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Une intense fumée noire montait dans le ciel de la Capitale, hier vers 16h 30. Les sirènes des voitures des sapeurs-pompiers traversant les différents quartiers de la ville ont fait penser à un fort incendie quelque part dans la ville. « Au moins quatre camions des soldats du feu,  issus de la caserne de Tsaralalàna, sont passés par ici pour rejoindre le quartier des 67 ha », narre un quadragénaire d’Antohamadinika. Vu de loin, le feu paraît embraser plusieurs quartiers ou secteurs dans cette localité de 67Ha « Vatobe ».
La triste information est livrée d’une manière officieuse en début de soirée. Trois personnes auraient péri dans l’incendie et une centaine de maisons, en bois ou en dur, sont dévastées par les flammes. Un bilan non confirmé pourtant par les sapeurs-pompiers. « Nous n’avons pas encore des informations fiables à vous donner pour l’instant. Nos hommes sont encore sur terrain pour combattre le feu. Je ne peux pas dresser un quelconque bilan pour le moment »,  rétorque un responsable au sein de la caserne de Tsaralalàna avant de couper la liaison téléphonique.
Peu d’informations circulaient ainsi autour de cet incendie dévastateur à l’heure où nous mettons sous presse. Seulement des témoins affirmaient que le feu est parti d’une maison occupée par des restaurateurs avant de toucher les habitations tout autour. « C’était l’huile de friture versée par inadvertance sur la plaque de cuisson qui serait l’origine du feu dans la maison d’un restaurateur », affirme un habitant du secteur.
Les sapeurs-pompiers ont eu du mal pour atteindre les parties atteintes par le feu dans la mesure où celles-ci se trouvaient dans un endroit difficilement accessible. Ils leur ont  fallu plus de trois tours d’horloge pour maîtriser le feu. En pareille circonstance, les personnes malveillantes profitent de l’occasion pour subtiliser les biens sortis à la hâte. C’est la raison pour laquelle les policiers ont interdit aux badauds et autres de pénétrer ou même de s’approcher  du lieu, causant du coup la colère de certains habitants bloqués par ce barrage de sécurisation.
La Rédaction



Composés majoritairement de malades et de leurs accompagnateurs. 96 ressortissants malagasy bloqués en Inde, particulièrement à New Dehli et Bombai, renforcent leurs appels de détresse à l’endroit des autorités compétentes. « Nous sollicitons un rapatriement le plus tôt possible, puisque la plupart d’entre nous ne disposent plus les moyens pour rester ici. De plus, le Covid-19 frappe davantage de personnes vulnérables, dont les patients qui ont subi des interventions chirurgicales. Pourtant, bon nombre d’entre nous sont venus en Inde pour des transplantations d’organes, notamment de reins. Il y a déjà beaucoup de guéris, après avoir subi les opérations et/ou suivi quelques semaines de traitement », nous confie D.S., l’un des accompagnateurs en détresse. « Je me suis fait évacuer ici pour une greffe de rein. J’étais déjà hospitalisé quand les mesures sanitaires d’urgence ont été décrétées, dont la fermeture des frontières. Cela fait maintenant 4 mois que je suis coincé ici, alors que je n’ai prévu que 2 mois de séjour. Je suis à court d’approvisionnement faute de moyens, comme nous tous ici », témoigne H.R., un patient guéri. En fin mars dernier, l’un de ces ressortissants malagasy en Inde est décédé de l’insuffisance rénale. Il a été incinéré quelques jours plus tard. Une autre compatriote y a accouché le 4 juin dernier, après avoir raté son retour au pays au mois de mars à cause du confinement.
S’entraider pour survivre
Outre les malades et leurs accompagnateurs, ces ressortissants malagasy coincés en Inde se composent également d’étudiants, stagiaires, personnes en formation ainsi que quelques travailleurs migrants. L’entraide constitue leur principal moyen de survie puisque la plupart d’entre eux n’ont plus les moyens de se nourrir, de payer les hôtels ni d’assurer leur traitement et les dépenses liées aux achats de médicaments. « Nous n’avons reçu aucune aide ni du Gouvernement indien ni des autorités malagasy depuis la pandémie de Covid-19. C’est la raison de notre rétention ici. Ceux qui ont encore les moyens de se nourrir et de se loger soutiennent les autres. D’autres squattent les salons et les canapés des compatriotes, surtout la nuit. Un cadre supérieur malagasy, travaillant dans l’ambassade, nous est d’une grande aide », s’exprime le porte-parole de ces ressortissants. Autant de raisons pour lesquelles ces derniers poussent des cris d’alarme à l’endroit des autorités compétentes de Madagascar, à commencer par le Président de la République Andry Rajoelina. D’ailleurs, ils se disent disposés à suivre à la lettre l’organisation pour accélérer leur rapatriement. « Les travailleuses migrantes de Koweït ont pu rentrer à Madagascar le 8 juin dernier. Nous espérons bénéficier également  de ce privilège bientôt », attendent-ils. Notons que ces Malagasy restent en contact avec l’Ambassade et le ministère des Affaires étrangères, d’après leurs dires. Ces institutions attendent la décision d’en haut avant de passer aux prochaines étapes…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Une étape importante dans la lutte contre le Covid-19. La capacité de réalisation de tests pour le dépistage de ce virus redoutable augmente désormais grâce à l’opérationnalisation du laboratoire LA2M (Laboratoire d’analyses médicales malagasy) sis à Androhibe. La nouvelle infrastructure a été inaugurée au cours d’une cérémonie officielle en présence du Président Andry Rajoelina hier.
Le laboratoire a été équipé de matériels sophistiqués à l’exemple du QuantStudio 7 qui permettra  d’effectuer 384 tests en une journée, si les autres laboratoires  ne peuvent en effectuer que 94 jusqu’à maintenant. A ce rythme, le nombre de tests effectués quotidiennement par le LA2M à lui seul peut augmenter jusqu’à 700 tests ou plus. Nous pourrions ainsi atteindre facilement voire dépasser la barre des 1000 tests par jour, en ajoutant les tests émanant des autres laboratoires comme l’Institut Pasteur, le Centre d’infectiologie Charles Mérieux et le laboratoire de l’ HJRA. La rapidité des résultats est également assurée dans un délai de 72 heures. D’après le Président, toutes les analyses au sein de ce nouveau laboratoire seront effectuées gratuitement.
Priorité à la santé
Madagascar se dote ainsi de son premier laboratoire épidémiologique destiné à détecter les maladies épidémiques telles que la peste, le choléra, la tuberculose, le paludisme, le VIH/SIDA ainsi que le Covid-19.  Une avancée significative dans le contexte de célébration du 60ème anniversaire du retour d’indépendance de la Grande île. Dans son discours, le Chef de l’Etat a souligné que l’inauguration de cette nouvelle infrastructure démontre le caractère primordial de la santé de la population pour l’Etat malagasy. D’ailleurs, cela entre dans la concrétisation du 5ème Velirano du Président visant à assurer une santé pour tous.
Le numéro un de l’Exécutif a également insisté sur les multiples efforts déployés par le régime pour endiguer la pandémie, tout en mettant un accent particulier sur la situation des membres du personnel médical. « Nous avons soutenu et encouragé sans cesse les agents de santé et les scientifiques malagasy dans cette lutte contre le Covid-19. L’équipement des personnels de santé ainsi que la mise en place de ce type d’infrastructure ont été primordiaux dans notre stratégie afin de faire face à cet ennemi invisible », a déclaré le Président. Notons qu’outre quelques membres du Gouvernement, la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a répondu présente lors de la cérémonie d’hier.
La Rédaction

Presque fait. 24 ans après l’incendie qui l’a complètement réduit, le Rovan ’Antananarivo renaîtra de ses cendres. Un pari lancé par le Président Andry Rajoelina et que lui et son équipe sont en passe de réaliser. Comme il a été annoncé, les travaux de réhabilitation du Rovan’ Antananarivo seront achevés avant la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance, soit le 26 juin 2020. Pari gagné, à preuve,   le drapeau national flotte de nouveau sur le toit du Palais de Manjakamiadana depuis quelques jours. Ce qui signifie dans les coutumes  des Malagasy la fin des travaux.
 « Etant donné l’Etat d’urgence sanitaire à Madagascar interdisant ainsi toutes les festivités et réunions publiques, les manifestations prévues autour de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance sont reportées au 14 octobre, date marquant la naissance de la République malagasy », a annoncé le Président Andry Rajoelina. Et comme l’inauguration du Rovan ‘Antananarivo figurerait  sur la liste des manifestations prévues, le maintien s’avère ainsi improbable.
Hier, à l’inauguration du laboratoire d’analyses médicales malagasy (LA2M) à Androhibe, la ministre Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy a été interrogée sur ce point. « A l’heure actuelle, nous ne sommes pas encore fixés sur la date de l’inauguration, mais elle sera communiquée incessamment. Deux dates sont à choisir à savoir le 14 octobre 2020 où les festivités dans le cadre du 60e anniversaire de l’indépendance devraient se  tenir. La seconde date est celle du 6 novembre, ce qui correspond à l’incendie du Rovan ‘Antananarivo. Cette proposition émane du comité scientifique. On sera fixé d’ici peu entre ces deux dates qui sont toutes symboliques tout comme le 26 juin », explique la ministre de la Communication et de la Culture. Elle a tenu également à apporter ses explications concernant la mise en place de muséographie au Palais de Manjakamiadana. « Pour sa réalisation, un appel d’offres classique pour les marchés publics n’est pas nécessaire. Etant donné la spécificité des travaux, une consultation  a été faite auprès des sociétés qui pourraient répondre aux attentes. C’est la société Présence France qui a rempli les conditions pour la mise en place de muséographie d’où la décision de lui attribuer le marché. Je tiens à préciser que les dénigrements envers cette société basée en France sont dépourvus de fondement. Elle a l’expérience de réaliser ce genre de travaux contrairement aux dires de certains », martèle Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy qui, au passage, a précisé que c’est un projet présidentiel.
Les dés sont ainsi jetés concernant la réhabilitation du Rovan ‘Antananarivo, tout le monde est impatient de connaitre la date de son inauguration et notamment celle de sa réouverture au grand public.
La rédaction



Une année et demie après sa nomination au sein de la société Siramamy Malagasy (SIRAMA), le Président du conseil d’administration (PCA) Ranoelimanana Vahinisoa Seheno a été remercié, lundi dernier. Ce limogeage interpelle la curiosité vu que les employés de cette société sucrière d’Etat mènent actuellement une grève à Nosy Be Hell Ville ainsi qu’à Brickaville. Ces derniers ont d’ailleurs réclamé la tête des dirigeants de ladite société. Le directeur général de l’entreprise, Mamy Emile Ramananarivo, a alors apporté une explication sur ce point, hier, à Isoraka. «  Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’une démission. Le PCA a tout simplement terminé son mandat. Cette décision émane de tous les membres du conseil d’administration notamment le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Les manifestants ne possèdent aucun pouvoir là-dessus», soutient-il fermement.
Destabilisation 
Quant à la manifestation des employés, le DG a évoqué une tentative de destabilisation de leur part. Ces derniers demandent le paiement de salaire ainsi qu’un treizième mois. « La société SIRAMA a accompli ses devoirs envers son personnel. Nous avons toujours payé leur salaire même durant les treize dernières années où la société n’a plus produit de sucre. Ma mission consiste actuellement à redresser la SIRAMA. Par conséquent, je procède à un assainissement de l’administration et applique une politique d’austérité. Il faut savoir que notre excédent brut d’exploitation reste encore négatif cette année. On doit encore serrer les ceintures ce qui fait que nous n’avons pas le moyen financier d’assouvir leur désir. Je pense qu’il y a quand même une tentative de destabilisation derrière toutes ces manifestations car ces grévistes sont des retraités et non des personnes actives dans l’entreprise », poursuit-il. Rappelons que le DG a récemment payé la moitié de la dette des entreprises comme les cotisations sociales et les charges fiscales.
Solange Heriniaina

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la une du 24 juin 2020

Les limiers de la Brigade criminelle (BC3) ont arrêté un homme de 48 ans, vendredi dernier à Toamasina, pour vol  d'une voiture avec suspicion d'empoisonnement de son propriétaire. L'affaire a démarré par la location d'un fourgon Mercedes Sprinter en vue d'un acheminement d'équipements médicaux dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.

 

692 personnes ont vaincu le coronavirus depuis la détection du premier cas de cette pandémie en mars dernier à Madagascar, c'est-à-dire plus d'un tiers des malades. En espace de deux jours, 194 personnes ont été guéries dont la plupart d'entre elles se trouvent dans la Région d'Atsinanana.

 

Le troisième centre médical de la Fondation Akbaraly à Madagascar. Après ceux de Fianarantsoa et de Mahajanga, le centre Kintana d'Antananarivo vient d'ouvrir ses portes hier à Ambatomena. L'établissement, mis en place alors que le Covid-19 est apparu dans la Grande île, accueillera les malades atteints du virus. Il dispose d'infrastructures supplémentaires pour ce faire, dont 10 respirateurs sur 10 postes. « Le centre reçoit uniquement les cas graves puisque ce sont des appareils pour réanimer et intuber.

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Le vrai ennemi

En pleine tempête de la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus, Madagasikara se bat désespérément contre un autre ennemi encore plus ancien et plus puissant, la corruption. Tous les régimes successifs n'ont pu faire autrement que battre en retraite. L'ennemi reste imbattable. Pire, il regagne en puissance.

 

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Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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