est donc rivée vers le sélectionneur national face à ces absents qui vont rendre la défense des Barea fébrile. Le retour de Mamy Gervais est envisageable mais il manque de compétition internationale comme son aîné Bapasy qui évolue avec le même club que lui à La Réunion. Theodin, le défenseur de Fosa Juniors est le mieux placé pour combler ce vide, mais le manque de compétition internationale du Majungais pèsera aussi sur le joueur. Ainsi, les passionnés du football malagasy brûlent d’impatience sur la sortie de la liste de l’équipe nationale et le choix du coach. Le peuple malagasy, solidaire derrière son équipe nationale, espère la revoir de nouveau dans l’arène de la grand’ messe du football africain au Cameroun en début de l’année 2022.
Elias Fanomezantsoa
Un faible taux d’absorption financière. Sur un décaissement annuel prévu à hauteur de 926,76 millions de dollars, 37,5 % de ce montant - soit 347,48 millions de dollars - ont été réalisés de janvier à septembre 2020. Ces chiffres ont été publiés le mois dernier dans le dernier bulletin statistique de la dette du Trésor public. D’après les explications d’un responsable auprès de la plateforme de gestion des aides à Madagascar, plusieurs facteurs entrent en jeu. « Les procédures sont assez longues et complexes entre l’annonce du fonds et le décaissement. Les bailleurs de fonds imposent plusieurs conditions, pour ne citer que le délai de remboursement. Cela peut prendre trois mois voire plus, en fonction de chaque partenaire. Au cas où le montant n’est pas absorbé, il faudra faire une procédure de déboursement. Parfois, la somme est réengagée ou affectée dans d’autres projets », éclaircit-il.
Au niveau du Trésor public, les responsables ont mis l’accent sur la régulation des investissements publics. Les projets de développement doivent être engagés dès le début de l’année. Cela permet d’éviter le blocage et le retard dans leur mise en œuvre. Il faut savoir que les partenaires techniques et financiers qui gèrent eux-mêmes leurs projets ou financements sont épargnés de ces contraintes. C’est le cas du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). En effet, ses emprunts et projets sont décaissés et engagés à 90 %.
Etant donné l’existence des grands projets de développement du Gouvernement actuel, ce retard de décaissement pourrait se répercuter sur les financements à venir. Généralement, Madagascar n’utilise pas la totalité des emprunts contractés. Une éventuelle hausse du portefeuille des dettes sera ainsi remise en cause. Pour remédier à cela, les agents du Trésor public ont suivi un renforcement des capacités durant le mois dernier. L’objectif consiste à améliorer la gouvernance des projets. Par ailleurs, il a été convenu que les voitures acquises grâce à un financement extérieur devront être de plaque rouge afin d’assurer la transparence et la bonne gouvernance. L’audit et l’auto-contrôle seront également renforcés pour éviter toute forme d’irrégularité ou de malversation dans la gestion des projets de développement.
Solange Heriniaina
« Femme autonome et résiliente dans un environnement sain, pour un développement durable ». La célébration de la Journée internationale de la femme (JIF) de cette année 2021 se fera sous ce thème. Toutefois, les festivités de cette année se démarquent des autres du fait qu’elles se feront par Région, à cause de l’application des mesures sanitaires liées à la Covid-19. Pour sa part, la Première dame Mialy Rajoelina effectue une tournée nationale, à travers une descente dans les Chefs-lieux de province, depuis lundi dernier jusqu’au jour du 8 mars. Une semaine marathon pour confirmer son soutien aux femmes et leurs associations ou coopératives. « La célébration de la Journée de la femme n’est pas comme les autres pour cette année. C’est moi qui viens vers vous. Je suis et je reste disponible pour la cause des femmes », souligne-t-elle. Pour la descente dans chaque Chef-lieu de province, la Première dame s’accompagne de l’épouse du gouverneur, des femmes députées, ministres et membres des autorités locales, sans oublier les membres des coopératives effectuant des activités génératrices de revenus.
« Une femme, une histoire…»
Le début de la tournée nationale de la Première dame dans le cadre de la célébration de la JIF s’est tenue lundi dernier à Antananarivo et Toamasina. « Une femme, une histoire », l’atelier « Made for a woman » qui s’est tenu dans la Capitale a accueilli la visite de la délégation durant la matinée. « Les femmes qui y travaillent sont en majeure partie victimes de violences. Chaque produit porte leur nom et leur histoire. Nous collaborons ensemble pour apporter une formation ainsi qu’un soutien psychologique. Je suis vraiment admirative de leurs talents », s’exprime Mialy Rajoelina et non moins présidente fondatrice de l’association Fitia. A Toamasina, la coopérative « Viavy Miketrika » exercant dans l’agroalimentaire, était à l’honneur. Cette coopérative regroupe 200 femmes issues de 10 associations. Pour contribuer au renforcement de leur autonomisation, la Première dame a fait une donation d’unité de transformation de fruits mutualisée. Une plantation d’arbres fruitiers, dont des papayers, grenadiers, corossoliers, etc., a également été au rendez-vous.
Reboisement et donations
Après Antananarivo et Toamasina, la délégation conduite par la Première dame s’est rendue hier à Toliara dans la matinée et à Fianarantsoa dans l’après-midi. Au programme de cette descente figure un reboisement de 3 000 jeunes plants de Moringa, connu sous l’appellation d’« Ananambo » sur une surface de 5 hectares dans la Commune de Belalanda, District de Toliara II. Le Moringa est une plante riche en vitamines, indispensable dans la lutte contre la malnutrition, notamment dans le Sud. Ses feuilles peuvent servir de met tandis que ses graines peuvent être transformées en poudre, servant de compléments alimentaires. Les femmes de la coopérative « Magnavotse » ont été dotées de matériels de transformation de Moringa en poudre mutualisée. « Ces dotations vont beaucoup nous servir à mieux exploiter le Moringa », se réjouit Avenir, une femme issue de ladite coopérative.
A Fianarantsoa, un reboisement de l’arbre à thé « Sahambavy » a précédé la dotation de ruches pour la coopérative des femmes se spécialisant dans l’apiculture. D’ailleurs, l’association Fitia va dispenser une formation pour les futures apicultrices. « La Région de Haute-Matsiatra dispose de ressources inestimables, y compris des femmes… L’on peut faire le lien entre le sol fertile et les femmes motivées comme vous. La preuve, les coopératives de Fianarantsoa produisent du miel de meilleure qualité, à la fois source de douceur et de vie », affirme la Première dame à l’occasion. Notons que la délégation a pris la ligne FCE depuis Fianarantsoa pour rejoindre la Commune de Sahambavy où s’est tenue la célébration.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Baisse conséquente. Du mois de janvier jusqu’en décembre 2020, l’ex-Province d’Antananarivo n’a enregistré que 4 779 véhicules nouvellement immatriculés. Cette statistique correspond au nombre de voitures d’occasion importées, enregistré auprès de la douane affectée au sein du Centre immatriculateur de Madagascar (CIM), situé à Ambohidahy. Effectivement, avec la période de confinement ayant conduit à la fermeture dudit établissement public, la réception des dossiers a été suspendue entre le mois de mars et septembre 2020. Aucune nouvelle demande n’a pu être reçue et traitée en conséquence. D’après les explications de R.B.P., adjoint au chef du CIM, en temps normal, le CIM d’Antananarivo traite deux séries qui sont toutes immatriculées de 0001 à 9 999. Or, en raison du contexte sanitaire lié à la Covid-19, notamment la suspension du dépôt de nouveaux dossiers, une seule série a été achevée, plus précisément la série « TBN ». Hier, ledit Centre vient d’inscrire le premier numéro d’immatriculation 0001 TBP.
En 2020, le CIM d’Antananarivo a particulièrement délivré 19 149 cartes grises. Et seules 25 % d’entre elles concernent les nouvelles immatriculations. Or, il faut savoir que ce pourcentage inclut également le remplacement des attestations délivrées durant la période de transition entre les deux fournisseurs en biométrie, Cetis et Hephalu Mada, par des cartes grises biométriques. « Exceptionnellement, durant la fermeture du bureau, un service minimum a été mis en place au sein du CIM pour traiter les dossiers déposés préalablement. Des équipes spéciales se sont mobilisées afin d’éviter un éventuel retard. Et au final, environ 8 300 imprimés, tous dossiers confondus - c’est-à-dire des permis de conduire et cartes grises bloqués au CIM - ont été délivrés entre le mois de juin et novembre 2020 », a ajouté ce chef de centre adjoint.
En outre, 21 389 permis de conduire ont été imprimés et remis aux usagers en 2020. Par ailleurs, concernant le remplacement gratuit des faux permis de conduire biométriques programmé au Centre immatriculateur annexe Alhambra, il a été convenu que les détenteurs de permis ayant une terminaison 0, 1 ou 2 disposent encore jusqu’au mois de juin. Le deuxième semestre sera attribué aux détenteurs des imprimés se terminant par 3.
K.R.
La période de prélèvement effectué à une personne suspecte d’être porteuse du Sars Cov-2 associé à la Covid-19 demeure très importante. Un test réalisé trop tôt peut délivrer des résultats négatifs, car la charge virale est trop faible. Si c’est trop tard, le virus pourrait disparaitre. Des explications apportées par le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, Directeur général des fournitures de soins auprès du ministère de la Santé publique répondant aux questions posées autour de la crédibilité des dépistages Covid-19 à Madagascar. « Il existe un risque élevé de faux négatifs. Lorsqu’un test PCR est réalisé trop tard, le virus ne peut plus être détecté à partir d’un prélèvement. C’est parce que la présence du virus dans l’organisme ne dure que 7 à 10 jours», a-t-il précisé.
Rappelons-nous qu’une source à Nosy-Be nous a affirmé la semaine dernière que des individus, avec une persistance de symptômes très évocateurs, ont obtenu à trois reprises des résultats de test PCR négatifs. Heureusement, leurs médecins traitants leur ont prescrit les médicaments sans être déclarés positifs afin d’éviter la contamination à d’autres personnes.
Toujours dans son intervention, ledit professeur a insisté que tout se base sur la suspicion clinique. Ce qui fait que l’infection par le Sars-Cov-2 ne doit pas être exclue sur la base d’un test PCR négatif. Les médecins doivent opter immédiatement au traitement adapté. C’est la complication c’est-à-dire la difficulté respiratoire qui demeure mortelle. C’est pour dire aussi que ce n’est pas le virus qui représente un réel danger mais la capacité de l’organisme à le combattre.
A Madagascar, le test PCR sur prélèvement au niveau nasal demeure la référence dans le dépistage et le diagnostic de la Covid-19. En outre, d’autres analyses sont aussi efficaces même à quelques dimensions inférieures. Le test de diagnostic rapide (TDR) à détection des antigènes rivalise par exemple le test PCR. Cependant, il est moins sensible en détectant moins les sécrétions du virus. A cela s’ajoute le TDR des anticorps. Il faut quand même retenir que ces analyses représentent une complémentarité à ne pas minimiser.
K.R.
Il faudrait, dans l’intérêt général de la Nation, recadrer les délimitations du sens du terme « démocratie » et le situer dans le contexte propre qui prévaut. Comme toute chose, la démocratie ne peut pas avoir une définition statique, invariable et irrévocable. Il faut bien l’intégrerou le cadrer dans le contexte spatio-temporel. Une telle approche ne confère pas à la démocratie un sens élastique que chacun pourrait tirer selon sa bonne volonté. Il existe une certaine constante dans le cadre duquel un authentique démocrate on ne doit pas passer outre.
Larousse définit, entre autres, le mot « démocratie » en ces termes : « Régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même sans l’intermédiaire d’un organe représentatif (démocratie directe) ou par représentants interposés (démocratie représentative) ». A partir de ce cadrage de base, il appartient à chaque pays ou Etat de calibrer le concept de démocratie qui lui convient selon la tradition ou la loi propre à chaque système.
Dans la Grèce antique où la notion de démocratie a pris racine, la plèbe décidait directement des affaires qui le concernaient. Ce ne fut qu’à la fin du XVIIème et au XVIIIème que le terme réapparaissait. Plus exactement avec la naissance du système de production industrielle grâce à la révolution industrielle que les ouvriers prennent conscience de leurs situations que l’on commençait à revendiquer le pouvoir du peuple « travailleur ». Marx et Lénine y étaient pour beaucoup.
A cette époque du développement industriel, les dirigeants politiques se méfiaient sérieusement de la démocratie que les communistes et socialistes réclamaient parfois dans la rue. En plein essor de la croissance industrielle au XIXème siècle, les gouvernements européens surveillaient de près les leaders ou les syndicalistes proches de l’idéologie communiste prônant les valeurs de la démocratie. Ils chassaient et réprimaient avec la plus grande fermeté toute tentative à pousser la classe ouvrière à revendiquer leurs droits et risquant de troubler l’ordre public. Au XXème siècle, les pays occidentaux ayant atteint la vitesse de croisière et se trouvant dans une meilleure étape de développement commencent à vanter les méritent de la démocratie. Ils exigent des pays pauvres du Tiers-monde qu’ils adoptent la démocratie en tant que seul système de gouvernement et conditionnent leur assistance en développement en fonction de la mise en application de ce système (démocratie) qu’ils avaient décrié aux XVIII et XIXèmes siècles. Certainement, si l’Allemagne, la France ou l’Angleterre avaient laissé libre cours l’emprise de la démocratie au moment de la Révolution industrielle, elles n’auraient jamaisatteint ce niveau élevé de développement actuel.
Le Tiers-monde, l’ensemble des pays pauvres pour les uns, émergents pour les autres, en retard d’au moins deux siècles par rapport aux pays riches de l’Occident, peine à trouver la voie du développement et pour cause des troubles incessants au nom de la démocratie et de ses dérivés (liberté d’expression et consorts). Dès que les Gouvernements des pays pauvres veillent à faire respecter l’ordre public, les Gouvernements des pays riches, leurs média et certains ONG agissant pour leur cause pilonnent les régimes concernés. De ce fait, les pays du Tiers-monde passent d’une instabilité à l’autre.
Aussi, faudrait-on recalibrer le sens de la démocratie allant dans le sens des intérêts du grand nombre.
Ndrianaivo
50 000. Tel est le nombre des maîtres FRAM non subventionnés répartis dans tout Madagascar. Ces enseignants non fonctionnaires (ENF) travaillent bénévolement depuis le début de cette année scolaire. Ils n’ont bénéficié ni de salaire de la part des parents d’élèves ni d’aide venant de l’Etat, en étant non subventionnés. Face à leur appel de détresse, le ministère de l’Education nationale (MEN) va allouer une aide spécifique pour ces ENF œuvrant dans les classes préscolaires et primaires des Ecoles primaires publiques (EPP), les Collèges d’enseignement général (CEG) et les Lycées. Il s’agit d’une aide spécifique, et non un salaire, afin de réduire leur vulnérabilité. En tout, chacun d’entre eux recevra environ 500 000 ariary.
« Les enseignants non fonctionnaires des préscolaires, des EPP et des CEG bénéficieront de 2 subventions. L’une concerne l’aide spéciale venant de l’Etat, dont l’arrêté y afférent a déjà été signé pour le déblocage du budget. Les procédures sont déjà en cours auprès du MEN et du ministère des Finances. Chaque bénéficiaire recevra ensuite un bon de caisse pour éviter toute perte ou détournement », informe Marie Michelle Sahondrarimalala, numéro un du MEN. « Le budget destiné pour le paiement de cette aide spéciale sera envoyé auprès des Directions régionales de l’Education (DREN) », ajoute-t-elle. L’aide spéciale tourne autour de 200 000 ariary, selon les informations recueillies auprès du ministère de tutelle. La seconde subvention concerne l’appui face au coronavirus, destinée toujours aux maîtres FRAM. Le montant de cette aide venant des partenaires s’élève à près de 300 000 ariary, d’après le ministre de tutelle. Reste à savoir si ces montants vont être payés une seule fois pour cette année ou encore par mois ou par trimestre. Aucun détail à ce sujet n’a été délivré jusqu’ici.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Tout est bien qui finit bien, même si ce n’est pas encore pour demain que les kidnappings vont s’arrêter dans le District de Tsaratanàna ! Sur place, c’est la bande à Del Kely, le tristement célèbre chef, qui ne cesse de faire parler d’elle. C’était le cas à Beanana, Commune d’Ambakireny, au cours du week-end dernier. Cependant, l’enlèvement s’est dénoué de façon plus ou moins positive, du moins pour la personne concernée. Car récemment, une action militaire lancée par la 322e compagnie d’Ambakireny ainsi que la Gendarmerie a permis de délivrer un otage, un chef de famille que les bandits ont enlevé quelques jours plus tôt.
Mais l’opération n’a pas été exempte de violence : du sang a été versé, côté ravisseurs ! Deux d’entre eux ont été éliminés au cours des échanges de tirs avec les Forces de l’ordre comprenant au moins 25 militaires dans leurs rangs. Outre ces éliminations physiques, il y avait également l’arrestation de cinq suspects dont deux femmes. “Elles seraient les compagnes de certains de ces ravisseurs”, confie une source auprès de l’Armée. Par ailleurs, Del Kely, une fois de plus encore, a réussi à échapper aux militaires.
Comme pour couronner le tout, ces coups de filet des militaires étaient accompagnés de saisies d’armes entre les mains des assaillants : un fusil mitrailleur kalachnikov, un Mas 36 et un fusil de chasse. Malgré ces prises, les agresseurs seraient encore en possession d’un autre Ak-47.
De leur côté, les habitants de la région ont salué l’opération militaire car il a eu l’effet escompté. Malgré tout, la 322e compagnie d’Ambakireny poursuit encore les recherches. L’objectif est de débusquer le chef de bande en cavale. Cela fait maintenant près de trois années que le fugitif est traqué ainsi. Parfois, les Forces de sécurité étaient à deux doigts de l’épingler, du fait de sa participation directe dans un forfait. Mais chaque fois que les militaires se trouvent si près du but, Del Kely réussit toujours à les semer dont on ignore par quelle tour de magie. Enfin, ladite 322e compagnie a adressé un grand remerciement à la population locale pour sa collaboration.
Franck R.
Un membre du RMDM Diaspora s’est filmé devant la résidence des Rajoelina en Europe et lance un appel à l’assassinat à l’encontre des membres de la famille présidentielle.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Marc Randrianisa dit s’être rendu expressément à la frontière suisse pour montrer au public la demeure de la famille Rajoelina avant de lancer un appel au lynchage à l’endroit des membres de la famille du Chef de l’Etat. « La dictature s’installe à Madagascar. Les Malagasy n’ont plus le choix », dit-il, préconisant ainsi soit « une grève générale à travers toute la Grande île soit « un acte isolé de haut niveau et efficace ». Un acte isolé visant donc la famille Rajoelina expliquant la raison de la vidéo tournée devant leur domicile. Dans la suite de sa vidéo, ce politicien déclare que l’Opposition à un chef et que le mot d’ordre est « que chacun prenne sa part de responsabilité et de devoir pour le pays ». Il précise le fond de sa pensée affirmant : « Que ceux qui savent prier, prient. Que ceux qui savent écrire, écrivent, et rédigent les plaintes. Pour ceux qui ont des idées efficaces et de haut niveau, mettez-le en marche ». Force est de constater que l’Opposition va de plus en plus loin dans ses dérives. L’on dépasse désormais toutes les bornes. Après la chef de file du RMDM Diaspora qui porte de graves accusations sur des proches des dirigeants du pays, aujourd’hui c’est ce Marc Randrianisa qui menace d’attenter littéralement à la vie d’une mère et de ses trois enfants par haine contre Rajoelina.
Appel à témoin
Il faut souligner le caractère punissable des propos de cet apprenti justicier. C’est de l’incitation à la haine, à la violence et au meurtre. C’est pour ces raisons que l’Ambassade de Madagascar en France a lancé un appel à toutes personnes résidentes en France ou en Europe ayant des informations concernant Monsieur Marc Randrianisa, dont le dernier domicile connu se trouve à Bagneux Ile de France. « Il est recherché par les autorités Malagasy et Françaises pour avoir proféré des menaces et lancé un appel au lynchage public à l’endroit du Président de la République de Madagascar et de sa famille », peut-on lire dans l’appel à témoin lancé. « L’action de Monsieur Marco Randrianisa est condamnable selon le code pénal Malagasy et Français et est passible d’une peine judiciaire stricte et sévère pouvant mener jusqu’à l’emprisonnement », indique la suite de l’appel lancé par l’Ambassade malagasy en France. Toutes informations concernant cette personne est essentielle afin d’accélérer la procédure de mise en accusation, conclut la missive. C’est loin d’être la première fois que Marc Randrianisa se fait remarquer pour ses propos. Il a déjà, à de nombreuses reprises, eu mailles à partir avec la justice malagasy et française (Cf la Une de La Vérité du 31 mai 2011 en photo d’illustration et extrait de l’article ci-après)
La Rédaction