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Les activités réduites à des vols à la demande. Depuis la fermeture des frontières aériennes de Madagascar, la compagnie nationale malagasy, tout comme la majorité des compagnies dans le monde, se retrouve aujourd’hui dans une situation critique. L’exemple le plus proche est celui d’Air Mauritius, au bord du gouffre, qui s’est placé en redressement judiciaire depuis la fin du mois d’avril. Cependant, Air Madagascar n’a rien laissé paraître alors que sa situation est plus que critique. Avec cette crise sanitaire, tous les vols réguliers de la compagnie ont été suspendus. Pour se maintenir à flots, Air Madagascar a misé sur les vols cargo, ceux de rapatriement mais aussi d’affrètement.

La question de la non-baisse des prix à la pompe trotte toujours dans l’esprit des consommateurs jusqu’à aujourd’hui, plus particulièrement en raison de la chute du cours du pétrole sur le marché international, mais aussi avec la baisse des prix affichés dans les stations-services des différents pays du monde. « Nous sommes parfois déroutés. Pourquoi les consommateurs ne se posent jamais de questions quand les prix des produits pétroliers augmentent un peu partout dans le monde, et non pas à Madagascar ? Mais dans le cas contraire, les questions fusent autant dans la presse que sur les réseaux sociaux », remarque Philippe Nicolet, directeur général de Galana, du groupe Rubis, avant de continuer : « Pourtant, entre juin 2019 et mars 2020, le cours du pétrole sur le marché international n’a pas cessé de monter.

Perturbation à l’ordre public. Tels sont les termes employés par la Direction générale de la JIRAMA pour qualifier les actes de ses agents visant à semer le chaos. Effectivement, face aux plaintes multipliées de ses abonnés, la compagnie nationale d’eau et d’électricité a procédé à une enquête interne pour voir où la faille se trouvait. « Après de multiples investigations, nous avons constaté des erreurs d’index. Les enquêtes approfondies ont relaté que ces fautes ont été commises délibérément. Une cinquantaine d'employés de la JIRAMA sont potentiellement impliqués dans cette affaire, profitant des réformes du processus de facturation pour créer le chaos », rapportent les responsables au niveau de la Direction générale dela JIRAMA, hier.

 

La prise de fonction militaire des quatre chefs d'Etat - major au sein de l'Armée malagasy s'est tenue hier au camp du 1er RTS Fiadanana. Au cours de ladite cérémonie, le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, a remis officiellement les drapeaux à ces chefs militaires de chaque branche de l'Armée. Lors de cette cérémonie strictement militaire, le chef d'Etat-major des Armées, le Général de Division Rabenaivoarivelo Jean Claude, le chef d'Etat-major de l'Armée de Terre, le Général de Brigade Rakotoniaina Jean-Aimé, le chef d'Etat-major de l'Armée de l'Air, le Général de Brigade aérienne Radona Ratiarivelo Ellis ainsi que le chef d'Etat-major de la Marine nationale, le capitaine de Vaisseau GA Jacquy Honoré ont reçu les drapeaux de leurs organismes militaires respectifs. Le Président Andry Rajoelina n'a pas manqué de féliciter les quatre chefs d'Etat-Major et les a fortement encouragés dans leurs nouvelles fonctions.

 

Trois tours d'horloge. C'est le temps qu'a duré la rencontre. Comme il l'a annoncé, Andry Rajoelina, le Président de la République de Madagascar, a reçu d'autres membres du secteur privé hier au Palais d'Etat d'Iavoloha. Pour cette réunion, le grand patron des lieux a rencontré les opérateurs issus principalement du secteur économique de la construction, appelé « bâtiment et travaux publics » (BTP). Les ministres concernés, des gouverneurs ainsi que des députés y ont également  assisté. Une rencontre axée notamment sur la relance de l'économie. Afin de rassurer, le Président Andry Rajoelina a ainsi mis en avant le « Plan Marshall » annoncé il y a quelques jours.

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LA UNE DU 23 JUIN 2020


Branchement  illicite et négligence. Telles sont, en général, les principales causes des incendies qui ont lieu, ces derniers temps, dans la ville d’Antananarivo. D’après le service des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, 37 incendies ont été enregistrés dans deux mois seulement dans la Commune urbaine d’Antananarivo, avec 2 morts à Avaratr’Ankatso. Le mois de mai, 20 incendies ont été recensés jusqu’au 17 juin, c'est-à-dire un incendie par jour.
D’après la constatation, au moins un tiers des accidents sont provoqués par des branchements illicites. Vient ensuite, la négligence comme une bougie non éteinte, sinon un feu de cuisson. A cela s’ajoute la promiscuité, faute d’un plan d’urbanisme, donc d’une absence d’issue de secours. D’ailleurs, concernant les feux domestiques, bon nombre des propriétaires ne sont pas à la maison durant l’incendie, ce qui rend difficile l’opération de sauvetage. Par conséquent, les pompiers ou même les voisins sont contraints de trouver d’autres issues pour entrer à l’intérieur du domicile, comme forcer la porte ou détruire les toits. Et cela engendre un autre dégât et le retard de l’opération.
Face à cette situation, chacun doit être vigilant, notamment en cette période d’hiver qui est favorable à la propagation des feux. D’une part, le temps est sec et de l’autre, le vent souffle fort. Presque tous les ans et dans cette même période, les quartiers défavorisés situés sur la plaine de l’Ouest d’Antananarivo sont souvent le théâtre de ce genre de sinistres aux conséquences fâcheuses pour leurs habitants.
En rappel, en début de ce mois, au moins 15 maisonnettes en bois sont parties en  fumée dans le Fokontany de Manarintsoa- Isotry. Tandis qu’en une semaine seulement, 4 incendies ont été répertoriés à Besarety, Antsahakely, Betongolo et Mahavoky. Ces habitations sont toutes des constructions en bois.
Anatra R.


115. Tel est le nombre de personnes infectées, identifiés au cours de ces deux  derniers jours, rien que pour Antananarivo.  Sur les 60 nouveaux cas déclarés samedi dernier, 44 ont été recensés dans la Capitale. « Vendredi dernier, l’Institut Pasteur de Madagascar a réalisé 151 tests PCR à Antananarivo dont les résultats ont révélé 44 personnes  positives, localisées dans la Capitale. De son côté, le laboratoire mobile mis à disposition à Toamasina a réalisé 100 prélèvements. A l’issue des analyses, 16  porteurs du virus, à savoir 12 venant de Fénérive-Est et 2 autres à Toamasina ont été identifiés », avance le Professeur Vololontiana H.M.D., porte-parole du Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato. Et d’ajouter hier que sur les 296 prélèvements traités au cours des deux voire trois derniers jours par deux laboratoires d’analyses - à savoir le  Centre  d’infectiologie Charles Mérieux  (CICM) et le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU- JRA), 36 nouveaux cas positifs venant d’Antananarivo ont été recensés. « Le CICM a traité 156 prélèvements qui ont amené à la découverte de 36 personnes infectées, tandis que le laboratoire d’analyses de l’HJRA a recensé 20 autres cas confirmés venant de Toamasina. Quant à l’IPM, suivant son rythme habituel, cet établissement a officialisé 35 nouveaux cas confirmés à Antananarivo et un autre à Fianarantsoa sur 206 analyses effectuées en laboratoire. A cela s’ajoute un autre cas localisé dans la ville portuaire sur 60 prélèvements effectués », a  poursuivi la porte-parole du CCO - Covid-19.
157 nouveaux cas de guérison
Le record a été battu le week-end-dernier en termes de nouvelles contaminations mais surtout de cas de rémissions liées au coronavirus. Rien que samedi dernier, le CCO Covid-19 Ivato a comptabilisé 120 personnes qui sont sorties des hôpitaux. 108 patients guéris ont été pris en charge à Toamasina dont 31 ont été suivis au Centre d’Analamalotra, 22 autres au CRJS, 21 patients traités à leur domicile et 19 autres au centre Canada, 5 ayant été hospitalisés au CHU de Morafeno. 8 personnes ayant été traitées à  Moramanga ont également rempli les critères de guérison ainsi que 3 patients à l’hôpital de Befelatanana. Deux autres malades soignés à  Bongolava et au CHU d’Andohatapenaka ont également rejoint leur domicile après confirmation de leur guérison.
Hier, le bilan rapporté par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle a fait état de 34 personnes ayant contracté le coronavirus mais qui en sont sortis indemnes. Ce qui porte, en espace de deux jours, 157 personnes ayant recouvré la santé.
Par ailleurs, à la date d’hier, Madagascar a déploré 14 personnes décédées de la Covid-19.  Une femme de 54 ans qui a été hospitalisée au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Analakininina, Toamasina vient de succomber. Elle était parmi les patients présentant de formes  symptomatiques graves voire critiques, selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle. De son vivant, elle développait un problème d’hypertension artérielle et a été diabétique. Tout cela qui a aggravé sa situation en étant atteinte du coronavirus.
Actuellement, Madagascar a déjà enregistré 1 596 cas confirmés depuis le 19 mars dernier. 655 d’entre eux sont guéris et 14 personnes n’ont pas survécu. Il reste ainsi 928 patients au niveau des hôpitaux respectifs dont 9 présentant des formes graves de la maladie.

Recueillis par K.R.


Une partie de l’iceberg. La crise sanitaire liée au coronavirus a ralenti les activités économiques à Madagascar. La période de confinement a en effet empêché le bon déroulement des activités quotidiennes pour bon nombre d’entreprises. De plus, les frontières de la Capitale sont fermées depuis le mois de mars dernier. Les échanges entre les différentes Régions sont ainsi particulièrement limités. Face à cette situation, le retour au travail ne garantit pas une reprise économique immédiate. Plusieurs activités restent encore suspendues malgré le déconfinement presque total. « Les mesures mises en place par les autorités ont permis une timide reprise des activités économiques dans le pays. Toutefois, aujourd’hui, quatre Districts sont encore isolés, à savoir Toamasina I, Toamasina II, Moramanga mais aussi Fénérive-Est. Pourtant, ces zones figurent parmi les plus actifs sur le plan économique. Une grande majorité des échanges régionaux se font effectivement sur la route nationale 2. D’un autre côté, pour les acteurs dans le domaine de l’agribusiness ou encore des huiles essentielles, leur siège respectif  se trouve dans la Capitale. Mais leurs zones de production se trouvent principalement dans d’autres régions. Ce qui fait que leurs activités n’ont pas vraiment repris, vu qu’ils ne peuvent pas effectuer des descentes sur terrain pour voir de près l’évolution de leur production », a précisé Andrianavalomanana Razafiarison, président du « Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy » (FivMpaMa) ou groupement du patronat malagasy, lors d’une conférence de presse au cours du week-end dernier. Certes, des opérateurs ont déjà repris leurs activités, lesquelles ne nécessitent pas forcément des échanges avec Antananarivo. Mais d’autres sont encore à la recherche de solution, dans la mesure où le maintien de l’entreprise sur les rails est une priorité durant cette crise.
Face à cette situation, les opérateurs du secteur privé demandent l’octroi d’autorisation exceptionnelle pour pouvoir exécuter leur travail dans leurs zones de production. « Nous sommes prêts à nous plier à toutes les réglementations en vigueur, plus particulièrement sur le plan sanitaire pour éviter toute propagation du virus dans le pays. Nous sommes même prêts à faire tester nos employés avant leur départ et à leur retour. Et nous prendrons en charge tous les frais nécessaires pour cela. Nous nous portons garants de nos techniciens, du moins pour qu’ils puissent effectuer des suivis dans nos sites de production, et garantir ainsi une production de qualité et de quantité, malgré la crise », s’est engagé le président du FivMpaMa. Cette demande du secteur privé est surtout faite pour la filière agricole, notamment les grandes et les petites exploitations, mais aussi pour l’agriculture biologique. Cette dernière nécessite notamment une attention particulière pour se conformer aux normes requises sur le marché.
Rova Randria

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Démence politique

Le ridicule ne tue pas ! Seulement, il dérègle (mampivaha). A la même enseigne que la démence, une maladie non mortelle mais qui dérange et trouble tout le système du cerveau à tel point que la victime n’est plus en mesure de contrôler gestes et paroles. Quand le syndrome démentiel se transpose dans le domaine de la politique, l’affaire se complique. Le sujet « infesté » agit et parle de façon irréfléchie ou irresponsable pour ne pas dire du n’importe quoi  et fomente des troubles à l’ordre public ! 
Le « Rodoben’ny mpanohitrra ho amin’demokrasia malagasy » (RMDM) réclame ou exige, c’est selon, la démission du régime en place. Evidemment, on vise plus précisément à travers la gesticulation la tête du Chef de l’Etat. C’est Rajoelina Andry en personne qui gêne.
Quel toupet d’exiger la démission du régime Rajoelina ? Un régime mis en place à l’issue d’une élection libre et transparente. Le fruit d’une alternance démocratique que même les détracteurs les plus obtus s’étaient pliés à reconnaitre. Ils ne pouvaient pas remettre en cause ni leurs échecs évidents ni la nette victoire de Rajoelina. La Communauté internationale, en dépit de l’intransigeance dont elle brandit dès la moindre occasion, cautionne les résultats des urnes.
Les grosses têtes du RMDM, malades de leurs ratages à répétitions, perdent totalement le Nord. Ils s’égarent dans un labyrinthe où de faux concepts de la démocratie se mêlent aux rêveries insensées des losers. Ce panier à crabes d’anciens de ceci et  d’ex de cela, un mélange bouillonnant et cacophonique de nostalgiques d’un régime ou un autre, tente par tous les moyens à faire revivre, mais en vain, le passé glorieux.
Les ténors de cette plate-forme qui se revendique le statut d’opposition  fondent leurs critiques à l’encontre du régime, en place, par l’inefficacité, selon leurs constats, de la gestion de l’état d’urgence sanitaire. Ils pointent du doigt de ce qu’ils qualifient de défaillance dans les traitements de la pandémie de Covid-19 à travers le pays. Ils fustigent entre autres l’existence, croient-ils, des inégalités de traitement entre les malades d’Antananarivo et ceux des autres Régions. Même cas, dans la distribution et la répartition des mesures d’accompagnement (Tsinjo Aina, Tosika Fanameno, etc.).
Certes, il existe certains disfonctionnements dans la gestion de la crise. Des cas isolés inévitables dans une situation d’exception pareille, mais de là à déduire qu’il s’agirait d’un échec total dans l’ensemble, il y a quand même une grosse part de mauvaise foi manifeste.
Le nombre des personnes contaminées augmente mais il faut admettre en même temps que l’effectif des guéris ne cesse de croitre au fil des jours. Le professeur Hantanirina Marie Danielle, porte-parole officiel du CCO Ivato, se félicite à plusieurs reprises de l’amélioration du bilan de la pandémie en termes de nombre des patients rétablis.
Par ailleurs, ils montent au créneau à cause, semblerait- il, de l’opacité de la gestion financière de la crise. Ainsi, la bande à Tsarahame hausse le ton par le manque, dit-elle, de transparence.
Et l’on se pose la question où est-ce qu’ils ont pu dénicher de telles aberrations ? En gros, le RMDM feint d’ignorer les efforts inlassables déployés par le régime dont en particulier le Chef de l’Etat et son épouse. Plutôt, c’est le fait de la  démence politique.
Ndrianaivo
 
 

 

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Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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