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Christian Ntsay - 24 mois à la Primature


Nommé une première fois Premier ministre le 04 juin 2018, Christian Ntsay est, 24 mois après et après avoir connu trois différents Chefs d’Etat, toujours bien ancré à la Primature. L’actuel homme fort de Mahazoarivo lors de sa première nomination en juin 2018 avait été proposé par le Miaraka amin’ny Prezida Andry Rajoelina. Christian Ntsay était chargé de former le nouveau Gouvernement de consensus dont la charge principale était d’organiser l’élection présidentielle et les législatives. Mission que le haut fonctionnaire international avait alors relevée avec brio. Suite à l’élection de Andry Rajoelina à la Présidence du pays, il avait démissionné une première fois au mois de janvier 2019, avant d’être reconduit dans la foulée, par le nouveau Président de la République, avec pour mission cette fois-ci son objectif de concrétiser les promesses électorales du nouveau numéro Un du pays. Le chef du premier Gouvernement du second quinquennat de la quatrième République déposera sa démission pour la seconde fois au lendemain des législatives, mais il sera reconduit par le Président de la République. Lors des derniers remaniements, Christian Ntsay, devenu presque inamovible, est renouvelé par le locataire d’Iavoloha. En deux ans à Mahazoarivo, l’actuel Chef du Gouvernement a connu donc deux Présidents de la République, Andry Rajoelina et Hery Rajaonarimampianina, ainsi qu’un Chef d’Etat par intérim, en l’occurrence Rivo Rakotovao. Christian Ntsay est un homme plutôt discret. L’efficacité de cet ancien fonctionnaire international est saluée unanimement. Le retour des plaques rouges pour les véhicules administratifs, encensé par l’opinion, est une décision prise par le locataire de Mahazoarivo. En deux ans, aucun scandale concernant le Premier ministre n’est rapporté. L’ancien haut fonctionnaire à l’Organisation internationale du travail (OIT) et ministre du Travail de 2002 à 2003, semble faire consensus aux yeux de la classe politique jusqu’ici.
La Rédaction

La prison d’Ambatolampy a été le théâtre d’une évasion de détenus la nuit du 1er juin dernier. Six d’entre eux ont donc réussi à s’échapper et ils n’ont laissé aucune trace, du moins pour le moment. Cependant, tout ne devrait être qu’une question de temps pour les retrouver. Interrogée sur ce sujet,  la Gendarmerie, ou précisément la compagnie locale a promis que des arrestations auront bientôt lieu, du moins dans les deux prochaines 48 heures. « C’est nous qui avons récemment déféré la plupart de ces fugitifs. Ce qui veut dire qu’il ne devrait avoir aucun problème pour les identifier, donc retrouver leurs traces. Mais attendons de voir », confie une source auprès de la compagnie locale de Gendarmerie.
Une raison à cet optimisme des gendarmes, c’est que les évadés auraient dû chercher tous les moyens afin de regagner leurs familles respectives. Et ces dernières résident dans les environs d’Ambatolampy, des localités situées dans un rayon de 90 km autour de cette ville, selon notre interlocuteur.
En attendant, une enquête a été ouverte à propos de cette affaire. La Police et la Gendarmerie y participent conjointement. Selon toujours notre source, les membres du personnel de ce centre de détention d’Ambatolampy mais aussi tous les autres prisonniers auraient été soumis à une enquête actuellement. « Le soupçon d’une certaine négligence dans la surveillance des détenus compromettrait le  personnel de cette prison », a-t-il encore ajouté.
Pour revenir dans les circonstances de l’évasion proprement dite, les six larrons se sont fait la belle la nuit. Pour pouvoir passer dans l’autre côté, c’est-à-dire la liberté, ils  avaient pratiqué une ouverture dans le mur même de la cellule où les six avaient été détenus.
Ce n’était que plusieurs heures après, précisément à l’aube du 2 juin dernier que les gardes pénitentiaires de service ne s’étaient aperçus de leur échappée. Et il a fallu attendre l’après-midi pour que le chef de centre ait finalement informé la compagnie de gendarmerie d’Ambatolampy sur cette situation.
Du coup, des escouades des Forces de l’ordre ont été déployées à l’entrée et à la sortie de la localité d’Ambatolampy, en vue du contrôle de la circulation de personnes. D’après toujours une information, trois de ces évadés seraient les membres d’une fratrie domiciliée à Antsampandrano Nord, Commune d’Antanifotsy. Ils ont été placés sous mandat de dépôt dans cette prison pour une affaire de vol, seulement le 29 mai dernier. Les Forces de sécurité participant dans l’enquête, seraient déjà présentes à Antsampandrano en ce moment même.
Franck R.


La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnel, Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa a été remerciée par le Conseil des ministres d’hier. Elle est la première à être remerciée après seulement quatre mois à la tête de ce grand ministère.
Fin de parcours pour la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnel, Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa. Le Conseil des ministres d’hier a entériné son départ. Il s’agit d’une surprise pour la classe politique et l’opinion quoi que ce fût déjà prévisible. Un jour où l’autre, ça devait arriver. Nul ne peut rester éternellement à un poste déterminé, surtout à un poste politique.
Elle ne comptabilise que quatre mois à la tête de ce grand ministère. Elle a pris le service le 31 janvier 2020 à l’issue de la passation de service avec l’ancienne ministre Volahaingo Marie Thérèse. L’ambiance était épicée entre les deux personnalités. Mais la passation s’est en général bien déroulée. L’ancienne ministre a alors rejoint son siège de député de Madagascar élu dans la circonscription électorale de Bealanana.
Hier après-midi, la désormais ancienne ministre Iasintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa aurait dû présenter son rapport d’exécution de programme devant les députés. Mais les présentations des rapports du ministre de la Santé publique, du ministre de la Population et des Affaires sociales, et du ministre de la Jeunesse et des Sports ont duré toute la journée, et se sont poursuivies jusque tard dans la soirée. Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel n’a donc pas présenté son rapport d’exécution de programme auprès des représentants du peuple. Du moins jusqu’à maintenant.
Lors de sa prise de service, l’ancienne ministre a affirmé que son objectif était « l’accroissement de l’accès à l’école des enfants, la mise en place d’une éducation de qualité, l’augmentation en nombre des infrastructures scolaires ainsi que des enseignants qualifiés, la promotion de la main d’œuvre qualifiée pour l’enseignement technique et la formation ».
Cette présentation du rapport d’exécution de programme, comme l’exige la Constitution en ses articles 101 et 102, sera certainement présentée par son successeur. Les citoyens ont en effet le droit de connaitre les travaux entrepris par les responsables de ce ministère au titre de la première moitié de l’année 2020.


Une enveloppe dédiée aux secteurs sociaux. Alors que les recettes de l’Etat diminuent, les dépenses sociales augmentent de 18% durant cette période de pandémie. L’Union européenne a alors octroyé un don de 11,6 milliards d’ariary, mercredi dernier afin d’appuyer le Gouvernement malagasy. D’après le communiqué de la délégation de l’Union européenne à Madagascar, cette somme soutiendra deux projets des Organisations non gouvernementales (ONG) internationales et malagasy. Les ONG Action contre la faim, Médecins du monde, Care et action socio-sanitaire et Organisation Secours appuient le secteur santé et atténuent l’impact économique et social de la pandémie sur les populations vulnérables. Tandis que l’Humanité et Inclusion, Douleur sans frontière ainsi que le SOS Villages d’enfants renforcent la protection des personnes les plus vulnérables.
Les ONG en collaboration avec les communautés et les autorités mèneront alors quatre actions en matière de risposte sanitaire et de crise sociale. Les activités sont axées sur la sensibilisation de la population aux gestes barrières, la fourniture d’équipement de protection individuelle aux personnels soignants, la mise en place d’une cellule de veille pour un appui psychosocial des populations et le soutien économique à travers des transferts monétaires. « Ces interventions toucheront plusieurs millons de personnes dans le cadre de la sensibilisation aux gestes barrières ainsi que plus de 1700 membres de personnel médical et non médical qui sont en première ligne pour faire face à cette pandémie. Près de 76 350 personnes bénéficieront d’un appui en protection sociale dans les villes particulièrement  touchées par le confinement et la crise » souligne Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar.
Concernant les actions déjà menées à l’annonce de l’urgence sanitaire dans le pays, l’Union européenne figurait parmi les parties prenantes lors de la levée de fonds dans le cadre de l’élaboration du plan de mitigation. Elle a aussi déjà fait un don de masques de protection à l’endroit du ministère de l’Aménagement et des Travaux publics.
Recueillis par Solange Heriniaina


 Une recrudescence des violences domestiques et conjugales. Depuis le début de la période de confinement, des plaintes supplémentaires liées à des violences conjugales sont enregistrées par la Police nationale. En effet, on a enregistré 175 cas, avance le Directeur général de la Police nationale, le commissaire général de police, Danny Marius Rakotozanany. 
 Le confinement a été une période difficile pour la plupart des femmes. Outre le stress causé par la propagation de la pandémie, la gérance du budget et les maltraitances envers les conjoints et enfants ont augmenté en cette période de crise. D’après un sociologue, l’impossibilité de sortir peut engendrer des violences supplémentaires ou plus graves. «  Tous les jours, il existe toujours des violences qu’elles soient physiques ou morales. Mais durant le confinement, la situation s’est aggravée. L’inactivité, la promiscuité et l’anxiété en sont les principales causes », soutient-il.
 Selon l’estimation de l’agence des Nations unies chargée de la santé sexuelle et reproductive, 31 millions de cas supplémentaires de violences familiales seraient à déplorer dans le monde si le confinement se poursuivait encore six mois. Au mois d’avril dernier, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, avait lancé un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles « à la maison », alors que le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19 augmente les violences conjugales dans les familles.
 Recueillis par Anatra R.

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la une du 05 juin 2020

Un récent rapport établi par le Service Central de la lutte contre les abus de stupéfiants et de substances psychotropes, Direction de la Police économique Anosy, a évoqué le résultat de son action dans une période comprise entre les mois de mars et mai 2020. Au cours de ce laps de temps, 8 cas de trafic ont été enregistrés. 13 suspects dont une femme ont été arrêtés puis soumis à une enquête, et placés sous mandat de dépôt. Outre ces incarcérations, il y eut également la saisie de quelque 185, 25 kg de stupéfiants.

 

Si les nouvelles contaminations diminuent progressivement dans les premiers pays foyers du Covid-19, à Madagascar, la situation sanitaire tend vers une tendance haussière des porteurs du virus. Selon le Dr Solofoniaina Armand Rafalimanantsoa, directeur de veille sanitaire, de surveillance épidémiologique et de riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique, nous connaîtrons toujours une phase ascendante de la pandémie, probablement même au mois prochain. « Compte tenu du nombre de contaminations qui monte en flèche, c'est-à-dire l'identification de plusieurs nouveaux cas confirmés, le pays restera en phase ascendante au mois de juillet. Les personnes qui contractent le coronavirus vont se multiplier considérablement », souligne-t-il.

 

La distribution des « Vatsy Tsinjo » pour les chauffeurs de taxi-ville dans la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a permis de recenser le nombre des véhicules exerçant dans ce domaine actuellement. A cette occasion, la CUA a enregistré 2 000 licences de taxi, c’est-à-dire ceux qui ont réalisé comme il se doit leur visite de conformité. Après la sensibilisation réalisée auprès des taximen, 2 000 autres sont venus régulariser leur situation auprès de la CUA, ce qui porte à 4 000 le nombre des taxis réguliers dans la Capitale.

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Re-voilà le loser !

Ravalomanana Marc réapparaît. Il se réveille d'un coma après un « traumatisme crânien », suite aux terribles chocs à répétition dus à une série d'échecs depuis 2007. L'ancien Chef de l'Etat ne s'en remet pas. Etant un « oiseau » de mauvais augure, sa réapparition ne présage rien de bon ni d'utile pour le pays. Comme l'ours qui revient tout juste d'un long sommeil ou d'une longue hibernation, Ravalo n'est pas encore en pleine possession de ses capacités physiques et  intellectuelles. Il dit n'importe quoi sinon des bêtises. Plutôt, il peste des délires jusqu'à proférer des menaces à peine voilées. Au moins trois sujets brûlants embrasent l'atmosphère nationale.

 

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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